Étiquette : ONU

  • Sahel : le Conseil de sécurité en mission au Mali et au Burkina Faso

    Une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a entamé vendredi une mission de trois jours au Mali et au Burkina Faso.

    La délégation, conduite par la France qui préside le Conseil de sécurité en mars, l’Allemagne et la Côte d’Ivoire, est arrivée vendredi à Bamako, la capitale malienne.

    « Le Sahel est une priorité de tout premier plan de la présidence française du Conseil de sécurité », avait déclaré François Delattre, l’Ambassadeur de France à l’ONU dans une vidéo diffusée jeudi par la mission française avant le début de la mission qui « vise à soutenir les pays de la région pour surmonter les défis auxquels ils font face et pour les aider à saisir les opportunités qui s’offrent à eux ».

    La délégation commence sa visite au Sahel par le Mali. « L’étape de Bamako est absolument fondamentale », a déclaré M. Delattre à son arrivée dans la capitale malienne, soulignant qu’il s’agit de la quatrième visite du Conseil de sécurité au Mali depuis 2013.

    Au Mali, la priorité du Conseil est d’accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation signé en 2015 entre le gouvernement malien et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).

    Au cours de leur mission au Mali, les membres de la délégation du Conseil de sécurité rencontreront les autorités maliennes et les différentes parties signataires de l’Accord, les acteurs internationaux et nationaux, ainsi que les partenaires de la MINUSMA et de l’Etat malien, a précisé sur Twitter la mission onusienne dans le pays.

    La visite du Conseil de sécurité au Mali revêt une importance cruciale à quelques mois du renouvellement du mandat de la MINUSMA, a pour sa part souligné Kakou Houadja Léon Adom, l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire à l’ONU, au premier jour de la mission. « Il était bon que nous venions nous-même toucher du doigt les réalités et voir dans quelle direction nous pouvons orienter le plaidoyer que nous pouvons faire pour obtenir que tout se passe comme nous le souhaitons », a dit le diplomate ivoirien.

    « Le Mali est un pays très important et la MINUSMA est l’une des plus grandes opérations des Nations Unies », a de son côté déclaré Christoph Heugsen, l’Ambassadeur d’Allemagne à l’ONU dont le pays s’apprête à prendre la présidence du Conseil de sécurité début d’avril. M. Heugsen a rappelé que la contribution allemande à la MINUSMA est la plus importante consentie par Berlin à une mission de maintien de la paix.

    Le 29 mars, le Conseil de sécurité se réunira au niveau ministériel en présence du Premier ministre malien et des chefs des diplomaties française et allemande pour décider de « l’avenir de l’accompagnement international du processus de paix malien et sur le futur de la MINUSMA », a précisé M. Delattre.

    Après le Mali, la délégation du Conseil de sécurité se rendra au Burkina Faso. Une visite qui vise à soutenir le pays alors qu’il fait face à des menaces sécuritaires et à l’aider dans son développement.

    Dans les deux pays, le Conseil soulignera son appui au G5 Sahel et à sa Force conjointe « dont l’opérationnalisation est prioritaire », a souligné M. Delattre. « L’objectif est de renforcer l’efficacité des outils mis en place par le Conseil de sécurité pour soutenir cette Force et son action contre le terrorisme au Sahel », a-t-il dit.

    Tags : Sahel, ONU, Conseil de Sécurité,

  • Déclaration de presse de M. Horst Köhler tal sur la deuxième table ronde sur le Sahara occidental

    Transcription quasi textuelle de la conférence de presse de M. Horst Köhler, Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental sur la deuxième table ronde sur le Sahara occidental

    (21,03 ONU)

    Mesdames, messieurs, messieurs,

    Je suis heureux de vous informer que nous venons de terminer la deuxième table ronde sur le Sahara occidental.

    Je tiens à féliciter toutes les délégations d’avoir fait preuve de leur engagement et de leur détermination à se réunir à nouveau à cette occasion. Je tiens également à remercier le gouvernement suisse pour son généreux soutien dans l’organisation de cette table ronde.

    A l’issue de nos discussions de ces deux derniers jours, les délégations se sont mises d’accord sur un communiqué commun que je vais vous lire immédiatement. Mais d’abord, permettez-moi de faire quelques remarques personnelles.

