Étiquette : ONU

  • L’ONU et la résolution du conflit du Sahara occidental de 1975 à nos jours

    L’ONU et la résolution du conflit du Sahara occidental, de 1975 à nos jours (Marie-Chantal Gatta)

    Vieux de plus de quarante ans, le conflit du Sahara occidental (l’ancien Rio del Oro espagnol) fait partie de ces conflits plus ou moins larvés dont on parle rarement en dépit de la présence d’une mission (MINURSO), à laquelle participe la France (l’auteure, visiblement plutôt favorable à la thèse du Polisario, parle « d’inertie coupable » de la mission).
    Ce livre, issu d’une thèse de doctorat, permet de faire un point très complet de l’évolution de la situation entre le Maroc et le Front Polisario/Algérie depuis la « marche verte » marocaine en 1975 jusqu’aux années 2010. 
    Devant le nombre peu important d’études de fond en français sur le sujet, il s’agit donc d’un ouvrage extrêmement utile pour quiconque s’intéresse à l’Afrique, à la décolonisation, à l’ONU et ses missions internationales. 
    Tous les aspects intérieurs et régionaux du dossier sont abordés (organisation des camps d’accueil des réfugiés, action des ONG, etc.), dans un cadre chronologique qui prend en compte les grands évènements du monde arabo-musulman et le rôle des grandes puissances, Etats-Unis et URSS/Russie mais aussi France, Espagne et Union européenne, sans oublier les difficultés de l’Organisation de l’unité africaine et les conférences successives (à Khartoum, Monrovia, Freetown, Nairobi). 
    Constatant les positions « irréconciliables » du Maroc et du Front Polisario aussi bien que l’impuissance de la communauté internationale, l’auteure observe que « toutes les résolutions votées par le Conseil de sécurité se sont avérées fragiles en l’absence de fermeté dans leur application ».
    Une étude très documentée à partir de laquelle il est possible de se faire sa propre opinion sur le dossier.
    L’Harmattan, Paris, 2018, 228 pages, 25,- euros.
    ISBN : 978-2-343-16050-4.
  • ¿Por qué Horst Köhler conoce África tan bien?

    El ex-presidente alemán, Horst Köhler, encabeza una conferencia de la ONU sobre el conflicto del Sahara Occidental. Todavía lucha apasionadamente contra la pobreza y la miseria en el continente.
    La historia de la taza de Horst Köhler tiene ya algunos años, pero no ha perdido nada de su naturaleza explosiva. Durante uno de sus viajes a África, el antiguo Presidente de la Confederación recibió un vaso de plástico en Malí, tan grande como un plato y de unos 20 centímetros de profundidad. Se llenaba con la ración semanal de mijo, que se distribuía en ese momento en un centro para mujeres embarazadas: Demasiado poco para vivir, demasiado para morir. De vuelta en casa, Köhler puso la copa sobre su escritorio, como un recordatorio constante de que no debe dejar que África se las arregle sola.
    Incluso hoy en día, sus consejos son más solicitados en la mayoría de los países del continente que los de muchos políticos activos. Este jueves, por ejemplo, el diplomático de 75 años está mediando en Ginebra en la disputa sobre el Sáhara Occidental, que ha estado ardiendo durante décadas y que de hecho está siendo anexionada por Marruecos, pero en la que un movimiento independentista está luchando por una mayor autonomía. Estoy seguro de que pasarán años antes de que se resuelva este conflicto, del que ya han huido 200 000 personas a Argelia. Pero Köhler está convencido: « Los jóvenes quieren un aprendizaje y construir su país ». Era un error creer que todos los africanos querían ir a Europa. « Europa y África, » dice, « están en una comunidad de destino, y pueden ser aprovechados. »
    Horst Koehler es un gran conocedor de África
    Junto con su esposa Eva y algunos amigos, ya había fundado una tienda del Tercer Mundo en su casa de Ludwigsburg en los años setenta: « Queríamos hacer algo contra la pobreza ». Más tarde, como director del Fondo Monetario Internacional, también experimentó todo lo que salió mal en África: corrupción, amiguismo, belicismo. Cuando se convirtió en Presidente de la Confederación Alemana en 2004, trasladó el foco de atención de forma más decisiva a África. Köhler ya había dicho en su discurso inaugural: « Para mí, la humanidad de nuestro mundo está determinada por el destino de África ».
    En sus visitas de Estado se llevó en repetidas ocasiones a destacados expertos africanos como Anthony Baffoe, un futbolista profesional de Ghana, o el escritor Henning Mankell, que había vivido a veces en Mozambique. El ex Secretario de Estado de Finanzas Köhler, por muy poco manejable e incómodo que se sienta como presidente cuando no firma una ley ni lee la ley al gobierno, se muestra emocionado y comprometido desde el momento en que pisa suelo africano. Los periodistas que estaban allí recuerdan una gran fiesta en Accra, la capital de Ghana, cuando Köhler y su esposa bailaron al ritmo de una banda africana frente al palacio presidencial como si no hubiera un mañana.
    En sus visitas de Estado se llevó en repetidas ocasiones a destacados expertos africanos como Anthony Baffoe, un futbolista profesional de Ghana, o el escritor Henning Mankell, que había vivido a veces en Mozambique. El ex Secretario de Estado de Finanzas Köhler, por muy poco manejable e incómodo que se sienta como presidente cuando no firma una ley ni lee la ley al gobierno, se muestra emocionado y comprometido desde el momento en que pisa suelo africano. Los periodistas que estaban allí recuerdan una gran fiesta en Accra, la capital de Ghana, cuando Köhler y su esposa bailaron al ritmo de una banda africana frente al palacio presidencial como si no hubiera un mañana.
    Representante Especial de Koehler para el Sahara Occidental
    A partir de hoy, el Representante Especial de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental, es solicitado en Ginebra. En caso de duda, un idealista como él también es realista: « Hay que trabajar seriamente para cambiar las condiciones en África para que la gente se quede allí ».
    Traducción automática
  • Pourquoi Horst Köhler comprend si bien l’Afrique

