Étiquette : pédophilie

  • Jack Lang : Rattrapé par ses casseroles…

    Cette fois, c’est loupé : il ne sera pas le premier à occuper le poste de Défenseur des Droits.

    Ce poste, qui remplace celui de Médiateur de la République qu’occupait Jean Paul Delevoye, et qui en élargit les prérogatives, vient donc d’échapper à Jack Lang. Officiellement, c’est pour ne pas avoir su tenir sa langue au journal de France 2 au lendemain de la révélation de l’arrestation de DSK. Lang avait en effet cru bon de préciser qu’en l’occurrence, pour la victime présumée, « il n’y avait pas mort d’homme »…

    Mais ce n’est peut-être que la goutte qui a fait déborder un vase déjà bien trop plein.

    En effet, parmi les responsabilités du poste convoité, il y avait aussi le rôle de Défenseur des Enfants. Et depuis que le nom de Lang circulait, de nombreuses associations qui oeuvrent pour venir en aide aux enfants victimes d’abus sexuels s’insurgeaient contre cette éventuelle nomination. Notamment à cause de plusieurs prises de position et rumeurs pour le moins douteuses et toutes très concordantes dans leur état d’esprit.

    En 1977, Jack Lang a ainsi signé une pétition appelant à libérer 3 hommes emprisonnés pour avoir eu des relations sexuelles sans violence avec des mineurs de moins de 15 ans.

    Plus tard, en 1991, il déclare, lors d’une interview au magazine Gay Pied, que « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »

    En 1997, le Capitaine Barril, un des patrons de la cellule anti-terrorisme de l’Elysée, a déclaré, lors d’une audience publique « Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile « Coral » à cause des personnalités mises en cause. » Plus tard, il s’avèrera que le réseau Coral impliquait plus de 340 personnes issues du milieu des médias, de la politique, de la culture et du journalisme, qui auraient abusé d’enfants handicapés et autistes. Les noms de Jack Lang et de Frédéric Mitterand avaient été cités…

    Enfin, plus récemment, lors de l’arrestation de Roman Polanski, Jack Lang faisait partie de ceux qui ont plaidé haut et fort pour la relaxe de celui-ci. Et on retrouvera au sein du comité de soutien au cinéaste pas mal de noms qui figuraient déjà dans le dossier Coral…

    Bref, on voit bien que l’homme a de la suite dans les idées…

    Rappelons ici, pour compléter le portrait de ce triste sire, qu’il est Député de la 6ème circonscription du Pas de Calais depuis 2007, et qu’à ce titre, il n’a fait aucune intervention en séance, n’a publié aucun rapport ni aucune proposition de loi. Son absentéisme sur les bancs de l’Assemblée est notoire et prouvé par cette absence quasi totale d’activité parlementaire. Mais gageons qu’il reviendra trainer ses guêtres en 2012 pour se faire réélire par des électeurs du Parti Socialiste qui se laisseront encore attraper par ses belles paroles…

    Cela faisait déjà un bon moment que Jack Lang, prêt à tout pour continuer à grenouiller au plus haut de l’Etat, n’hésitait pas à accepter toutes les missions que pouvait lui confier Nicolas Sarkozy. Cette fois, c’est raté.

    Allez Jack, fiche le camp. Il n’y a plus rien à gratter pour toi par ici !!!

    Source

    Tags : Maroc, Jack Lang, Marrakech, pédophilie, partouze, YSL, Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé, Majorelle, Roman Polanski, Frédéric Mitterand,

  • Le ministre et la partouze pédophile: «Ce n’est pas Jack Lang»

    Jack Lang lors d’une conférence sur les enjeux actuels de la culture, le 06 décembre 2010 à Nancy

    POLÉMIQUE – Jean-François Kahn affirme que Luc Ferry lui a donné un autre nom que celui de l’ancien ministre socialiste, qui promet de son côté des poursuites judiciaires…

    La chasse au ministre partouzeur pédophile est ouverte. Depuis les déclarations fracassantes de Luc Ferry, lundi sur le plateau du «Grand Journal», les spéculations sur l’identité de celui qui s’est fait pincer au Maroc dans une orgie «avec des petits garçons» vont bon train. Pour lexpress.fr, il s’agirait d’une vieille rumeur incriminant Jack Lang, ce que ce dernier dément, de même que Jean-François Kahn, à qui Luc Ferry aurait confié le nom du fautif.

    «La vulgarité est de notre monde»

    «Je ne souhaite pas me mêler de ces histoires pour l’instant. Je m’exprimerai en temps et en heure. Cette affaire est tristement banale, la vulgarité est de notre monde», a déploré Jack Lang, interrogé par lefigaro.fr. L’ancien ministre socialiste s’est même fait menaçant: «Seront poursuivis pénalement tous ceux -journaux et personnes- qui mettront mon honneur en cause».

    Pour laver son honneur, Jack Lang peut compter sur Jean-François Kahn. L’ancien journaliste, présent lundi sur le plateau de Canal+, affirme au site arrêt sur images que Luc Ferry lui a donné le nom du ministre après l’émission. Et il est formel: «Ce n’est pas Jack Lang».

    Le fondateur de Marianne affirme même que «tout le monde sait de qui il s’agit». Tout le monde ou presque, manifestement.

    source 

    Tags : Maroc, Jack Lang, partouze, pédophilie, Luc Ferry, tourisme sexuel,

  • Jack Lang accusé publiquement de pédophilie

    Roger Holeindre, journaliste et politique français, accuse ouvertement Jack Lang d’être un pédophile, il donne des détails sordides. Et il le défie publiquement de l’attaquer en justice s’il ment.

    Jack Lang a déjà menacé plusieurs fois de poursuivre en diffamation ceux qui l’accuseraient de pédophilie. On attend toujours sa réaction (pour attaquer en diffamation, il faut établir que les faits allégués sont mensongers!!)

