Étiquette : Polisario

  • Le roi du Maroc se rend en France pour solliciter son aide dans le dossier du Sahara Occidental

    Selon le site Le360, proche du palais royal, Le roi Mohammed VI effectuera une visite de quelques jours en France à partir de lundi 4 mars.

    Selon la même source, il s’agit d’un voyage d’ordre privé. Cependant, des observateurs indiquent que le déplacement du souverain marocain est dictée par la nécessité impérieuse de rencontrer le président français. A plusieurs reprises, Mohammed VI est restée dans son château de Betz pendant que ses amis faisaient les démarches nécessaires afin de lui décrocher une réunion avec le locataire de l’Elysée.

    Le roi du Maroc, acculé dans la question du Sahara Occidental, cherche le salut chez son allié dans ce conflit. Il demandera à Emmanuel Macron de faire pression sur l’Envoyé des Nations Unies pour le Sahara Occidental, le président allemand Horst Köhler, afin de l’amener à imposer une solution favorable au Maroc.

    Selon une information rapportée par le site sahraoui Equipe Media, la ministre française de défense a déclaré lors de la Conférence de Munich sur la Securité au Sahel, que le problème du Sahara Occidental sera résolu avant 2020.

    A l’Elysée, le président Macron dispose d’une nouvelle conseillère pour ce dossier. Marie Philippe était travaillait à la représentation permanente de la France auprès de l’ONU. Mme Phillipe a assisté à toutes le tractations sur le Sahara Occidental dans les coulisses des Nations Unies. Un dossier qu’elle connaît par coeur.

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Polisario, MINURSO, Horst Kohler, France, négociations,

  • Maroc : Silence radio au MAEC sur les rencontres avec l’Envoyé Horst Köhler

    Rien n’a filtré du Ministère marocain des Affaires Etrangères et de la Coopération sur la rencontre à Paris entre une délégation présidée par Nasser Bourita et l’Envoyé de l’ONU pour le Sahara Occidental, M. Horst Kohler.

    La nouvelle a été brièvement annoncée par le site Le360, censée être très proche du pouvoir marocain.

    A New York, le porte-parole du Secrétaire Général des Nations Unies, Stefan Dujarric, a déclaré qu’à l’issue de ses consultations bilatérales avec les parties au conflit, Köhler prévoit bien d’organiser la deuxième table ronde sur le Sahara Occidental dans la deuxième quinzaine de mars en Suisse. « En préparation de la deuxième table ronde, en février et au début de mars, il a tenu des consultations bilatérales », a-t-il précisé.

    Selon les observateurs, au Maroc, les autorités ont choisi d’adopter un profil bas face à la pression de la communauté internationale en vue de résoudre le conflit quadragénaire du Sahara Occidental.

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Polisario, Horst Köhler, ONU,

  • La Cour européenne de justice réitère ses décisions, l’UE capitule devant le Maroc, l’occupation du Sahara Occidental est renforcée

    Après avoir accepté en janvier 2019 l’accord agricole Maroc-UE, le parlement de l’UE adopte le 12 février l’accord de pêche Maroc-UE. Le Front Polisario lance de nouveaux recours.

    Le politique écrase le droit international Au mois de mars, les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario doivent reprendre à Genève. Mais que s’est-il passé entre la première rencontre de début décembre et la suivante?

    Aurait-on assisté à un changement de l’UE pour affirmer au niveau international sa volonté de créer des conditions favorables en vue de trouver une issue au conflit du Sahara Occidental ? Aucunement! Les 18 pays de l’UE auraient-ils peur des réactions marocaines s’ils suivaient le droit international et favorisaient la paix ?

    Voilà donc l’UE qui durcit sa position et qui adopte le 16 janvier, à une large majorité, et le 12 février les accords agricoles et de pêche Maroc-UE. Dès janvier, le Front Polisario remet un recours à la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) et le 12 février, le jour même où est accepté l’accord de pêche, cette Cour réitère dans une ordonnance le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination : de plus, « Le tribunal demande à l’UE de se conformer aux règles de droit international qui lient l’UE au Royaume du Maroc.»

