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  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 4 juin 2019

    (La version française du Point de presse quotidien
    n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stephane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Remarques du Secrétaire général

    À l’Assemblée générale, ce matin, le Secrétaire général a félicité le Professeur Tijjani Mohammad Bande, du Nigéria, pour son élection à la présidence de la soixante-quatorzième session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

    Le Secrétaire général a déclaré qu’en tant que Nigérian et Africain, le Président élu avait une connaissance précieuse des défis du continent et plus largement des défis auxquels le monde est confronté dans les trois domaines de travail de l’ONU qui en sont les piliers: la paix, le développement durable et les droits de l’homme.

    Il a également remercié l’actuelle Présidente de l’Assemblée générale, Mme María Fernanda Espinosa Garcés pour son travail remarquable et le soutien qu’elle a apporté à la réforme de l’ONU.

    Cet après-midi, à 15 heures, le Secrétaire général interviendra à la réunion de la Cinquième Commission pour présenter son rapport contenant des mesures visant à résoudre la crise financière à laquelle l’ONU est confrontée.

    Voyage du Secrétaire général

    Le Secrétaire général se rendra demain à Saint-Pétersbourg (Fédération de Russie). Jeudi, il participera au Forum économique international de Saint-Pétersbourg. Le thème du forum cette année est le suivant: « Élaborer un programme de développement durable ». Le Secrétaire général rencontrera le Président Vladimir Putin et de hauts responsables russes, ainsi que certains autres dirigeants qui seront présents à la réunion. Il reviendra à New York le 8 juin.

    Pour rappel, le Siège de l’ONU sera fermé demain à l’occasion de Eïd al-Fitr.

    Voyage de la Vice-Secrétaire générale

    La Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina J. Mohammed, est à Londres. Elle est intervenue à Chatham House lors d’une séance consacrée à l’héritage du défunt Secrétaire général, Kofi Annan. L’un des éléments de son héritage, a-t-elle dit, sont les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui ont été à l’origine de progrès considérables. Elle a ainsi rappelé que le nombre de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar par jour avait chuté entre 1990 et 2015, passant de 1,9 milliard à 836 millions, ce qui représente la plus forte baisse de ce type dans l’histoire de l’humanité.

    Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour assurer à tous une vie de dignité, a-t-elle déclaré, ajoutant que le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et ses objectifs de développement durable étaient devenus un nouveau point de ralliement.

    Elle a également parlé lors d’une table ronde sur le thème de « la lutte contre les inégalités pour libérer le pouvoir et le potentiel des femmes et des filles ». Elle a déclaré qu’avec un bon ensemble de politiques et d’institutions, les inégalités sous toutes leurs formes, y compris l’inégalité des sexes, pouvaient être maîtrisées. Nous avons besoin de politiques bien conçues et ciblées qui augmentent les chances pour les femmes de participer aux activités économiques et à la vie politique et publique, a-t-elle ajouté.

    Madagascar

    La Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Ursula Mueller, est à Madagascar. Elle a demandé de fournir à ce pays une assistance soutenue et une aide au développement pour l’aider à lutter contre l’insécurité alimentaire et les maladies évitables, ainsi que pour s’attaquer aux causes profondes de la pauvreté chronique et du sous-développement.

    Mme Mueller est à Madagascar pour constater de visu la situation humanitaire dans le pays, où au moins 1,3 million de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire grave, dont un quart font face à des niveaux d’insécurité alimentaire urgents.

    Mme Mueller a visité le Grand Sud de Madagascar, la région la plus touchée par la sécheresse et l’insécurité alimentaire. Elle s’est rendue à l’école primaire publique Beabo où, avec le soutien de l’ONU, des mères se sont portées volontaires pour cuisiner les repas pour plus de 500 élèves inscrits à l’école. Pour certains enfants, c’est le seul repas qu’ils reçoivent dans la journée. L’ONU fournit également une assistance en eau et en assainissement, en espérant que cette aide permette au taux d’abandon scolaire de baisser, de 23% en 2015 à 12% cette année.

    Demain, la Coordonnatrice adjointe conduira une mission du Conseil économique et social (ECOSOC) d’une semaine au Mozambique, au Zimbabwe et au Malawi pour examiner les réponses des gouvernements de ces pays au cyclone tropical Idai.

    Libye

    En Libye, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires indique que, à la suite des fortes pluies et d’inondations survenues dans le sud-ouest du pays, deux personnes sont mortes, 2 000 personnes ont été déplacées et environ 20 000 ont été affectées. Les inondations ont provoqué l’effondrement de maisons, la fermeture de routes et l’interruption des réseaux de communication et d’électricité dans la plupart des quartiers de la municipalité.

    Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’hôpital général de Ghat a été lourdement touché, certaines parties ayant été inondées.

    Les efforts visant à vérifier les premiers rapports sont en cours. Dans son centre de distribution Sud, l’OMS a préparé des stocks supplémentaires de fournitures médicales, qui peuvent être mobilisés pour faire face aux inondations.

    Journée mondiale de l’environnement

    En prévision de la Journée mondiale de l’environnement, le Secrétaire général a lancé un appel aux gouvernements pour qu’ils s’attaquent à la pollution de l’air, question qui est au centre des célébrations de cette année.

    La pollution atmosphérique tue environ 7 millions de personnes chaque année. Elle cause des problèmes de santé à long terme et porte atteinte au développement cognitif des enfants. Selon la Banque mondiale, la pollution de l’air coûte également plus de 5 000 milliards de dollars par an à la société.