    La première table ronde qui s’est tenue ici à Genève en décembre a été considérée comme une étape modeste mais encourageante dans la recherche d’une solution au conflit du Sahara occidental. Cette fois-ci, mon intention était de consolider la dynamique positive créée par la première réunion et de commencer à aborder des questions plus substantielles. Ce ne sera une surprise pour personne, quand je vous dis que ce n’est pas et ne sera pas facile. Il reste encore beaucoup de travail à faire pour les délégations. Personne ne devrait s’attendre à une issue rapide, car de nombreuses positions sont encore fondamentalement divergentes. En même temps, être capable de s’écouter les uns les autres, même lorsque les choses deviennent controversées, est une étape importante pour bâtir la confiance. De véritables efforts sont nécessaires pour instaurer la confiance nécessaire pour progresser. J’ai donc encouragé les délégations à explorer les gestes de bonne foi et les actions concrètes qui vont au-delà de la table ronde.

    Cette réunion a montré que toutes les délégations sont conscientes que de nombreuses personnes, en particulier celles dont la vie est directement affectée par le conflit, placent leur espoir dans ce processus. Les coûts de ce conflit, en termes de souffrances humaines, de manque de perspectives pour les jeunes et de risques pour la sécurité, sont beaucoup trop élevés pour être acceptés. Par conséquent, nous ne devons pas céder à la recherche d’un compromis. Avec tous les hauts et les bas inévitables, nous ne devons pas perdre de vue que le peuple du Sahara occidental a besoin et mérite que ce conflit prenne fin. C’est dans cet esprit que je suis reconnaissant aux délégations d’avoir accepté de poursuivre ce processus et de se réunir à nouveau sous cette forme.

    Je vais maintenant lire le communiqué commun adopté par les quatre délégations.

    l’invitation de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, l’ancien Président allemand Horst Köhler, les délégations du Maroc, du Front POLISARIO, de l’Algérie et de la Mauritanie se sont réunies pour une deuxième table ronde les 21 et 22 mars 2019, près de Genève, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité. Les délégations se sont engagées avec courtoisie et ouverture, dans un climat de respect mutuel.

    Les délégations se sont félicitées de la nouvelle dynamique créée par la première table ronde qui s’est tenue en décembre de l’année dernière et se sont engagées à continuer de participer au processus avec sérieux et respect. Les délégations sont convenues qu’il fallait renforcer la confiance.

    Les délégations ont tenu des débats approfondis sur la manière de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable sur la question du Sahara occidtal sur la deuxième table ronde sur le Sahara occidentalental qui soit réaliste, réalisable, durable, fondée sur le compromis, juste et durable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental conformément à la résolution 2440 (2018) du Conseil de sécurité. À cet égard, ils sont convenus de poursuivre le débat afin d’identifier les éléments de convergence.

    Un consensus s’est dégagé sur le fait que l’ensemble du Maghreb bénéficierait grandement d’une solution à la question du Sahara occidental. Les délégations ont également reconnu que la région avait la responsabilité particulière de contribuer à une solution.

    Les délégations se sont félicitées de l’intention de l’Envoyé personnel de les inviter à se réunir à nouveau sous la même forme ».

    Merci – et au revoir.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, ONU, Horst Kohler, Front Polisario,

  • Sahara Occidental : Point de presse de l’ONU sur la rencontre de Genève

    Sahara occidental

    L’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, M. Horst Köhler, est intervenu devant la presse, aujourd’hui, à Genève, à l’issue de la deuxième table ronde sur le Sahara occidental.

    Il a indiqué que la réunion avait démontré que toutes les délégations ont conscience du fait que de nombreuses personnes placent de l’espoir dans ce processus, le prix du conflit étant beaucoup trop élevé.

    M. Köhler a lu un communiqué conjoint sur lequel se sont accordées les quatre délégations, et dans lequel elles indiquent se féliciter du nouvel élan créé par la première table ronde qui s’est tenue au mois de décembre 2018.

    Les délégations ont également dit avoir pris part à des discussions d’envergure sur la façon de trouver une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, qui soit réaliste, pratique, durable, basée sur le compromis, juste, et qui assure l’autodétermination du peuple du Sahara occidental en accord avec la résolution 2240 (2018) du Conseil de sécurité.

    Un consensus s’est dégagé au sujet du fait que le Maghreb dans son ensemble bénéficierait grandement du règlement de la question du Sahara occidental.

    Les délégations ont également reconnu qu’une responsabilité particulière revient à la région de contribuer à identifier une solution. Elles ont également salué l’intention de M. Köhler de les inviter à se réunir de nouveau dans le même format.

