Étiquette : ONU

  • La resolución 2468(2019) prolonga el estancamiento (diplomático saharaui)

    Según el representante del Frente Polisario en Francia Oubi Bachir, la resolución 2468(2019) no hace más que prolongar el estancamiento.

    En un twit publicado el 30 de Abril, el día en que el Consejo de Seguridad adoptó sin consenso la resolución sobre el Sáhara Occidental, dijo que « el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas expresa en su Resolución 2468(2019) el rechazo del statu quo al mismo tiempo que preserva sus causas » precisando que « el período de seis meses pierde así progresivamente su valor político como carta de presión debido al favoritismo expresado hacia Marruecos y a la ambigüedad de la resolución, lo que tiende a prolongar el estancamiento».

    Es verdad que Marruecos apuesta por esta situación de hecho consumado que le permite prolongar indefinidamente la ocupación del Sáhara Occidental y el pillage de sus riquezas, sin embargo, los acontecimientos que Argelia está viviendo deberían ser poco reconfortantes para Rabat ya que anuncian que su turno llegará y podría convertirse en el regador regado por su propia torpeza e infortunio. El Frente Polisario, por su parte, aunque sin renunciar al derecho legítimo del pueblo saharaui a la autodeterminación e independencia, hace todo lo posible por acabar con el exodo saharaui que duró más que demasiado.

    Por lo tanto, el statu quo no beneficia a ninguna parte, aunque los marroquíes tienen la manía de transformar sus derrotas en victorias para alimentar y mantener el delirio saharaui que cultivaron en su sociedad y, de esta manera, ahorrarse el tener que dar explicaciones al pueblo marroquí. Por ello, en sus comunicados propagandísticos destinados a la opinión pública marroquí hacen la vista gorda ante una frase mortal para el régimen y sus secuaces : « solución (…) que prevea el derecho del pueblo del Sáhara Occidental a la autodeterminación ». Autodetermianción, un término que en Marruecos provoca irritación, nerviosismo y pánico.

    En el mundo de la política, es extremadamente difícil reconocer su propia derrota, llegar a aceptarla, reflexionar y asumir que algunos objetivos son imposibles, sobre todo cuando se trata de renunciar al dominio de un territorio rico en fosfatos como el Sáhara Occidental. Una renuncia que será acompañada por la desaparición, para siempre, de la monarquía alauita que creó este conflicto para alejar del palacio real a un ejército que intentó varias veces acapararse del poder para instaurar una república.

    Tags: Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, resolución 2468(2019), ONU, MINURSO, Horst Kohler,

  • Sahara occidental: Les prémisses d’un vrai changement en faveur de la cause Sahraouie ?

    Par Ahsene Saaid – 6 mai 2019

    S’agit-il d’une reconfiguration du processus ou les prémisses d’un vrai changement après presque un trimestre passé depuis la nouvelle année?.
    Il semble que le Sahara occidental passe à un niveau plus imposant à la communauté international en obligeant une remise en jeu pour une vraie partie d’échec stratégiquement liée à la tactique. En effet les Etats Unis d’Amérique viennent de décider la mise à niveau du « globale » déjà en jeu dans la doctrine de Barak Obama depuis 2008!

    Nous venons d’assister à travers ce qui vient d’être esquissé au dernier Conseil de Sécurité à l’ONU à une remise en ordre prônée par les USA du tout Onusien à propos de la problématique Sahara occidental… Au fait il s’agit d’une reprise du jeu sur l’échiquier nord africain.

    En tout cas le système ONUsien se met au diapason international dans cette affaire Sahraouie devenue internationale, d’où la nécessité de la remise en cause de la présence de la MINURSO, notamment dans le domaine sécuritaire. A ce propos le rapport dans sa revendication du retour des personnels de la MINURSO expulsés par le Maroc n’est pas une simple expression dans le déontologique….

    En résumé il faut noter qu’il y a là un adoubement très significatif et en clair comme noir sur blanc, mais il garde toujours l’intelligence du dogme stratégie Obama dans sa modalité du discret. Et n’oublions pas que Mr B.Obama aime les longues passes vers le panier basket-ball.

    Raison pour laquelle la Russie a opté la neutralité dans le même esprit de discrétion. Ainsi le cavalier russe entre en jeu sans s’occuper des ognons des autres tout en faisant le présent dans l’absence ou l’abstention de vote car ; il s’agit d’un nord africain où la mémoire Poutine garde de beaux souvenirs en Lybie assez colorés de malin anglo-saxon. Toutefois il ne cache pas qu’il reste ouvert au démocrate et intellectuel Barak Obama. Mr V. Poutine pratique l’affut. C’est aussi du Judoka !

    Un vrai jeu au rythme de « l’approche intelligente, légère …»mais qui ne demeurera pas indirecte !

    La question est donc de savoir quelle est la suite et comment la formuler ?
    Deux variables se dessinent déjà en termes de jeu d’échec : – L’une suppose le petit roque – L’autre le grand roque

    Dans l’immédiat il semble aller de soit que les deux puissances se mettront facilement au diapason de la symphonie probable assez percussionniste et donc sur la nature du jeu, surtout que le royaume du Maroc s’est reconfirmé dans sa position en stipulant que le rapport 2285 est un revers pour toutes les manœuvres du secrétariat des nations unies !
    En vérité le rapport exprime clairement que les cadres de la MINURSO devront revenir pour continuer leur mission dont la matrice est l’organisation du référendum de l’autodétermination que le Maroc continu à méjuger !! Ceci a été même suivie de « sinon…etc ». Une menace bien embellie.

    Assez percussionniste ! Oui, et encore à l’ image positive (prônée par B. Obama depuis son arrivée au pouvoir en 2008 avec les enjeux d’une meilleure interaction et coopération avec les autres acteurs présents au Sahel, notamment la France qui a choisi le clan des états unis en votant « oui » au rapport 2285 le vendredi 2016-04-30, sauf que « l’indirecte » n’aura plus raison d’être après l’entêtement de la diplomatie marocaine déjà en névrose et mal être.

    Mais en général, les événements ne sont plus au discours de la politique étrangère de Barack Obama à l’Académie militaire de Westpoint en mai 2014.