    L’ancien président fédéral Horst Köhler dirige une conférence des Nations Unies sur le conflit du Sahara occidental. Il lutte toujours avec passion contre la pauvreté et les épreuves du continent.
    L’histoire de la tasse de Horst Köhler date déjà de quelques années, mais elle n’a rien perdu de son caractère explosif. Lors de l’un de ses voyages en Afrique, le dernier président fédéral a reçu au Mali une tasse en plastique, aussi large qu’une soucoupe et d’une profondeur d’environ 20 centimètres. Elle était rempli de la ration hebdomadaire de mil, qui a ensuite été distribuée dans un centre pour femmes enceintes: trop peu pour vivre, trop pour mourir. De retour à la maison, Köhler posa la tasse sur son bureau pour lui rappeler de ne pas laisser l’Afrique abandonnée à elle-même.
    Même aujourd’hui, ses conseils dans la plupart des pays du continent sont encore plus sollicités que ceux de nombreux hommes politiques actifs. Par exemple, ce jeudi, à Genève, à 75 ans. Le conflit qui couve depuis des décennies autour du Sahara occidental, annexé par le Maroc, dans lequel un mouvement indépendantiste cherche à acquérir une plus grande autonomie. Il est certain que cela prendra des années avant que ce conflit ne soit résolu, avant que 200.000 personnes aient déjà fui en Algérie. Mais Köhler est convaincu: « Les jeunes veulent former et construire leur pays. » Il était faux de croire que tous les Africains voulaient aller en Europe. « L’Europe et l’Afrique », dit-il, « sont dans une communauté de destin, et vous pouvez lesles rendre au mieux ».
    Horst Köhler a une compréhension de l’Afrique
    Avec son épouse Eva et quelques amis, il a fondé un magasin du tiers-monde à Ludwigsburg dans les années 1970: « Nous voulions faire quelque chose pour lutter contre la pauvreté ». Plus tard, en tant que directeur du Fonds monétaire international, il a également vécu Qu’est-ce qui n’allait pas en Afrique: corruption, copinage, bellicisme? Lorsqu’il est devenu président fédéral en 2004, il a déplacé le centre d’intérêt d’autant plus déterminé en Afrique. Dans son discours inaugural, Köhler avait déjà déclaré: « Pour moi, l’humanité de notre monde décide du sort de l’Afrique. »
    Lors de visites d’État, il a emmené à plusieurs reprises avec lui des experts africains éminents comme Anthony Baffoe, un footballeur professionnel du Ghana, ou l’écrivain Henning Mankell, qui avait vécu au Mozambique à l’occasion. Aussi lourd et inconfortable qu’il puisse être en tant que président quand il n’a pas signé une loi ou lu la loi anti-émeute au gouvernement, l’ancien secrétaire d’État aux Finances Köhler semblait touché et engagé dès qu’il a marché sur le sol africain. Les journalistes qui y étaient se souviennent d’une grande fête à Accra, la capitale du Ghana, où Köhler et son épouse ont dansé au rythme d’un groupe africain devant le palais présidentiel comme s’il n’y avait pas de lendemain.
    Köhler est représentant spécial pour le Sahara occidental
    À Genève, le rationnel Köhler, représentant spécial des Nations Unies pour le Sahara occidental, sera en demande dès aujourd’hui. En cas de doute, un idéaliste comme lui est réaliste: « Il faut travailler sérieusement pour changer les conditions en Afrique afin que les gens restent là-bas ».
    (Traduction automatique)
  • L’ONU et l’UE accablent Rabat sur ses violations au Sahara Occidental : Le droit international met le Maroc au pied du mur