    Source : ONU

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, Horst Kohler,

  • Declaración de prensa del Sr. Horst Köhler, sobre la Segunda Mesa Redonda sobre el Sáhara Occidental.

    Transcripción literal de la intervención de prensa del Sr. Horst Köhler, Enviado Personal del Secretario General de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental sobre la Segunda Mesa Redonda sobre el Sáhara Occidental.

    (21.03 ONU)

    Damas, caballeros,

    Me complace informarles de que acabamos de terminar la segunda mesa redonda sobre el Sáhara Occidental.

    Deseo encomiar a todas las delegaciones por haber demostrado su compromiso y su compromiso de volver a reunirse en esta ocasión. También me gustaría agradecer al gobierno suizo por su generoso apoyo en la organización de esta mesa redonda.

    Como resultado de nuestros debates de los dos últimos días, las delegaciones han acordado un comunicado conjunto que les leeré inmediatamente. Pero primero, permítanme hacer algunos comentarios personales.

    La primera mesa redonda celebrada aquí en Ginebra en diciembre fue vista como un pequeño pero alentador paso en la búsqueda de una solución al conflicto del Sáhara Occidental. Esta vez, mi intención era consolidar la dinámica positiva creada por la primera reunión y empezar a abordar cuestiones más sustantivas. No será una sorpresa para nadie, cuando les digo que esto no es y no será fácil. Todavía queda mucho trabajo por delante de las delegaciones. Nadie debería esperar un resultado rápido, porque muchas posiciones siguen siendo fundamentalmente divergentes. Al mismo tiempo, poder escucharse unos a otros incluso cuando las cosas se ponen polémicas, es un paso importante para crear confianza. Se necesitan esfuerzos genuinos para crear la confianza necesaria para progresar. Por lo tanto, he alentado a las delegaciones a explorar gestos de buena fe y acciones concretas que vayan más allá de la mesa redonda.

    Esta reunión ha demostrado que todas las delegaciones son conscientes de que muchas personas, en particular aquellas cuyas vidas están directamente afectadas por el conflicto, están depositando su esperanza en este proceso. Los costos de este conflicto, en términos de sufrimiento humano, falta de perspectivas para los jóvenes y riesgos de seguridad, son demasiado altos para ser aceptados. Por lo tanto, no debemos cejar en nuestra búsqueda de un compromiso. Con todos los altibajos inevitables, no debemos perder de vista que el pueblo del Sáhara Occidental necesita y merece que este conflicto termine. Con este espíritu, agradezco que las delegaciones hayan acordado continuar este proceso y volver a reunirse en este formato.

    Ahora leeré el comunicado conjunto acordado por las cuatro delegaciones.

    Por invitación del Enviado Personal del Secretario General para el Sáhara Occidental, el ex Presidente de Alemania, Horst Köhler, las delegaciones de Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania se reunieron en una segunda mesa redonda los días 21 y 22 de marzo de 2019, cerca de Ginebra, de conformidad con la resolución 2440 del Consejo de Seguridad. Las delegaciones se comprometieron cortés y abiertamente, en un ambiente de respeto mutuo.

    Las delegaciones acogieron con beneplácito el nuevo impulso creado por la primera mesa redonda celebrada en diciembre del año pasado y se comprometieron a seguir participando en el proceso de manera seria y respetuosa. Las delegaciones convinieron en que era necesario fomentar la confianza adicional.

    Las delegaciones celebraron debates a fondo sobre la manera de lograr una solución política mutuamente aceptable para la cuestión del Sáhara Occidental que fuera realista, viable, duradera, basada en compromisos, justa y duradera, y que permitiera la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental de conformidad con la resolución 2440 (2018) del Consejo de Seguridad. A este respecto, acordaron continuar el debate a fin de determinar los elementos de convergencia.

    Hubo consenso en que todo el Magreb se beneficiaría enormemente de una solución a la cuestión del Sáhara Occidental. Las delegaciones también reconocieron que la región tenía la responsabilidad especial de contribuir a una solución.

    Las delegaciones acogieron con beneplácito la intención del Enviado Personal de invitarlas a reunirse de nuevo en el mismo formato ».

    Gracias – y adiós.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, ONU, Horst Kohler, Segunda mesa redonda,

  • Sáhara Occidental : Nota de prensa de la ONU sobre el encuentro de Ginebra

    El Enviado Personal del Secretario General para el Sáhara Occidental, Horst Köhler, se dirigió hoy a la prensa en Ginebra al concluir la segunda mesa redonda sobre el Sáhara Occidental.