    On assiste aujourd’hui à une forte contestation institutionnelle où la CJUE s’engage à faire respecter le droit, ce que refuse jusqu’à aujourd’hui le Parlement et d’autres instances de l’UE.

    Ce bras de fer va se poursuivre puisque le Front Polisario va faire recours pour la signature toujours illégale de l’accord du 12 février. Or, les recours, malheureusement, n’interrompent pas les décisions prises.

    Inconséquence pathologique d’un Parlement

    Qui le Parlement veut-il tromper en se fendant d’un communiqué tellement aberrant après le vote de l’accord : il « ne préjuge pas du résultat du processus politique sur le statut final du Sahara Occidental et soutient pleinement les efforts de l’ONU pour aboutir à une solution politique permettant l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental ».
    Il avait une clé fondamentale pour participer à la résolution du conflit. Il n’a pas voulu l’utiliser, préférant une économie à court terme, des alliances de circonstance plutôt que le droit et la justice. Le Parlement de l’UE porte la lourde responsabilité de la permanence des souffrances du peuple sahraoui et de son occupation que les accords agricoles et de pêche ont plébiscités.

    Le 12 février, un rassemblement contre l’accord UE-Maroc s’est tenu devant l’entrée du parlement européen à Strasbourg. Les forces vives, citoyennes, solidaires poursuivent leur soutien.

    Nouvelles Sahraouies, mars 2019

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Polisario, Union Européenne, accord agricole, accord de pêche, pillage, spoliation,

  • Brèves : nouvelles du Sahara Occidental

    Camps de réfugiés : Convois d’aide humanitaire espagnols

    En novembre 2018, les villes de Burgos et Valladolid ont organisé des caravanes humanitaires pour les réfugiés sahraouis: denrées alimentaires, produits pharmaceutiques, fournitures scolaires, équipement de bureau, ordinateurs (soit plus de 32 tonnes de marchandises).
    Les autorités politiques des deux régions participaient au coup d’envoi réitérant la responsabilité historique de l’Espagne envers le peuple sahraoui.

    Paris 6 février : La pression marocaine fonctionne toujours

    Les organisateurs du Festival de Paris ont cédé au chantage marocain et suspendu la participation de la chanteuse sahraouie Aziza Brahim. Alors que les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario vont se poursuivre en mars à Genève, on peut s’étonner que les mêmes attitudes se perpétuent. Les exemples sont nombreux.

    Oslo 6 février Parlement norvégien : Commission d’amitié avec le peuple sahraoui

    Les 9 partis politiques du parlement norvégien ont créé une Commission d’amitié avec le peuple sahraoui pour défendre son droit à l’autodétermination. Le consensus politique entre tous les partis norvégiens sur la cause sahraouie devrait mener à une position de principe d’autant plus que la Norvège « est contre la poursuite de l’occupation marocaine du Sahara Occidental ».

    Décembre 2018 janvier 2019 : Territoires occupés – journalistes agressés

    Le 13 janvier, le journaliste Mohamed Mayara coordinateur du collectif sahraoui Equipe Media a été agressé physiquement par huit policiers et blessé à l’intérieur de l’aéroport d’El Ayoun alors qu’il rentrait, avec 16 défenseurs des droits humains, des camps de réfugiés sahraouis.

    Récemment, Mohamed Mayara a reçu plusieurs menaces en rapport avec ses activités des droits de l’Homme. En décembre, la journaliste Nazha El Khalidi a été arrêtée par la police alors qu’elle filmait des violences policières. Ella été menée au commissariat et molestée puis relâchée. La police a saisi son portable et sa caméra. L’observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains condamne fermement ces violences et demande de garantir en toutes circonstances le droit de mener des activités pacifiques et légitimes de défense des droits humains.

