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  • Pédophilie: Jeffrey Epstein se rendait au Maroc …

    Jeffrey Epstein se rendait-il au Maroc à bord du «Lolita Express»?

    Selon l’enquête du site d’information en ligne Le Desk, Jeffrey Epstein s’est rendu au Maroc en 2002 accompagné d’une mannequin mineure. Trois mois avant sa mort, son avion a également fait un aller-retour Paris-Rabat. L’inconnu demeure toutefois sur les connexions marocaines du financier inculpé pour trafic sexuel de mineures.

    Le Maroc a fait partie des destinations où Jeffrey Epstein se rendait à bord de son jet privé surnommé «Lolita Express», a annoncé le portail Le Desk.

    Selon le média le financier a fait escale dans le royaume en 2002 accompagné de ses deux rabatteuses attitrées et d’une mannequin mineure. Il en est reparti avec l’ancien Président américain Bill Clinton.

    En outre, comme le précise Le Desk, il a fait un trajet dans un autre jet privé entre Paris et Rabat trois mois avant sa mort. Il est revenu 9 heures plus tard, relate le portail.

    Les connexions marocaines de Jeffrey Epstein demeurent toutefois un mystère, précise le site.

    Affaire Epstein

    Jeffrey Epstein, milliardaire de Wall Street, a été retrouvé mort le 10 août dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center à Manhattan, où il attendait son procès après avoir été inculpé le 8 juillet d’exploitation sexuelle de mineures et d’association de malfaiteurs en vue d’exploiter sexuellement des mineures.

    Avant son arrestation, M.Epstein était considéré comme un acteur majeur de l’élite politique et culturelle des États-Unis, entretenant des relations avec Donald Trump, l’ex-Président Bill Clinton, le prince Andrew, duc d’York, des membres de la famille Kennedy, les anciens Premiers ministres israélien et britannique, Ehud Olmert et Tony Blair, l’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger, les milliardaires Michael Bloomberg, Richard Branson et Rupert Murdoch, ainsi qu’avec de nombreuses autres personnalités publiques.

    Sputnik

    Tags : Jeffrey Epstein, Lolita Express, pédophilie, Bill Clinton,

  • Pédophilie au Maroc : les révélations choc d’un ex-amant de Bergé et Saint-Laurent

    Scandale. Fabrice Thomas affirme, dans un livre nauséeux, avoir été témoin d’un acte illégal dans la villa du couple, à Marrakech. Une scène qui n’avait pas choqué le couturier à l’époque.

    Dans son livre “Saint Laurent et moi : une histoire intime” (Hugo Document), paru le 12 octobre, Fabrice Thomas, qui fut l’amant du célèbre couturier Yves Saint-Laurent et de son pygmalion Pierre Bergé, révèle la face sombre du couple infernal, “deux icônes, deux hommes d’exception, mais deux hommes malades sexuellement”, comme il les qualifie dans une interview à la chaîne canadienne TVA Nouvelles, diffusée le 27 octobre.

    “Huit ans durant, de 1984 à 1992, ma vie auprès d’Yves Saint Laurent et de Pierre Bergé a ressemblé à un tourbillon”, écrit Fabrice Thomas, qui fut le chauffeur du patron de la maison de couture, puis du designer, avec qui il a entretenu une liaison de trois ans. Une descente aux enfers surtout, jalonnée de pratiques sexuelles violentes et extrêmes. “J’avais été l’objet sexuel de Pierre et j’étais devenu l’amant dominateur d’Yves. J’étais passé de l’un à l’autre, d’un côté puis de l’autre du fouet, mais je me trouvais encore entre les deux”, résume-t-il.

    “Sa puissance libidinale était impressionnante”

    “Pierre, (…), grâce à la libre-pensée de ses parents anarchistes, instruits et insoumis, avait toujours vécu son homosexualité comme une forme de sexualité parmi d’autres, sans culpabilité ni entrave”, explique l’auteur, engagé par le groupe de mode après être passé dans sa chambre du Plaza Athénée. Mais progressivement, sa “passion sadique” prend le dessus.

    “Sa puissance libidinale était impressionnante. J’en ai bien connu, pour ma part, la face destructrice. Elle a profondément atteint Yves”, souligne Fabrice Thomas. “À partir de là, j’ai rejoint sa cohorte d’amants soumis à des séances de dressage qui sont ensuite devenues la norme entre nous, jusqu’en 1989 où j’y ai mis fin.” L’auteur, en laisse et à quatre pattes, raconte ainsi une scène, où Bergé, dit “Monsieur”, l’a giflé, fouetté au sang et fixé des pinces à molettes à ses tétons, avant de lui uriner dessus, en l’injuriant, en le droguant au “poppers” et en regardant des films pornos, avec son assistant.

    Quand il ne conduit pas le fondateur de la maison YSL, le jour, Fabrice Thomas escorte le couturier drogué dans ses folles équipées, la nuit. “Yves était une proie sexuelle. C’est ce qu’il aimait à être, ses préférences sexuelles le portant à une soumission immodérée”, raconte-t-il. “Il opérait de la même manière avec Pierre du temps de leur vie commune. Il s’esquivait par la fenêtre de sa chambre pour aller s’encanailler sur les quais et dans les parcs où il ‘recousait des boutons’ à quelques Marocains ou Algériens qui ne demandaient pas mieux que de recevoir quelques francs pour ce service pour lequel ils auraient eux-mêmes payé.”

    Les “jeunes hommes” du Jardin Majorelle

    Fabrice Thomas accompagne également Saint-Laurent dans sa villa de Marrakech, au Maroc, où lui et Bergé ont acheté le Jardin Majorelle, en 1985. Y défileront Andy Warhol, les Rolling Stones et Catherine Deneuve. La villa Oasis est “une villégiature sexuelle, une de plus, pour lui et pour Pierre Bergé”, écrit-il. À propos du tourisme sexuel, en vogue à l’époque chez de nombreux artistes, l’auteur précise qu’“Yves et Pierre n’étaient pas des touristes, ils avaient développé des relations suivies, voire amicales, avec certains de leurs jeunes amants.”

    Une scène, décrite dans le livre, relate même un acte de pédophilie. Yves Saint-Laurent a pris l’habitude d’accueillir de “jeunes hommes” qui se présentent à la porte du jardin. “La bambouseraie, c’est les Tuileries de Marrakech”, plaisante-t-il. Un lieu de rencontre gay. “J’y vis passer des hommes, des étrangers et des locaux, de tous âges. Jusqu’au jour où je vis l’impensable”, relate Fabrice Thomas, saisi par la colère et la rage. “L’intendant agenouillé devant un adolescent prépubère debout devant lui, nu comme un ver. Tenant ses fesses à pleines paumes, il suçait avidement l’enfant qui se laissait faire en regardant en l’air, tenant à la main un billet.”