    Peut être l’exclusivité et la transversalité ne peuvent pas se conjuguer là où certains partenaires nord africains ingrats font la tête car trop gâtés. C’est la même remarque faite à propos des pays du Golf où l’incapacité de changement dans la démocratie…a été soulignée.

    En fin à tous cela s’ajoute aussi à l’incapacité de la France de faire face à la complexité des défis du Sahel, et en méditerranéenne … C’est ainsi que les États-Unis entre une seconde fois en scène à travers l’ONU mais s cela se fera selon les logiques aux avant-postes.

    Le Conseil de sécurité souligne qu’il convient de « parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis ». Il souligne également qu’il importe que les parties s’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective de nouvelles négociations.

    Le Conseil se félicite en effet du nouvel élan impulsé par la première table ronde tenue les 5 et 6 décembre 2018 et la deuxième table ronde tenue les 21 et 22 mars 2019 sous l’égide de M. Köhler.

    Il salue aussi « la volonté du Maroc, du Front Polisario, de l’Algérie et de la Mauritanie de participer, d’une manière sérieuse et respectueuse, au processus politique engagé par l’Organisation des Nations Unies sur le Sahara occidental afin de trouver des terrains d’entente ».

    Tout en se félicitant des consultations qui se poursuivent, le Conseil de sécurité demande à nouveau aux parties prenantes de « coopérer plus intensément » les unes avec les autres.

    Il engage les parties à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, « notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives ».

    Le 22 mars, à l’issue de la deuxième table ronde, M. Köhler avait estimé qu’il restait beaucoup de travail pour les délégations et que « de nombreuses positions divergent toujours fondamentalement

    L’envoyé de l’ONU avait jugé nécessaire des efforts réels pour créer la confiance et avait encouragé les délégations à explorer des gestes de bonne foi et des actions concrètes.

    Territoire situé sur la côte nord-ouest de l’Afrique, le Sahara occidental a été administré par l’Espagne jusqu’en 1976. Le Maroc et la Mauritanie avaient alors tous deux affirmé leur revendication sur le territoire, revendication à laquelle s’oppose le Front Polisario.

    Suite à la fin de l’administration coloniale espagnole du Sahara occidental, des combats ont éclaté entre le Maroc et le Front Polisario. Depuis, les Nations Unies œuvrent à un règlement de la situation. La Mauritanie a renoncé à toute revendication sur le Sahara occidental en 1979. Un cessez-le-feu a été signé en septembre 1991 et la MINURSO a été déployée.

    Source : L’Echo d’Algérie, 6 mai 2019

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO, Horst Kohler,

  • El Sahara Occidental ocupado pasa la línea suave

    Por Stefano Mauro

    Fuente : Il Manifesto, 04/05/2019

    Desafío a la ONU. Bajo la presión de Estados Unidos y Francia, aliados de Marruecos, el Consejo de Seguridad extiende la misión de paz por 6 meses, pero no dice una palabra sobre las violaciones de Rabat y los derechos negados a los saharauis. La reacción del Frente Polisario es enérgica.

    El martes, el Consejo de Seguridad de la ONU adoptó una nueva resolución que extiende la misión de paz de la Minurso en el Sahara Occidental por otros seis meses.

    Una resolución que ha visto la abstención de Rusia y Sudáfrica y fue votada por los otros miembros debido, sobre todo, a las presiones de Washington, el redactador del texto, y de París, un aliado y partidario de Marruecos, pero que ha llevado a algunos países – incluyendo Alemania y Bélgica – a expresar ciertas dudas sobre el texto final, pospuesto por unos días y revisado varias veces, porque se considera demasiado favorable para Rabat.

    « El texto final », dijo el embajador sudafricano ante la ONU, Jerry Matthews Matjila, « no está equilibrado y tiende a favorecer a una parte a costa de la otra, comprometiendo un proceso político que debería ser neutral ». Aún más claro es el argumento de Moscú que se negó a votar a favor de una resolución «ambigua» porque pone en tela de juicio el principio mismo de la Minurso: «una misión de paz que garantice el principio de autodeterminación del pueblo saharaui y la organización de un referéndum».

    Un proceso de paz que ha durado casi treinta años (1991) y que, a pesar de los recientes esfuerzos del emisario Horst Kohler, no parece dar grandes resultados: las dos rondas de conversaciones en diciembre y marzo en Ginebra llevaron a las dos partes a un nuevo diálogo directo, pero no registraron ningún tipo de progreso sustancial, dado que ambas partes permanecen en sus posiciones.

    Por su parte, Rabat aboga por una solución que prevea exclusivamente « la autonomía de una región considerada indivisible y una parte integral del reino ». Además, Marruecos se mantiene firme ante cualquier apertura y solicitud de Kohler sobre la liberación de presos políticos saharauis y la autorización para permitir que observadores independientes visiten los territorios ocupados, para vigilar el respeto de los derechos humanos como «gestos conciliatorios con el objetivo de reanudar un proceso de confianza y paz « .

    El propio secretario general de la ONU, Antonio Guterres, en su informe sobre el Sáhara Occidental el mes pasado, deploró las « restricciones impuestas por Marruecos a la libertad de circulación de su enviado especial Kohler » para tener contacto directo con los interlocutores locales en los territorios saharauis o la construcción de una nueva parte del muro y fortificaciones militares por Rabat (en la zona de Mahbes) que se consideran « una grave violación de los acuerdos de paz ».

    La reacción del Frente Polisario en respuesta a la resolución fue enérgica ya que « el texto final no tiene en cuenta el informe del Secretario General Guterres, sobre todo en relación con el respeto de los derechos humanos en los territorios ocupados, las restricciones contra Kohler y la violación del alto el fuego de Marruecos », como dijo Sidi Omar, representante del Polisario en la ONU.

    « No condenar con firmeza estas violaciones – declaró a la agencia APS el secretario general del Frente Polisario, Brahim Ghali – « significa apoyar la actitud intransigente y represiva de Marruecos y un desinterés también hacia Kohler y su intento de llegar a una solución pacífica del conflicto « .

    « En lo que a nosotros respecta », concluyó Ghali, « la única solución es otorgar a nuestro pueblo el derecho inalienable de decidir su propio destino de manera democrática, con la organización de un referéndum de autodeterminación en cumplimiento de las normas internacionales ».