    Le Secrétaire général a déclaré que la lutte contre la pollution atmosphérique pouvait être une occasion d’améliorer la santé de la population et de combattre les changements climatiques en réduisant les émissions de gaz à effet de serre grâce à des politiques telles que la suppression progressive des centrales au charbon et la promotion d’industries, de transports et de combustibles domestiques moins polluants.

    « Mon message aux gouvernements est clair: il faut taxer la pollution, mettre fin aux subventions des combustibles fossiles et cesser de construire de nouvelles centrales au charbon. Nous avons besoin d’une économie verte, pas d’une économie grise », a déclaré le Secrétaire général.

  • Sahara Occidental: el conflicto se eterniza

    Fuente : COPE

    Desde que se consumó la anexión del Sahara Occidental por el reino de Marruecos, las noticias sobre la antigua colonia española apenas tienen cabida en los medios informativos. Y, sin embargo, el conflicto suscitado entonces por la “Marcha Verde”, sigue latente 45 años después, sin que las Naciones Unidas hayan sido capaces de acercar siquiera las posturas enfrentadas de Marruecos y el Polisario.

    La más reciente novedad ha sido la prórroga por seis meses de la misión pacificadora de la ONU en la zona y la dimisión del enviado especial para el Sahara, el alemán Horst Köhler, una vez fracasados sus intentos de mediación.

    Sigue en juego la convocatoria de un referéndum de autodeterminación. Pero Marruecos solo admite una autonomía del territorio bajo su soberanía, mientras el Polisario, con el apoyo incondicional de Argelia, insiste en la consulta como paso previo a una hipotética independencia.

    El litigio ha dinamitado todos los proyectos de Unión del Magreb Árabe, al tiempo que ha abierto una fosa en la cooperación de Marruecos y Argelia.

    En espera de un nuevo mediador, nada parece indicar que la ONU sea capaz de encontrar la fórmula que resuelva el rompecabezas sahariano sobre el que pesa la amenaza añadida del cercano yihadismo africano, cada día más activo.

     

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, ONU, Horst Köhler, Marruecos,

  • La negativa influencia americana en el proceso de paz del Sahara Occidental

    En las negociaciones, Marruecos se aferra a dos posiciones :

    – la propuesta de autonomía

    – la implicación de Argelia en las negociaciones directas

    Según documentos publicados por Wikileaks, Washington no sólo está detrás de la idea de la propuesta de autonomía sino que además se encuentra detrás de la sugerencia de implicar a Argelia en las negociaciones directas con Marruecos.

    En 2007, el entonces embajador des EEUU ante la ONU, Zalmay Khalilzad se reunió el 2 de noviembre 2007 con el enviado personal del SG de la ONU para el Sáhara Occidental, Peter Van Walsum. Según un cable Wikileaks, en este encuentro, Khalilzad « estuvo de acuerdo en que la clave parecía ser encontrar una manera de llevar a Marruecos y Argelia al diálogo. Dijo que Estados Unidos podría contribuir explorando las posibilidades de un diálogo marroco-argelino ».

    En otro cable, David Welch, consejero en la oficina de asuntos de Próximo Oriente, fue mucho más lejos declarando que el « Polisario nunca tendrá un estado independiente ».

    El 25 de febrero de 2008, el embajador americano en Rabat, Thomas T. Riley, recibió a Yassine Mansouri, el director del servicio de espionaje marroquí y al consejero David Welch.

    Según el informe de Riley sobre este encuentro, la reunión fue caracterizada por una « cordial y franca discusión de dos horas sobre cuestiones regionales ».

    « El embajador Welch inició una larga discusión sobre el apoyo de Estados Unidos a la propuesta de autonomía de Marruecos y una solución diplomática. Tanto él como el embajador Riley advirtieron contra la acción militar. Welch dijo que si bien nueve miembros del Consejo de Seguridad de la ONU aún no respaldan la posición de Marruecos, el apoyo internacional estaba creciendo », precisa la nota redactada por el embajador Riley. « Welch dijo que buscaríamos formas de apoyar públicamente los esfuerzos de Van Walsum para lograr una solución. Añadió que el POLISARIO nunca tendrá un estado independiente », agregó la nota.

    Estas revelaciones dejan mucho que decir sobre la supuesta neutralidad de Estados Unidos en el conflicto del Sáhara Occidental como responsable de la redacción del proyecto de resolución del Consejo de Seguridad sobre el contencioso saharaui. Y es lo que explica, en cierto modo, la arrogancia de los marroquíes y su obsesión por imponer la pseudo solución autonómica.

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Estados Unidos, autonomía, negociaciones,

  • Maroc : Mohammed VI, le roi de l’aplaventrisme et la danse du ventre

    Le roi du Maroc a donné un sacré coup de pouce à la danse du ventre en direction de l’aplaventrisme

    Lorsque les anglais sévissaient en Egypte, ils ont vite transformé la danse orientale connue sous le nom de danse du ventre. Les prestations privées des danseuses ont glissé vers le contact physique entre les soldats et les artistes ouvrant la porte aux prestations sexuelles.

    Peu à peu l’image de cette danse a été salie. Si à ses débuts ancestraux la danse orientale n’était pas perçue comme une pratique taboue dans les pays où elle a vu le jour, avec l’arrivée des Européens au Moyen-Orient elle a été déviée de sa conception originelle.

    Avec la realpolitik, qui est devenue synonyme d’hypocrisie et manque d’éthique politique, la danse du ventre a pris d’autres couleurs pour devenir synonyme d’aplaventrisme des regimes dictatoriaux devant ses mentors occidentaux.

    Le roi du Maroc est devenu un exemple dans l’art de rouler dans les avenues de la mesquinité, la médiocrité et la bassesse en vue d’avoir un soutien dans la question du Sahara Occidental.