    Malgrè les casseroles accumulées (voir aussi la plainte d’Emmanuel Verdun pour viol en réunion de sa fille), la presse ne bronche pas, et continue à clamer que Jack Lang est « le politique préféré des français ». Omerta? Mais non…

    Tags : France, Jack Lang, Roger Holeindre, pédophilie

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=OFFiqCrUHJo&w=560&h=315]
  • Jack Lang accusé de Pédophilie

    Après l’affaire DSK le parti socialiste va devoir certainement affronter une nouvelle tempête .

    Jack Lang accusé de pédophilie par Luc Ferry .

    L’ancien ministre et philosophe Luc Ferry a lancé, sans le nommer, des accusations gravissimes à l’encontre de Jack Lang, qui aurait selon lui été arrêté au Maroc il y a plusieurs années à la suite d’une partouze pédophile. Arrêt sur images a donné le nom de la personne visée.

    Si Luc Ferry n’a pas nommé Jack Lang, se contentant d’évoquer au cours du Grand Journal de Canal+ « un ancien ministre » dont il ne pouvait pas donner l’identité au nom du respect de la vie privée, la référence au député socialiste est plus qu’évidente et a même été soulignée sur le plateau par Alain Duhamel qui lui a répondu qu’il était « mauvaise Lang ».

    Luc Ferry affirme que « les plus hautes autorités de l’Etat », notamment le Premier ministre (que l’on imagine être Jean-Pierre Raffarin) lui ont confirmé cette arrestation et la libération en toute discrétion (orchestrée par l’Elysée) de cet ancien ministre » qui se serait fait « poisser dans une partouze avec des petits garçons à Marrakech ».

    Le philosophe poursuit en précisant que le tout-Paris est au courant de cette arrestation, mais qu’aucun journaliste n’a jamais écrit une ligne dessus au nom de la protection de la vie privée. Il a dénoncé du même coup (et à l’image de l’affaire DSK) l’hypocrisie de la presse française.

    Des accusations pas tout à fait correctes, puisque le recoupement entre les propos de l’ancien ministre et des « rumeurs » publiées dans les médias depuis plusieurs années est facile à opérer et saute même aux yeux après quelques secondes de recherche.

    Cette arrestation présumée de Jack Lang a été évoquée dès 2005 par L’Express et le site Arrêt sur Imagesfait également mention de la rumeur sur la pédophilie de Jack Lang. Le silence du reste des médias serait lié au fait qu’aucun élément tangible n’aurait été trouvé pour valider cette rumeur.

    Source 

    Tags : Maroc, Jack Lang, Luc Ferry, Marrakech, pédophilie,

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=FlSs0jmKwsc&w=560&h=315]
  • Jeffrey Epstein « a installé une douche pour orgies pour 10 peronnes » sur sa fameuse « île de pédo », selon un témoin

    Steve Scully, 70 ans, qui a travaillé pour Epstein sur Little St James a fait des réclamations

    Il affirme qu’Epstein a remodelé sa chambre, ajoutant la douche pour dix personnes

    Il affirme également qu’il y avait des photos dans la salle de bain de jeunes filles semi-nues

    Jeffrey Epstein a installé une « douche de dix personnes pour des orgies » sur son île des Caraïbes et a rempli les murs de la salle de bain de photos de filles nues, a-t-on affirmé.

    Steve Scully, 70 ans, qui a maintenu les lignes téléphoniques et Internet sur Little St James dans les îles Vierges américaines, a fait la révélation dimanche à The Sun.

    Cela survient une semaine après que Steve – qui a travaillé pour le magnat en tant que spécialiste du téléphone et d’Internet entre 1999 et 2006 – ait déclaré avoir vu le prince Andrew «  tâtonner  » Virginia Roberts à la maison de l’île des Caraïbes du pédophile.

    Le prince Andrew a fermement nié avoir eu des contacts sexuels avec elle.

    Le père de trois enfants, Steve, a déclaré à la publication qu’Epstein avait rénové sa chambre à plusieurs reprises et pendant ces rénovations, il a installé une «douche à dix pommes de douche – pour les douches de groupe».

    « Il y avait plus de photos dans la salle de bain que partout ailleurs – y compris de jeunes filles à peine vêtues ou à moitié nues », a-t-il ajouté.

    Steve prétend également qu’Epstein ferait garer son Boeing 727 – surnommé le Lolita Express – dans le terminal privé de St Thomas et emmènerait les jeunes filles sur son île en hélicoptère.

    Cela vient après que Mme Roberts – maintenant connue sous le nom de Mme Giuffre – affirme également avoir été contrainte à avoir une orgie avec Andrew sur le refuge de luxe d’Epstein.

    C’était sur ce trou de soleil ensoleillé où M. Scully insiste pour avoir vu Andrew et Mme Roberts devenir intimes entre 2001 et 2004.

    M. Scully a déclaré: «Il lui attrapait le cul et des trucs comme ça. Ils s’embrassaient.

    «Il la broyait contre elle et la cherchait.

    En regardant le couple, M. Scully a déclaré qu’il était parfaitement conscient du fait que la femme était plus jeune et qu’elle «  se tenait comme un enfant se tiendrait derrière un parent  ».

    Cela le mettait mal à l’aise car il pensait que leur relation «n’était pas appropriée».

    Mais M. Scully a également affirmé que la femme que l’on croyait être Mme Roberts ne résistait pas aux avances d’Andrew, dont le visage était une image «d’excitation».

    La relation d’Andrew avec le pédophile maintenant décédé a accablé le royal, 60 ans, au cours des 12 derniers mois.

    Mme Roberts affirme que le prince a abusé d’elle trois fois – une fois dans l’appartement d’Epstein à New York, une fois dans les Caraïbes et une fois au domicile londonien de Ghislane Maxwell, la prétendue madame d’Epstein. Le prince Andrew nie fermement ces allégations.

    Parlant de sa première rencontre présumée avec Andrew à Londres, elle a dit qu’elle avait été emmenée à la boîte de nuit Tramp où elle se souvient avoir dansé avec le prince «  transpirant  ».

    Après avoir quitté la boîte de nuit, Mme Roberts a déclaré: « Dans la voiture, Ghislaine me dit que je dois faire pour Andrew ce que je fais pour Jeffrey. »

    Son avocat a précédemment décrit M. Scully comme un «témoin important».