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, Horst Kohler, Francia, Estados Unidos, Consejo de Seguridad,

  • “Tous les Sahraouis sont des héros et des héroïnes” (Conchi Moya)

    Entretien avec l’écrivaine Conchi Moya

    Conchi Moya est l’auteure du livre « Las acacias del éxodo » (« Les acacias de l’exode »), un ouvrage traitant du Sahara occidental. La présentation aura lieu ce samedi 4 mai à la librairie Libros Traperos de Murcia.

    « Du PSOE, nous n’avons eu que trahisons. Il n’y a rien de positif à attendre de ce parti à l’égard du peuple sahraoui, comme il a continué à le démontrer tout au long de ces années ».

    « Le fait que les femmes soient un pilier de la société sahraouie a toujours été évident. La société sahraouie est matriarcale, ce sont des femmes libres et elles occupent une place très importante dans leur famille et dans la société ».

    Née à Madrid en 1971, elle est diplômée en Sciences de l’Information de l’Université Complutense. Avant « Les acacias de l’exode », elle a écrit deux autres livres, avec pour toile de fond le Sahara occidental, « Delicias saharauis » et  » Los otros príncipes ». Avec Bahia Mahmoud Awah, elle a écrit l’essai « L’avenir de l’espagnol au Sahara occidental ». Elle a aussi édité plusieurs anthologies de poésie sahraouie « Um Draiga », « Aaiún, gritando lo que se siente », « La primavera saharaui » et « Poetas saharauis (Generación de la Amistad) ». En décembre 2015 est paru son premier roman, « Sin pedir permiso » (« Sans demander la permission »).

    Elle co-anime l’espace d’information Poemario por un Sahara Libre, dédié à l’actualité informative et culturelle de la cause sahraouie.

    « Les acacias de l’exode », est un livre d’histoires dont le protagoniste est le Sahara occidental, le peuple sahraoui. Ce n’est pas ton premier livre sur ce thème et tu consacres une partie de ton activité à rendre visible la cause sahraouie. Quel est ton lien avec le Sahara, avec son peuple ?

    J’ai rencontré le peuple sahraoui en avril 2000, lorsque je me suis rendue dans les camps de réfugiés sahraouis avec des collègues d’une radio libre à laquelle je collaborais. L’impact de ce que j’y ai vécu a été si fort que je me suis engagée à aider ces gens avec ce que je savais faire : raconter, écrire, informer. Finalement, j’ai rencontré mon collègue, l’écrivain et chercheur sahraoui Bahia Awah, et nous avons décidé de le faire ensemble. C’est ma cause, c’est mon peuple, j’ai une immense famille dispersée dans les camps, dans plusieurs pays de la diaspora et en territoire occupé. Beaucoup de mes meilleurs et plus chers amis sont sahraouis. Il n’y a pas eu un jour depuis mon premier voyage où j’ai cessé de penser au Sahara, et cela fait dix-neuf ans. Cela s’est littéralement traduit par le fait que j’ai eu l’honneur de participer au congrès fondateur du groupe d’écrivains sahraouis en exil Génération de l’amitié sahraouie. J’ai également été anthologue pour plusieurs de leurs publications. « Les Acacias de l’Exode » est mon troisième livre de récits sur le Sahara Occidental.

    Dans l’une des histoires tu racontes la visite d’un « jeune homme politique espagnol », l’espoir qu’il a suscité parmi les militants sahraouis et, enfin, sa trahison. Ce politicien était Felipe González. Maintenant qu’un autre jeune homme politique socialiste se trouve à la Moncloa et continuera d’être président après les élections du 28 Avril, quelles sont les attentes de la population sahraouie : les Sahraouis espèrent-ils que Sánchez se tournera vers les camps de réfugiés, qu’il assumera la responsabilité de l’Espagne en tant que puissance colonisatrice et qu’il remplira le mandat des Nations Unies en attendant que le Sahara obtienne son indépendance et retrouve ses terres ?

    L’histoire de la visite de Felipe Gonzalez en 1976 dans les camps de réfugiés pour soutenir le peuple sahraoui « jusqu’à la victoire finale » et sa trahison ultérieure, qui hantera Felipe à jamais, m’impressionne beaucoup. Les Sahraouis ne l’oublient pas et ils étaient chargés de récupérer et de diffuser ces images et l’audio de son discours. La chanteuse sahraouie Mariem Hassan lui a même dédié une chanson appelée « Shouka » (L’Épine), qui fait froid dans le dos. J’ai pu parler à certaines des personnes qui l’ont accompagné et j’ai voulu reproduire cette visite.

    Le programme socialiste pour ces élections de 2019 comprenait une phrase faisant référence au peuple sahraoui, à savoir que le parti s’efforcera « de parvenir à une solution au conflit qui soit juste, définitive, mutuellement acceptable et respectueuse du principe de l’autodétermination du peuple sahraoui ». Il est vrai que Pedro Sánchez s’est en quelque sorte dissocié de la « vieille garde » socialiste, mais nous devrons voir jusqu’où il osera aller. La proximité du PSOE avec les thèses marocaines sur le Sahara Occidental est historique et il est difficile pour cela de changer. Il faut rappeler que dans la dernière législature Mohamed Chaib, député pour le Parti socialiste catalan, est entré au Congrès : il est considéré comme « l’homme de Mohamed VI en Espagne ».

    Il suffit de voir que Zapatero est l’un des défenseurs de l’occupation marocaine du Sahara. À titre d’exemple, l’ancien président est allé participer à différentes manifestations dans les territoires occupés du Sahara, organisées par les autorités marocaines, comme le Forum de Crans Montana dans la ville sahraouie occupée de Dakhla, avec Mohamed VI qui a ouvert la manifestation et accueilli les participants avec la phrase « Bienvenue au Sahara Marocain ». Cela a été repris par l’Agence EFE en mars 2015, c’est consultable en ligne. Et sous le gouvernement de Zapatero, le PSOE a eu une attitude honteuse lors de deux événements décisifs tels que la grève de la faim de la militante sahraouie Aminetu Haidar à l’aéroport de Lanzarote et le violent démantèlement du camp sahraoui de Gdeim Izik, où le gouvernement du PSOE a considéré la version marocaine comme valide et a reçu le général marocain Hosni Benslimane au ministère de l’Intérieur, alors qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen pour l’assassinat de l’opposant Ben Barka. Le ministère de l’Intérieur Pérez Rubalcaba a répondu que son nom « n’était pas dans les bases de données du ministère ».