    “C’est toléré, ce genre de choses ?”, demande-t-il le soir même au couturier. “Oh… Dans la palmeraie, il se passe bien plus de choses encore. Les autorités préfèrent faire comme si elles ne savaient pas. Et pourtant, tout le monde sait, évidemment.” Effaré, Fabrice Thomas insiste : “Mais là, ça se passe chez toi ! C’est un de tes employés qui fait ça avec un gamin…” Réponse de Saint-Laurent : “Pas chez moi, non. Le Jardin Majorelle est public.” Dans son livre Lettres à Yves (Gallimard), Pierre Bergé se souvenait aussi : “Comme ils étaient gentils et beaux, ces garçons marocains ! Ils jouaient tous au football, avaient le corps musclé. On avait avec eux des rapports qui ne sentaient ni l’argent ni la vulgarité.”

    Pierre Bergé : “Je ne suis pas pédophile”

    Jusqu’à ce jour, aucun témoin n’avait pu confirmer la rumeur. En mai 2011, Luc Ferry avait accusé sans le nommer un ex-ministre français de s’être livré à la pédophilie au Maroc. Deux ans plus tard, un rapport d’enquête, révélé par VSD en mars, évoquait un prêtre français ayant séjourné au Maroc, qui faisait état de cas de “prostitution de mineurs à la villa Majorelle”. L’ecclésiastique précisait au magazine : “Dans la médina, des parents de jeunes victimes se sont confiés à moi.”

    À l’époque, Bergé avait nié catégoriquement : “Je ne suis pas pédophile. Je n’ai jamais organisé de partouzes dans ma maison de Marrakech. Maintenant prouvez le contraire au lieu de dire n’importe quoi.” L’affaire a été depuis classée sans suite. Bergé et Saint-Laurent n’ont jamais été poursuivis. En novembre 2016, l’homme d’affaires et compagnon d’Yves Saint Laurent décédé en 2008, ajoutait dans l’émission “Stupéfiant !”, diffusée sur France 2 : “Les mœurs étaient plus libres qu’aujourd’hui, spécialement au Maroc. A l’époque, la sexualité était plus débridée, on n’y faisait moins attention.”

    Une tentative d’assassinat

    Dans son livre, Fabrice Thomas fait d’autres confidences à propos de Saint-Laurent. “Je me souvins qu’il m’avait raconté, bizarrement assez content de lui, qu’il avait tenté d’assassiner Pierre Bergé avec un bronze de dix kilos”, affirme-t-il. Il remarque aussi que la “mascotte de ladite gauche caviar” devenue président du Sidaction, “ne se protégeait pas du tout” comme Saint-Laurent. Aujourd’hui, Fabrice Thomas est marié et vit au Québec. Pierre Bergé, est lui décédé le 8 septembre dernier, à l’âge de 86 ans. L’ancien actionnaire du Monde et parrain de la gauche, qui avait apporté son soutien au candidat Emmanuel Macron à la présidentielle, repose désormais dans le Jardin Majorelle, au côté de son compagnon Yves Saint-Laurent.

    Tags : Maroc, Marrakech, Pédophilie, tourisme sexuel, Pierre Bergé, Fabrice Thomas,

  • L’élitisme « à la française » a bien protégé la pédophilie

    Selon un témoignage réel que je recueillis de vive voix il y a une vingtaine d’année d’une estimable personne, en lien avec la Direction d la Protection de la Jeunesse, Ministère de la Justice, la pédophilie était…fort bien vue dans le microcosme local. « On ne peut pas faire grand chose côté Justice, me disait ce professionnel découragé, les protections de la pédophilie sont très puissantes à Paris. C’est difficile »

    La personne était écoeurée des affaires judiciaires étouffées tel le scandale public de Jack Lang au Maroc, entre beaucoup d’autres dossiers dont ce pro avait connaissance et bien évidemment ne partageait pas, secret professionnel oblige.

    La pédophilie touche traditionnellement des milieux liés à l’enfance tels l’Education Nationale, l’Eglise. Les délinquants « puisent  » dans le vivier mais en cachette.

    Ce qui choque ici et ce que démontre l’affaire Matzneff est cette accointance, tolérance pour l’intolérable. On cite donc les nombreuses affaires françaises dans des milieux qui valorisaient cette « utilisation » (illégale) de mineurs: Hamilton, le couple Bergé-Yves Saint-Laurent et leur Villa Majorelle, les années Mitterrand, les soixante huitards type Cohen-Bendit, l’affaire étouffée du Coral et des pontes de la mitterrandie, Jack Lang cité ici aussi pour Coral. Idem Matzneff !!

    DERIVE SOIXANTE HUITARDE et LES PSYCHANALYSTES

    Des lieux de vie animés par les mouvements d’antipsychiatrie des années 70 sont concernés (Affaire Père Jaouen) . Dolto, Foucault pris dans le même panier. La psychanalyste Dolto avait signé une pétition pour libérer des pédophiles notoires et racontait souvent n’importe quoi (dont les propos de 1979). Elisabeth Roudinesco analyse aujourd’hui ici les accointances théoriques des praticiens avec la pédophilie, une véritable dérive idéologique: Comment réagissez-vous à la polémique autour de certains textes de Françoise Dolto publiés dans le Canard enchaîné en janvier ?Françoise Dolto tenait souvent des propos insensés, notamment quand elle a commencé à être célèbre et qu’elle répondait n’importe quoi à n’importe qui. Dans toutes les citations bien connues, recueillies depuis des lustres sur Internet, c’est toujours la même litanie : elle prend les enfants pour des adultes parce qu’elle leur reconnaît, à juste tire, un statut de sujet, confond l’inconscient avec le conscient et accumule des cas particuliers tirés de sa clinique, comme si elle s’adressait à un cercle d’initiés : les femmes battues désirent «inconsciemment» être battues, les enfants aiment séduire «inconsciemment» les adultes, notamment leurs pères, etc.

    L’enfant version Dolto serait une personne et donc maître de son corps? Belle aubaine pour les pédophiles ! « L’enfant qui chercherait à le séduire Lui le bel adulte « est effectivement un leitmotiv du discours de justification chez Matzneff. Voici le parfait signe de la perversion. Le délinquant se dit tellement séduisant que même un enfant le désire !