    La vice-présidente du Parlement européen (PE), Heidi Anneli Hautala, a appelé jeudi les députés européens à rejeter l’accord de pêche UE-Maroc, dans lequel la Commission européenne inclut le Sahara occidental, en violation flagrante de la Légalité internationale, le Droit européen et le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Après avoir dénoncé la position de la Commission de l’Union européenne, à l’égard du conflit opposant le Front Polisario et le Maroc, sur le Sahara occidental, en évoquant «la complicité discrète de l’UE avec la force d’occupation illégale (Maroc/ndlr) de la dernière colonie en Afrique» la vice-présidente du PE, Heida Anneli Hautala a averti sur la portée et les conséquences de la persistance de l’UE à faire fi de la Légalité internationale et le Droit européen, dans ses relations avec Rabat. 

    Elle soulignera, en effet, que les actions menées par la Commission européenne et le Maroc, visant le maintien de « l’exploitation illégale » des ressources naturelles du peuple sahraoui, en violation des arrêts prononcés par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), l’eurodéputée, membre de la Ligue verte finlandaise, Heidi Anneli Hautala souligne que «la réputation du Parlement européen et le destin du peuple sahraoui sont en jeu». 

    Pour la vice-présidente du PE, le souci premier de la commission de l’UE, est «de donner la priorité absolue à la préservation de ses relations avec son partenaire à Rabat , plutôt que de se conformer» souligne-t-elle «à la décision de la CJUE et de négocier un accord séparé avec le Front Polisario, représentant unique et légitime du peuple du Sahara occidental reconnu par les Nations unies» a écrit, Mme Heidi Anneli Hautala, dans une tribune publiée jeudi sur le site Eurobserver. 

    Sur les conditions ayant accompagné les consultations de la commission de l’UE, avec le Maroc, pour le renouvellement de l’accord de pêche UE-Maroc, la responsable du Parlement de l’UE, souligne que «la grande majorité des parties prenantes consultées était composée de Marocains ou de représentants locaux ayant un intérêt direct à préserver le statu quo» a affirmé la vice-présidente du PE. 

    Dans le rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental, remis au Conseil de sécurité, Guterres a abordé, la violation des droits de l’Homme des Sahraouis, par l’occupant marocain, qui d’ailleurs par son système politique colonial au Sahara occidental est en violation des Droits du peuple sahraoui, depuis 1975, et de la Charte et des principes de L’ONU. Guterres note dans son rapport, en ce qui concerne les droits des Sahraouis à disposer de leurs richesses naturelles que «des représentants de la société civile se sont dits préoccupés par les projets de développement financés par le Maroc dans le Territoire (Sahara occidental : NDLR, affirmant, qu’ils ne bénéficiaient pas à la population sahraouie de souche». 

    Poursuivant dans son rapport il dira que ces représentants «ont souligné que les «élus» du territoire ne représentaient pas le peuple sahraoui, dans sa totalité» a-t-il indiqué, ajoutant plus loin qu’«ils ont exprimé leur frustration face à la politique discriminatoire dont ils faisaient les frais en tant que Sahraouis». Indiquant dans son rapport que «les élus» dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine «ne représentaient pas le peuple sahraoui» mais plutôt, mentionne Guterres, «les intérêts d’une élite minoritaire», notamment les colons marocains, comme ce fut le cas, lors de l’ère des ex-systèmes politiques coloniaux qu’a connu l’Histoire de la colonisation, à travers le monde, pour ne citer qu’en Afrique et en Asie. Pis encore, pour maintenir son système colonial au Sahara occidental, Outre que Rabat tergiverse avec l’aide de ses soutiens, principalement de celui du membre permanent au Conseil de sécurité, la France, Rabat vient d’être encore une fois, épinglé, sur ces violations du Mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso).