    Poussée par ses intérêts économiques au Maroc et sa haine envers l’esprit libérateur de l’Algérie et des sahraouis, la France défend son allié au Conseil de Securité contre les vents et les marées du Droit International.

    Le lien marocain avec les Etats-Unis est plutôt géopolitique au lieu d’économique. Le Maroc est obligé, alors, de suivre une autre approche : la soumission et l’aplaventrisme élevés au rang de confort et de pratique machiavéliste.

    Dans l’espoir de s’approprier les ressources naturelles du Sahara Occidental, les marocains ont décidé de faire dans l’abrutissement, de se débarraser du peu de dignité qui leur restait, se taire à la gloire de leur petit confort éphémère.

    Au Maroc, on fait la part belle aux thèmes de la mollesse, de l’aplaventrisme, de la langue de bois, du politiquement correct. A sa place, on a érigé un aveugle suivisme atlantiste au point de faire que les mots indépendance et souveraineté ne sont plus dans le volcabulaire de la monarchie perverse qui gouverne dans ce pays devenu La Mecque des pervers, des pédophiles et des touristes sexuels.

    Le Maroc, soumis et amadoué par ses ambitions expansionnistes, n’est plus que l’ombre de lui-même, relegué au second rang, prisonnier de son mépris envers ses voisins et leurs aspirations libératrices.

    La France, elle, en suivant aveuglement son allié marocain, risque de le perdre à jamais parce que le peuple sahraoui ne capitulera jamais. Quarante-trois ans après, les sahraouis sont plus déterminés que jamais à arracher leur droit par le feu des armes. De nouvelles générations attendent dans les casernes l’ordre de faire payer aux marocains leur aplaventrisme et leur lâcheté.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, France, Etats-Unis, ONU,

  • El helicóptero de la ONU

    Por Chejdan Mahmud

    … Tayara tarat tarat[1]

    … shofu shofu ya salam

    Cada vez que resuena el zumbido estruendoso del helicóptero de la ONU, salen mis hijos corriendo para avistarlo y gritan en voz alta y saltando, el avión el avión y en seguido mi hija, que es la más pequeña, empieza a cantar la canción del avión.

    … Tayara tarat tarat

    … shofu shofu ya salam

    Es inevitable esta escena cada vez que viene y cuando se va el helicóptero blanco de la ONU. Nosotros muchas veces nos sumamos a dicho jolgorio y otras veces nos quedamos en la penumbra de la jaima observándolos y siempre se nos salta una que otra sonrisa y, en otras ocasiones somos nosotros los que les advertimos que se oye a lo lejos el ruido del helicóptero, que, claro, para ellos es un avión, hasta el insecto que merodea por la lámpara es un avión.

    Nosotros estamos afincados a quinientos metros de la sede de la ONU, donde aterriza cada dos o tres días el helicóptero que trae las provisiones a dicha sede. Nos separan de la sede de la ONU, el imponente “rio Miyek”, y al fondo de todo, se yergue el majestuoso “galb[2] Miyek”, como señor, omnipotente y omnipresente.

    “Galb Miyek” es alargado y muy alto, pero de donde quiera que lo mires tiene la misma forma, es algo mágico, sus dos puntas, la este o la oeste, nunca desaparecen a la vista, sea cual sea el punto cardinal en el que te encuentres. Al amanecer, es un espejo, limpio, transparente y mágico a la vista, puedes estar horas observándole sin apartar la mirada. Mediado el día, se convierte en áspero, bravuco y hasta amenazante, con su falda de arena luminosa que desafía a la vista y su cima pedregosa que enseña sus dientes afilados. Al atardecer, Miyek, ya no es bueno, inspira miedo, se reconvierte en monstruo, que escupe calor o frio, depende de la estación, y salen sus fantasmas que ladran sin estupor, y, cuando se adentra la noche, su silueta se convierte en el fantasma más temido que exista.

    Galb Miyek, es un guardián temible que genera riqueza a su alrededor. Los saharauis campan a su alrededor, en busca de amparo y en busca de riqueza, porque, a su sombra crece agua y crece vegetación, todo lo que necesita un nómada.

    Pero Miyek también es un rio, un rio gigante y caudaloso, sin agua, pero parce que siempre está ahí. Sus árboles frondosos verdes y ramas gruesas y largas, parece que te quieran ahorcar o azotar sin remedio, sus arenas movedizas son trampas y, si no andas con cuidado, te pueden tragar hasta el cuello y luego los millones de bichos que lo habitan, terminan la faena. Miyek, es largo y ancho, aunque no tenga agua, solo se puede atravesar por los puntos señalados y de manera rápida, porque, sus trampas no tienen fin y tampoco tienen amistad o predilección con nadie.

    Miyek, es gal, es rio y es región, todos bastos como el cielo que les cubre.
    También Miyek es sinónimo de Tiris, esa región saharaui, lejana en el tiempo y en la distancia. Es amada y querida por todos los que la conocen, sin distinción, los pastores de Mauritania y los autóctonos saharauis, la aman por igual. Quien conoce a Miyek y conoce su valor, le mima, le canta, la ofrece al sediento al hambriento y al de paso. Sabe que su valedor es Dios y y la ha dado al hombre, sin distinción, es tierra sin dueño y sin amigo, solo tiene amantes y nostálgicos cantores.

    El helicóptero de la ONU, sobrevuela Miyek cuando viene y cuando se va, aunque no le guste a nadie que otros tengan privilegios sobre su propia tierra y montañas.

    Y ese helicóptero que trae víveres y material a la misión de la ONU, trae también personas y las lleva, personas non gratas y privilegios no aceptables. Nadie quiere a la ONU, ni su helicóptero, ni muy de lejos, sus potentes focos de luz que no se apagan ni de día ni de noche.