    Andrew a été attaqué par des avocats américains pour les victimes présumées d’Epstein pour ne pas avoir coopéré avec l’affaire.

    La semaine dernière, un bus scolaire le pressant de se conformer est sorti de Buckingham Palace.

    Buckingham Palace a refusé de commenter.

    Source : Daily Mail, 20 fév 2020

    Tags : Jeffrey Epstein, pédophilie, sexe, mineurs,

  • Alain Finkielkraut défend Roman Polanski (vidéo)

    Alain Finkielraut s’exprime sur l’affaire Polansky

    Q: Alain Finkielraut s’exprime sur l’affaire Polansky?

    R : Depuis le déclenchement de cette affaire infernale, je vis dans l’épouvante. La France est en proie à une véritable fureur de la persécution. Il n’y a pas que la France, c’est toute la planète Internet qui est devenue une immense foule lyncheuse. Alors, soyons clairs, je pense que tout le monde aujourd’hui est d’accord que l’enfance est sacrée, qu’on ne touche pas aux enfants. Mais, précisément parce que ce crime est grave on ne doit pas accuser à tort et à travers.

    Q: C’est le cas ?

    Bien sûr, c’est le cas. L’inhumanité commence, nous devrions qu’en même finir de le savoir, quand, au nom de l’humanité souffrante, on cesse de faire des distinctions, on fait des amalgames. L’amalgame c’est la figure par excellence, l’amalgame c’est le péché capital, alors distinguons, au lieu de parler de soutien maladroit à Polanski. Polanski n’est pas le violeur de l’Esonne, Polanski n’est pas pédophile. Sa victime, la plaignante, quia retiré sa plainte,qui n’a jamais voulu de procès public, qui a obtenu réparation, n’était pas une fillette, une petite fille, une enfant au moment des faits…

    Q: 13 ans

    R: C’était une adolescente qui posait nue, dénudée pour Vogue Hommes. Vogue Hommes n’est pas un journal pédophile. C’est qu’en même une chose à prendre en considération. Polanski a toujours, il faut aussi s’en souvenir, niait le viol. Il reconnaît des relations sexuelles illicites avec une mineure et je ne réclame pas, moi, une quelconque impunité pour un artiste. Mais il faut quand même comprendre que sa qualité d’artiste, depuis le début de l’histoire, n’est pas pour Polanski un privilège, c’est un handicap. C’est parce qu’il est un artiste que les juges mégalomanes américains refusent de lâcher l’affaire et c’est parce que c’est un artiste que la foule des internautes se déchaînent contre lui. Dans une société démocratique, l’art est comme un outrage à l’égalité, alors on adore voir les artistes tomber et c’est exactement ce qui se passe avec Polansi aujourd’hui.

    Q: Pourquoi l’amalgame, Alain Fik¡nkielkraut, d’après vous, pour reprendre votre terme, eh bien vous comprendre ?

    R: Pourquoi l’amalgame ? Moi, je ne sais rien. Je pense que cette fureur de la persécution, c’est une tentation constante aujourd’hui aggravée aussi par l’immédiateté d’Internet et, sans doute, parce que le sentiment de pitié pour une victime qui demande une seule chose : qu’on la laisse tranquille, n’est, en fait, que l’alibi d’un immense ressentiment démocratique. Vous savez que certains internautes vous expliquent aujourd’hui que les mêmes artistes qui veulent mettre en prison des enfants qui téléchargent illégalement les viols ou sont les complices des violeurs. Voilà la réalité. Pourquoi l’amalgame ? C’est l’œuvre du ressentiment. Le ressentiment c’est le mauvais visage de la démocratie.

    Q: On a compris que vous apportez un soutient plein et entier à Roman Polanski.

    R: Oui, je soutiens, dans cette affaire, Roman Polanski, qui vit un cauchemar parce qu’il est, 30 ans après, retrouvé par une bureaucratie cruelle et les suisses tout de même, qui relâchent le fils barbare de Kadhafi et qui maintiennent aujourd’hui Polanski en prison. C’est cela qui devrait susciter le scandale. Outre cette bureaucratie, il y a contre lui aussi la foule lyncheuse. Il ne faut se leurrer, s’il est extradé, il peut aller finir ses jours en prison car le procureur américain que la peine qu’il allait requérir était très sévère. Il a des électeurs, c’est ça aussi la justice en Amérique. En plus, on a dépensé des sommes considérables depuis le début de cette affaire, alors on va pas, après tout cet argent, déboucher sur un non lieu. Voilà ce qui l’attend et j’ai peur que, demain, les lyncheurs, dessaoulent, mais ce sera trop tard.

    Q: Vous apportes également votre soutien plein et entier à Frédérique Mitterand, ministre de la culture ? Car il l’a dit lui-même hier, l’affaire Polanski est devenue l’affaire Mittérand.

    R: L’affaire Polanski n’est pas devenue l’affaire Mittérand. L’affaire Polanski demeure et on ne doit pas l’oublier. L’affaire Polanski a été victime d’un procédé totalitaire. On prend un texte, on change le registre, on prélève des citations, on les tronque et on lui demande de se justifier. Mais ce qui est terrible c’est de voir tant de journalistes bien pensants, tant de responsables politiques prétendument respectables prendre maintenant le train conduit à toute vitesse par Marine Le Pen. Je ne croyais pas de mon vivant, assister à cet événement exceptionnel, l’étreinte sauvage du politique correct et du Front National. Voir des socialistes, si vous voulez, céder à cette tentation, c’est terrible. Faute d’idées, ils sombrent dans la démagogie. Face à la crise, on avait besoin d’une gauche mondaiciste. Manque de pot, on a une gauche lyncheuse et ordurière. Mais j’ajoute aussi que la droite est en très mauvais état aussi.

    Q:Pourquoi la droite ?

    Je ne sais pas ! En tout cas, on sent qu’à l’UMP on a qu’un désir, c’est se débarrasser de ce ministre de l’ouverture et les députés UMP n’étaient pas en reste dans la condamnation d’un Polanski dont tout le monde, en plus, savait qu’il avait dû fuir l’Amérique en 1998 pour une affaire de détournement de mineurs. Il n’y a rien de nouveau et tout d’un coup on veut sa peau.

