Étiquette : Polisario

  • Maroc : Note d’alerte au sujet de l’Agence de presse Malaisienne

    Note d’alerte

    Agence de presse Malaisienne

    Nous portons a votre connaissance que l’agence de presse officielle de Malaisie ( Bernama ) a repris des éléments d’une dépêche APS contenant des déclarations de Brahim GHALI sous le titre :

    « L’ONU doit mettre fin a la politique raciste du Maroc »

    A noter que la Malaisie est traditionnellement proche du Royaume et ne reconnait pas la Rasd.

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Malaisie, Polisario, Malaisie,

  • Dans la carte du bureau de l’African Lion, le Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc

    May 2010. Les troupes américaines conduisent un exercice conjoint avec des unités de l’armée marocaine dans le cadre des exercices connus sous le nom d’African Lion.

    Karim Bouzida s’aperçoit que le Sahara Occidental ne figure pas dans la carte du Maroc collée sur le mur d’un bâtiment du commandement américain. En tout cas, pas sur la photo qui se trouve sur le site américan destiné à cet exercice.

    Bouzida semble traumatisé par cette découverte. Après avoir repris ses esprits, il pense à en informer ses supérieurs. « Ci-joint photo parue dans site U.S relative aux manoeuvres Lion, nous attirons attention sur carte du Maroc dressée au fonds de la salle, semble comme amputée des provinces Sahariennes », a-t-il écrit dans un mail destiné à Mourad El Rhoul.

    Décidémment, ils ne veulent pas se rendre à l’évidence qu’aucun pays au monde ne leur reconnaît leur prétendue souveraineté sur le Sahara Occidental.

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, USA, African Lion, Sahara Occidental,

  • Maroc : Opération d’intoxication russe

    Dans un mail envoyé à sa centrale, le représentant permanent adjoint du Maroc auprès des Nations Unies fait part d’une rencontre avec Pyotr Viktorovich Ilyichev, premier adjoint du représentant permanent de la Russie auprès des Nations Unies. «Selon ce dernier, l’Ambassade de Russie à Rabat lui aurait envoyé un message informant que la MINURSO a recruté deux marocains pour suivre la situation des droits de l’Homme dans nos provinces du Sud, comme elle a recruté deux personnes dans les camps de Tindouf pour les mêmes raisons ».

    « Les autorités marocaines auraient été informées de ces recrutements, selon le DPR Russe » souligne le mail.

    Selon le diplomate marocain, « cette pratique du fait accompli n’est pas nouvelle pour le secrétariat onusien. Lors de la fermeture du Bureau intégré de consolidation de la paix du Sierra Leone (UNIPSIL), le 31 mars dernier, les membres du CS ont découvert que le Secrétariat avait ouvert, à leur insu, une section LHBT, alors que l’homosexualité est prohibée au Sierra Leone. Suite à l’interrogation de certains membres du CS à ce sujet, M. Edmont Mulet, Sous-secrétaire Général, chargé des Opérations de Maintien de la Paix, a indiqué que la section LGBT s’inscrit dans le cadre des orientations du Secrétariat ».

    « Pour ce qui est du cas de la MINURSO, le recrutement des personnes chargées des droits de l’Homme s’inscrit dans le cadre de la volonté du DPKO, d’élargir de facto le mandat de la MINURSO sans l’autorisation du CS », a t-il ajouté.

    « Ainsi notre Mission Permanente à New York, souhaiterait s’informer d’une part, de l’accord des autorités marocaines à ce sujet, et d’autre part, s’assurer que les personnes recrutées ne sont pas des activistes pro-polisario », conclue-t-il.

    Il n’y a jamais eu de personnes chargés de surveiller les droits de l’homme au Sahara Occidental. D’ailleurs, les russes n’ont jamais montré le moindre intérêt pour la question sahraouie. Il s’agit d’une information fausse. Le diplomate russe est, soit un sacré menteur, soit il a voulu s’amuser sachant que la question des droits de l’homme au Sahara Occidental est une ligne rouge à Rabat.

  • Maroc : Avant John Bolton, John Kerry empêchait le Makhzen de dormir

    L’échéance d’avril est un cauchemar pour le Makhzen. Lorsque cette date approche, les soldats de Mohammed VI déclarent alerte rouge en vue d’amortire les effets de la prochaine résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le Sahara Occidental.

    Ici, le ministre des affaires étrangères a demandé l’aide d’un certain Hassan Abassi. Dans un mail, ce dernier propose un plan de travail. Voici son texte intégral :

    Salam si Saad,

    Veuillez trouver ci joint le document (en Anglais) qui contient 1) les arguments qui peuvent être utiles pour défendre la position Marocaine, et un plan d’actions que j’ai préparé avec une collègue (active dans le monde de la société civile) pour mener une campagne de relation publique de la jusqu’au jour du vote de la résolution- 30 Avril 2013.