    27 février 43e anniversaire de la République Arabe Sahraouie Démocratique

    Une République reconnue par de nombreux pays, par l’Union Africaine dont elle est une des co-fondatrices. Pour cet anniversaire, la population des camps de réfugiés va recevoir de nombreux hôtes; des délégations de plusieurs universités pour célébrer le 10e anniversaire de l’Université sahraouie de Tifariti qui se trouve dans les territoires libérés; le Sahara Marathon aura lieu du 24 février au 2 mars à partir des camps de réfugiés; le 8e congrès de l’Union Nationale des Femmes Sahraouies se déroulera du 23 au 25 février pour examiner de nouvelles formes d’actions sociales, économiques et politiques et élire sa présidence.

    Les camps de réfugiés sont ainsi un lieu particulier de débats internationaux, de solidarité renouvelée, d’élaboration et de développement de nouvelles actions tant du point de vue humanitaire que politique.

    Nouvelles Sahraouies

    Comité Suisse de Amistad y Solidaridad avec le peuple sahraoui

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Polisario,

  • Le Maroc tempère avec la Mauritanie

    Selon le site Adrar Info, qui cite Al-Anbaa, une délégation du parti Istiqlal assiste au congrès du parti au pouvoir Union pour la République (UPR) dont les travaux ont été clôturés samedi à Nouakchott.

    La délégation marocaine était conduite par le leader du parti Nizar Baraka accompagné des membres exécutif Hamdi Ould Errachid, Rahal Al Makawi et Noureddine Mediane.

    Ce geste de la part du parti qui a toujours revendiqué l’expansion des frontièrs au « Grand Maroc » dont rêvait Allal El Fassi, porte dans ses plis une initiative d’appaisement à un moment où Rabat est acculé par la communauté internationale en vue de l’amener à résoudre le conflit du Sahara Occidental dont la Mauritanie est partie concernée.

    Les relations entre les deux pays n’ont jamais été au point fixe. Rabat conditionne ces relations à la position de la Mauritanie par rapport au conflit qui oppose le Maroc au peuple sahraoui. Jusqu’à présent, les autorités marocaines refusent, pour la même raison, de supprimer les visas aux mauritaniens désireux de se rendre au Maroc.

  • Le conflit du Sahara Occidental sera résolu avant 2020 (ministre française de la défense)

    Selon le site sahraoui Equipe Media, la ministre française de la Défense, Florence Parly, a mis en exergue l’engagement de son pays dans les efforts des Nations Unies pour résoudre le conflit du Sahara Occidental qui demeure depuis 1975 et qu’il sera résolu avant 2020.

    Mme Parly a tenu ces propos lors d’un séminaire sur le Sahel organisé lors de la Conférence de Munich sur la sécurité et la paix dans le monde qui s’est tenue en Bavière à la mi-février.

    Selon des sources marocaines, les déclarations de la responsable française constituent un « changement radical » dans la position française, considérée comme principal soutien du Maroc dans ce contentieux au Conseil de Sécurité et principal garant de son intansigeance.

    Ces déclarations pourraient expliquer les agitations et la nervosité qui ont caractérisé la diplomatie marocaine depuis quelques mois et qui ont poussé Rabat à inviter des délégations du lobby juif américain allant jusqu’à insinuer que le Maroc pourrait accueillir Netanyahou.

  • Sahara : la Tunisie face à la rivalité algéro-marocaine

    « Une neutralité positive » : c’est par cette expression que les diplomates tunisiens résument la position permanente de leur pays vis-à-vis du différend qui oppose l’Algérie et le Maroc à propos du Sahara occidental. Une position souvent inconfortable dans la mesure où les deux voisins et « frères » sont tentés de temps à autre de revendiquer le soutien et l’implication de la Tunisie à propos d’une question qui empoisonne les relations maghrébines depuis le milieu des années 1970. De fait, le statut et l’avenir du Sahara constituent l’un des principaux facteurs de blocage du processus de regroupement régional symbolisé par l’Union du Maghreb arabe (UMA). Une institution née en 1989 — qui concerne aussi la Libye et la Mauritanie —, mais qui demeure une coquille vide du fait de la vigueur de la rivalité algéro-marocaine.