    Dijo que la reunión había demostrado que todas las delegaciones eran conscientes de que muchas personas depositaban esperanzas en este proceso, ya que el precio del conflicto era demasiado alto.

    El Sr. Köhler leyó una declaración conjunta acordada por las cuatro delegaciones, en la que acogieron con beneplácito el nuevo impulso creado por la primera mesa redonda celebrada en diciembre de 2018.

    Las delegaciones también informaron de que habían participado en amplios debates sobre la manera de encontrar una solución política mutuamente aceptable para la cuestión del Sáhara Occidental que fuera realista, práctica, sostenible, basada en el compromiso,justa y que garantizara la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental de conformidad con la resolución 2240 (2018) del Consejo de Seguridad.

    Se llegó al consenso de que el Magreb en su conjunto se beneficiaría enormemente de una solución de la cuestión del Sáhara Occidental.

    Las delegaciones también reconocieron que la región tiene la responsabilidad particular de contribuir a identificar una solución. También saludaron la intención del Sr. Köhler de invitarlos a reunirse de nuevo en el mismo formato.

    Fuente: Naciones Unidas

    Tags: Frente Polisario, Sáhara Occidental, ONU, Horst Kohler, Marruecos,

  • Segunda reunión de Frente Polisario y Marruecos

    El personal de mantenimiento de la paz está destinado en el Sáhara Occidental desde 1991, cuando se estableció la misión de la ONU, la MINURSO.

    ONU/Martine Perret

    El Frente Polisario y Marruecos se han vuelto a reunir en Suiza, convocados por el enviado especial de la ONU para el Sahara occidental.

    Horst Köhler espera que el encuentro, el segundo en tres meses, sirva para “seguir avanzando a partir de las dinámicas positivas que se consiguieron en la primera mesa redonda”. Con esa reunión de diciembre en Ginebra, Marruecos y el Polisario pusieron fin a seis años sin contactos diplomáticos.

    La ONU intenta lograr un acuerdo sobre el estatus de este territorio, disputado por Marruecos y el Frente Polisario, que cuenta con el apoyo de Argelia; un asunto, que lleva pendiente desde la retirada de España en 1974.

    Köhler comparecerá ante el Consejo de Seguridad para informar a sus miembros de si han logrado algún avance; una información que les permitirá decidir sobre la renovación de la MINURSO, la misión de la ONU para el Sáhara Occidental.

    Noticias ONU

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, Horst Kohler,

  • Sahara Occidental: Nota de prensa de la ONU sobre las negociaciones

    Una segunda mesa redonda sobre el Sáhara Occidental, organizada en virtud de las disposiciones de la resolución 2440 del Consejo de Seguridad, acaba de comenzar oficialmente cerca de Ginebra, Suiza.

    El Enviado Personal del Secretario General para el Sáhara Occidental, Horst Köhler, se reúne con las delegaciones de Marruecos, el Frente POLISARIO, Argelia y Mauritania. Estas delegaciones están representadas por: Excmo. Sr. Nasser Bourita, Ministro de Relaciones Exteriores y Cooperación Internacional de Marruecos; Sr. Khatri Addouh, miembro de la Secretaría Nacional del Frente POLISARIO y Jefe del Equipo de Negociación; Excmo. Sr. Ramtane Lamamra, Viceprimer Ministro y Ministro de Relaciones Exteriores de Argelia; y Excmo. Sr. Ismail Ould Cheikh Ahmed, Ministro de Relaciones Exteriores y Cooperación de Mauritania.

    La reunión, que se prolongará hasta mañana, permitirá a las delegaciones examinar los elementos necesarios para encontrar una solución, de conformidad con la resolución 2440 (2004) del Consejo de Seguridad, a las cuestiones regionales y las medidas de fomento de la confianza.

    El Enviado Especial espera que esta reunión se base en el impulso positivo que caracterizó a la primera mesa redonda celebrada el pasado mes de diciembre en Ginebra.

    El Sr. Köhler hablará con la prensa en el pabellón XIV del Palacio de las Naciones en Ginebra al final de la sesión del viernes por la tarde. Su declaración será transmitida en vivo y en la web (webtv.un.org).