    Esa especie miniciudad en medio de Miyek, que rompe con todo, es un oasis de la modernidad en medio del desierto y en el corazón de Miyek. Sus vehículos todoterreno con sus ruedas especiales y nuevas, se jactan de la vida sedentaria de las gentes de Miyek.

    La miniciudad de la ONU, que, por la noche se avista a cientos de kms, no es más que un despropósito que no tiene nombre. Parece una nave extraterrestre estacionada en la nada y sus tripulantes hablan una lengua ininteligible y visten una ropa arrogante. A veces la gente se distrae en sus menesteres y olvidan que existe ese monstruo vivo e ineficaz que tienen de vecino, pero es imposible, cada dos días o tres, el helicóptero de la ONU, ondea sus hélices en el cielo nuevamente, y mis hijos salen corriendo de la pequeña jaima a tararear su canción. Al fondo, en la sombra, nos reímos, porque nuestros hijos ya aprenden a hablar y cantar con fluidez en su lengua materna. De momento, la ONU y su helicóptero invaden nuestra tierra y nuestra vida, de forma ininterrumpida, en contra de nuestra voluntad.

    Mi primo es combatiente de la región militar de Miyek y en una ocasión me comentó que su fusil siempre apunta al cielo.

    Me quedé pensando en aquel instante cuando me lo dijo. Años más tarde, cuando visité Miyek, recordé sus palabras, pero no estoy seguro de lo que quiso decir. Quizás, si yo fuera militar y las dijera, lo tenga muy claro e incluso, una bala no se pierda en el infinito.


    [1] Vuela y vuela el avión, mirad qué paz.

    [2] Montaña en hasania o hassaniya, lengua hablada en el Sahara Occidental y Mauritania. Un híbrido de la lengua senhaya, zenaga africana y el árabe clásico.

    Fuente: Generación de la Amistad, 1 jun 2019

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, ONU, MINURSO,

  • Sahara Occidental : et maintenant ?

    Plusieurs événements depuis l’élection d’António Guterres au poste de Secrétaire Général des Nations Unies ont conduit certains sympathisants de la cause sahraouie à penser que la résolution du conflit était en bonne voie. On a pu aussi observer cette « tendance de réflexion » dans les réseaux sociaux, les blogs et les médias.

    En fait, j’ai toujours été surprise par l’enthousiasme suscité par le nouveau Secrétaire général, qui a été pendant une décennie Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés et a souscrit à des réductions successives de de l’aide humanitaire aux camps de réfugiés sahraouis.

    Les attentes suscitées autour de l’ancien Premier ministre portugais étaient dues au fait qu’il était sympathique et bien élevé, une qualité que, heureusement, presque tous les politiciens portugais, de gauche à droite, partagent. Mais la bonne éducation et la sympathie n’ont rien à voir avec les prises de positions politiques.

    Le manque de connaissance et d’analyse de la carrière politique du nouveau secrétaire général, de ses « alliances » et de ses « sympathies » sur la scène internationale a suscité un enthousiasme peu réaliste.

    On a vu ensuite le choix de Horst Köhler comme envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental. Une nouvelle vague d’enthousiasme incompréhensible a déferlé sur les réseaux sociaux, les blogs et les médias. Köhler est un homme de la finance, pas de l’économie, mais de la finance, des grandes entreprises. Sa démission du poste de président de l’Allemagne avait été le résultat de déclarations scandaleuses sur la « valeur ajoutée » et l’ »intérêt positif » que la guerre en Afghanistan et ailleurs avait pour l’économie allemande. Tout ce qu’il a fait, c’est de dire la vérité : presque tous les pays occidentaux profitent des guerres qu’ils fomentent, soutiennent et financent, publiquement ou en coulisse, des guerres qui détruisent des pays et des peuples.

    Köhler a développé le  » Plan Marshall pour l’Afrique « , une ligne de pensée maintenant également adoptée par les USA, qui croit que les accords économiques peuvent prendre le pas sur la souveraineté des peuples et que ceux-ci vont se vendre pour des  » avantages économiques  » aux occupants, tortionnaires, violeurs et assassins.

    Köhler a entamé de nouvelles rencontres entre le Front Polisario et le Maroc avec la participation de la Mauritanie et de l’Algérie comme observateurs. Ces négociations ont été une sorte de pansement pour calmer le mécontentement et la désillusion de la population sahraouie envers la communauté internationale.

    Il faut rappeler que pendant et après le démantèlement du campement de Gdeim Izik en 2010, il y a eu aussi des  » conversations  » alors que ce qui aurait dû être fait immédiatement était une action militaire des Nations Unies pour protéger la population sahraouie attaquée par le Maroc, en violation manifeste du cessez-le-feu.

    Köhler s’est rendu dans les territoires occupés et son communiqué était claire sur ce à quoi on pouvait s’attendre, c’est-à-dire rien. Un communiqué dans lequel l’envoyé personnel exprimait sa préoccupation quant à la possibilité de trouver une solution afin de « permettre les investissements étrangers » et le développement économique.

    Pas un mot sur les atrocités subies par la population sahraouie sous occupation marocaine, pas un mot sur la manifestation pour l’indépendance du Sahara occidental pendant sa visite et qui a été brutalement réprimée par les autorités d’occupation.

    Entre-temps, les documents produits au sein de l’ONU changent progressivement la terminologie lorsque l’on parle du Sahara Occidental. Cette tendance a commencé à l’époque de Ban Ki Moon, qui était secrétaire général avant António Guterres et qui continue à être suivi.