    Se référant aux conclusions de l’examen indépendant des opérations de la mission onusienne, commandé par l’ONU et qui a été mené par l’experte indépendante Diane corner, Guterres a, dans son rapport précité, pointé du doigt les entraves du Maroc, au travail et à la mission de la Minurso. Pour le SG de l’ONU, Rabat doit cesser à «insister pour que les véhicules de la Minurso portent des plaques d’immatriculation marocaines et non pas de l’ONU et pour que les passeports soient tamponnés à Laâyoune (ville du Sahara occidental sous occupation marocaine : NDLR) ».

    Aussi le rapport accable l’occupant marocain, sur ses agissements et violations, citant,entre autres, les six violations de l’accord militaire n°1 par l’Armée royale marocaine, qui viennent s’ajouter aux dix violations relevées, dont deux avaient un caractère général, trois consistaient en ce que l’accord militaire N°1 définit comme des «renforcements tactiques » ainsi que la violation de la liberté de mouvement, détaille le rapport de l’ONU.

    Karima Bennour

  • Sahara Occidental: el presidente mauritano destaca los lazos culturales de su país con los saharauis

    El Presidente de la República Islámica de Mauritania, Mohamed Ould Abdel Aziz, y el Ministro de Relaciones Exteriores, Ismael Ould Cheikh Ahmed, expresaron su pleno apoyo al Enviado Personal del Secretario General de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental y al proceso política en curso para encontrar una solución política al conflicto.
    En su último informe sobre el Sahara Occidental, el jefe de la ONU, Antonio Guterres, informó que los dos responsables mauritanos « destacaron los estrechos vínculos culturales que existían entre Mauritania y el pueblo saharaui » y « confirmaron que Mauritania También estaba dispuesta a movilizarse más a favor del proceso político con la esperanza de poner fin al conflicto « .
    El Presidente Ould Abdel Azi, subrayó que la búsqueda de una solución pacífica al conflicto era de crucial importancia para toda la región que lucha contra el narcotráfico, el extremismo y la pobreza.
    Mauritania expresó especial preocupación por la frustración y desilusión mostrada por algunos de los jóvenes que viven en los campamentos de refugiados saharauis en Argelia y confirmó que estaba dispuesta a desempeñar un papel más activo en el proceso de negociación.
  • Mauritanie : Ould Abdelaziz souligne les liens culturels mauritano-sahraouis

    Le Président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Abdel Aziz, et le Ministre des affaires étrangères, Ismael Ould Cheikh Ahmed, ont également exprimé leur plein appui à l’Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara Occidental et au processus politique en cours en vue de trouver une solution politique au conflit. 
    Dans son dernier rapport sur le Sahara Occidental, le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a affirmé que les deux responsables mauritaniens « ont souligné les liens culturels étroits qui existaient entre la Mauritanie et le peuple sahraoui » et « ont confirmé que la Mauritanie était également prête à se mobiliser davantage en faveur du processus politique dans l’espoir de mettre un terme au conflit ». 
    Le Président, Ould Abdel Aziz, a souligné que la recherche d’une solution pacifique au conflit était d’une importance cruciale pour l’ensemble de la région, qui était aux prises avec le trafic de drogues, l’extrémisme et la pauvreté. 
    La Mauritanie s’est dit particulièrement préoccupée par la frustration et la désillusion manifestées par certains des jeunes qui vivent dans les camps des réfugiés sahraouis en Algérie et confirmé qu’elle était disposée à jouer un rôle plus actif dans le processus de
    négociation.
  • Sahara Occidental : Un territorio disputado y un pueblo olvidado

    Fuente de tensiones y de problemas, la cuestión del Sáhara Occidental no es objeto de debate en la sociedad marroquí. Para las autoridades, este territorio de aproximadamente 266.000 km2 es parte integrante del territorio nacional, de ahí su ocupación y la represión permanente y violenta de los partidarios de la independencia.