    Q: Mais qu’est-ce que ça dit, d’après vous, sur l’état du débat public ou du débat politique en France?

    R: Vous dites soutien maladroit…

    Q:  Frédérique Mitterand le reconnaît lui-même…

    R: Oui, il a dit aussi que cette Amérique me fait peur. Moi, c’est la France qui me fait peur aussi. Le soutien n’était pas maladroit. Il y avait quelque chose d’évident. Tout le monde savait que Polanski avait été accusé de détournement de mineurs, il est incarcéré en Suisse, les français disent « ça suffit, on ne fait pas ça». Et que se passe-t-il ? Les internautes protestent et à ce moment-là tout le monde a peur et on va faire la chasse aux électeurs. On va faire la chasse parce qu’on veut rester proches du peuple, même quand le peuple montre ce visage absolument effrayant et tout le monde fait fi, avec une cruauté extrême, une cruauté épidémique, de l’histoire de Roman Polanski. Souvenons-nous quand même de ce qu’il a vécu. Il est un enfants du ghetto de Cracovie, sa mère a été déportée et assassinée par les nazis, il a vécu le cauchemar du communisme, il a vécu le cauchemar de la tragédie américaine, l’assassinat de Sharon Tate. Donc, il a lui-même à répondre auprès d’une presse à scandales qui disant qu’il avait inspiré avec son film « Rose Marie’s babies ». Il a traversé ça et tout le monde s’en fiche… mais dans quel monde vit-on ? Cette planète me fait peur.

    Q: Vous pensez que quelque chose a basculé vraiment en France ces 15 derniers jours?

    Peut-être pas, nous verrons bien. Si vous voulez, c’est un phénomène de contagion magnétique. Peut-être, les gens finiront-ils par se réveiller, peut-être au contraire. Vais-je, moi-même à mon tour, pour ce que je dis, être lynché, à mon petit niveau, comme les deux personnes dont nous parlons.

    Depuis le déclenchement de cette affaire infernale, je vis dans l’épouvante. La France est en proie à une véritable fureur de la persécution. Il n’y a pas que la France, c’est toute la planète Internet qui est devenue une immense foule lyncheuse. Alors, soyons clairs, je pense que tout le monde aujourd’hui est d’accord que l’enfance est sacrée, qu’on ne touche pas aux enfants. Mais, précisément parce que ce crime est grave on ne doit pas accuser à tort et à travers.

    Q: C’est le cas ?

    Bien sûr, c’est le cas. L’inhumanité commence, nous devrions qu’en même finir de le savoir, quand, au nom de l’humanité souffrante, on cesse de faire des distinctions, on fait des amalgames. L’amalgame c’est la figure par excellence, l’amalgame c’est le péché capital, alors distinguons, au lieu de parler de soutien maladroit à Polanski. Polanski n’est pas le violeur de l’Esonne, Polanski n’est pas pédophile. Sa victime, la plaignante, quia retiré sa plainte,qui n’a jamais voulu de procès public, qui a obtenu réparation, n’était pas une fillette, une petite fille, une enfant au moment des faits…

    – 13 ans

    C’était une adolescente qui posait nue, dénudée pour Vogue Hommes. Vogue Hommes n’est pas un journal pédophile. C’est qu’en même une chose à prendre en considération. Polanski a toujours, il faut aussi s’en souvenir, niait le viol. Il reconnaît des relations sexuelles illicites avec une mineure et je ne réclame pas, moi, une quelconque impunité pour un artiste. Mais il faut quand même comprendre que sa qualité d’artiste, depuis le début de l’histoire, n’est pas pour Polanski un privilège, c’est un handicap. C’est parce qu’il est un artiste que les juges mégalomanes américains refusent de lâcher l’affaire et c’est parce que c’est un artiste que la foule des internautes se déchaînent contre lui. Dans une société démocratique, l’art est comme un outrage à l’égalité, alors on adore voir les artistes tomber et c’est exactement ce qui se passe avec Polansi aujourd’hui.

    Q: Pourquoi l’amalgame, Alain Fik¡nkielkraut, d’après vous, pour reprendre votre terme, eh bien vous comprendre ?

    Pourquoi l’amalgame ? Moi, je ne sais rien. Je pense que cette fureur de la persécution, c’est une tentation constante aujourd’hui aggravée aussi par l’immédiateté d’Internet et, sans doute, parce que le sentiment de pitié pour une victime qui demande une seule chose : qu’on la laisse tranquille, n’est, en fait, que l’alibi d’un immense ressentiment démocratique. Vous savez que certains internautes vous expliquent aujourd’hui que les mêmes artistes qui veulent mettre en prison des enfants qui téléchargent illégalement les viols ou sont les complices des violeurs. Voilà la réalité. Pourquoi l’amalgame ? C’est l’œuvre du ressentiment. Le ressentiment c’est le mauvais visage de la démocratie.

    Q: On a compris que vous apportez un soutient plein et entier à Roman Polanski.

    Oui, je soutiens, dans cette affaire, Roman Polanski, qui vit un cauchemar parce qu’il est, 30 ans après, retrouvé par une bureaucratie cruelle et les suisses tout de même, qui relâchent le fils barbare de Kadhafi et qui maintiennent aujourd’hui Polanski en prison. C’est cela qui devrait susciter le scandale. Outre cette bureaucratie, il y a contre lui aussi la foule lyncheuse. Il ne faut se leurrer, s’il est extradé, il peut aller finir ses jours en prison car le procureur américain que la peine qu’il allait requérir était très sévère. Il a des électeurs, c’est ça aussi la justice en Amérique. En plus, on a dépensé des sommes considérables depuis le début de cette affaire, alors on va pas, après tout cet argent, déboucher sur un non lieu. Voilà ce qui l’attend et j’ai peur que, demain, les lyncheurs, dessaoulent, mais ce sera trop tard.