    Un petit mot ici, un adjectif là, un nom, un verbe, peu à peu et presque silencieusement, sont introduits dans les rapports et les résolutions.

    Tout indique que le plan d’autonomie proposé par le Maroc est une solution  » viable, pratique et pragmatique « , une realpolitik à l’état pur sans tenir compte de la volonté du peuple sahraoui, sans respecter les résolutions des Nations Unies, de l’Union africaine, de la Courl internationale de Justice, de la Cour de justice de l’Union européenne ou l’accord de cessez-le-feu signé par les parties (Maroc et Front Polisario).

    La grande préoccupation dans la recherche d’une solution n’est pas le droit inaliénable du peuple sahraoui à la souveraineté, la fin d’une occupation marocaine brutale et la décolonisation définitive du territoire par l’Espagne, mais les intérêts économiques et géostratégiques du  » groupe des amis du Sahara « . Un nom hilarant et hypocrite qui inclut l’Espagne (au regard de la loi, la puissance colonialeà ce jour), la France (un partisan du Maroc et dépendant du Maroc pour ses aventures et ses vols en Afrique), les USA (qui utilisent aussi le Maroc pour faire avancer les positions d’Israël au-delà des opérations « noires » au Moyen-Orient et en Afrique du Nord), le Royaume-Uni, un membre de l’OTAN avec l’Espagne, la France et les USA, et enfin le joker, la Russie.

    La démission de Köhler n’est pas surprenante, la raison officielle en est son état de santé, mais même la presse allemande a des doutes : c’était déjà l’excuse officielle quand il a démissionné de la présidence de son pays.

    Cette démission arrive à un moment intéressant, au milieu d’un changement politique en cours en Algérie, qui est un partisan inébranlable du peuple sahraoui et de la proposition de « l’Accord du siècle » de Trump pour Israël/Palestine.

    Les USA soutiennent traditionnellement le plan d’autonomie du Maroc, bien qu’il y ait eu des voix discordantes au sein des différentes administrations au cours des dernières décennies. La situation interne volatile au Maroc signifie que les USA ont un « monarque dans le tiroir » au cas où le roi Mohamed VI serait destitué. Le prince Hicham Alaoui, cousin du roi actuel, dont la famille a été décimée et qui vit le plus clair de son temps aux USA. Chaque fois qu’il y a des signes de crise au Royaume du Maroc, le Prince Hicham a droit à une interview aux heures de grande écoute sur des télévision US. Une pratique usaméricaine récurrente qui ne semble pas tirer de leçons de l’histoire.

    Trump a besoin du Maroc pour convaincre les pays du Moyen-Orient et d’Afrique de soutenir ou du moins de ne pas s’opposer à l’ »Accord du siècle ». Cet accord qui prévoit des concessions économiques aux Palestiniens et des avantages économiques pour Israël est tout à fait conforme à la pensée de Köhler , c’est-à-dire qu’ils pensent que les peuples peuvent être « convaincus » par des solutions économiques plutôt que politiques.

    Le plan Trump regorge d’éléments qui ne seront jamais acceptés par le peuple palestinien, mais la « proposition » de changer la frontière égyptienne pour qu’une partie du territoire égyptien devienne palestinienne est encore plus folle.

    Trump et son administration semblent ignorer le fait que l’Égypte est un pays africain et que, outre le fait que les habitants de ce pays devraient accepter de « donner » une partie de leur territoire, il y a un autre facteur qui est l’acte constitutif de l’Union africaine, qui est clair sur le fait de ne pas modifier les frontières existantes au moment de la décolonisation.

    Selon les analystes et les journalistes que PUSL/Tornado a contactés au Moyen-Orient et en Afrique, cet accord marquera le début d’une nouvelle guerre sans précédent et le Maroc soutient une fois de plus les USA en échange de son plan d’autonomie.

    Le statu quo mis en œuvre est tel que dans un article récent de Modern Diplomacy, l’auteur Ali El Aallaoui a soutenu que la question du Sahara occidental devrait être transférée du Chapitre VI des Nations Unies – règlement pacifique des différends – au Chapitre VII – Actions concernant les menaces à la paix, les violations de la paix, et les actes d’agression.

    Le Maroc et la communauté internationale

    Les ressources naturelles et les activités économiques dans le territoire du Sahara Occidental occupé par le Maroc sont d’une extrême importance pour le royaume alaouite. Sans ces ressources et le déplacement d’une partie de la population marocaine vers ce territoire, la situation déjà explosive du Maroc serait catastrophique.

    Le Maroc joue avec la communauté internationale le jeu des échanges et des faveurs afin de maintenir le statu quo de l’occupation. Il n’y a aucune raison pour que la communauté internationale ne puisse pas négocier, investir et même exploiter les richesses si c’étaient les Sahraouis qui administraient le territoire.

    Le Maroc utilise le chantage aux flux migratoires vers l’Europe, les enclaves de Ceuta et Mellila, le contrôle du trafic de drogue, les négociations en Afrique pour favoriser les amis français, le soutien aux USA et à Israël et d’autres ficelles pour continuer à avoir le soutien silencieux de la communauté internationale.

    Le moment

    La situation actuelle avec la démission de Köhler et le rapport du SG qui est franchement décevant (à l’exception de la partie concernant les droits humains due à l’action constante et cohérente de l’avocate de la défense des prisonniers politiques sahraouis et de certains observateurs internationaux), pose de graves problèmes au Front Polisario.

    Le mouvement de libération et représentant légitime du peuple sahraoui se trouve une fois de plus à la croisée des chemins du fait qu’il continue à respecter les décisions des Nations unies.