    « Habib Bourguiba, alors président de la Tunisie, a vu venir le problème du Sahara dès le début des années 1970, raconte sous couvert d’anonymat à Orient XXI un officiel tunisien encore aux affaires et qui à l’époque débutait sa carrière de diplomate. Nous savions que le désengagement unilatéral de l’Espagne de ce territoire allait créer une situation de grave tension entre l’Algérie et le Maroc. Bourguiba a essayé de prendre les devants en évoquant le sujet avec Houari Boumediene pour le convaincre d’accepter que le Maroc récupère le Sahara. En vain. Dès lors, il fallait que la Tunisie soit le moins pénalisée par cette affaire. »

    UNE OSTENSIBLE NEUTRALITÉ

    En 1976, alors que l’Algérie et le Maroc se sont brièvement opposés par les armes, Tunis annonce officiellement sa neutralité et propose ses bons offices pour un règlement pacifique de la question sahraouie sous l’égide des Nations unies et de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Des émissaires sont envoyés à Alger et Rabat, mais sans grand résultat. Il n’empêche, en multipliant de telles initiatives conciliatrices, Tunis adopte une stratégie maintes fois éprouvée dans les affaires interarabes : se poser en réconciliateur, ce qui fait admettre l’idée de la neutralité à chacun des belligérants.

    Car, à l’époque, la Tunisie fait face à de sérieux problèmes. L’annulation de l’Union tuniso-libyenne contractée en 1974 expose le pays à la colère et aux représailles, notamment économiques, du « Guide » libyen Mouammar Kadhafi. Les relations diplomatiques sont rompues entre les deux pays (elles ne seront rétablies qu’en 1977), et les services secrets tunisiens s’inquiètent de l’activisme libyen auprès des populations du sud du pays. Il n’est donc pas question de se fâcher avec le voisin algérien ou de provoquer une crise avec Rabat. De plus, Tunis ne souhaite pas rééditer l’épisode de la reconnaissance de la Mauritanie en 1960, quand la Tunisie était allée jusqu’à parrainer la candidature mauritanienne d’adhésion à l’ONU ; une reconnaissance qui, à l’époque, avait déclenché la colère du Maroc, lequel revendiquait une souveraineté sur « cette province ». La rupture entre Tunis et Rabat durera jusqu’en 1965, et ce n’est qu’en 1969 que le Maroc reconnaîtra de manière définitive la Mauritanie.

    Concernant cette période, la majorité des récits recueillis auprès de diplomates tunisiens alors en exercice traduisent deux faits principaux. Le premier est que, dans le fond, Tunis aurait préféré une solution rapide avec une intégration du Sahara au Maroc, quitte à ce que les populations sahraouies bénéficient d’un statut spécial. Mais cet avis ne conditionnera jamais la position officielle tunisienne qui s’en tient donc à une neutralité totale, avec pour conséquence le fait que le gouvernement tunisien ne reconnaît pas le Front Polisario. Une telle reconnaissance aurait été perçue comme un acte hostile par les Marocains.

    De même — et c’est une constante dans les relations tuniso-marocaines —, les officiels tunisiens ont toujours évité de se rendre dans le territoire contesté. En février 2016, le premier ministre Habib Essid annule ainsi un déplacement au Maroc pour ne pas être présent à une conférence organisée dans la ville de Dakhla. Quelques semaines plus tard, le même Essid déclenchera les foudres du Palais pour avoir utilisé l’expression « Sahara occidental » lors d’une conférence de presse à Tunis. Pour mémoire, la partie marocaine parle de « Sahara marocain » et ne peut admettre que l’on évoque le « Sahara » tout court. L’usage de l’expression « Sahara occidental » est vue comme une remise en cause implicite de la souveraineté marocaine sur cette terre.