    Je suis disponible à travailler autant d’heures qu’il faut pour réussir cette campagne de relation publique et je suis confiant de pouvoir y arriver si je reçois le soutien moral et matériel dont j’ai besoin – vous m’avez déjà vu en action pendant votre dernière campagne électorale et je suis disponible à montrer le même engagement et la même détermination que la dernière fois.

    La décision cependant doit être prise rapidement afin que je puisse mettre en place tous les outils et la structure nécessaire pour une telle opération – l’idéal serait d’être opérationnel avant le 22 Avril, date de l’émission du rapport de l’envoyé spéciale sur le Sahara.

    Aussi, je pense qu’il est nécessaire de « passer une fuite d’info » concernant le sujet de Kerry, comme suivi:

    « D’après une source bien informée au sein du MAEC, la proposition de Mr Kerry n’est pas une position formelle des états unies. Il s’agit tout juste d’une proposition que Mr Kerry a avancé dans une réunion des amis du peuple Sahrawi faite de P3 (US, France, Royaume Uni) et l’Espagne et la Russie qui prépare la rédaction de la résolution prononcée par le Secrétaire Générale. Kerry Kennedy a pris cette information et l’a formulé dans un article et l’a publié dans son compte twitter, no médias ont repris ses propos comme si c’était une suggestion officielle, d’ou la réaction que nous voyons à présent. Il ne faut surtout pas prendre une telle proposition comme une position officielle des états unies. »

    Il reste de mon avis qu’une telle info reste nécessaire à diffuser afin de diminuer l’excès de zel de quelques médias qui commencent à diaboliser les etats unies; et quelques leaders politiques (Chabat est parti encore une fois à parler de Tindouf et Bechar comme entités marocaines), surtout si nous gardons en tête que tout cela sera lu et envoyé par l’ambassade américain ici a rabat au State Departement des Etats unies.

    J’attends votre réponse a ces deux suggestions si Saad. Bon courage et Allah ynassrak a sidi.

    Cordialement,

    Hassan.

    Texte en anglais proposé par Hassan Abassi

    THE MAIN ARGUMENTS AGAINST KERRY’ S SUGGESTIONS:

    Mr. Kerry’s suggestion to expand the role of the MINURSO to include human rights monitoring in the Moroccan southern provinces and the Algerian controlled Sahrawi camps should be perceived as a hasty decision and a clear infringement of Moroccan sovereignty over its territories. This suggestion is, in diplomatic terms, “hasty and ill informed”.

    This move was strongly criticized across the Moroccan political spectrum, not least because Morocco has shown a genuine and serious commitment in dealing with this issue, over ALL the parts of its territory, by establishing a solid human rights body (CNDH) that works in closer consultation with several international human rights bodies, such as the Human Rights Council and the United Nations High Commissioner for Human rights, in order to improve its human rights records.

    Morocco’s claim is further legitimized because of the lack of impartiality in this matter, since The MINURSO has been reporting on the human rights situation on the Moroccan southern provinces without assessing properly the lack of freedom of movement in those camps, where creation of associations is forbidden (written in the constitution of the pseudo RASD) and where oppression of all kinds of dissidence is flagrant – Abdelaziz is probably the last person to get elected four times with a last election result win of 96% of the votes.

    The main flaw however in Mr Kerry’s suggestion remains in trying to request it to be done for both sides, as if both are equal in terms of state structure and state recognition. It should be clearly spelled out that Morocco is a sovereign state, and has signed to all Human Rights conventions and adheres fully to the UN human rights charter, contrary to that pseudo state that has no legitimate existence. Furthermore, Morocco has regained that territory peacefully and in the last 37 years no armed rebellion took place in that area, the reason being is that 1) citizens of those provinces acknowledge Morocco’s right to that territory, and 2) (undoubtedly) the absence of systematic oppressive means of ruling in those regions didn’t urge the Sahrawi people to resort to violence.

    The Moroccan government reiterates at every possible occasion its commitment to reach a mutually agreed and a just solution for this conflict, but it will spare no efforts in defending its sovereignty, national unity and territorial integration.

    The US should be better informed about human rights abuses in Tindouf. The United Nations envoy to the Western Sahara should have an equal courage to expose to the international community the harsh economic conditions and the imposed civil liberties restrictions faced while living in those camps.

    The UN under its High Commission for Refugees (HCR) ought to dispatch an independent party, for a census and identification process (The only “refugee” camp in the world not to have gone through this process) and to collect, investigate and report on instances of human rights abuses in the refugee Camps.