    Q: Vous apportes également votre soutien plein et entier à Frédérique Mitterand, ministre de la culture ? Car il l’a dit lui-même hier, l’affaire Polanski est devenue l’affaire Mittérand.

    L’affaire Polanski n’est pas devenue l’affaire Mittérand. L’affaire Polanski demeure et on ne doit pas l’oublier. L’affaire Polanski a été victime d’un procédé totalitaire. On prend un texte, on change le registre, on prélève des citations, on les tronque et on lui demande de se justifier. Mais ce qui est terrible c’est de voir tant de journalistes bien pensants, tant de responsables politiques prétendument respectables prendre maintenant le train conduit à toute vitesse par Marine Le Pen. Je ne croyais pas de mon vivant, assister à cet événement exceptionnel, l’étreinte sauvage du politique correct et du Front National. Voir des socialistes, si vous voulez, céder à cette tentation, c’est terrible. Faute d’idées, ils sombrent dans la démagogie. Face à la crise, on avait besoin d’une gauche mondaiciste. Manque de pot, on a une gauche lyncheuse et ordurière. Mais j’ajoute aussi que la droite est en très mauvais état aussi.

    Q: Pourquoi la droite ?

    Je ne sais pas ! En tout cas, on sent qu’à l’UMP on a qu’un désir, c’est se débarrasser de ce ministre de l’ouverture et les députés UMP n’étaient pas en reste dans la condamnation d’un Polanski dont tout le monde, en plus, savait qu’il avait dû fuir l’Amérique en 1998 pour une affaire de détournement de mineurs. Il n’y a rien de nouveau et tout d’un coup on veut sa peau.

    Q: Mais qu’est-ce que ça dit, d’après vous, sur l’état du débat public ou du débat politique en France?
    A dit des choses terribles. Vous dites soutien maladroit…

    – Frédérique Mitterand le reconnaît lui-même…

    Oui, il a dit aussi que cette Amérique me fait peur. Moi, c’est la France qui me fait peur aussi. Le soutien n’était pas maladroit. Il y avait quelque chose d’évident. Tout le monde savait que Polanski avait été accusé de détournement de mineurs, il est incarcéré en Suisse, les français disent « ça suffit, on ne fait pas ça». Et que se passe-t-il ? Les internautes protestent et à ce moment-là tout le monde a peur et on va faire la chasse aux électeurs. On va faire la chasse parce qu’on veut rester proches du peuple, même quand le peuple montre ce visage absolument effrayant et tout le monde fait fi, avec une cruauté extrême, une cruauté épidémique, de l’histoire de Roman Polanski. Souvenons-nous quand même de ce qu’il a vécu. Il est un enfants du ghetto de Cracovie, sa mère a été déportée et assassinée par les nazis, il a vécu le cauchemar du communisme, il a vécu le cauchemar de la tragédie américaine, l’assassinat de Sharon Tate. Donc, il a lui-même à répondre auprès d’une presse à scandales qui disant qu’il avait inspiré avec son film « Rose Marie’s babies ». Il a traversé ça et tout le monde s’en fiche… mais dans quel monde vit-on ? Cette planète me fait peur.

    – Vous pensez que quelque chose a basculé vraiment en France ces 15 derniers jours?

    Peut-être pas, nous verrons bien. Si vous voulez, c’est un phénomène de contagion magnétique. Peut-être, les gens finiront-ils par se réveiller, peut-être au contraire. Vais-je, moi-même à mon tour, pour ce que je dis, être lynché, à mon petit niveau, comme les deux personnes dont nous parlons.

    Tags : France, Roman Polanski, pédophilie, viol, sexe, mineurs, Alain Finkielkraut,

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=YEg_MjcRb8Y&w=560&h=315]
  • La question de Jackie Speier au MJ sur la question de savoir si Epstein était un informateur du FBI soulève les sourcils au sein du comité Intel

    Dans un briefing à huis clos aux contributeurs du Congrès sur la surveillance du gouvernement, un haut responsable du ministère de la Justice de bonne réputation était sollicité pour une interrogation choquante.

    La requête est arrivée ici lorsque des agents du renseignement et de la sécurité à l’échelle nationale ont été contactés la semaine dernière par des contributeurs transitoires du House Intelligence Committee sur la Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA), un règlement avec un gouvernement qui pourrait expirer dans quelques semaines. La représentante Jackie Speier, démocrate de Californie, a préfacé sa requête en déclarant qu’elle était un peu hors sujet. Selon deux actifs avec sagesse du briefing, Speier a ensuite demandé à John Demers, le procureur général adjoint de la Division de la sécurité nationale du ministère de la Justice, si Jeffrey Epstein avait déjà travaillé comme un actif infiltré du FBI. Puis elle l’a pressé de savoir s’il avait ou non une sagesse non publique d’Epstein – un pédophile reconnu coupable qui est décédé en prison à la fin du mois d’août, en attendant son procès – en travaillant avec le FBI.

    Demers a répondu qu’il travaillait pour le ministère de la Justice, maintenant pas pour le FBI, et qu’il n’avait aucune sagesse d’Epstein faisant de telles peintures. La requête a soulevé des sourcils, car elle donnait l’impression d’être principalement basée sur une idée que les flics auraient tourné le regard sur le violeur en série car il les avait aidés à accumuler des connaissances.

    Un porte-parole du ministère de la Justice a refusé de faire une remarque, et un porte-parole de Speier n’a pas fourni de remarque officielle.

    Le Miami Herald a rapporté en novembre 2018 que, dans le cadre d’un accord de plaidoyer particulièrement bénéfique, il avait gagné de l’époque aux États-Unis. Lieu de travail de l’avocat Alexander Acosta en 2007, « Epstein a fourni ce que le gouvernement a appelé » une considération précieuse « pour les informations non spécifiées qu’il a fournies aux enquêteurs fédéraux. » Le Herald a déclaré qu’il n’était pas clair quelles connaissances, le cas échéant, Epstein partageait avec l’application de la réglementation.