    Du PSOE, nous n’avons eu que trahisons. Il n’y a rien de positif à attendre de ce parti à l’égard du peuple sahraoui, comme il a continué à le démontrer tout au long de ces années

    Dans un livre comme « Les acacias de l’exode », il doit être facile de céder à la tentation de se limiter à faire l’éloge de la figure des héros et des dirigeants du peuple sahraoui. Tu parles avec admiration de certains de ces personnages, mais tu concentres tes histoires sur les gens qui souffrent de l’exode, sur les enfants, sur les familles, sur les choses simples et fondamentales qu’ils ont perdues. Et surtout tu parles des femmes sahraouies, de leur rôle dans l’organisation de la vie civile dans les camps, de la façon dont elles s’occupent de la santé, de l’éducation, de l’organisation, bref, de la vie quotidienne. Quel rôle tiennent les femmes dans la cause sahraouie ?

    En réalité, tous les Sahraouis sont des héros et des héroïnes. Et tout le peuple est le Front Polisario, qui est un mouvement de libération nationale qui existera jusqu’à ce que les Sahraouis récupèrent leurs terres. Dans le cas des Sahraouis, il y a des dirigeants qui ont donné leur vie pour la cause, littéralement, comme Elouali Mustafa, l’un des fondateurs du Front Polisario et leader de la révolution sahraouie, qui est mort sur le champ de bataille moins d’un an après le début de la guerre contre le Maroc. Beaucoup d’autres ont été un exemple par leurs efforts et leurs sacrifices tout au long de ces décennies. Comme le peuple, qui a souffert et souffre encore tant. Et avec « Les acacias de l’exode » je voudrais en quelque sorte que nous nous mettions à la place de ces gens qui, du jour au lendemain, ont été expulsés de leur terre, à qui tout a été enlevé et soumis aux plus grandes injustices, devant l’indifférence de la communauté internationale. Je voudrais que nous comprenions que cela peut arriver à n’importe qui, même si nous nous croyons en sécurité en vivant dans la bulle de notre soi-disant « premier monde ».

    Le fait que les femmes sont un pilier de la société sahraouie a toujours été évident. La société sahraouie est matriarcale, ce sont des femmes libres et elles occupent une place très importante dans leur famille et dans la société. Elles ont installé les camps, et donc l’Etat sahraoui en exil, lorsque les hommes étaient sur le front. Il s’agissait de mères, de médecins, de constructrices, d’enseignantes, de donneuses de soins, de diplomates à l’étranger. Et dans les territoires occupés, les femmes mènent encore aujourd’hui de nombreuses manifestations de protestation, et il y a de nombreux noms de femmes parmi les militants des droits humains les plus importants. Les femmes sahraouies ont leur place dans la vie politique au niveau national et international. Il y a des ministres, des gouverneures, des parlementaires ou des diplomates, par exemple la représentante sahraouie en Espagne est une femme.

    Mais tout cela n’empêche pas que les femmes sahraouies souffrent aussi du patriarcat, sont préoccupées par la perte du pouvoir depuis que les hommes sont retournés dans les camps après le cessez-le-feu et appellent à une plus grande participation à la vie publique. Maintenant, il y a une génération intéressante de très jeunes femmes sahraouies qui luttent pour leurs droits et leur espace, sans abandonner leur cause, et c’est extrêmement intéressant à mon avis.

    Tout ton livre est un beau chant d’espoir, plein d’amour pour les gens dont tu parles. C’est aussi un cri de rage, de révolte contre la situation que vit le peuple sahraoui depuis 50 ans. Mais c’est aussi un appel contre l’oubli, contre l’éventuelle perte d’identité des générations déjà nées dans l’exode : y a-t-il un risque d’épuisement, de découragement chez les plus jeunes ?

    Ce danger existe, c’est évident. J’ai des neveux et des neveux qui sont nés dans les camps de réfugiés et qui ont aussi des enfants qui sont nés dans les camps. Deux générations qui n’ont jamais pu mettre les pieds sur leurs terres ou qui ne connaissent que l’occupation. C’est un drame terrible. Et il y a un troisième déracinement, celui de la diaspora. Comment dire à un jeune Sahraoui de garder la foi en l’ONU ou en la communauté internationale ?

    Mais en même temps, l’identité sahraouie est si forte qu’il y a beaucoup d’espoir placé dans les jeunes. Il y a une génération très bien préparée, qui connaît la cause et qui occupe des postes de responsabilité ou qui collabore à l’activisme intellectuel, culturel et artistique de l’information. Dans les territoires occupés, les défenseurs des droits humains sont de plus en plus jeunes, ils prennent le relais des militants vétérans. Le Maroc n’a pas réussi à effacer l’identité sahraouie de ces nouvelles générations, pas même des étudiants universitaires, obligés d’étudier dans les universités marocaines. Il existe un mouvement étudiant sahraoui très important dans les territoires occupés, qui subit des harcèlements, des détentions et des emprisonnements. Mais ils continuent.

    Le grand problème est peut-être que le découragement les conduit à prendre des positions en faveur d’un conflit armé. Certains jeunes appellent à mettre fin à cette situation d’ »impasse » et à reprendre la guerre. Ils en ont assez d’attendre et c’est compréhensible.

    Tu es écrivaine, mais aussi journaliste, pourquoi avoir choisi le récit, la littérature pour nous parler des Sahraouis et non la chronique ou le reportage journalistique ?

    Ce sont deux façons d’écrire qui sont presque aussi présentes dans ma création. Ma littérature est très narrative et j’aime raconter. Et en même temps, mes articles journalistiques ont toujours un aspect littéraire. En tout cas, Bahia Awah et moi militons pour l’information depuis 2001, lorsque nous avons commencé avec Poemario por un Sahara Libre, notre émission de radio qui est devenue plus tard un blog et que nous continuons. La littérature est venue plus tard et c’était en partie une conséquence du nombre de témoignages et d’histoires que nous entendions chaque jour. J’ai toujours écrit, depuis mon enfance, et si j’ai osé aller plus loin, c’est parce que je suis convaincue que la littérature et l’art sont une arme extrêmement puissante pour la diffusion des idées, et bien sûr des causes. Et par conséquent, ils doivent l’être pour une cause aussi juste que celle des Sahraouis.