    Matzneff – mêlé depuis longtemps à de véritables affaires judiciaires de pédophilie- qui « consomme » de jeunes garçons en Asie et s’en vante dans ses écrits passe pourtant sa vie sans être inquiété par la Justice. Un peu questionné mais protégé. Il continue à publier ses livres chez Gallimard, (éditeur de pédophilie dans le texte) émaillant même ô perversion, ses écrits de messages codés à ses victimes !

    Denise Bombardier avait dit elle clairement son fait à G. pédophile de salon sur le plateau d’Apostrophes il y a plusieurs années sans trouver le soutien de Bernard Pivot. La québécoise se prit même une bordée d’injures du microcosme parisien (Philippe Sollers etc.)

    Jusqu’au livre d’une femme courageuse paru en janvier : Vanessa Springora.

    VANESSA SPINGORA EMPLOIE LA METHODE DU « PREDATEUR G »: PAR UN LIVRE, …COMME FLAVIE FLAMENT!

    La France est incroyable de « détours ». Deux femmes victimes vont faire bouger les lignes. Comment ?? En employant la méthode des pédophiles artistiques soutenus par le microcosme parisien: écrire des livres ! Et c’est seulement à ce moment là que leurs « fictions » ramènent au réel du scandale.

    Juste parce que des….livres sont écrits, la « France qui décide »commence enfin à se regarder dans le miroir !!! Par le miroir de la littérature, ô France des Lumières, ô miroir de la Galerie des Glaces…

    TROIS FEMMES ECRIVENT

    Vanessa Springora prend donc le chasseur à son propre piège : elle couche M. G (pas l’ange Gabriel..) par écrit, dans un roman autobiographique. Le scandale éclate.

    La parole se libère jusque dans le sport avec le livre de Sarah Abitbol contre Monsieur O (Monsieur Ordure!) On se souvient de celle qui a courageusement ouvert le ban Flavie Flament qui dénonca David Hamilton le photographe britannique délétère post 68 des jeunes filles en fleurs.

    Il fallait une sacrée dose de courage de la part de ces femmes marquées à vie. Au risque de leurs relations familiales. Flavie Flament s’est fâchée avec sa mère postérieurement au livre (accusée d’avoir laissé une jeune ado dans les mains du prédateur juste parce qu’il était connu) Idem Vanessa Springora vient de perdre son père suite à la publication du livre.

    NEW-YORK TIMES

    La société française de 2020 (celle des Gilets Jaunes anti-élite et …pas seulement !) n’est plus prête à accepter les dérives dites « parisianistes » (de parisiens souvent montés de leur province. L’un n’empêche pas l’autre!) qui s’accaparant le pouvoir économique, politique, éditorial, médiatique, journaliste, culturel, décidant de leurs propres normes d’acceptabilité en dépit des Lois.

    Quel média a soutenu Denise Bombardier en son temps ? Le traitement médiatique des infos sur les affaires pédophiles tenait du caricatural : depuis les années 70 la presse de gauche soutenait le plus souvent pédophilie. Souvent celle d’extrême-droite dénonçait. Et globalement rien

    En France, certains membres de la « soit-disant » élite se devaient de « consommer » des enfants mineurs filles ou garçons tels des ogres voraces. Ou de dire par la médiation d’un livre ou d’un art combien la pédophilie est sublime (Dolto, Cohen-Bendit et les autres..)

    Ils avaient la capacité d’étouffer les dossiers de pédophilie.OUI L’élite française est au bien banc des accusés ! On apprécie infiniment le titre de l’article de Norimitsu Onishi du New-york Times publié le 11 février 2020 : « Un écrivain pédophile — et l’élite française — sur le banc des accusés »

    Grâce aux victimes courageuses, la parole a enfin trouvé son chemin.

    Sylvie Neidinger

    Source

    Tags : France, Maroc, pédophilie, Matzneff, Jack Lang, Bergé, Yves Saint-Laurent, Villa Majorelle, Coral,

  • Gérard Fauré confirme qu’un ancien ministre français s’est fait poisser au Maroc dans une partouze avec des petits garçons

    Le prince de la cocaïne, Gérard Fauré, revient en force sur la scène médiatique. D’après ses propres mots, il veut vider ses entrailles, « vomir » tout ce qu’il sait sur les pratiques perverses des élites françaises.

    Suite au succès retentissant de son premier livre, « Le dealer du tout Paris » , il vient de publier « Le prince de la coke ». Si dans le premier il raconte son enfance au Maroc, comment il est devenu délinquant en Espagne, ses braquages de banques… dans le dernier il apporte de nouveaux détails sur les réseaux pédophiles juste au moment où la justice prépare le procès de Gabriel Matzneff, l’écrivain dont les ouvrages contiennent de nombreuses histoires de relations sexuelles avec des mineurs.

    Pour lui, toute l’élite parisienne est corrompue et le prétendue philosophe et penseur BHL est « le Jeffrey Epstein français ». A cela s’ajoute s’ajoute les policiers et douaniers qui protègent les réseaux mafieux moyennant des belles sommes d’argent.

    Dans son nouveau livre, il revient sur des faits déjà connus du public français, tel que l’histoire de Frédéric Mittérand et son tourisme sexuel et il confirme les propos de Luc Ferry, le ministre de l’Education nationale, à propos d’un « ancien ministre » français qui « s’est fait poisser » à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons ». Il fait allusion aux accusations dont Jack Lang a fait l’objet et qui ont déclenché une enquête judiciaire sans résultat.

    Le Maroc est citée dans tous les scandales sexuels : Jeffery Epstein, Pierre Bergé, Yves Saint-Laurent, Gérard Fauré…. Non sans raison, il a décroche le titre de « La Thaïlande d’Afrique du Nord ».

    Tags : Maroc, tourisme sexuel, pédophilie, cocaïne, élite française, Gérard Fauré, Jack Lang, Luc Ferry, Jeffery Epstein, Pierre, Bergé, Yves Saint-Laurent, Bernard Henry Lévy, BHL,

  • Avec «le prince de la coke», «le dealer du Tout-Paris» se venge à nouveau

    Le prince de la cocaïne est de retour. Malgré sa retraite, Gérard Fauré, soixante-dix ans passés, ne chôme pas. Après un premier opus en 2018, il publie un second tome de ses mémoires, plus sombre, avec toujours plus de révélations sur le milieu de la drogue et des gangsters. Sputnik l’a à nouveau interrogé. Une interview qui décoiffe.