    Une tâche difficile, une épreuve décisive attend le POLISARIO, qui est face à une population entière totalement déçue par la communauté internationale et qui voit une fois de plus une solution pacifique différée sine die.

    Source : Tlaxcala

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Horst Köhler,

  • Sahara occidental: Après la démission de l’émissaire de l’ONU, la France et l’Union européenne doivent prendre une initiative de paix

    L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler, vient d’annoncer sa démission. En fonction depuis 2017, son action avait permis de rétablir le dialogue entre le Front Polisario, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie.

    Depuis 1975, le Maroc a annexé et pille en toute illégalité cette région riche en phosphate et en eaux poissonneuses bloquant toute solution politique à cette occupation coloniale. Cette prédation est encouragée par l’Union européenne qui, en violation de sa propre législation, vient de donner son feu vert à une extension au Sahara occidental de l’accord d’association qui l’unit au Maroc.

    Avec l’appui et la connivence de parlementaires européens, Rabat se voit confortée dans son intransigeance lui offrant l’opportunité de poursuivre sa politique répressive et de bloquer l’organisation d’un référendum d’autodétermination.

    Les parlementaires, les députés européens communistes demeurent sans ambiguïté au côté du Front Polisario, véritable force de paix, dans un Maghreb qui connaît une recrudescence dangereuse des tensions.

    La France et l’Union européenne doivent dans ce nouveau contexte prendre une initiative qui s’inscrit dans le sillage de l’ONU: abroger l’accord d’association UE/Maroc et peser pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination.

    Le Parti communiste français (PCF) est dans ce combat aux côtés du peuple sahraoui pour la paix.

    Parti communiste français,

    Paris, le 24 mai 2019

    Source: PCF, 24 mai 2019

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, France, ONU, MINURSO, Horst Köhler,

  • SÁHARA OCCIDENTAL – ¿Y AHORA QUE?

    Por Isabel Lourenço, colaboradora de PUSL/Tornado

    PUSL / Jornal Tornado .- Varios acontecimientos desde la elección de António Guterres como Secretario General de las Naciones Unidas llevaron a algunos simpatizantes de la causa saharaui a pensar que la resolución del conflicto estaría bien encaminada. Esta “tendencia de reflexión” también fue apoyada en las redes sociales, blogs y medios de comunicación social.

    En verdad, siempre me sorprendió todo el entusiasmo en torno al nuevo Secretario General que durante una década fue el Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados y suscribió corte tras corte en la ayuda humanitaria a los campos de refugiados saharauis.

    Las expectativas creadas en torno al ex primer ministro de Portugal, fueron debido a que es agradable y educado, una cualidad que, afortunadamente, casi todos los políticos en Portugal, desde la izquierda hacia la derecha, comparten. Pero la educación y la simpatía no tienen nada que ver con los posicionamientos políticos.

    La falta de conocimiento y análisis del recorrido político del nuevo secretario general, de sus alianzas y simpatías en la arena internacional llevaron a un entusiasmo poco realista.

    Se sigue con la elección de Horst Koehler para enviado personal del SG al Sáhara Occidental. Una nueva ola de entusiasmo poco comprensible barre las redes sociales, blogs y medios de comunicación social. Koehler es un hombre de las finanzas, no de la economía, sino de las finanzas del gran capital. Su dimisión al cargo de Presidente de Alemania fue fruto de declaraciones escandalosas sobre la “plusvalía” e “intereses positivos” que la guerra de Afganistán y otras tienen para la economía alemana. No ha hecho más que decir la verdad, casi todos los países occidentales ganan con las guerras que fomentan, apoyan y financian públicamente o detrás del escenario guerras que destruyen a países y pueblos.

    Koehler desarrolló el “Plan Marshall para África“, una línea de pensamiento ahora adoptada por EEUU que piensa que los acuerdos económicos pueden superponerse a la soberanía de los pueblos y que los mismos se venden por “beneficios económicos” a los ocupantes, torturadores, violadores y asesinos.

    Koehler inicia nuevos encuentros entre el Frente Polisario y Marruecos con la participación de Mauritania y Argelia como observadores. Negociaciones éstas que fueron una especie de pienso rápido para calmar el descontento y desilusión de la población saharaui con la comunidad internacional.

    Se recuerda que durante y después del desmantelamiento de Gdeim Izik también hubo “conversaciones” cuando lo que debería haber sido hecho de inmediato era una acción militar de las Naciones Unidas para proteger a la población saharaui atacada por Marruecos, en una clara violación del alto el fuego.

    Koehler visita los territorios ocupados y su comunicado fue claro en lo que se podría esperar, o sea nada. Un comunicado en el que el enviado personal se muestra preocupado por encontrar una solución que permita la inversión extranjera y el desarrollo económico.

    Ni una palabra sobre las atrocidades vividas por la población saharaui bajo ocupación marroquí, ni una palabra sobre la manifestación por la independencia del Sáhara Occidental durante su visita y que fue brutalmente reprimida por las autoridades de ocupación.

    Mientras tanto, los documentos generados en el seno de la ONU cambian poco a poco la terminología cuando se habla del Sáhara Occidental. Una tendencia iniciada durante el tiempo de Ban Ki Moon, que fue secretario general antes de Guterres, y que continúa vigente.

    Una palabrita aquí, un adjetivo allí, un nombre, un verbo, poco a poco y casi silenciosamente se introducen en los informes y resoluciones.

    Todo indica el plan de autonomía propuesto por Marruecos como esa solución “viable, práctica y pragmática” la real politique sin contemplar la voluntad del pueblo saharaui, sin respetar las resoluciones de las Naciones Unidas, de la Unión Africana, del Tribunal Internacional, del Tribunal de Justicia de la Unión Europea ni del propio acuerdo de alto el fuego firmado por las partes (Marruecos y Frente Polisario).