    Tras la declaración del Enviado Personal, los jefes de las delegaciones de Marruecos y del Frente POLISARIO también se dirigirán a los medios de comunicación.

    Durante las reuniones informativas para la prensa, se prestará servicios de interpretación en árabe y francés.

    Tags: Mesa redonda, Horst Kohler, Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, ONU, Ginebra,

  • Le Conseil de Sécurité analyse la sécurité au Moyen Orient et en Afrique du Nord

    Conseil de Sécurité : Dialogue interactif informel sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord

    Demain matin (21 mars), les membres du Conseil de sécurité auront un dialogue interactif informel sur le thème  » Favoriser le dialogue et la coopération en réponse aux conflits et aux défis communs au Moyen-Orient et en Afrique du Nord  » afin d’étudier les moyens de mieux prendre en compte la dynamique régionale, les causes profondes des conflits dans la région et les défis communs de sécurité. La France et l’Allemagne ont organisé la réunion, qui comprendra des exposés de Marie-Joëlle Zahar de l’Université de Montréal, de l’Institut international pour la paix et de l’Académie Folke Bernadotte ; Joost Hilterman, directeur de programme, Moyen-Orient et Afrique du Nord, à l’International Crisis Group ; et Mourad Wahba, secrétaire général adjoint, administrateur adjoint et directeur du Bureau régional des États arabes au PNUD.

    Selon la note conceptuelle, le dialogue interactif informel vise à  » fournir un espace pour des discussions transversales sur les menaces et les défis communs au Moyen-Orient et en Afrique du Nord et à demander aux membres du Conseil de réaffirmer leur soutien au droit international, au multilatéralisme et au règlement pacifique des conflits, en particulier par le biais du rôle de médiation de l’ONU « . Il cherche en outre à  » envisager des moyens pour le Conseil de surmonter les divisions et de relever collectivement les défis régionaux, en promouvant le dialogue et la coopération régionaux et, dans chaque pays de la région, des institutions étatiques fortes et respectueuses des droits de l’homme et de l’État de droit ».

    Le Conseil de sécurité examine et débatte principalement sur les conflits au Moyen-Orient et en Afrique du Nord dans des contextes nationaux spécifiques. Les menaces, défis et dynamiques communs qui affectent l’ensemble de la région sont beaucoup moins discutés par le Conseil. Ce sont des questions qui, selon le document de réflexion, nécessitent une réponse collective, mais  » les divisions et les tensions régionales ont rendu une telle réponse impossible et ont, au contraire, alimenté les crises et conflits régionaux « . Les intervenants peuvent donc se référer à certains aspects de cette dynamique régionale, notamment la fracture sunnite telle qu’elle s’est manifestée principalement entre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et l’Iran, le conflit israélo-palestinien non résolu et les divisions au sein de la Ligue arabe, notamment la crise du Golfe au Qatar. Les problèmes de la région, qui sont mis en évidence dans la note conceptuelle et qui peuvent être soulevés, sont les flux de réfugiés et de migrants, la propagation de l’idéologie radicale et l’existence d’économies de guerre, tandis que la pénurie de ressources pourrait accroître l’insécurité dans les années à venir.

    Un autre problème commun auquel la région est confrontée, comme l’indique la note conceptuelle, est celui de la gouvernance. La note conceptuelle fait référence aux principaux atouts de ces pays, tels que les ressources naturelles, la diversité ethnique et religieuse et le dynamisme de la société civile. Cependant, la note indique que ce « potentiel énorme » a été « inexploité » et que des réformes économiques et sociales et l’intégration politique des jeunes, des femmes et des minorités sont nécessaires « pour éviter la radicalisation… mais aussi pour construire à long terme des institutions publiques fortes et durables ».

    Pour la réunion, les membres du Conseil ont été encouragés à éviter d’exposer leurs positions nationales sur la situation de chaque pays concerné, mais plutôt à étudier comment le Conseil pourrait mieux examiner les questions intersectorielles et les problèmes de sécurité communs et identifier les domaines d’intérêt commun dans lesquels le Conseil pourrait réaliser l’unité et contribuer plus efficacement à la paix et la sécurité régionales. En outre, les membres ont été invités à réfléchir à la manière dont les outils du multilatéralisme pourraient contribuer à l’intégration régionale. Au cours des réunions du Conseil, la Russie souligne fréquemment la nécessité d’une architecture de sécurité régionale inclusive pour promouvoir la sécurité et la coopération dans le golfe Persique. La note conceptuelle indique également qu’une priorité absolue  » devrait être de promouvoir la coopération et le dialogue régionaux qui pourraient progressivement ouvrir la voie à la définition d’une architecture globale de sécurité régionale « . Les membres peuvent être intéressés à examiner les idées qui existent à cet égard, ou peuvent s’inspirer de leurs propres expériences, que ce soit par le biais de mécanismes européens, africains ou d’autres mécanismes régionaux qui ont été élaborés pour favoriser le dialogue.