    Le voilà qui arrive en berline allemande flambant neuve dans une commune des Yvelines. «Les droits d’auteur», plaisante Gérard Fauré en nous accueillant chez lui. À part ça, rien n’a changé dans son appartement depuis 2018, où nous étions venus une première fois pour Le dealer du Tout-Paris: Le fournisseur des stars parle. Après 30.000 exemplaires vendus (lui en revendique le double) et des millions de vues sur YouTube, l’ancien gangster a récidivé. Il a publié la suite de ses mémoires en janvier, Le prince de la coke. Deux opus supplémentaires seraient en cours d’écriture. Une adaptation au cinéma est même évoquée. Et pour le moment, aucune plainte en diffamation, ni de représailles.

    Son premier livre était plus autobiographique, on y trouvait son enfance au Maroc, puis son apprentissage de la délinquance en Espagne, ses braquages de banque pour le compte du SAC (Service d’action civique) aux ordres de Charles Pasqua et ses frasques cocaïnées, entre Jacques Chirac et Johnny Hallyday.

    Dans cette suite plus sombre, il revient avec moult détails sur des réseaux pédophiles au sein de l’élite parisienne, chapeautés par Bernard L., «le Jeffrey Epstein français», la corruption de certains policiers et douaniers et d’autres anecdotes sur des personnalités du showbiz. De nombreux protagonistes, cités nommément, ou pas, sont déjà morts. Pratique, ils ne pourront pas nier. Il réfute catégoriquement d’être qualifié de balance, il préfère dire sur un ton, un brin complotiste:

    «Je ne balance pas. J’informe la population française afin qu’elle sache qui est au-dessus de nous. Mais ils le savent déjà en partie, que tous nos dirigeants sont tous corrompus.»

    Bien trop explosif, son premier ouvrage Fatale confiance n’a pas été publié en librairie, il est seulement disponible sur Amazon. Craignant des procédures judiciaires pour les deux tomes du Dealer du Tout-Paris, son éditeur a caviardé de nombreux passages et des noms. Fanfaron, Gérard Fauré ne craint rien. Les juges, ça le connaît. Les prisons, aussi. Il a passé dix-huit ans derrière les barreaux. Et il s’en est évadé trois fois.

    «Il y a des procès que j’aimerais bien avoir avec certains personnages qui sont dans mon livre. Ça me ferait plaisir d’avoir une plainte d’un grand personnage et d’en découdre avec lui. D’autant plus que je suis armé, c’est-à-dire que j’ai des preuves.»

    La proximité entre les milieux politiques, littéraires et médiatiques a souvent été l’objet de rumeurs. Réalité ou fantasme?
    Révélations-chocs

    Certains faits sont connus, comme la polémique au sujet de Frédéric Mitterrand et de son tourisme sexuel, décrit dans son autobiographie. Beaucoup plus récemment, l’affaire Matzneff en est le symbole, où cet écrivain subventionné et publié chez Gallimard, a régulièrement revendiqué être pédophile. Gérard Fauré se saisit de la phrase très énigmatique de Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation nationale, lorsque celui-ci, sur le plateau de Canal + en 2011, affirme qu’un «ancien ministre» de son pays s’est «fait poisser [attraper, ndlr] à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons». Une phrase extrêmement choquante, qui a donné lieu à des enquêtes judiciaires, sans résultat. L’ancien trafiquant de drogue détaille ainsi un réseau pédophile organisé par le «Jeffrey Epstein français», du nom de l’homme d’affaires américain, impliqué dans des affaires de proxénétisme et d’agressions sexuelles, un scandale éclaboussant jusqu’à la famille royale britannique:

    «Il allait chercher des enfants au Brésil, avec la mère, parfois le père. Il les installait dans des chambres de bonne, au-dessus de son hôtel. Et l’enfant, pendant un an et demi, servait de poupée gonflable. Je travaillais avec lui. Moi, c’était pour la cocaïne, je le fournissais en cocaïne dans son hôtel, le Beverly Hills. J’étais fourré là-bas tous les soirs parce que c’était un de mes meilleurs clients. Il m’achetait par 500 g presque chaque semaine et il revendait par 100 g aux Saoudiens et Qataris qui venaient se faire des petits enfants. Et cet homme-là était protégé par un très un grand policier.»

    Avez-vous vu le film Taken, de Pierre Morel? Eh bien, ça y ressemble. Pour prouver les faits, c’est néanmoins une autre histoire.
    Une vie bien remplie

    L’ancien braqueur de banques aujourd’hui à la retraite, évoque pêle-mêle des morts suspectes notamment celles de Jean-Edern Hallier et de Mike Brant, la corruption de douaniers en France et en Belgique et autres anecdotes sur mannequins, journalistes et chanteurs.

    Comment il aurait pu avoir la carrière de John Travolta, lors d’une virée londonienne chez Robert Stigwood, producteur de Grease et de la Fièvre du samedi soir. Comment il a vendu de la cocaïne, la veille d’un vol Paris-Bogota, à deux pilotes de ligne, qui l’ont conduit finalement à bon port. Son surnom «Le prince de la coke» ne semble pas usurpé.

    Même s’il en a fini avec les trafics, ce partisan de la légalisation de nombreuses drogues a un regard ambigu sur la cocaïne et ses effets. «Il faut voir l’addition […]  Il y a beaucoup de gens qui en sont morts». Il ne regrette rien de son passé, mais il fait très attention à ne pas dresser une apologie des drogues. Il faut rappeler qu’en France, la «publicité» faite aux drogues est passible de cinq ans de prison et 75.000€ d’amende.

    Dans son livre, il décrit également sa grève de la faim en prison, car l’État lui aurait pris tout son argent. Détenant 500 millions d’anciens francs dans un compte non-résident en France: un contrôle fiscal l’aurait d’abord privé de 120 millions, la même somme aurait été prélevée par les douanes et le reste confisqué par la justice.

    «C’était de l’argent que j’avais amené de Hollande. C’était de l’argent propre en France, pas tout à fait en Hollande. J’ai donc écrit à Bérégovoy, qui était ministre à l’époque et pas de réponse. J’ai fait une grève de la faim.»

    Après une tentative de suicide, Gérard Fauré termine sa grève, après 41 jours sans manger. Et il put finalement recouvrer une partie de son magot. Affirmant ne plus être en relation avec le milieu, il ne s’ennuie pas, passant le plus clair de son temps à la lecture et l’écriture. Une écriture qu’il conçoit comme un «vomi». Une thérapie efficace?