    Et Vicky Ward a rapporté pour la fermeture du Daily Beast en août qu’Acosta avait par la suite informé les officiers d’état-major de transition de Trump que le cas d’Epstein était lié à des questions de renseignement. Il est ensuite devenu secrétaire du Travail. « On m’a dit qu’Epstein » appartenait au renseignement « et de le laisser tranquille », a expliqué en privé Acosta aux officiers d’état-major de transition de Trump avant son affirmation, conformément au récit de Ward.

    Le 8 juillet 2019, le ministère de la Justice a accusé Epstein de trafic sexuel de femmes mineures. Dans une longue convention de presse deux jours plus tard, Acosta a demandé si oui ou non le prédateur sexuel était ou non un «atout pour le renseignement».

    « Donc, il y a eu des rapports à cet effet », a-t-il déclaré en oblique, conformément à The Washington Examiner. « Et permettez-moi de dire, il y a eu beaucoup d’effets dans ce cas. Pas seulement maintenant, mais au fil des ans. Et encore une fois, je le ferais, j’hésiterais à considérer ce reportage comme un fait. »

    Les efforts d’Acosta pour expliquer le recours de son bénéficiaire au violeur en série n’ont pas suffi à sauver sa tâche; après avoir traité un grief torride, il a démissionné de la direction de Trump le 19 juillet.

    Epstein avait été découvert sans vie dans sa cellule de prison pas plus d’un mois plus tard. Le bureau du médecin légiste de la ville de New York a déclaré que la mort était auparavant un suicide; un pathologiste personnel employé par le frère d’Epstein a déclaré qu’il s’agirait d’un meurtre, comme l’a rapporté le New York Times. Le procureur général William Barr a déclaré que le chien de garde le plus sensé du ministère de la Justice enquêtait sur les cas de décès d’Epstein.

    Epstein et sa filiale de longue date Ghislane Maxwell avaient de nombreux amis et connaissances difficiles. En 2002, le président à long terme Donald Trump a déclaré qu’Epstein appréciait «les belles femmes autant que moi, et beaucoup d’entre elles sont plus jeunes.» Bill Clinton a volé sur le tristement célèbre jet non public d’Epstein. Et le candidat démocrate à la présidentielle Michael Bloomberg avait l’habitude d’être photographié lors d’un match public avec Maxwell en 2013. Les relations d’Epstein se sont même prolongées jusqu’à la royauté littérale; Le prince Andrew a passé une période de temps importante avec lui avant sa perte de vie et a renoncé à ses tâches royales après avoir accordé une interview à la BBC sur sa rencontre avec le violeur d’enfants en série.

    News Parliament, 29 fév 2020

    Tags : Pédophilie, Jeffrey Epstein, sexe, mineurs, viol,

  • Quand Polansky se félicitait de l’existence de pays où le sexe avec des mineurs n’est pas interdit(vidéo)

    Dans cette interview, Roman Polansky se félicite de l’existence de pays où les relations sexuelles avec des enfants de 14 ans n’est pas puni par la loi:

    Q: A la base il y avait une réalité, votre préférence, peut-être pour les petites filles ?

    R: C’est pas ma préférence pour les jeunes filles ou jeunes femmes, ça sent mieux en français, je l’ai jamais cachée, toujours entourée de jeunes filles, j’ai dû peut-être pas rester longtemps aux Etats-Unis. Il faut pas oublier que chacun qui a une relation sexuelle avec une personne en-dessous de 18 ans aux Etats-Unis est un criminel. Donc, il faut plus ou moins assumer que la plupart de la population est en train de commettre des crimes plusieurs fois par jour, c’est la loi des Etats-Unis. Selon cette loi, je suis responsable.

    Q: Vous n’avez pas été le seul grand cinéaste, grand créateur à avoir eu des relations des difficultés, même si c’est pour une autre raison, on se souvient de ce qui est arrivé…

    R: C’est pas que je suis le seul cinéaste, on peut citer Chaplin ou Errol Flynn, j’étais pas la seule personne avec qui ces filles avaient des relations sexuelles, elles témoignaient devant le Grand Jury avant que je sois inculpé. Et comme vous le savez, personne d’autre n’était poursuivi.

    Q: Est-ce qu’il y a des pays où vous ne pouvez aller aujourd’hui ?

    – Enfin, je peux aller partout…

    Q: En Angleterre, en Allemagne, etc…est-ce que vous n’auriez pas des histoires avec la justice, avec la police…est-ce que vous ne risqueriez pas de vous faire arrêter avec des demandes d’extradition des Etats-Unis?

    – Les Etats-Unis peuvent demander mon extradition, bien sûr

    Q: Sauf en France, puisque vous êtes de nationalité française ?

    R: Sauf en France, sauf des pays où la relation sexuelle avec une personne de 14 ans n’est pas un crime, des pays comme ça existent.

    Tags : Roman Polansky, pédophilie, Etats-Unis, viol, sexe, mineurs, 

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  • Le patrimoine de Jeffrey Epstein a été officiellement évaluée à 636,1 millions de dollars

    La succession du financier disgracié Jeffrey Epstein a été officiellement évaluée à 636,1 millions de dollars, selon un nouvel inventaire vérifié déposé vendredi dans son dossier d’homologation aux îles Vierges.

    Ces LLC comprennent Southern Financial, LLC, évaluée à un peu moins de 180 millions de dollars. La société n’a pas été décrite et ne semble pas avoir été mentionnée dans des documents antérieurs. Une note de bas de page indique que l’entité «sera évaluée et une valeur mise à jour sera fournie une fois terminée».

    Il n’était pas clair si la société était liée à Southern Country International, une société Epstein du même nom dont l’existence a été révélée pour la première fois par McClatchy / Miami Herald.

    Une histoire ultérieure du New York Times a déterminé que Southern Country International était une nouvelle banque unique aux Îles Vierges qui ne pouvait faire affaire qu’avec des clients offshore. Bien qu’Epstein soit propriétaire de la «banque», elle n’apparaissait pas dans les registres de licences en ligne accessibles au public dans les îles Vierges.