    Il semble que les coorganisateurs considèrent cette réunion comme une occasion d’examiner comment le Conseil pourrait mieux intégrer les dynamiques et les questions plus larges qui affectent souvent les conflits dans leurs discussions par pays. En fonction du type de discussion qui a lieu, les membres peuvent ensuite réfléchir à la façon de faire avancer les idées qui sont soulevées. A ce stade, les idées générales pourraient inclure l’étude des moyens par lesquels le Secrétariat pourrait organiser ses travaux ou les réunions d’information du Conseil pour tenir compte de la dynamique régionale.

    En juin dernier, la Russie a organisé un débat (S/PV.8293) au cours de sa présidence du Conseil sur les causes profondes des conflits au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

    Tags : ONU, Conseil de Sécurité, Moyen Orient, Afrique du Nord, conflits, coopération,

  • La cooperación Sur-Sur es clave para alcanzar la Agenda 2030 y el Acuerdo de París

    António Guterres ha llegado a Buenos Aires, Argentina, para participar de la apertura de la Conferencia de la ONU sobre Cooperación Sur-Sur, a la que asisten varios presidentes latinoamericanos y más de 1500 invitados. El Secretario General afirmó que esta forma de colaboración es fundamental para luchar contra el cambio climático y lograr un desarrollo sostenible.

    “La cooperación Sur-Sur puede ofrecer soluciones a todas las cuestiones que serán fundamentales para implementar el Acuerdo de París sobre el cambio climático y lograr la Agenda 2030 para el Desarrollo Sostenible”, aseguró el Secretario General durante la ceremonia de apertura de la segunda Conferencia de Alto Nivel de la ONU sobre este tipo de colaboración (PABA+40).

    António Guterres declaró que la conferencia es una oportunidad de desarrollar y fortalecer los marcos de la cooperación Sur-Sur, de perfeccionar sistemas e instrumentos y de aumentar la transparencia y fomentar la rendición de cuentas. La cita se lleva a cabo 40 años después de la adopción del Plan de Acción de Buenos Aires para Promover e Implementar la Cooperación Técnica entre Países en Desarrollo (PABA),

    “El PABA transformó la dinámica de la cooperación internacional”, sostuvo Guterres. “Asimismo, puso de manifiesto el valor de una forma diferente de cooperación, basada en el intercambio de conocimientos y tecnologías apropiadas entre naciones que hacen frente a retos de desarrollo similares”, dijo, y agregó que la cooperación puede permitir a los países en desarrollo “aprender unos de otros y crecer más rápidamente”

    Cinco cuestiones, una solución

    Guterres subrayó que hay cinco temas principales que son cruciales para alcanzar la Agenda 2030 y cumplir los objetivos del Acuerdo de París.

    El primero es la creciente desigualdad entre y dentro de los países, que está erosionando la confianza y profundizando el sentimiento de injusticia; el segundo, la carrera contra el cambio climático.

    “El 2018 fue el cuarto año más cálido registrado y los desastres naturales están afectando a casi todas las regiones », dijo, explicando a los Estados miembros que deben aumentar sus contribuciones para 2020, y reducir las emisiones de gases de efecto invernadero en un 45% durante la próxima década.

    “La cooperación Sur-Sur será vital para garantizar el apoyo mutuo y el intercambio de mejores prácticas para aumentar la resistencia de los países en desarrollo y las comunidades que enfrentan los efectos devastadores del cambio climático. La Cooperación Sur-Sur también puede apoyar la transformación de las economías que dependen de los combustibles fósiles, con estrategias que refuercen tanto el desarrollo sostenible como la protección del medio ambiente « , dijo Guterres.