    La gran preocupación en la búsqueda de una solución no es el derecho inalienable del pueblo saharaui a la soberanía, y el fin de una ocupación brutal y la descolonización definitiva del territorio por España, sino los intereses económicos y geoestratégicos del “grupo de amigos del Sáhara”. Una denominación hilarante y llena de hipocresía que engloba a España (colonizador ante la ley hasta los días de hoy), Francia (partidario de Marruecos y dependiente de Marruecos para sus aventuras y robos en África);EEUU (Que también utilizan Marruecos para avanzar las posiciones de Israel además de operaciones “negras” en el Oriente Medio y el norte de África), Reino Unido (miembro de la OTAN justamente con España, Francia y Estados Unidos) y por fin la carta suelta, Rusia.

    La dimisión de Koehler no es sorprendente, la razón oficial es su estado de salud, pero incluso la prensa alemana duda de tal hecho que ya había sido la excusa oficial cuando dimitió de la presidencia de su país.

    Esta dimisión tiene un momento interesante, en medio de un cambio político de Argelia, que es un sostenedor inquebrantable del pueblo saharaui y la propuesta del “acuerdo del siglo” de Trump para Israel / Palestina.

    Estados Unidos apoya tradicionalmente el plan de autonomía de Marruecos, a pesar de que hay algunas voces discordantes dentro de las diversas administraciones en las últimas décadas. La situación volátil interna de Marruecos hace que EEUU tenga un “monarca en el cajón” en caso de que el Rey Mohamed VI sea depuesto. El principe Hicham Alaoui, primo del Rey actual, cuya familia fue troceada y vive gran parte de su tiempo en Estados Unidos. Siempre que hay indicios de crisis en el Reino de Marruecos, el Hicham tiene derecho a una entrevista en horario de máxima audiencia en los Estados Unidos. Una práctica recurrente de los EEUU que parecen no aprender de la historia.

    Trump necesita a Marruecos para convencer a los países del medio oriente y África apoyen o al menos no se opongan al “acuerdo del siglo”. Este acuerdo que prevé concesiones económicas a los palestinos y ventajas económicas para Israel es muy en la línea del pensamiento de Koehler, o sea, piensan que los pueblos pueden ser “convencidos” a través de soluciones económicas y no políticas.

    El plan de Trump está lleno de elementos que nunca serán aceptados por el pueblo palestino, pero aún más grave es la “propuesta” de cambiar la frontera de Egipto de forma que parte del territorio egipcio pase a ser Palestino.

    Trump y su administración parecen ignorar que Egipto es un país africano y además del detalle de que el pueblo de este país tendría que aceptar “dar” parte de su territorio, hay otro factor que es el acto constitutivo de la Unión Africana que es claro en cuanto a la no alteración de las fronteras existentes en el acto de la descolonización.

    Según analistas y periodistas con los que PUSL / Tornado se puso en contacto en Oriente Medio y África este acuerdo será el inicio de una guerra sin precedentes y Marruecos está una vez más apoyando a Estados Unidos a cambio del apoyo a su plan de autonomía.

    El Satatus Quo implementado es de tal forma que en un reciente artículo del Modern Diplomacy , el autor Ali El Aallaoui defendía que la cuestión del Sáhara Occidental debía ser transferida del capítulo VI de la ONU -resolución pacífica de disputas- para el capítulo VII -Acciones con respecto a amenazas de paz, violaciones de la paz, y actos de agresión-.

    Marruecos y la comunidad internacional

    Los recursos naturales y las actividades económicas en el territorio del Sáhara Occidental ocupado por Marruecos son de extrema importancia para el reino alauita. Sin estos recursos y el desplazamiento de parte de la población marroquí hacia este territorio la situación ya de sí explosiva de Marruecos, sería catastrófica.

    Marruecos juega con la comunidad internacional el juego de intercambios y favores para poder mantener el statu quo de la ocupación. No hay razón por la cual la comunidad internacional no pudiera negociar e invertir e incluso explorar las riquezas siendo los saharauis los administradores del territorio. Marruecos utiliza el chantaje del flujo migratorio hacia Europa, los enclaves de Ceuta y Melilla, el control de Narcotráfico, las negociaciones en África para favorecer a los amigos franceses y otras artimañas para seguir teniendo el apoyo silencioso de la comunidad internacional.

    El momento

    La situación actual con la dimisión de Koehler y el informe del SG que es francamente decepcionante, excepto en la parte relativa a los derechos humanos debido a la acción constante y consistente de la abogada de defensa de los presos políticos saharauis y de algunos observadores internacionales, plantea serios problemas al frente POLISARIO.

    El movimiento de liberación y legítimo representante del pueblo saharaui se encuentra de nuevo en una encrucijada debido al hecho de continuar respetando las decisiones de las Naciones Unidas. Una tarea difícil, una prueba de fuego está ante POLISARIO que tiene una población entera totalmente decepcionada con la comunidad internacional y ve ahora una vez más la solución pacifica aplazada sine die.

    Fuente : Por un Sáhara Libre

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Horst Köhler,

  • « En el desierto, en donde no teníamos nada en 200 kilómetros a la redonda más que arena »

    El teniente coronel de Artillería Diplomado de Estado Mayor del ejército mexicano, Aldo René Victoria García del Ejército mexicano tuvo la ocasión de desenvolverse como observador militar en el Sáhara Occidental en el seno de la MINURSO, la misión onusina encargada desde 1991 de organizar un referéndum de autodeterminación en la antigua colonia española.