    Les inquiétudes concernant la documentation des fonds d’Epstein ont conduit la procureure générale des îles Vierges, Denise George, à placer des privilèges sur la succession. Pas plus tard que la semaine dernière, les exécuteurs testamentaires de la succession se sont plaints dans un dossier judiciaire que les chèques à ceux qui maintenaient ses propriétés commençaient à rebondir à cause des privilèges.

    La succession d’Epstein comprend 10 sociétés qui lui appartenaient en totalité, d’une valeur de 426,2 millions de dollars. La plus précieuse d’entre elles était Southern Trust Company Inc. avec 233,6 millions de dollars. C’est l’entité des îles Vierges qui a bénéficié d’allégements fiscaux lucratifs pendant 10 ans en échange de la création d’une prétendue société d’exploration de données.

    Le procureur général George a intenté une action civile le mois dernier dans les îles Vierges contre le domaine d’Epstein, élargissant l’action à Southern Trust, affirmant que les exécuteurs testamentaires et ses entreprises faisaient partie d’une entreprise criminelle.

    Par le biais de ses sociétés, Epstein possédait deux îles privées voisines des îles Vierges. Little St. James et Great St. James sont évalués respectivement à 63,2 millions de dollars et 23,4 millions de dollars. George a mis un privilège sur eux, espérant récupérer la propriété pour réparer les crimes présumés ainsi que les fausses déclarations aux autorités fiscales du territoire.

    La succession a masqué certaines informations dans les documents, y compris une partie traitant d’une personne associée à la société utilisée pour faciliter l’achat par Epstein de Great St. James. La raison de la rédaction n’est pas claire. Une histoire de McClatchy / Miami Herald en octobre dernier a documenté des irrégularités liées à l’acquisition par Epstein de l’île.

    Epstein a été retrouvé mort le 10 août au Metropolitan Correctional Center de Manhattan, où il attendait son procès après une série d’événements qui ont suivi la série d’enquête Perversion of Justice du Miami Herald.

    Impact2020, 29 fév 2020

    Tags : Jeffrey Epstein, pédophilie, patrimoine, Southern Financial LLC, Iles Vierges,

  • Maroc : Marrakech, cité du vice ?

    Un feuilleton saoudien nourrit actuellement, une large polémique au Maroc. L’objet de la discorde: l’épisode numéro 14 de cette série qui met en scène deux Saoudiens qui se sont rendus à Marrakech en quête de « bonne chair » pour assouvir leurs désirs. Les Marocains sont plus qu’indignés. Pour eux, c’est une atteinte à leur dignité.

    Les Marocains ne décolèrent pas. Sur les réseaux sociaux, on ne peut que constater cette furie qui se manifeste à travers des post au langage cru. « C’est une véritable atteinte à la femme et à la famille marocaine », pouvait-on lire dans les commentaires des gens qui ont pu garder leur calme.

    Le feuilleton saoudien « Chirchat » a exploité à l’excès un cliché des plus préjudiciables : le tourisme sexuel. Dans cet épisode, deux Saoudiens se rendent à Marrakech pour répondre à leurs pulsions primaires. Ils y rencontrent un homme d’un certain âge, qui répond à toutes leurs requêtes quasi-instantanément. Des jeunes filles marocaines sont ensuite exposées aux regards vicieux des deux touristes. Elles sont alignées comme une vulgaire marchandise.

    La scène a choqué et les Marocains se sont pris aux responsables du centre marocain du cinéma. C’est cet organisme étatique qui est chargé de délivrer les autorisations qui permettent aux équipes de tournage de filmer.

    La scène a également choqué en Arabie saoudite, rapporte le site internet Maghreb Voices. Le média explique que les Saoudiens dénoncent également une atteinte à leur image. Ils se sont indignés de l’image négative de l’homme saoudien répercutée à travers ce feuilleton.

    Est-on si loin de la réalité ? Quand elle n’engloutit pas soda et pieds de veau, Zeina (la « belle », en arabe) officie à l’Alcazar, un cabaret connu pour ses soirées de musique chaâbi. Les stars locales y maltraitent des violons à grand renfort de vocodeur. Le reste du temps, le raï coule à flots. Les bières Spéciale aussi. L’établissement est moins cher que ceux de l’Hivernage, le quartier des hôtels cinq étoiles, mais plus chic que les tavernes à soiffards de la rue de Yougoslavie. On est dans le milieu de gamme.

    Car on ne vient pas à Marrakech pour admirer seulement le minaret de la Koutoubia, une mosquée construite au XIIe siècle, ou pour parcourir ses onze magnifiques golfs s’étirant au pied des montagnes de l’Atlas. La ville est mondialement célèbre pour ses autres plaisirs charnels. Hommes, femmes, enfants : il y en a pour tous les goûts, pour tous les prix. Une véritable industrie. L’actuel ministre du tourisme a eu beau affirmer sur un plateau de télévision en 2013 « qu’il n’y a pas d’industrie du tourisme sexuel au Maroc », « qu’on s’y rend pour sa culture, ses plages », il a bien dû concéder, gêné, l’existence « de comportements déviants ».

    Comme d’autres lieux, l’Alcazar a sa petite mécanique. A l’entrée, les cerbères sont tout sourires. « Marhba, marhba » (« bienvenue », en arabe). C’est à la sortie qu’il faut payer. Zeina insiste pour acquitter elle-même les 100 dirhams quand elle ressort avec un client. Sa voisine blonde, bien qu’elle rentre seule, doit elle aussi graisser la patte des videurs. Et les gros bras du cabaret ne sont pas seuls à l’affût. Quand un motard de la police prend en chasse les voitures des filles, inutile de discuter. « L’argent achète tout. Le policier, c’est 100 dirhams, comme le videur », assure Zeina.

    Le Code pénal marocain prévoit des peines sévères pour la prostitution et la débauche, de deux à dix ans d’emprisonnement et des amendes pouvant aller jusqu’à 1 million de dirhams (environ 90 000 euros). En réalité, le sexe tarifé est largement toléré, surtout dans les villes touristiques.