    El Sáhara Occidental es considerado por las Naciones Unidas como un « territorio no autónomo ». Tras la muerte de Franco, España decidió despojarse de sus responsabilidades históricas y cedió el territorio a sus dos vecinos. En lugar de aplicar el derecho a la autodeterminación de los saharauis, concluye un acuerdo tripartito con Marruecos y Mauritania en el que se divide el territorio y se entrega a estos dos países. Cuando el colonizador se fue en 1976, el Sáhara Occidental cayó en un conflicto armado entre el movimiento de liberación del Sáhara Occidental, el Frente Polisario, y Marruecos.

    En 1991, la resistencia saharaui depuso las armas, tras la promesa de las Naciones Unidas de celebrar un referéndum. Después del alto el fuego, enseguida comenzaron las trabas impuestas por las autoridades marroquíes. Hasta la fecha, se niegan a reconocer que un referéndum incluya la opción de la independencia del Sáhara Occidental.

    Sin embargo, la ONU está sobre el terreno y se suponía que iba a celebrar ese referéndum ya que es la función que le fue asignada a la misión de las Naciones Unidas, la MINURSO. Mantenerla en el terreno cuesta 60 millones de dólares al año.

    Desde 1991, la MINURSO ha venido supervisando las actividades de las partes beligerantes y la preparación del referéndum sobre el estatuto definitivo de la zona. Su mandato no incluye la protección de los derechos humanos. En lugar de celebrar el referéndum en 1992, pero no hace más que supervisar el alto el fuego a lo largo del muro militar marroquí construido en los años 1980.

    Marruecos ocupa alrededor del 80% del territorio, mientras que el Frente Polisario controla el 20%. Para evitar sus incursiones, Marruecos ha construido unmuro militar de 2.720 km de longitud eque atraviesa el territorio saharaui de norte a sur y está vigilado por 160.000 soldados marroquíes armados hasta los dientes. Los saharauis lo llaman el « muro de la vergüenza ». Es el muro de defensa más largo del mundo y divide un territorio y a su pueblo. Millones de minas antipersonales lo protegen además de radares de alta precisión.

    Existe una gran similitud entre este muro y el que rodea a Cisjordania que, cabe recordar, ha sido condenado por la Corte Internacional de Justicia. Al igual que el Estado de Israel, Marruecos anima financieramente a los marroquíes a trasladarse a los « territorios ocupados ». Actualmente, hay al menos tres marroquíes por cada saharaui.

    Los derechos humanos violados a diario

    Marruecos hace caso omiso de la Cuarta Convención de Ginebra relativa al respeto de los derechos de la población de los territorios que se encuentran bajo ocupación.

    Desde la ocupación marroquí en 1976, muchos saharauis han huido de la feroz represión del ejército marroquí, pero 38 años después. Muchos más nacieron en los campamentos de refugiados sin haber visto nunca su país. Cada familia saharaui ha conocido la separación, y el descubrimiento de fosas comunes con cuerpos de desaparecidos saharauis atestiguan su trágico destino.

    Muchos son los informes -como el informe Tannock del Parlamento Europeo de 2013- ponen de relieve las graves violaciones en los territorios ocupados por Marruecos y la inaceptable situación humanitaria en los campos de refugiados. En los territorios ocupados prevalece la tortura, el encarcelamiento sin un juicio justo por la expresión de una opinión política y las desapariciones forzadas. La represión violenta de las manifestaciones pacíficas es casi diaria. Ni siquiera hace falta ser activista de derechos humanos para ser agredido por las fuerzas de represión marroquíes, el hecho de ser saharaui es a menudo suficiente.

    Un territorio rico en recursos naturales

    Marruecos basa su reivindicación territorial en los pretendidos lazos de lealtad entre las tribus saharauis y los sultanes marroquíes, reivindicaciones no reconocidas por la CIJ en su opinión de 1975. En la realidad, Rabat busca controlar los recursos naturales :fosfato, pesca, uranio, petróleo… Según una resolución de la Asamblea General de la ONU de 2008, el pueblo saharaui es el único propietario de sus recursos naturales. La explotación de estas riquezas por parte de Marruecos es un robo, según la legalidad internacional.