    «J’aime faire trembler les gens. Il y en a un paquet qui tremble en France. J’ai beaucoup de choses à vomir. Tant que je ne me serais pas vidé complètement, je n’arrêterais pas d’écrire.»

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    Tags : Gérard Fauré, pédophilie, prostitution, tourisme sexuel, trafic, drogue, Maroc, Le dealer du Tout-Paris: Le fournisseur des stars parle, Le prince de la coke, 

  • On juge Matzneff et on se tait sur le scandale du ministre poissé au Maroc

    JE NE LIRAI PAS « LE CONSENTEMENT » DE VANESSA SPRINGORA

    Non, je ne lirai pas « Le Consentement » de Vanessa Springora, le récit de sa relation amoureuse durant 3 ans avec l’écrivain Gabriel Matzneff, entre ses treize et seize ans. Une relation sous emprise selon elle, liée à sa propre carence familiale.

    La parution tardive de cet ouvrage de Vanessa Springora, désormais âgée de 47 ans, me rend perplexe. Le scandale autour de cette publication, l’opprobre contre Gabriel Mazneff et l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre pour fait de pédophilie me paraît surréaliste.

    Les journaux titrent « A 83 ans, Matzneff rattrapé par son passé »

    Quelle hypocrisie !

    De qui parle-t-on ? De celui qu’encensait François Mitterrand, celui dont les amis étaient Philippe Sollers, Emil Cioran, Christian Giudicelli, Yann Moix, Jean d’Ormesson, Frédéric Beigbeder, celui que Bernard Pivot invita à six reprises dans son émission littéraire « Apostrophe », avec l’arrière pensée, sans doute, de faire un bon audimat avec le parfum de scandale entourant son invité.

    Gabriel Matzneff n’a jamais caché son goût pour les adolescentes. Son journal publié au fil de l’eau comprend plus de 10 volumes dans lesquels il ne dissimule rien de ses préférences sexuelles interdites. Son essai « Les moins de seize ans » ne présente aucune ambiguïté non plus.

    Aujourd’hui, les éditeurs ouvrent le parapluie moral pour ne pas être contaminés, pratiquant hypocritement la censure en retirant de la vente les livres de l’écrivain : Gallimard, La Table Ronde (groupe Madrigall, contrôlé par Antoine Gallimard), Léo Scheer et Stock.

    Foutaise ! On sait que les livres sont relus par l’avocat des éditeurs pour éviter des procès, a fortiori ceux de Matzneff dont ses éditeurs connaissaient les transgressions.

    Et Antoine Gallimard de prétendre être opposé à « toute forme de censure ».

    Dans cette célèbre maison qui a édité des « palpeurs » comme Gide, Montherlant ou René Schérer, les couloirs risquent d’être encombrés de diables chargés de livres destinés au pilon !

    À croire que certains perdent la mémoire.

    Où sont ceux qui sur le plateau d’«Apostrophe» écoutaient attentivement avec des rires complices les récits du dandy de la littérature couvert de très jeunes filles au sens propre et au sens figuré ?

    Complaisamment, on nous a ressorti la séquence dans laquelle la Canadienne Denise Bombardier fustige la justice française et l’impunité de Matzneff. Quelques jours plus tard, avec un élan de solidarité, Sollers traita celle-ci de « mal baisée ». Plus récemment, Josyane Savigneau , qui chroniqua avec fidélité ses livres dans « Le Monde », fut l’une des seules à ne pas l’avoir lâché dans la tourmente en dénonçant « une chasse aux sorcières ».

    Bien entendu, aussi bon écrivain qu’il le soit, Gabriel Mazneff n’est pas au-dessus des lois, pas plus que ne l’était Michel Tournier dont l’œuvre comporte également des déclarations pédophiles.

    Dans « Le consentement », Vanessa Springora quitte le rôle de la victime pour endosser celui du témoin nous dit-on. Un témoin qui se révèle bien tardivement après que Mazneff ait publié un roman, un recueil de poèmes et un tome de son journal, voilà bien des années, sur cette relation amoureuse qui n’avait jusqu’à présent donné lieu à aucune réaction de l’intéressée.

    Les « révélations » du livre contenu dans le livre de Vanessa Springora ont incité le parquet de Paris à ouvrir une enquête du chef « de viols commis sur la personne d’un mineur de 15 ans au préjudice, notamment, de Vanessa Springora », a écrit le procureur, Rémy Heitz, dans un communiqué, le vendredi 3 janvier.

    Dans la dernière loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, adoptée le 1er août 2018, le délai de prescription pour les crimes sexuels (le viol) a été porté à 30 ans, à partir de la majorité de la victime. Cela veut dire qu’en théorie, une victime peut donc porter plainte – et les faits doivent être jugés – jusqu’aux 48 ans de la victime. Vanessa Springora est âgée de 47 ans, elle en aura 48 en mars prochain et elle peut encore porter plainte. Mais pourquoi avoir écrit ce livre avant de porter plainte pour autant qu’elle le fasse ?

    L’enquête dira donc rapidement si les faits sont prescrits ou pas, concernant Vanessa Springora, demeurant entendu que « les investigations s’attacheront à identifier toutes autres victimes éventuelles ayant pu subir des infractions de même nature sur le territoire national ou à l’étranger », a précisé le parquet.

    Ainsi l’hyper moralisme ambiant rattrape celui qui n’a jamais fait mystère de sa pédophilie, ou plutôt de sa philopédie comme il aime à la définir dans son œuvre littéraire.

    L’enquête sera facilitée par ses propres témoignages depuis les années 1970, et à ce compte-là, la justice découvrira peut-être d’autres victimes potentielles, à moins que celles-ci ne se reconnaissent pas dans ce rôle.

    Vous l’avez compris, cette affaire provoque en moi des sentiments mitigés.

    Je n’en fais pas mystère : j’apprécie l’écriture de Gabriel Matzneff , son dandysme, son courage politique. En effet, dans les années 90, il fut l’un des rares intellectuels français à prendre la défense du peuple serbe, collectivement diabolisé. Les rares qui ont eu le courage de le faire – Handke, Philippe Besson, Alain Paucard, Jean Dutourd ou Thierry Séchan – se sont ont pris des coups, car il fallait être pro bosniaque en oubliant que les Serbes étaient nos alliés durant la Seconde Guerre mondiale, et les Bosniaques les alliés des nazis.