    Conchi Moya

    Las acacias del éxodo

    Sílex editores

    978-84-7737-959-1

    120 pages

    Prix: 14 euros

    Fuente : Tlaxcala, 03/05/2019

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, éxodo, saharauis, ONU, MINURSO, campamentos de refugiados, Tindouf,

  • El Polisario reitera el rechazo de cualquier solución fuera de la Carta de la ONU

    CHAHID EL HAFEDH (Campamentos de refugiados saharauis) – El Frente Polisario ha declarado que no aceptará ninguna solución fuera de la Carta de las Naciones Unidas sobre la concesión de la independencia a los pueblos colonizados, y que la única solución legítima es la que garantiza a los saharauis su derecho inalienable a la autodeterminación y la independencia.

    El Frente Polisario es el resultado de la voluntad del pueblo saharaui de liberarse del yugo del colonialismo y « no puede de ninguna manera aceptar ninguna solución fuera de la Carta de la ONU y las decisiones relacionadas con la concesión de la independencia a los pueblos y países colonizados « , dijo la Secretaría Nacional en su décima sesión ordinaria, celebrada los días 1 y 2 de mayo, bajo la presidencia de Brahim Ghali, presidente saharaui y Secretario General del Frente Polisario,

    « La única solución legítima, realista y permanente es la que otorga a nuestro pueblo su derecho inalienable a la libre determinación y a la independencia con toda libertad y democracia », añadió la Secretaría Nacional.

    En este contexto, la Secretaría Nacional acogió con satisfacción la reanudación del proceso de negociación a través de las dos mesas redondas, reafirmando la disponibilidad de la parte saharaui para la plena cooperación y contribución constructiva al éxito de la misión del Enviado personal del Secretario General de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental, Horst Kohler.

    El programa de la décima sesión ordinaria de la Secretaría Nacional del Frente Polisario se centró en el informe de su Oficina Permanente para evaluar el período desde la última sesión ordinaria y definir las perspectivas para el próximo período, además de los informes y ponencias sobre diferentes temas.

    Fuente : APS

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, Horst Kohler,

  • Ponentes denuncian la decisión de la presidenta del Comité de los 24 de suprimir la ayuda financiera al Frente Polisario para asistir al seminario

    Delegados de varios paises miembros del Comité de Descolonización, conocido con el nombre de Comité de los 24, pidieron explicaciones sobre la decisión de la presidente del Comité, la representante de Grenada, Keisha Aniya McGuire, de suprimir la financiación destinada al Frente Polisario para asistir a las deliberaciones del Comité.

    La Presidente del Comité Especial respondió afirmando que, sobre la base de la imparcialidad y la equidad, se tomó la decisión de no financiar a dos participantes del Sahara Occidental.

    El representante de Timor-Leste, haciendo eco de las opiniones de Cuba y Siria, describió al Frente Polisario como el « representante legítimo del Sáhara Occidental », citando las resoluciones 34/17 y 35/19 de la Asamblea General. Expresó preocupación por la decisión de la Secretaría de no financiar la participación de sus representantes, señalando que ese nunca tuvoi lugar en el pasado. La defensa de las resoluciones de la Asamblea General es fundamentalmente importante, subrayó.

    El representante de Siria dijo que no hay un nuevo proyecto de resolución de la Asamblea General sobre la cuestión del Sáhara Occidental y recordó que el Enviado Personal del Secretario General describió al Frente Polisario como la parte legítima en la mesa de negociaciones. La importante decisión sobre la participación debe tomarse en consulta con los miembros de la Oficina, dijo, y agregó que las preguntas sobre financiamiento deben dirigirse a la Quinta Comisión (Administrativa y Presupuestaria). También sugirió que el Comité Especial discuta el asunto durante su sesión de junio.

    El representante de Argelia, dijo que el tema del financiamiento para el Frente Polisario no debería haberse planteado en primer lugar porque el movimiento es el representante legítimo del Sáhara Occidental, de conformidad con las resoluciones pertinentes de la Asamblea General. El problema debería haberse resuelto en Nueva York, subrayó.

    La representante de Etiopía subrayó la necesidad de acelerar los esfuerzos para terminar con el colonialismo en 2020. Describiendo el Sahara Occidental como el único Territorio en África en la lista del Comité Especial, pidió una salida del punto muerto político para alcanzar una solución mutuamente aceptable. Acogiendo con satisfacción las dos mesas redondas celebradas en Ginebra en 2018 y 2019, dijo que las partes deben comprometerse con el proceso político, enfatizando en la importancia del papel de la Unión Africana también.

    El representante de Venezuela dijo que las Potencias administradoras deben respetar los deseos de los pueblos no autónomos para promover el desarrollo sostenible. Deben difundir información precisa, enfatizó, pidiendo una cobertura neutral de los medios. Las misiones visitadoras conducen a resultados positivos, dijo, instando al Comité Especial a enviar misiones a algunos territorios, incluyendo Montserrat y Samoa Americana. Al señalar que más de 30 resoluciones sobre Puerto Rico no se han implementado de manera satisfactoria, subrayó que Venezuela apoya plenamente un proceso político inclusivo para el Sáhara Occidental.

    Parece ser que la presidenta del Comité ha sido sobornada por Marruecos porque también invitó a dos saharauis procedentes de los territorios ocupados a participar en los debates. Los dos lacayos saharauis son Mhammed Abba y Ghalla Bahiya.