    LES RÉVÉLATIONS DE WIKILEAKS

    Le second élément qui ressort de divers témoignages est que la volonté algérienne d’impliquer les Tunisiens à leurs côtés s’est distendue avec le temps. Si, dans un premier temps, Houari Boumediene ne pardonne pas à Habib Bourguiba de ne pas prendre parti pour le Polisario, ses successeurs seront plus pragmatiques. Tout au long des années 1980 et 1990, ils feront la part des choses et agiront avec plus de discernement. En 1993, quand l’Algérie et la Tunisie négocient le bornage définitif de leurs frontières, les multiples concessions territoriales consenties par Alger ne se doublent d’aucune exigence concernant la position tunisienne vis-à-vis du Sahara.

    Pour l’Algérie, la situation sera acceptable tant que Tunis maintiendra sa « neutralité positive. » Même le rapprochement récent entre les deux pays en raison de la lutte commune contre les groupes armésqui sévissent dans les zones frontalières n’a pas modifié la situation, ainsi que le confie à Orient XXI un ministre tunisien de l’actuel gouvernement qui a requis l’anonymat. « Les Algériens n’ont pas cherché à nous obliger à changer de position et c’est tant mieux, car cela nous aurait mis dans une position très inconfortable. La Tunisie a besoin du soutien algérien dans sa lutte contre le terrorisme. Nous ne pouvons pas non plus nous mettre à dos les Marocains qui sont de plus en plus présents chez nous sur le plan économique. »

    Côté algérien, on admet un certain réalisme teinté de résignation quant à l’impossibilité de changer la donne. En 2010, la diffusion par Wikileaks de câbles diplomatiques américains a confirmé, si besoin était, la réticence tunisienne à l’égard de la position algérienne vis-à-vis du Sahara. Le 28 février 2008, le président Zine El-Abidine Ben Ali reçoit David Welch, sous-secrétaire d’État américain en charge du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord. Dans une missive datée du 3 mars et adressée à Washington, ce dernier raconte que le dirigeant tunisien fait porter l’entière responsabilité du blocage du processus d’intégration maghrébine au pouvoir algérien incapable, selon lui, de se résoudre à l’idée qu’il ne puisse exister d’État indépendant au Sahara. Ben Ali racontera aussi avoir tenté de mettre sur pied un sommet régional sur cette question, mais que la partie algérienne aurait décliné l’invitation, estimant qu’il n’y avait rien à dire sur ce sujet.

    ÉVITER LA QUESTION QUI FÂCHE

    De manière régulière, la Tunisie est néanmoins accusée de prendre parti pour l’un ou l’autre des protagonistes. Pour autant, la position officielle de stricte neutralité tend à être revendiquée par l’ensemble des forces politiques tunisiennes, gauche comprise. Certes, cette dernière, mue par un engagement anti-impérialiste, ne s’interdit pas d’avoir des contacts avec le Polisario et même d’organiser des actions de solidarité en faveur des populations sahraouies, quitte à en faire parfois les frais. En mars 2015, le Forum social mondial organisé à Tunis a ainsi été perturbé par des affrontements entre délégués algériens et marocains à propos du Sahara. Violences verbales, bagarres, chaises cassées… Les représentants « gouvernementaux » algériens et marocains — ainsi nommés par des militants indépendants plutôt enclins au dialogue — ont forcé leurs homologues tunisiens à prendre parti.

    Depuis cette date, les représentants de la société civile tunisienne ont retenu la leçon. Leur pays, où la parole et l’initiative se sont libérées, est devenu le lieu idéal pour l’organisation de colloques et conférences en tous genres, notamment maghrébins. Un dynamisme qui exige néanmoins une précaution majeure : convaincre les participants algériens et marocains d’éviter d’aborder la question qui fâche…

    Source

  • La Metamorfosis de un ex defensor de los principios de la autodeterminación e independencia saharaui.

    Me tocó viajar el año 2010 con el periodista peruano Ricardo Sánchez Serra y compartir con él una fructífera, solidaria e inolvidable estadía en los campamentos de refugiados saharauis en Tinduf, Argelia.