    La grande indignation théâtrale et tardive des ex-amis de Gabriel Matzneff n’est rien d’autre qu’une tartufferie indigne.

    D’ailleurs, où est donc le scoop du livre de Vanessa Springora, qui s’étonne du retentissement de son livre.

    Hypocritement, on semble découvrir les pratiques d’une période libertaire irresponsable, nous entendons même dire que : « Les mœurs ont changé ».

    Tout cela est faux. La justice a su poursuivre les crimes d’une population de gens ordinaires composée de curés et de professeurs, prenant toutefois le soin de jeter un voile pudique – c’est-à-dire en n’ouvrant pas d’enquête – sur les mœurs d’un ancien ministre français participant à des partouzes pédophiles à Marrakech (1) ou encore sur les déclarations de Daniel Cohn-Bendit sur l’initiation sexuelle des enfants.

    Rappelons-nous du silence qui suivit la publication dans « Le Monde » du 26 janvier 1977, d’une lettre à l’initiative de Gabriel Matzneff, dont maints signataires étaient, entre autres, pédopsychiatres, psychanalystes ou psychologues, en soutien à des pédophiles emprisonnés (affaire dite de Versailles) dont la durée de prison préventive semblait trop longue (2).

    Ces derniers jours, certains justiciers de la dernière heure contestaient le prix Renaudot – essai accordé à Gabriel Matzneff en novembre 2013. Veulent-ils que le prix lui soit retiré comme on dégrade un officier déserteur ?

    Je me souviens du commentaire de Gabriel Matzneff à la sortie du restaurant Drouant : « Des écrivains sulfureux et libres sont indispensables à la respiration de cette nation ».

    Pas sûr, mais il faut reconnaître que la littérature est riche d’ouvrages portant sur les émotions amoureuses de certains adultes pour des jeunes gens des deux sexes. Le « Lolita » de Nabokov bien sûr, mais aussi les ouvrages de René Schérer, Pierre Louys, de Tony Duvert et de bien d’autres. Faudrait-il également retirer de la vente tous leurs livres ?

    Dans ce cas, il faudra aussi s’attaquer aux innombrables chansons qui évoquent également ces amours interdits. La liste qui suit n’est pas exhaustive !

    Henri Salvador, Gigi, 1959

    Charles Aznavour, Donne tes seize ans, 1963

    Antoine, Je l’appelle Canelle, 1966

    Léo Ferré, Le Conditionnel de variété, 1970

    Maurice Alcindor, Détournement de mineur, 1971

    Serge Gainsbourg, Ballade de Melody Nelson, 1971

    Georges Brassens, La Princesse et le Croque-notes, 1972

    Maxime Le Forestier, Fontenay aux Roses, 1972

    Michel Sardou, Je veux l’épouser pour un soir, 1974

    Maxime Le Forestier, La poupée, 1975

    Serge Gainsbourg, Sea, Sex and Sun, 1978

    Hubert-Félix Thiéfaine, Enfermé dans les cabinets (avec la fille mineure des 80 chasseurs), 1978

    Georges Moustaki, Fugue en la mineure, 1979

    Charlotte Gainsbourg, Lemon Incest, 1984

    Serge Gainsbourg, No comment, 1984

    C Jérôme, Femme enfant femme enfin, 1991

    La Fouine, TLT, 2013

    Booba, AC Milan, 2013

    La Fouine, Autopsie, 2013

    Aujourd’hui, il est plus facile à une justice complice, en raison de sa passivité passée, de s’en prendre à un octogénaire et d’en faire un bouc émissaire, que de s’attaquer à une époque où « il était interdit d’interdire ».

    Non décidément, je ne lirai pas « Le consentement » de Vanessa Springora, car je n’ai pas envie de hurler avec les loups.

    Olivier Blochet

    24 janvier 2020

    © Olivier Blochet – 24 janvier 2020

    (1) Voir la déclaration fracassante de Luc Ferry le 30 juin 2011 sur Canal +de Luc Ferry au sujet de partouzes pédophiles à Marrakech impliquant un ministre français.

    (2) Le 23 mai de la même année, il signe — avec notamment Jean-Paul Sartre, Philippe Sollers, Michel Foucault, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Alain Robbe-Grillet, Françoise Dolto ou Jacques Derrida — une lettre ouverte à la commission de révision du Code pénal, les signataires demandant « que le dispositif pénal soit allégé, pour que de telles affaires passibles de la cour d’assises soient jugées par un tribunal correctionnel », car « la détention préventive, en matière correctionnelle, ne peut excéder six mois ».

    Source : Le blog d’Olivier Blochet, 20 jan 2020

    Tags : Gabriel Matzneff, Luc Ferry, Jack Lang, pédophilie, Vanessa Springora, Le consentement, Maroc, Marrakech, tourisme sexuel,

  • Mairie de Paris : Christophe Girard, l’adjoint à la Culture, bientôt débarqué ?

    Balancé par Gabriel Matzneff dans le New York Times, la présence de Christophe Girard fragilise désormais Anne Hidalgo en pleine campagne pour sa réélection à la mairie de Paris

    Coup de tonnerre du côté de la Place de l’Hôtel de Ville de Paris alors que la campagne pour les prochaines municipales bat son plein. C’est qu’avec les dernières révélations du New York Times, puis du journal Le Monde sur le soutien sans faille de Christophe Girard,à l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff se pose désormais la question du maintien en poste de l’actuel adjoint à la culture d’Anne Hidalgo,alors que cette dernière est en pleine campagne pour sa réélection à la mairie de Paris

    Nourri, logé, blanchi et plus si affinité ? En tout cas, Gabriel Matzneff savait compter sur la grande générosité de ses amis, notamment Pierre Bergé et un de ses collaborateurs, Christophe Girard qui d’après Matzneff dans ses déclarations au New York Times, lui ont offert pendant deux ans un hôtel tout frais payé pour se planquer et héberger ses amours « Nous nous occupons de tout de tout, les repas, tout », lui aurait glissé Christophe Girard. « Pour nous, c’est une goutte d’eau, ce n’est rien, nous vous aimons beaucoup », lui aurait-il rétorqué, guère inquiet pour ses fins de mois.