    Le cabaret de Zeina est enfoui dans les sous-sols de l’hôtel Atlas Asni, dont les publicités, via un tour-opérateur, s’étalent sur les murs du métro parisien. Au sous-sol, à l’Alcazar, les clients ne sont pas tous étrangers. Loin de là. L’hôtel est tristement célèbre depuis une attaque terroriste islamiste en août 1994. Trois jeunes fils d’immigrés marocains avaient visé à la mitraillette un groupe de touristes, en majorité espagnols. Bilan : deux morts, un blessé. Marrakech y a perdu une partie de sa réputation de paradis pour touristes. L’Etat et les professionnels ont beaucoup investi pour remonter la pente. Un luxueux Radisson Blu vient tout juste d’ouvrir ses portes au centre-ville. En dépit d’une réplique terroriste récente – en 2011, une bombe placée dans le café-restaurant l’Argana sur la place Jemaa-El-Fna, avait fait dix-sept morts dont huit Français –, le tourisme reste l’activité principale de la quatrième plus grande ville du pays.

    Certains clients font honneur à la carte postale du Marrakech cosmopolite. Il faut aller au Montecristo pour rencontrer une plus large paillette de touristes étrangers : Londoniens issus de l’immigration pakistanaise, fils d’immigrés venus passer des vacances entre copains, retraités européens, dont des expatriés français. Le monde s’y divise en deux. D’un côté, des filles, presque toutes Marocaines, perchées sur des stilettos, robes de soirées et pochettes de contrefaçon. Deux danseuses blonde platine rajoutent un zeste d’exotisme. En face, des hommes seuls au regard scrutateur.

    Pour tromper l’ennui et se donner de la contenance, on boit dans les deux camps des cocktails vodka-soda ou plus rarement du champagne. Le lieu semble avoir aussi sacrifié à la mode des bouteilles à feux de Bengale, mais c’est plutôt pour les tables déjà constituées. Comme tout bar à hôtesse à travers le monde, les filles affichent un air hautain, sourient jaune quand on les touche. Et comme toujours dans ce type d’établissement, il y a un client lourdingue qui est rappelé à l’ordre par un videur : « La prochaine fois, je te mets dehors. »

    Marrakech, cité du vice ?

    « Ici, c’est Vice City, s’exclame un touriste britannique. Les filles sont magnifiques mais trop chères. » Il est venu en groupe avec des amis, directement de Londres. Deux compagnies à bas coût et British Airways desservent quotidiennement la ville ocre. Passé 23 heures, Le Montecristo s’anime à la fois restaurant, club et bar à chicha lounge, l’ambiance est plus feutrée. La nuit avance, et les filles affluent, seules ou en bandes. « Ça excite les clients qui sont comme au marché. Ils comparent, soupèsent et font leur choix », commente Roxane, une Ivoirienne qui fait ses premiers pas dans ce monde dont elle ne maîtrise pas encore tous les codes. Elle dit vouloir intégrer une école de commerce au Maroc.

    Zeina pense « tous les jours » à sortir de la prostitution. Mais il y a les factures à payer : le loyer (3 000 dirhams), le salaire de la nounou qui garde ses enfants (1 500 dirhams), bientôt l’école. Elle boit beaucoup et fume autant. Pour la nuit, elle peut demander 700 à 1 500 dirhams à ses clients. « Pour sortir, il faut se faire belle, s’habiller. Tout coûte de l’argent. Les soirs sans client, je perds de l’argent. Ce soir j’ai déjà bu trois bouteilles chez moi. » Les filles se battent pour les clients, si elles forment parfois des petits comités c’est pour aguicher et ne pas s’ennuyer. Evoquant une autre prostituée de l’Alcazar, Zeina s’agace : « L’autre est sale, elle le fait sans préservatifs et accepte les relations anales. » La discussion dérive sur les clients : les gentils, les mauvais payeurs, les beaux gosses, les violents, les Européens. Ce sont ces derniers que Zeina préfère. « Ils sont plus respectueux. Ils savent pourquoi ils sont là, mais je n’ai jamais eu à me plaindre. Et puis, ils paient. » Il lui est arrivé de recevoir de la fausse monnaie. Elle a dû retrouver son client et menacer de le dénoncer avant d’obtenir son dû.

    « Pour en vivre, la prostitution demande de la jeunesse et de la force, dit-elle. C’est un métier éphémère, sinon on se retrouve à faire le trottoir. » Elle rêve d’un mari qui la préserve et l’aiderait à élever ses enfants. Elle a déjà travaillé comme domestique, dès l’âge de 10 ans, quand ses parents ont disparu. Elle y a connu les mauvais traitements, la faim, les viols. Une vie d’esclavage qui lui a donné envie d’ailleurs. Récemment, un petit ami lui fait miroiter un mariage blanc pour aller en Italie. Elle a vu des images à la télévision qui donnent l’espoir de reprendre ses études, et de devenir quelqu’un. « Mais je le payerai, je ne veux dépendre de personne. Si je vais en Europe, je pourrai refaire ma vie, et élever mes enfants dignement même s’ils n’ont pas de père à l’Etat civil. »

    Le risque pour Zeina est de dégringoler dans le monde de la nuit. L’économie des amours tarifées profite à des acteurs divers et sans états d’âme : tenanciers de bars et de clubs, videurs, taxis et policiers. C’est un marché avec de l’offre et de la demande, des gammes de produits, et des crises de surproduction. Les loueurs d’appartements et autres intermédiaires veulent de la chair fraîche et il en afflue, comme Zeina, de tous les coins du Maroc, et même d’ailleurs.

    Dans un bar cradingue de la rue de Yougoslavie, dans le centre-ville, règne une ambiance plus lourde. Sous la lumière rouge, un chanteur à la voix aussi élimée que son costume-cravate distribue les dédicaces pour les clients et leurs accompagnatrices. Des campagnardes massives, qui ne décollent presque pas les lèvres de leur chicha. Ici les cadavres de bières Spéciale restent sur la table pour faciliter le décompte final. L’une des prostituées regarde, sans se cacher, un film pornographique sur un smartphone en mode cinéma. Et ce n’est pas Much Loved.

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    Tags : Maroc, Marrakech, pédophilie, prostitution, tourisme sexuel, Much Loved, vice,