    La tercera cuestión, según el titular de la ONU, es la necesidad de mejorar las infraestructuras y la creciente demanda de energía debido al aumento de la población y la urbanización en el Sur Global. « Un 60% del área que se espera que se vuelva urbana para el 2030 aún no se ha construido. Si nos equivocamos, nos quedaremos atrapados en un futuro con altas emisiones con consecuencias potencialmente catastróficas; pero si lo hacemos bien, esto significará una oportunidad para la cooperación al desarrollo, el crecimiento industrial, el comercio y la inversión transfronterizos, la mitigación y adaptación al cambio climático y el desarrollo sostenible”, dijo.

    El género es otro de los temas más importantes de la Agenda 2030 aseguró el Secretario General, recalcando que aunque ha habido un progreso significativo a lo largo de los años, también se está viendo un retroceso y, en algunos casos, la brecha de igualdad se está ampliando. “Esto nos afecta a todos, porque cuando las mujeres están mejor representadas en la política, vemos una mejor protección social y un mayor gasto en desarrollo. Cuando las mujeres tienen acceso a la tierra y al crédito, las cosechas aumentan. Cuando las niñas son educadas, contribuyen más a sus comunidades y rompen los ciclos de pobreza. Y no olvidemos que los países con el mayor número de mujeres en el parlamento, en las instituciones de seguridad nacional y como agricultores están en el Sur Global « , subrayó Guterres.

    También, el desarrollo multilateral debe estar mejor posicionado para apoyar la cooperación Sur-Sur e implementar la Agenda 2030.

    « La cooperación Sur-Sur ha evolucionado significativamente en las últimas décadas, pero las instituciones multilaterales, incluidas las Naciones Unidas, no se han mantenido a la par », reconoció. Guterres agradeció a los Estados miembros que, en la declaración final de la Conferencia, hayan reconocido el papel de la ONU. El documento, que se adoptará el viernes, representa el compromiso de las naciones participantes con la Cooperación Sur-Sur.

    El Secretario General advirtió, sin embargo, que la Sur-Sur nunca puede sustituir la asistencia oficial para el desarrollo o reemplazar las responsabilidades de los países del norte, y esta cooperación debe involucrar a los jóvenes, la sociedad civil, el sector privado y la academia para construir asociaciones innovadoras y ampliar el alcance de las iniciativas. “La cooperación Sur-Sur es un ejercicio global de todos los países del Sur para beneficiar a todos, incluidos los países menos desarrollados. Cada país, cada socio, tiene algo que compartir o enseñar, independientemente de sus circunstancias « , agregó Guterres, que considera que ahora es el momento de actuar.

    « Juntos, podemos lograr los Objetivos de Desarrollo Sostenible, superar el cambio climático y transformar las vidas de las personas en todo el mundo », concluyó Guterres

    ONU INFO

    Tags : ONU, Antonio Guterres, cooperación sur-sur, desarrollo sostenible,

  • Un expert de l’ONU sur l’indépendance des juges et des avocats pas en mesure d’effectuer une visite au Maroc

    Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur l’indépendance des juges et des avocats, Diego García-Sayán, a annoncé mardi que les conditions nécessaires à sa visite au Maroc ne sont pas remplies. Il ne sera pas donc en mesure d’effectuer sa visite prévue dans le pays.

    L’expert des droits de l’homme devait se rendre dans le pays du 20 au 26 mars 2019 pour examiner l’impact des mesures visant à garantir l’indépendance et l’impartialité du pouvoir judiciaire et des procureurs, ainsi que l’exercice indépendant de la profession d’avocat.

    « Le gouvernement marocain n’a pas été en mesure d’assurer un programme de travail conforme aux besoins du mandat et aux modalités applicables aux visites de pays des procédures spéciales », a-t-il expliqué dans un communiqué de presse.

    « Il est très regrettable que les suggestions de lieux à visiter et le programme de la visite n’aient pas été pleinement pris en compte par le gouvernement. C’est une condition préalable essentielle à l’exercice du mandat de Rapporteur spécial d’être en mesure de déterminer librement ses priorités, y compris les lieux à visiter », a-t-il ajouté.

    En vertu des modalités applicables aux visites des rapporteurs spéciaux, les gouvernements sont tenus de garantir et de faciliter leur liberté de circulation et la liberté d’enquête.

    Le Rapporteur spécial a déjà été en contact avec le gouvernement marocain, et s’est dit disposé à poursuivre les discussions afin de contribuer aux efforts visant à garantir l’indépendance et l’impartialité du système judiciaire et l’exercice indépendant de la profession d’avocat.

    ONU INFO, 19 mars 2019

    Tags : Maroc, ONU, Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme, Diego García-Sayán,