    Fuente : Página de prensa de la ONU

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, Comité de los 24, Comité Especial, Comité de Descolonización, ONU,

  • Maroc : Le groupe de travail de l’ONU gravement critiqué devant une cour de justice

    DETENTION ARBITRAIRE DU JOURNALISTE TAOUFIK BOUACHRINE: LE GROUPE DE TRAVAIL DE L’ONU GRAVEMENT CRITIQUÉ DEVANT UNE COUR DE JUSTICE MAROCAINE

    • Le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies (GTDA) avait appelé les autorités marocaines à libérer immédiatement Taoufik Bouachrine et à lui accorder réparation

    • La défense des parties civiles a qualifié le rapport de « simples paperasses sans aucune importance » et a accusé Taoufik Bouachrine d’avoir corrompu le Groupe de Travail

    • Taoufik Bouachrine, journaliste marocain critique du gouvernement, est détenu en isolement depuis plus de 14 mois après avoir été faussement accusé de viol et trafic d’être humain ; le procès en 1ere instance avait été entaché de nombreuses et graves irrégularités

    CASABLANCA, 30 avril 2019 – Lors de la deuxième audience du procès en appel du journaliste Taoufik Bouachrine le 26 avril, alors que la Cour d’Appel de Casablanca doit répondre à la demande de libération immédiate formulée par la défense le 9 avril 2019, le juge a autorisé l’intervention de la partie civile sur la question de la détention arbitraire du journaliste Taoufik Bouachrine, violant ainsi les dispositions de l’article 752 du Code de procédure pénale marocain.

    C’est à cette occasion que des avocats des parties civiles ont qualifié le rapport du GTDA de « paperasses sans valeur et sans aucune importance » et ont accusé le journaliste d’avoir « payé le GTDA » en affirmant que le rapport du GTDA était un travail sur commande.

    Le journaliste Taoufik Bouachrine est détenu en isolement depuis son arrestation en février 2018 pour violences sexuelles présumées. Sur les quatorze supposées victimes, quatre n’ont jamais répondu aux convocations du tribunal tandis que cinq autres, conduites de force au tribunal, ont refusé d’accuser le journaliste, menant l’une d’entre elles à être condamnée à 6 mois de prison ferme pour outrage à un officier de police judiciaire. Taoufik Bouachrine, directeur du quotidien marocain Akhbar al-Yaoum, s’est souvent montré critique à l’égard des autorités marocaines ce qui laisse penser à de nombreux observateurs que ce procès est purement politique. En novembre 2018, il a été condamné à 12 ans de prison, sentence pour laquelle toutes les parties ont fait appel.

    En janvier 2019, le GTDA, saisi par la famille du journaliste Taoufik Bouachrine, émettait l’opinion selon laquelle le journaliste Taoufik Bouachrine est détenu de manière arbitraire. Cette détention relève selon le GTDA des catégories I, II et III, selon les méthodes de travail du GTDA :

    Catégorie I : Impossibilité d’invoquer un quelconque fondement légal pour justifier la privation de liberté – dans le cas de Taoufik Bouachrine : méconnaissance de la règle qui implique que toute détention ne saurait se poursuivre au-delà de la garde à vue sans ordonnance judiciaire

    Catégorie II : La privation de liberté résulte de l’exercice de droits ou de libertés garantis par la Déclaration universelle des Droits de l’homme et par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques – dans le cas de Taoufik Bouachrine : à cause de son travail d’investigation et d’information, en violation de la protection dont il bénéficie en vertu de l’article 19 du dit Pacte

    Catégorie III : L’inobservation, totale ou partielle, des normes internationales relatives au droit à un procès équitable est d’une gravité telle qu’elle rend la privation de liberté arbitraire – dans le cas de Taoufik Bouachrine : à cause des violations entravant substantiellement le droit du journaliste à un procès équitable.

    Par ailleurs, le GTDA rappelle qu’il est d’une importance particulière de lutter contre les violences faites aux femmes et note que « obligation est faite aux agents de l’État, dans l’intérêt des victimes, de ne pas enfreindre les droits des personnes mises en cause, en garantissant une procédure équitable ». Tout en notant que le procès en première instance avait été entaché d’irrégularités affaiblissant grandement la crédibilité du jugement, le GTDA n’a jamais émis d’opinion sur le fonds de l’affaire mais seulement sur la légalité de la détention de Taoufik Bouachrine, en conformité avec la vocation de ce groupe de travail.

    Aucune réponse officielle des autorités marocaines n’est parvenue au GTDA à ce jour.

    Par ce présent communiqué, les membres de l’équipe de défense du journaliste Taoufik Bouachrine dénoncent l’abjection des propos exprimés par certains avocats de la partie civile et les critiques proférées à l’égard de l’Organisation des Nations-Unies et du Conseil des Droits de l’homme. Ils rappellent que le Maroc est membre de l’Organisation des Nations-Unies et du Conseil des Droits de l’Homme et s’interrogent quant à la signification de 1) l’absence de réaction officielle de la part du gouvernement marocain au rapport du GTDA et 2) la tenue de tels propos dans une cour de justice du Royaume du Maroc sans que la Cour ne s’y oppose, sur l’authenticité de l’engagement de l’Etat du Maroc vis à vis des valeurs défendues par l’Organisation des Nations Unies.

    Les membres de l’équipe de défense de Taoufik Bouachrine déplorent également l’illégalité de la décision du juge de la Cour d’Appel d’autoriser l’intervention des parties civiles dans le débat sur la légalité de la détention préventive du journaliste Taoufik Bouachrine. Cette décision est de nature à entacher la confiance en la volonté de la Cour d’appel de garantir une procédure équitable au journaliste Taoufik Bouachrine.

    Ils rappellent également que le droit marocain dispose que seuls les jugements exécutoires prononcés par des juges permettent l’incarcération des individus. De plus, seul le juge d’instruction peut ordonner la détention provisoire, tout en garantissant au prévenu le droit de la contester. La détention de Taoufik Bouachrine est ordonnée par simple décision administrative du Parquet et n’a donc aucun fondement légal. C’est ce que rappelle, entre autres, l’avis du GTDA du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.

    Albane de Rochebrune (A2R Global Comms)

    Source

    Tags : Maroc, Taoufik Bouachrine, presse, Makhzen, ONU, Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, Le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies,

  • Bourita: la pericia en contabilidad, el vasallaje y el aventurismo político.

    Por: Abdelkrim D.

    Fuente : TSA-Algérie, 01/05/2019

    Tribuna. El ministro de Relaciones Exteriores de Marruecos, Nasser Bourita, acaba de demostrar una vez más su dominio completo del arte del fumigamiento diplomático hecho de omisiones voluntarias, verdades a medias y hechos truncados, para reclamar una ilusoria victoria diplomática tras la aprobación por el Consejo de Seguridad de la resolución 2468 sobre el Sahara Occidental.