    Luego de eso, durante años mantuvimos a la distancia una amigable comunicación e intercambio forjada en nuestra común solidaridad con la lucha del pueblo saharaui y , en consecuencia, en nuestra común adhesión a los principios de la autodeterminación, descolonización e independencia de los pueblos.

    Sin embargo, al leer su último artículo proponiendo y defendiendo lo indefendible, es decir, asumiendo la propuesta de autonomía del colonizador Marroquí sobre el territorio del Sáhara Occidental usurpado que pertenece al pueblo Saharaui, creo que finalmente que los marroquíes lograron quebrar a Ricardo Sánchez Serra.

    Ricardo era y es un hombre conservador y de opciones políticas e ideológicas de derecha y para mí su conducta solidaria y opiniones de apoyo al pueblo saharaui, constituían más bien una grata sorpresa y me generaban un gran respeto.

    Sánchez Serra se desempeñó como periodista asesor y relacionador público del ultra conservador Cardenal Arzobispo de Lima, Juan Luis Cipriani uno de los más altos y poderosos integrantes del Opus Dei. A causa de su explícito compromiso, a la época, con la causa de la autodeterminación e independencia saharaui y por fuertes presiones de la entonces embajadora de Marruecos en Perú el prelado del Opus Dei le despidió y le dejó sin empleo.

    Sin embargo, Ricardo siguió escribiendo artículos sobre el tema saharaui en un diario ultra conservador como La Razón y allí también comenzó a tener dificultades a causa de la presión de la embajada Marroquí, la que naturalmente tenía una alta influencia y estrecha relación e « intereses » con el propietario de ese medio. Con el paso del tiempo, desempleado y aislado en los propios medios a los que adhería y pertenecia, Sánchez Serra también comenzó a tomar distancia de los integrantes de las asociaciones de solidaridad con el pueblo Saharaui. Lamentablemente las diferencias de criterio y algunos errores cometidos por algunos de sus integrantes, fueron los motivos esgrimidos por Ricardo para alejarse completamente de esas instancias y seguir manifestando en solitario su opinión y solidaridad con el pueblo Saharaui.

    Una solidaridad con una causa colectiva realizada en solitario y completamente desvinculada de sus actores histórico concretos y de quienes solidarizan con ellos, siempre termina inexorablemente presa de las presiones de los poderosos y adversarios de esa causas. Te consideres de izquierdas o de derecha nadie escapa a aquello y naturalmente de ahí a esgrimir el « realismo » y « pragmatismo » para cambiar completamente de posición y de campo hay una casi inexistente frontera. Constato que Ricardo Sánchez Serra cruzó esa frontera ahora al defender absolutamente todo lo contrario a lo defendió y sobre lo cual escribió en el pasado con tanta pasión y sólidos argumentos.

    Ignoro las « nuevas » circunstancias y las nuevas presiones que recibió y los motivos que lo llevaron a modificar tan radicalmente su opinión sobre el conflicto del Sáhara Occidental y abjurar de sus propios principios en defensa de la autodeterminación e independencia del pueblo Saharaui y « abrazar » como lo hace por escrito la postura colonialista del reino feudal de Marruecos.

    Lo que resulta imposible ignorar es lo triste, penoso y patético que siempre resulta constatar la metamorfosis (transmutación para los católicos) de los individuos cuando abandonan principios y causas que antes abrazaron, basadas en los derechos de los pueblos, esgrimiendo falsos realismos y consideraciones humanitarias.

    Esteban Silva Cuadra

    21 de febrero de 2019.

  • La question des mines antipersonnelles embarrasse le Maroc

    En 1998 la Campagne internationale pour interdire les mines terrestres (ICBL) est un rassemblement d’organisations non gouvernementales (un millier) fondée en 1992 par Jody Wiliams (Pris Nobel de la paix 1997) ayant pour objectif l’interdiction des mines antipersonnel. On retrouve parmi le comité de coordination, les ONG Handicap International et Human Rights Watch. l’ICBL a crée le Landmine Monitor pour superviser le respect des prescriptions du Mine Ban Treaty (ONU). En appliquant des standards internationaux de recherche scientifique, les experts et collaborateurs Landmine Monitor contribuent à la publication d’un rapport annuel sur :

    1- Les efforts de différents états à travers le monde dans le domaine du déminage ;

    2- Dénonce les états et groupes armés qui utilisent et possèdent des stocks de Mine Anti Personnelles MAP ;

    Comme chaque année, une demande est faite aux internautes (Photo challenge) du site à travers laquelle on leur (particuliers inclus) demande d’envoyer des photos illustrant :

    1- le problème des mines dans leur région.