    Europa participa en el saqueo de las riquezas saharauis

    La UE y Marruecos están vinculados por un Acuerdo de Asociación, cuyo artículo 2 estipula que los derechos humanos « constituyen un elemento esencial ». Pero la ocupación militar marroquí pone de relieve una vez más la brecha entre la declaración de principios y la acción de la UE. Desde 2013, la UE también contribuye, mediante dos acuerdos, el agrícola y el de pesca, firmados con el gobierno marroquí, en este robo al permitir que sus barcos pesquen en las aguas territoriales del Sáhara Occidental. Este acuerdo no distingue entre las aguas adyacentes al Sáhara Occidental y las aguas adyacentes al territorio de Marruecos. Además, en virtud de los propios términos del acuerdo, los beneficios deberían ir a parar al pueblo del Sáhara Occidental. Hasta hoy, la UE no ha podido verificar este punto. España y Francia velan por la perennidad de esta absurda situación.

    Todos los países europeos que se callan ante esta anomalía son cómplices. Pero los países clave para encontrar una solución son España, responsable de la descolonización; Francia, que bloquea cualquier resolución que se oponga a los intereses de Marruecos en el Consejo de Seguridad; Estados Unidos, que no se aplica lo sufieciente para imponer una solución al conflicto y la UE que concluye acuerdos económicos con Marruecos sin respetar los derechos del pueblo saharaui, lo cual anima a Marruecos a seguir ocupando un territorio que no le pertenece.

  • ¿ A qué juegan Francia y Marruecos en el Sáhara Occidental?

    Marruecos, con la ayuda de Francia, querría revisar el acuerdo militar No.1 firmado por él, la Minurso y el Frente Polisario, afirman fuentes citadas por APS. La revisión de este último, que rige el alto el fuego, llevaría, según ellos, al cuestionamiento de la paz.

    Rabat podría solicitar la revisión del acuerdo militar No.1 concluido entre la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sahara Occidental (Minurso) y el Frente Polisario el 24 de diciembre de 1997, por un lado, y la Minurso y Marruecos, el 22 de enero de 1998, que rige el alto el fuego entre las dos partes en el conflicto. Esto es lo que dijeron las fuentes diplomáticas saharauis cercanas al caso y citadas por la APS.

    Marruecos, respaldado por Francia en este gesto, tendría el objetivo final de cuestionar el acuerdo oficial de alto el fuego entre las dos partes en el conflicto, que entró en vigor el 6 de septiembre de 1991, afirmaron las mismas fuentes saharauis.

    « El Frente Polisario sigue comprometido con el alto el fuego y el acuerdo militar No.1″, añadieron. Acuerdo que organiza las relaciones de las dos partes en conflicto con la Minurso, y demarcó « la zona desmilitarizada » y « la presencia de las fuerzas marroquíes y saharauis al este y al oeste del muro de separación ». « Nos atendremos a eso y no a las mentiras del embajador de Marruecos en la ONU », dijeron, refiriéndose a la carta enviada el 17 de mayo al Presidente del Consejo de Seguridad por Omar Hilale, Embajador Permanente de Marruecos ante la ONU. En esta carta, este último acusó al Frente Polisario de haber creado « puestos militares » en el este del muro de la vergüenza batido por Marruecos en el Sáhara Occidental, y de haber organizado « desfiles y maniobras militares ».

    Para estas fuentes diplomáticas, hay indicios de que Marruecos y Francia han realizado una maniobra en las Naciones Unidas para impulsar la revisión del acuerdo militar No.1. Según ellos, las declaraciones hechas por Nasser Bourita, Ministro de Asuntos Exteriores de Marruecos, el 14 de mayo, durante una entrevista con Jeune Afrique, sugerirían que se han tomado medidas en esta dirección.

    « Por lo tanto, con respecto a los acuerdos de alto el fuego, el Consejo de Seguridad exigió el retiro inmediato del Polisario de la zona de Guerguarate, considerando su presencia ilegal e ilegítima. Esta es una aclaración importante, ya que restablece la supremacía del acuerdo de alto el fuego de 1991 sobre los acuerdos militares [Acuerdo Militar No. 1, ed.] concluidos varios años después, pero que la Minurso tenía tendencia a considerado como sagrado y a ser tomado como una referencia única », dijo el ministro marroquí.

    Con este fin, los diplomáticos saharauis recordaron la declaración del Secretario General de la ONU del 19 de mayo, dos días después de la carta de Omar Hilale al Consejo de Seguridad, pidiendo « moderación » y asegurando que que no se debe emprender ninguna acción que pueda cambiar el status quo [en el Sáhara Occidental] « , habría sido « inspirada por el Departamento de Operaciones de Mantenimiento de la Paz (DPK) », dirigida por el francés Jean-Pierre Lacroix.