    1- Poniendo la blusa del tendero de productos alimenticios, el ministro cuenta de manera infantil, en su ábaco de circunstancias, que el Consejo de Seguridad menciona a Argelia 5 veces en esta resolución. Se olvida, por supuesto, de mencionar que Mauritania se menciona tantas veces como Argelia y que los términos « estados vecinos » también se mencionan 5 veces en el texto de esta resolución (en oposición a las partes, es decir, el Reino de Marruecos y el Frente Polisario). Esta manía persistente de distorsionar hechos bien claros es una buena ilustración de la fuga hacia adelante de Marruecos que quiere cambiar, según su conveniencia y de una manera completamente arbitraria e injustificada, el formato reconocido y adoptado por las Naciones Unidas (dos partes + dos estados vecinos) en lo que concierne a las dos mesas redondas celebradas en Ginebra en diciembre de 2018 y marzo de 2019.

    2- El ministro, por cierto excelente anglófono, se ha permitido un pequeño desliz, bien intencionado, hay que subrayarlo, para imponernos en su declaración triunfalista del 30 de abril, el concepto de « solución pragmática » en lugar de  » solución realista o practicable » que figura, sin embargo, en la resolución (« practicable solution »).

    Por supuesto, esta libre interpretación del texto de la resolución no es fortuita. Desvela la voluntad del Makhzen de imponer, cueste lo que cueste, su tesis de autonomía bajo la cobertura de un supuesto pragmatismo que, de hecho, solo existe en el registro de la superchería circunstancial.

    3- Evocando los parámetros adoptados en la resolución, el Sr. Bourita, siempre como buen contable en números, continúa su ejercicio pueril y nos informa que el término « compromiso » se menciona 5 veces en la resolución. La noción de « realismo » se repite, por su parte, no menos de 4 veces, y la autodeterminación » se cita solo una vez, según el diplomático marroquí. Desde un punto de vista fáctico, invitamos a nuestro incorregible contable a revisar su copia, ya que la autodeterminación se menciona dos veces en la resolución. Más importante que este inútil ejercicio, el significado del « compromiso » mencionado por el Ministro, va dirigido especialmente a Marruecos, que quiere imponer su oferta de autonomía a la comunidad internacional sosteniendo con determinación que fuera de « esta única opción », no hay nada que negociar. ¿Dónde está, entonces, este sentido de compromiso del que se enorgullece el frenético ministro? ¿Acaso su rey no deja de machacar que « la iniciativa de autonomía es lo máximo que puede ofrecer Marruecos »? ¿Acaso esta postura dogmática, inflexible y obsoleta, que es la antítesis de las prescripciones de la resolución del Consejo de Seguridad (que insiste en la buena fe y rechaza firmemente las condiciones previas), se ajusta al sentido del « realismo » orgullosamente empuñado como un trofeo por el Sr. Bourita? Desde luego que no. El realismo requiere que las propuestas de ambas partes se discutan con una mentalidad abierta para encontrar una solución política aceptable que satisfaga los derechos legítimos e imprescriptibles de un pueblo cuyo territorio figura en las listas onusinas de los Territorios no autónomos. El realismo supone buscar elementos de convergencia y tomar en consideración la posición y las expectativas de la otra parte. Es el primer requisito del oficio de diplomático (cuando uno está de buena fe, algo que se puede dudar en este caso).

    4- Insistiendo sobre el « imperativo » del censo de la población de los campamentos de Tindouf (cuando la resolución se refiere a la « solicitud de examen » del censo, pero no vamos a insistir en ese tema) el audaz ministro olvida dos o tres verdades que podrían resumirse sucintamente de la siguiente manera:

    – Bajo los auspicios de la Oficina del Alto Comisionado para los Refugiados, una misión de expertos de varias agencias se trasladó a los cinco campamentos de refugiados cerca de Tindouf en marzo de 2018. En su informe, estableció el número de la población de estos 5 campamentos a 173.600 refugiados en el 31 de diciembre de 2017; lo cual representa una tasa de crecimiento de +40% en comparación con las estimaciones de 2007. Por supuesto, Marruecos ha hecho todo lo posible para evitar la publicación de este informe (el análisis más completo realizado de acuerdo con los autores del informe) que pone en tela de juicio sus declaraciones embusteras tendentes a engañar a la opinión pública internacional, minimizando el número real de refugiados. Se utilizaron todos los medios de chantaje en Ginebra para bloquear la publicación de este informe, incluida la oposición frontal y pública del representante marroquí que recibió instrucciones de su capital de bloquear los trabajos del Comité Permanente del ACNUR.

    – La resolución insiste sobre la importancia de la situación de los derechos humanos en el Sáhara Occidental y llama a desarrollar e implementar « medidas creíbles e independientes » para garantizar el respeto de estos derechos. Por supuesto, el protector francés ha caído con todo su peso para diluir sustancialmente este pasaje de la resolución (el informe del Secretario General, que es muy explícito ya que recomienda « una vigilancia independiente, imparcial, global y duradera de la situación de los derechos humanos es necesaria para garantizar la protección de todos los habitantes del Sáhara Occidental »)

    – La resolución insta a Marruecos a cooperar con el Alto Comisionado para los Refugiados para identificar y promover medidas de fomento de la confianza, y también insta a Marruecos a cooperar plenamente con la MINURSO, incluida su « libre interacción » con todos los interlocutores. Una vez más, el informe del Secretario General interpela directa y firmemente a Marruecos al atribuirle la plena responsabilidad de los múltiples obstáculos y restricciones que enfrenta la MINURSO en el marco de la implementación completa de su mandato (la falta de acceso a los interlocutores saharauis, la escucha de los medios de comunicación, la imposición de matrículas marroquíes a los vehículos de la MINURSO, lo que pone en tela de juicio la imparcialidad de la misión y viola los acuerdos firmados con Marruecos, etc…);

    Excedido por esta situación, que persiste gracias al apoyo incondicional de Francia, el Secretario General terminó « instando a Marruecos a que ponga fin a estas restricciones y permita a la Misión el libre acceso a sus interlocutores locales » con el fin de permitirle cumplir la totalidad de su mandato (monitoreo político asegurado por el componente civil de la misión)

    5- Refiriéndose al alto el fuego, el Sr. Bourita destaca una conminación hecha al Frente Polisario, pero al hacerlo finge olvidar que el Secretario General imputa a su país una « grave » violación del acuerdo militar Nº1, en este caso, la construcción de un nuevo muro de vergüenza cerca de Mahbes, en el territorio ocupado del Sahara Occidental.