    2- les efforts fournis pour résoudre le problème, ou pour aider la population locale.

    3- la relation entre le problème et d’autres questions : mouvements des populations, genre, jeunes, sécurité alimentaire, les médias,…etc.

    La meilleure photo est normalement publiée en couverture. Mais pour 2008, la page web annonce que des photos seraient choisies et inclues dans le résumé du rapport 2008.

    Recommandation :

    Il serait souhaitable que des particuliers (…) Marocains envoient des photos qui montrent que :

    1- La partie adverse est impliqué, malgré une déclaration de bonnes intentions que le Front Polisario a signé en 1997.

    2- Que le Maroc a fourni des efforts sérieux pour remédier au problème et pour aider la population.

    NB. Dernier délai pour envoyer des photos aujourd’hui à 00h00.

    URL: http://www.icbl.org/lm/updates/call_photos

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, mines antipersonnelles, Polisario,

  • Maroc: quand la marionnette Hamdi Ould Errachid dérape

    Hamdi Ould Errachid est le gouverneur désignée par l’administration coloniale du Maroc à la tête de la région d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.

    Il est analphabet. Aucun diplome. Même pas celui des études primaires. A cela s’ajoute que son quotient d’intelligence est directement proportionnel à son niveau intellectuel. C’est pour cela que parfois il joue des mauvais tours à ses maîtres marocains. Mais ils savent qu’il le fait sans s’en rendre compte. Alors, il est excusé par défaut.

    C’était le cas lors de la massacre de Gdeim Izik. Karim Bouzida en a parlé dans une notre d’alerte.

    Note d’Alerte

    Objet : Editorial du quotidien Al Alam du 15/12/10

    Le quotidien El Alam a publié, dans son numéro 21846 daté du mercredi 15 décembre 2010, un éditorial totalement aux antipodes de ses récentes affirmations sur la responsabilité des événements de laayoune.

    L’éditorial accuse ainsi le ‘’Polisario’’ et l’Algérie d’avoir une responsabilité directe dans les événements de laayoune, se démarquant ainsi des propos tenus par Hamdi Ould Errachid, le maire de Laayoune, qui a mené une offensive contre M. Mohamed Jelmous, l’ex-wali de Laayoune, en déclarant, dans un entretien accordé au quotidien El Alam les vendredi et samedi derniers, que la responsabilité desdits événements incombaient directement à M. Jelmous.

    Dans cet éditorial, l’organe du parti de l’Istiqlal, le parti du Premier Ministre, ne cautionne guère les propos de Hamdi Ould Errachid et qualifie ces événements d’actes terroristes et d’une sauvagerie quasi inédite dans l’histoire de l’humanité, ajoutant qu’il est désormais établi que le ‘’Polisario’’ et l’Algérie sont les responsables directs.

    Evoquant les futures négociations indirectes de Manhassett, l’éditorialiste affirme que les mains des membres des délégations du ‘’Polisario’’ et de l’Algérie qui vont saluer les négociateurs marocains, sont tachées de sang de martyrs égorgés ou assassinés comme des bêtes à l’aide de bâtons et de barres de fer.

    En conclusion, le parti de l’Istiqlal semble, par cet éditorial, vouloir jouer l’apaisement dans cette affaire sensible en se démarquant totalement des propos de Hamdi Oud Errachid contre M. Jelmous et les autorités.

    15/12/10

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Polisario, Gdeim Izik, Hamdi Ould Errachid, El Alam,