    « El DPKO debería dejar de cacarear la propaganda belicista de Marruecos », dijeron las fuentes, advirtiendo « contra un cambio que comprometaa el alto el fuego y el acuerdo militar Nº1 ». « La ONU habría cedido a la presión », dijeron las mismas fuentes en conclusión.

    Cabe recordar que Francia ha acogido con satisfacción la adopción por parte del Consejo de Seguridad, el 27 de abril, de la resolución 2414, que renueva el mandato de la Minurso « , dijo una declaración del Ministerio de Relaciones Exteriores de Francia publicada el 30 de abril en su página web. Francia « apoya plenamente esta misión, que desempeña un papel vital a favor de la paz y la estabilidad en la región », añade el comunicado precisando que « Francia continuará apoyando la acción del enviado personal del Secretario General de las Naciones Unidas, Horst Kôhler « .

  • Les espions de Sa Majesté le roi Mohammed VI

    Si les services de Sa Majesté la Reine Elisabeth II ont toujours été fascinants, ceux du roi du Maroc Mohammed VI ont été plutôt pitoyables. En raison de leur manque de professionnalisme, les espions de Mohammed VI sont vite reconnus, dénoncés et expulsés.

    Sous couvert de diplomates, ils agissent au sein de la communauté marocaine résidente en Europe en vue de guêter tout mouvement ou activité d’opposition au régime autocrate de la monarchie alaouite. Ce qui est vu par les autorités du pays d’accueil comme une immixtion dans leurs affaires internes.

    Ainsi, le gouvernement hollandais a procédé en 2008 à l’expulsion de deux fonctionnaires de l’ambassade du Maroc aux Pays Bas. Selon une dépêche publiée par Le Monde du 20/09/2008, « un fonctionnaire de police a été suspendu de ses fonctions à Rotterdam après avoir, apparemment, livré des informations confidentielles sur des personnes d’origine marocaine domiciliées aux Pays-Bas ».

    Selon des médias locaux néerlandais, d’autres fonctionnaires de police ont affirmé avoir été également approchés par les “services” marocains. C’est le cas de Fouad El Haji, ancien député et conseiller municipar à Rotterdam. Ce dernier a déclaré que « des parlementaires et des élus locaux sont régulièrement contactés dans le même sens et que certains auraient même accepté l’offre”.

    En Allemagne, Mohamed Baghdad, un germano-marocain de 56 ans a été arrêté et jugé à Berlin en février 2012 pour des actes d’espionnage contre la communauté sahraouie en Allemagne.

    En Espagne, les activités des agents de la DGED sont connues. En 2013, le CNI, le service de renseignement espagnol a expulsé Noureddin Ziani, un ressortissant marocain qui était utilisée par le parti nationaliste catalan CDC pour mobiliser la communauté marocaine en faveur de la cause indépendentiste de la région de Catalogne. Selon des déclarations du chef du CNI, Felix Roldan, Ziani est « un collaborateur important d’un service de renseignement étranger depuis 2000 » en allusion à la DGED marocaine.

    Dans le but de contrôler les mouvements des opposants marocains, la DGED a acquéri chez la société italienne Hacking Team et la néo-zélandaise Endace ainsi que de la française Amesys des logiciels d’espionnage qu’elle utilisera aussi pour espionner le Secrétariat de l’ONU, notamment dans la question du Sahara Occidental.

    L’accusation émane de l’ancien SG de l’ONU, Ban Ki-moon. Dans son rapport d’avril 2012, accuse le Maroc de compliquer la tâche de la MINURSO et de l’espionner. « Il semble également que la confidentialité des communications entre le quartier général de la Minurso et New York ait été compromise occasionnellement », signale le rapport.

    En effet, la DGED a déployé des gros moyens en vue d’attirer des soutiens au Maroc dans son objectif de coloniser définitivement le Sahara Occidental. Les opérations d’écoute des communications de la MINURSO étaient accompagnées d’une large campagne de lobbying aux Etats-Unis, au Royaume Uni, en Espagne et auprès des institutions onusiennes. Ainsi, l’ambassadeur Omar Hilale qui préside actuellement la représentation du Maroc auprès de l’ONU, a réussi à s’assurer les services du suédois Anders Kompass, directeur des opérations de terrain au HCDH, ainsi que ceux de Sultan Athar Khan, directeur du cabinet du président du HCR, Antonio Guterres, l’actuel Secrétaire Général de l’ONU.