    Outre cette affaire de factures d’hôtel, Christophe Girard, devenu ensuite adjoint à la Culture du maire de Paris, serait aussi intervenu d’une autre manière pour faciliter la vie de l’écrivain quelques années plus tard, en 2002 précisément. Selon le New York Times, il aurait « fait pression » afin que Gabriel Matzneff obtienne une allocation annuelle à vie du Centre National du Livre, une distinction rarissime et réservée vraiment à un tout petit cercle d’élus. Une information déjà révélée par le Journal du Dimanche, il y a trois semaines mais qui était malheureusement restée inaperçu par le reste des médias. Jusqu’à maintenant !

    Dans cette tourmente, Christophe Girard a été contraint via un communiqué de faire une Virenque et aurait aidé Gabriel Matzneff à l’insu de son plein gré : « Il est fréquent que des auteurs en difficulté sollicitent des lettres de recommandation. S’agissant de celle que j’aurais signé en 2002 en tant qu’adjoint la culture à la Mairie de Paris, cela est tout à fait possible même si je ne peux ni infirmer ni confirmer l’avoir fait, n’en ayant pas le souvenir ». Une ligne de défense qui va être difficile à tenir jusqu’aux élections municipales.

    D’autant que les internautes se déchaînent en interpellant directement Anne Hidalgo laquelle se retrouve désormais fragilisée alors qu’elle brigue un nouveau mandat de maire de Paris. Et de poser la question qui est sur toutes les lèvres : Christophe Girard bientôt débarqué de son poste d’adjoint à la culture ? En cas de réponse positive, ce sera aussi de la liste des municipales puisque il est également candidat dans le XVIIIème arrondissement. Et sans doute la fin de sa carrière politique à Paris.

    Source

    Tags : Paris, Anne Hidalgo, Christophe Girard, Gabriel Matzneff, pédophilie,

  • « La jeune moabite », de Gabriel Matzneff

    Première chronique sur Gabriel Matzneff

    Aujourd’hui ma chronique est consacrée au nouveau tome du journal intime de Gabriel Matzneff La jeune Moabite. Les années 2013-2016 sont couvertes par ce volume. Son activité de diariste, débutée en 1953, compose ses fameux Carnets Noirs même si le tome présent est parfois directement tapuscrit sur un ordinateur Apple au détriment de la tradition des carnets de Moleskine. L’ouvrage se termine le 12 août 2016 date anniversaire des quatre-vingts ans de l’auteur. Nul doute que depuis il poursuit la prise de notes quasi quotidienne.

    Gabriel Matzneff est un écrivain sulfureux, libertin, marginal, ostracisé et mis au pilori de la société. A la fois romancier, essayiste, épistolier et diariste il fait de sa vie son œuvre et utilise la langue française de façon merveilleuse pour la sublimer. Lire Gabriel Matzneff ne signifie pas nécessairement adhérer à ses convictions et ses penchants. Ceci est vrai de tout écrivain mais dans son cas le préciser en introduction s’avère recommandé.

    En effet, ses livres mettent l’accent sur sa vie amoureuse et charnelle et son attrait pour les très jeunes filles contribue à le rendre infréquentable et à le tenir à l’écart de la vie culturelle et littéraire française. C’est le quatorzième tome de son journal intime qui paraît à présent. A ce jour, la période 1989-2006 dort dans les caves de chez Gallimard et devrait être publiée post mortem. Ce choix éditorial suscite des interrogations.

    En attendant, Matzneff est toujours vif et jouisseur malgré les aléas de la vie. C’est un homme heureux et préoccupé de l’approche de la mort. Il est ainsi attentif avant chaque voyage en avion à anticiper un éventuel accident et à garder ses affaires en ordre, à confier à des proches les dernières versions dactylographiées de ses œuvres. Parmi les journaux déjà disponibles je conseille la lecture de Mes amours décomposés, La passion Francesca et La prunelle de mes yeux. Côté romans, nul doute qu’Ivre du vin perdu correspond à un summum de décadence et incarne le matznévisme dans toute sa splendeur. Nous n’irons plus au Luxembourg et Harrison Plaza sont des œuvres moins scandaleuses mais caractéristiques des thèmes favoris de l’auteur.

    La jeune Moabite c’est le surnom, en référence à Victor Hugo, qu’il donne à sa tendre amante. Il ressent pour elle une nouvelle passion, un désir merveilleux, il souhaite vivre un amour apaisé. Sans doute en raison de la peur du procès il ne la nomme pas, elle sera juste désignée par ces signes ***. Ils ont plus de soixante ans d’écart d’âge et pourtant ils vont s’aimer. Après qu’elle l’a interpellé dans la rue à Strasbourg, ils nouent conversation, l’adolescente est fascinée par l’écrivain qu’elle a reconnu.

    Lors de son inscription à la Sorbonne elle le contacte, le rejoint dans sa garçonnière proche le quartier latin, lui offre un baiser fougueux avant de faire l’amour avec lui. Ils se verront plusieurs fois pour de tendres et passionnés câlins. Il l’aime et il est persuadé, que c’est réciproque, pourtant, leur histoire ne parvient pas à s’inscrire dans la durée.

    Dans sa lettre de rupture elle lui annonce paradoxalement qu’elle ne peut se passer de lui. Mais force est d’admettre que le lien entre Gabriel Matzneff et ***, même s’il est au centre de ce journal n’en constitue que la portion congrue. Plus que cette jeune fille ce sont ses nombreuses ex amantes qui peuplent les pages de ces carnets et qui partagent le quotidien ou les pensées du presque octogénaire. Diane, Véronique, Anastasia, Aouatife, Vanessa, Marie-Elisabeth parmi tant d’autres ces filles devenues femmes accompagnent Matzneff. Certaines demeurent présentes et attachées à lui, tandis que d’autres n’ont pas supporté le cocufiage dont elles ont été victimes, demeurent jalouses ou simplement renient leurs histoires de jeunesse.

    L’amant est désormais moins flamboyant. Il passe beaucoup moins de temps au plume avec de jeunes personnes du sexe qu’auparavant. Sa santé est vacillante, l’âge fait son œuvre, inexorable. Le journal insiste sur les séjours à l’hôpital, les visites chez le médecin et les analyses sanguines dans les laboratoires. Cancer, problème cardiaque et souci pulmonaire sont les compagnons du vieil homme diminué. Cependant, en dépit des alertes, il reste vif et ne renonce pas. Gabriel Matzneff reste d’ailleurs très attaché à la diététique et aux soins corporels. Il fait chaque année des cures et des jeûnes afin de demeurer svelte et séduisant. Il est cependant épicurien et ne résiste pas à une bonne bouteille de vin et à de pantagruéliques repas au restaurant où il se tape la cloche avec ses fidèles amis. Les pages du journal intime recensent à la fois la composition des menus, des plaisirs gustatifs et des rencontres amicales régulières.