    García dice en una declaración recogida por la web de noticias de la ONU que su experiencia en el Sáhara Occidental le marcó por las condiciones tan difíciles en las que vivían, “en el desierto, en donde no teníamos nada en 200 kilómetros a la redonda más que arena”. Probablemente se refiere al equipe de la MINURSO que se encuentra en Bir Lahlu, en los territorios administrados por el Frente Polisario.

    Bir Lahlu se encuentra al noroeste del territorio, en la frontera con la región argelina de Tindouf donde se ubican los refugiados saharauis desde el inicio del conflicto con Marruecos en 1975. « Pero a pesar de ello es una experiencia que repetiría », dice García.

    En el marco de los buenos oficios de la ONU para resolver el contencioso saharaui, el último enviado personal del secretario general de Naciones unidas para el Sáhara Occidental acaba de tirar la toalla después de menos de 2 años de su nombramiento a la cabeza de este cargo. Horst Köhler se sentia incómodo por la intromisión de Francia para imponer la pseudo-solución autonómica marroquí.

    Tags : Sahara Occidental, ONU, MINURSO, Bir Lahlu, misión onusina, mantenimiento de la paz, cascos azules,

  • ¿Quiénes son los “Cascos Azules” de la ONU?

    La primera misión del personal de la paz de la ONU comenzó el 29 de mayo de 1948.

    La Organización de las Naciones Unidas se creó en 1945, al concluir la Segunda Guerra Mundial. En el concepto de mantenimiento de la paz surgió en un momento en el que las rivalidades de la Guerra Fría paralizaban constantemente el Consejo de Seguridad.

    Desde entonces, el objetivo de la ONU es prevenir conflictos y conciliar acuerdos con las partes implicadas. La primera misión de mantenimiento de paz comenzó el 29 de mayo de 1948, cuando el Consejo de Seguridad autorizó el despliegue de observadores militares de las Naciones Unidas en Medio Oriente.

    En ese entonces la intención fue formar el Organismo de las Naciones Unidas para la Vigilancia de la Tregua, a fin de vigilar el Acuerdo de Armisticio entre Israel y sus vecinos árabes. Hasta la fecha, esta operación permanece activa.

    Por tal motivo, en el 2002, la Asamblea General de las Naciones Unidas designó el 29 de mayo como el Día Internacional del Personal de la Paz de las Naciones Unidas.

    El personal de la paz se rige por tres principios básicos:

    -Lograr el consentimiento de las partes involucradas.

    -Imparcialidad.

    -No uso de la fuerza, excepto en legítima defensa y en defensa del mandato.

    La mayoría de las misiones del mantenimiento de la paz, están enfocadas en la protección a civiles.

    A lo largo de su historia, el Personal de la Paz de la ONU ha contado con un millón de hombres y mujeres que han participado en 72 operaciones y han intervenido en países como Camboya, El Salvador, Sierra Leona y Timor-Leste.

    En la actualidad, el 90% del personal de mantenimiento de paz se dedica a la protección de civiles. Hasta el momento, el Personal de Paz de la ONU cuenta con 14 operaciones distribuidas en cuatro continentes. Tiene la capacidad de desplegar 88 mil militares y personal de policía procedente de 124 Estados Miembros; también cuentan con 13 mil civiles y 1,300 voluntarios de la ONU.

    Estas operaciones son:

    -MINUJUSTH – Misión de las Naciones Unidas de Apoyo a la Justicia de Haití.

    -MINURSO – Misión de las Naciones Unidas para referéndum del Sáhara Occidental.

    -MINUSMA – Misión Multidimensional Integrada de Estabilización de las Naciones Unidas en Malí.

    -MONUSCO – Misión de Estabilización de las Naciones Unidas en la República Democrática del Congo.

    -MINUSCA – Misión Multidimensional Integrada de Estabilización de las Naciones Unidas en la República Centroafricana.

    -UNMISS – Misión de Asistencia de las Naciones Unidas en la República de Sudán del Sur.

    -UNISFA – Fuerza Provisional de Seguridad de las Naciones Unidas para Abyei.

    -UNAMID – Operación Híbrida de la Unión Africana y las Naciones Unidas de Darfur.

    -UNMIK – Misión de Administración Provisional de las Naciones Unidas de Kosovo.

    -UNMOGIP – Grupo de Observadores Militares de las Naciones Unidas de la India y Pakistán.

    -UNFICYP – Fuerza de las Naciones Unidas para el Mantenimiento de la Paz en Chipre.

    -FNUOS – Fuerza de las Naciones Unidas de Observación.

    -FPNUL – Fuerza Provisional de las Naciones Unidas en Líbano.

    -ONUTV – Organismo de las Naciones Unidas para la Vigilancia de la Tregua.

    Desde su creación hasta la actualidad, 3,326 miembros han perdido la vida en acto de servicio.

    Las operaciones de mantenimiento de la paz ayudan a los países en conflicto a alcanzar la concordia y ayudan en el proceso de desarme, desmovilización y reintegración de excombatientes. Además, apoyan en los procesos constitucionales y la organización de elecciones, protegen y promueven los derechos humanos con la finalidad de restablecer el Estado de Derecho. El presupuesto para el mantenimiento de la paz es inferior al 0.5% del gasto militar global.

    Aproximadamente, 3,326 miembros de las fuerzas de mantenimiento de la paz, procedentes de 120 países, han perdido la vida en acto de servicio. Tan sólo de 2015 a la fecha, han fallecido más de cien integrantes de este cuerpo de paz.

    Fuente : SpondeoMedia, 29 mayo 2019

    Tags : ONU, misión de paz, cascos azuleos, MINURSO, MINUSMA, ONUTV, FPNUL, Naciones Unidas, mantenimiento de la paz,