    Grâce aux révélations du lanceur d’alertes anonyme, Chris Coleman, de nombreux documents confidentiels du Secrétariat de l’ONU ont été dévoilés. Sa nature prouve que le Maroc avait bel et bien piraté les ordinateurs de l’ONU. Parmi ces documents, des compte-rendus des réunions du Secrétaire Général de l’ONU avec, entre autres, le président tchadien Idriss Déby Itno.

  • Sahara Occidental : Le Maroc veut imposer des limites à la mission de la MINURSO

    En date du 3 septembre 2014, l’Ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilal, a organisé une rencontre avec Mme Susana Malcorra, Chef de Cabinet du Secrétaire Général et Kim Bolduc.
    La réunion tient à un mois de la désignation de Mme Bolduc le 31 juillet 2014 Représentant Spécial du Secrétaire Général pour le Sahara Occidental et cheffe de la MINURSO. Celle-ci est restée bloquée à New York, le Maroc lui refusant l’entrée au Sahara Occidental pour entamer sa mission.
    L’objectif de cette rencontre était de dicter les conditions du Maroc sur le mandat de la MINURSO suite à la décision, un an auparavant, des Etats-Unis de proposer l’élargissement de son mandat au monitoring des droits de l’homme, à l’instar des autres missions de paix onusiennes.
    Le blocage marocain vise à imposer des conditions concernant le travail, le mandat et les prérogatives de la MINURSO surtout en ce qui concerne l’implication dans la question du respect des droits de l’homme au Sahara Occidental. Les propos de l’ambassadeur Hilale à ce sujet sont claires :  » Mme Bolduc ne doit pas compliquer sa mission en essayant de s’ingérer dans les questions des droits de l’Homme qui ne relèvent pas de son mandat. Sinon, elle risque de se heurter à des problèmes et des difficultés qui vont compromettre sa mission. Elle n’aura aucune excuse de surprise en cas de ferme réaction des autorités marocaines », a-t-il dit.
    «  »Le Maroc est prêt à travailler, la main dans la main, avec Mme Bolduc et développer un partenariat fructueux avec elle pour la mise en oeuvre du mandat de la MINURSO, qui se limite strictement à la surveillance du cessez-le-feu, au déminage et à l’assistance logistique aux mesures de confiance », a-t-il ajouté dans le but de limiter le mandat de la MINURSO.
    Il insiste pour que la question des droits de l’homme reste dans les mains du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme (HCDH) où Anders Kompass, Directeur des opérations et de la coopération technique veille à ce que les rapports de cette instance soient favorables au Maroc et où le soutien de Mme Navi Pillat a été acheté moyennant le versement annuel d’un million de dollars comme contribution au budget du HCDH.  » La MINURSO n’a ni vocation, ni mandat pour s’occuper des questions des droits de l’Homme, que le Maroc traite avec le HCDH à Genève, dans le cadre d’un partenariat confiant et engagé », afirme-t-il.
     » Mme Bolduc doit s’engager à respecter le mandat de la MINURSO. C’est à cette condition qu’elle bénéficiera de l’appui et de la coopération des autorités marocaines », dit-il délattant la peur marocaine de voir la MINURSO surveiller les droits de l’homme ou menant des contacts avec la population civile sahraouie.

    Le Maroc insiste pour que les réunions des missions des procédures spéciales aient lieu dans des bâtiments désignés par les autorités marocaines où ces dernières ont implanté des installations techniques pour l’écoute des conversations tenues entre les militants sahraouis et les envoyés onusiens. Ainsi, Omar Hilale a signalé que  » des instructions auraient été données de New York pour que les réunions des Procédures Spéciales se tiennent désormais au siège de la MINURSO. Le Maroc s’oppose à une telle décision et regrette que le Secrétariat cherche à accorder une reconnaissance aux séparatistes et à compliquer les visites des Procédures Spéciales qui se sont déroulées, jusqu’à présent, dans les meilleures conditions. Les droits de l’Homme sont du ressort de Genève. New York n’a pas à y interférer ».
    Pour rappel, les associations sahraouies des droits de l’homme ont refusé une rencontre avec une délégation technique du HCDH présidée par Anders Kompass. Celui-ci a refusé de tenir la réunion dans le siège de la MINURSO.

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