    6- Los otros puntos de esta « brillante » comunicación del ministro Bourita, que le gusta desarrollar en forma de encantamiento y auto-sugerencia para engatusar mejor a la opinión marroquí, son más peligrosos.

    A pesar de la doble abstención de Rusia y Sudáfrica, que muestra, a quien lo pida, la falta de unidad entre los miembros del Consejo de Seguridad en una resolución desequilibrada y cuyo contenido está lejos de ser completamente neutral ¡El líder marroquí decreta de manera suprema y perentoria que los « parámetros de la solución final » son aquellos que declara unilateralmente en su interpretación gratuita y tan parcial de la resolución 2468!

    ¡El ministro convoca a todas las partes para que asuman plenamente sus responsabilidades, pero en el estricto y necesario cumplimiento de los deseos de la parte marroquí! ¡Curiosa concepción de la búsqueda de compromiso (en el « marco exclusivo de la iniciativa de autonomía ») cuando se anticipa así el estado final de las negociaciones!

    7- El ministro marroquí anunció subrepticiamente y con astucia poco común, que su país va a reforzar esta posición maximalista, falsamente presentada como una lectura neutral y objetiva de la resolución 2468 del Consejo de Seguridad para, a la vez:

    – ejercer presión sobre el Enviado Personal del Secretario General, cuyas iniciativas asustan así como las posibles propuestas de arreglo de este conflicto que no irían en el sentido de sus intereses de potencia ocupante.

    – y para imputar y endosar, por adelantado, al Frente Polisario y Argelia, la responsabilidad del posible fracaso del proceso político.

    Claro está que este irresponsable enfoque que se centra en el hecho consumado, y en el planteamiento de « o esto o nada » puede deteriorar sustancialmente y persistentemente el proceso político iniciado por el Consejo de Seguridad. Poco importa, ya que el Reino se beneficia de un firme, irrevocable e incondicional apoyo de su patrocinador francés. Por caridad musulmana, en la víspera del mes de la piedad, me retengo a citar la célebre expresión del ex embajador de Francia, Gérard Araud, que resume el estado de vasallaje*. Por no decir más.

    (*) « Marruecos es como una amante con la que se duerme cada noche, de la que no se está especialmente enamorado, pero a la que hay que defender”

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, MINURSO, Nasser Bourita, resolución 2468(2019),

  • Cómo Francia intenta tender una trampa a Argelia en la ONU para salvar a Marruecos

    Source : Algérie Patriotique, 02/05/2019

    Por Karim B.

    La prensa marroquí no para de elogiar a Francia, que ayuda al Majzén a mantener su control del territorio ocupado del Sahara Occidental. Es porque París, una vez más, ha afirmado su apoyo al plan expansionista del régimen de su aliado Mohammed VI.

    Según la prensa marroquí, Francia ha afirmado, a través de la voz de su representante permanente ante la ONU, que el plan de autonomía presentado por Rabat « es una base seria y creíble para las negociaciones » entre Marruecos y el Frente Polisario.

    En este sentido, la embajadora francesa quiso involucrar a Argelia como parte interesada en el conflicto saharaui, subrayando que « las cuatro delegaciones [deben] continuar sus negociaciones con un espírito constructivo y de compromiso para lograr a una solución política realista, pragmática, justa, duradera y mutuamente aceptable « . Anne Gueguen juega con las términos para dar un impulso al régimen marroquí que está tratando de incluir a Argelia en sus negociaciones con el Frente Polisario y mostrar que Argel es el principal protagonista en el asunto saharaui.

    Yendo más lejos en su maniobra, la embajadora francesa cita a Argelia en segunda posición después de Marruecos en su enumeración de los países presentes en las dos anteriores mesas redondas de Ginebra, que permitieron a « Marruecos, Argelia, Mauritania y el Polisario ponerse de acuerdo sobre la responsabilidad particular de la región y la necesidad de desarrollar la confianza « , afirmó, mientras que Argelia y Mauritania participaron solo como países observadores.

    La diplomática francesa añadió, de nuevo con el mismo astuto razonamiento: « Quiero saludar el excelente trabajo de los equipos de Minurso que, a través de su presencia, contribuyen a (…) crear las condiciones necesarias para proseguir el diálogo entre Marruecos, el Polisario, Argelia y Mauritania « , sabiendo perfectamente que Argelia no » dialoga « con Marruecos sobre la cuestión saharaui.

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, Francia, Consejo de Seguridad, ONU, MINURSO, Argelia, Mauritania,

  • Nuevo libro sobre el Sáhara Occidental

    El conflicto en el Sáhara occidental. Poder, cooperación, identidad y paz

    El conflicto en el Sáhara occidental. Poder, cooperación, identidad y paz. Rosanía Miño, Néstor; Rodríguez Vaca, Keilly. COP $50.000, USD 18

    Rosanía Miño, Néstor; Rodríguez Vaca, Keilly

    El conflicto en el Sáhara occidental. Poder, cooperación, identidad y paz

    Contenido: La construcción de la identidad saharaui: entre los campamentos y la ocupación marroquí.

    Diferentes perspectivas para la solución del problema en el Sáhara occidental, una cuestión generacional. Rol de la mujer en la cultura y el conflicto del Sáhara occidental.

    La situación de Sáhara occidental: dominación visible e invisible.

    Protodiplomacia: la herramienta estratégica de la República árabe Saharaui democrática para la visibilización de su causa.

    La cooperación mixta: una estrategia de acercamiento entre Marruecos y el Frente Polisario.

    Muros y alambradas en el ajedrez mundial: entre la ONU y las grandes potencias.

    ISBN: 978-958-791-056-8. 1° Edición 2019. 200 págs. Rústica. 15×23 cm. COP $50.000, USD 18

    Fuente: Grupo Editorial Ibañez

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, autodeterminación, descolonización, ONU, MINURSO,