    Ce journal est principalement rédigé à Paris et en Italie, à Rome, Venise, Naples et Trieste. Le temps défunt des séjours réguliers à Manille et Bangkok est évoqué au rang des souvenirs doucereux. L’auteur est réputé pour ses chroniques dans lesquelles il défend ses opinions politiques et sociétales souvent iconoclastes. Il est très difficile de le situer, c’est avant tout un homme libre qui affirme ses choix et les assume. Réactionnaire, il déplore le développement et la démocratisation du tourisme. Il écrit ainsi : « non, ce n’est pas Venise que je gourmande ; c’est ce qu’ont fait les Vénitiens de leur ville. Venise devrait être interdite aux ploucs comme le mont Athos est interdit aux femmes. »

    Persuadé de son talent et de sa supériorité vis-à-vis du vulgum pecus il est parfois méprisant et hautain. Parmi ses thèmes de prédilection la fréquentation des églises et la pratique religieuse sont toujours omniprésentes. Ses amis et les dîners avec eux se retrouvent dans ces pages, notamment au restaurant le Bouledogue. L’exercice du journal intime tenu sur une telle durée comprend forcément des redites et des répétitions. Mais cela met en exergue la cohérence d’une personne, la persévérance dans ses idées forces. Au fil des pages le lecteur pioche des pépites, découvre des mots peu usités, jouit des subjonctifs passés, c’est un véritable plaisir littéraire.

    Source : Culture tout azimut, 20 ai 2018

    Tags : Gabriel Matzneff, litérature, La jeune Moabite, pédophilie, mineurs,

  • Maroc : le « conseiller royal », une « institution » inconstitutionnelle

    Enseignements et conclusions de l’affaire #danielgate

    L’affaire de la grâce royale en faveur de l’espagnol violeur d’enfants est un vrai tournant dans la vie politique au Maroc :

    Cette affaire lève le voile, au moins pour les non avertis, sur le fonctionnement bizarre d’une « institution » non constitutionnelle qui s’appelle « conseiller royal ».

    Les réseaux sociaux démontrent aujourd’hui, qu’une nouvelle forme d’organisation politique est possible loin des élites sclérosées et des organisations dépassées !

    Pour la première fois, des manifestations d’indignés obtiennent l’annulation d’une décision (grâce) royale !

    Pour la deuxième fois, après les manifestations du 20 février et le discours du 9 Mars, le Roi répond directement aux manifestants, sans intermédiaire ni jeu de conseillers !

    Puisque la grâce est un domaine royal, que le roi lui-même s’est dit induit en erreur et n’a pas été informé, il doit présenter ses excuses au peuple marocain, aux victimes en particulier.

    Si l’information sur la guéguerre Himma – Benkirane s’avère vraie, alors ce conseiller royal doit endosser la responsabilité de cette bourde !

    Le chef du gouvernement, Benkirane, est grandement responsable : d’abord politique de s’être effacé durant cette affaire, ensuite et surtout parce qu’il contresigne la décision de grâce !

    Le ministre de la justice doit être tenu pour responsable : il préside la commission de grâce qui, de surcroit, se tient sous sa convocation ! Même dans le cas où cette grâce n’est pas passé par lui (comme le fait savoir les fuites de son ministère et le communiqué des droitsdelhommistes de son parti).

    Le ministre de l’Intérieur doit être tenu responsable pour les violences policières contre le sit-in du Vendredi 2 Aout.

    La seule vraie conclusion : Exiger une réelle monarchie parlementaire!!!

    Source : Des maux à dire, 6 août 2013

    Tags : Maroc, Mohammed VI, conseiller royal, danielgate,  pédophilie, viol, Daniel Galvan, palais royal,

  • Alexandre Benalla, Mossad, pédophilie et services secrets marocains

    L’affaire Benalla : Le régime (néo-féodal) marocain derrière!

    Lahcen BENHALIA de son vrai nom, sujet Marocain qui ferait partie du corps des » moukhabarates » (services secrets marocains) nous interpelle (si ces faits sont établis) dans le sens suivant : COMMENT ? Un petit espion minable a t-il pu monter si haut dans l’organigramme de la République ? Quel est le message que le régime dictatorial marocain veut faire passer à Champs éllisé ?

    Si on réfléchit bien : nous savons que le Maroc est devenu le lieu de « tous les excès et toutes les folies » du Gotha de la politique, du spectacle et des affaires…Rappelons l’interview du ministre Luc FERRY qui déclarait devant les caméras qu’un ex-ministre s’était fait « poisser » à Marrakech en compagnie d’adolescents mineurs (il s’agissait de Jack LANG).

    Le gouvernement français se prévaut et se vante de son appartenance à la franc-maçonnerie ! Hors, plus grand monde n’ignore de nos jours le lien entre haute franc-maçonnerie et pédophilie !

    Et si le roi prédateur MOHAMMED VI du Maroc s’était « amusé » à constituer des « dossiers secrets » avec preuves à l’appui, sur les frasques plus ou moins avouables des irréprochables « hommes d’état de France??? ».Quel moyen de pression imparable ce serait !

    Ce ne serait pas ça le message ? : « Vous êtes tellement pervers, pourris et corrompus, et nous en avons les preuves, que nous pouvons faire tout ce que nous voulons chez vous et PERSONNE n’osera bouger le petit doigt. « Vous êtes tellement tous mouillés » dans ces sales affaires que cela engendrerait un cataclysme politique dont vous ne vous remettriez pas…».

    Et si un SCANDALE PÉDOPHILE de grande envergure était derrière tout ça ?

    Depuis le début, je pressentais que le MOSSAD était derrière tout ça, et puis, j’ai découvert qu’il y avait aussi le Maroc (vendu à Israël) directement impliqué !

    Le niveau élevé « d’amateurisme » révélé par cette affaire m’a déstabilisé, c’est pour cela que je suppute en toile de fond une sordide histoire de «mœurs».

    La morale de cette affaire est de mettre au grand jour l’état de déliquescence et d’effondrement de la présidence française, dont, encore une fois, l’inexpérience et l’amateurisme clairement affichés sont une véritable gifle infligée chaque jour au peuple de ce pays…

    J’ai HONTE A LA France.

    Orilio Leaks

    Tags : France, Macron, Benalla, Maroc, pédophilie, services secrets, Mossad,