    Steps and actions to be taken by the Moroccan diplomacy, civil society and political parties

    The Moroccan public opinion needs to be sensitized about the this issue and the Moroccan diplomacy should make the international community aware that the proposition of expanding the MINURSO monitoring on human rights in the Moroccan southern provinces is futile and unnecessary.

    Civil society and the political parties have to raise a ONE million petition letter to the UN secretary General and lead a large media and social media campaign to denounce the hasty US proposition to expand the role of the MINURSO to include human rights monitoring in the Moroccan Southern provinces

    Civil society and political parties have to raise a ONE million petition letter to the UN secretary General and lead a large media and social media campaign to denounce the state and request the freedom of our Moroccan sequestered brothers and sisters in the camps of Tindouf – The camps of shame.

    A ONE million March needs to be organized in Rabat, and around the UN Headquarters in New York on the day and the hours the resolution is being discussed to give momentum to our Moroccan delegation at the UN.

    Opening of channels of communication with International media outlets between the period of the submission of the UN envoy on the 22nd of April until the passing of the resolution. A common and well prepared documentation of arguments need to be provided in the English, French, Spanish and Arabic languages to controlled speakers who will be allowed to appear on those programs.

    Request the Moroccan Diaspora to lobby and demonstrate in a peaceful manner (Americans are indeed our allies) its discontent with the American hasty decision and raise awareness on the fair and just claim of Morocco’s right to defend the total integrity of its territories, and the disastrous situation endured by the people living in those camps. The tempo should be intensified from the period of the release of the UN envoy report till the passing of the resolution.

    Source: Maroc Leaks

  • Enviado Horst Koehler informará en Enero al Consejo de Seguridad sobre el Sáhara Occidental

    Se espera que el enviado de la ONU para el Sáhara Occidental Horst Kohler informe en Enero al Consejo de Seguridad sobre la última mesa redonda en Ginebra y sobre las gestiones que piensa seguir para el relanzamiento del proceso de la ONU.

    El Consejo de Seguridad probablemente recibirá en esta reunión otra sesión informativa del Departamento de Operaciones de Mantenimiento de la Paz sobre la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental (MINURSO), cuyo mandato termina el 30 de abril, indica la agenda de este organismo onusino prevista para el mes de enero.

    Estas consultas se llevan a cabo de conformidad con la resolución 2440, en la que se solicita al Secretario General de las Naciones Unidas que mantenga informado al Consejo de Seguridad sobre la evolución de la situación en el Sáhara Occidental, tres meses después de la adopción de la resolución o cuando lo juzgue oportuno.

    Según la misma fuente, lo más probable es que la reunión sea sancionada por una declaración en la que el Consejo de Seguridad debería congratularse de las primeras conversaciones en Ginebra, reiterar el apoyo a Horst Koehler y resaltar el impulso generado por la reanudación de las negociaciones directas entre los dos partes del conflicto, el Frente Polisario y Marruecos.

    Desde hace un año, la cuestión del Sáhara Occidental ha vuelto a la agenda de paz del Consejo de Seguridad, impulsada por Estados Unidos que desea poner fin a este conflicto congelado.

    Washington, molesto por el bloqueo del proceso de paz, mantuvo la presión en el Consejo de Seguridad para apoyar la reanudación de las conversaciones estancadas desde 2012.

    La delegación de Estados Unidos ante la ONU evocó en octubre pasado « un nuevo enfoque » de Estados Unidos para la solución de este conflicto, diciendo que ya no se puede seguir « la dinámica habitual » (business as usual) con la MINURSO y el Sahara Occidental. .

    « En primer lugar, ya no puede haber un statu quo en el Sáhara Occidental. En segundo lugar, debemos brindar nuestro apoyo total al Enviado Personal de Koehler en sus esfuerzos por lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que permita la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental « , dijo en aquel entonces el Embajador Adjunto de los Estados Unidos, Jonathan Cohen.

    Más afirmativamente, Jonathan Cohen había indicado que « el Consejo de Seguridad no permitirá que la MINURSO y el Sáhara Occidental vuelvan a caer en el olvido ».

    Apenas dos meses después de la votación que extiende el mandato de la MINURSO, la Casa Blanca, a través de la voz del jefe del Consejo de Seguridad Nacional (NSC), John Bolton, ha expresado su frustración por el estancamiento de la cuestión del Sahara Occidental, afirmando que ya era hora de que la misión de la ONU cumpliera su mandato.

  • Sáhara Occidental: John Bolton « impaciente » por resolver la cuestión

    Según una información publicada este Sábado 29 de diciembre por la Revista New Yorker, el Consejero de Seguridad Nacional de los Estados Unidos, John Bolton, dijo que estaba « impaciente » por ver resuelto el conflicto del Sahara Occidental entre Marruecos y el Frente Polisario.

    « Debemos pensar en el pueblo del Sáhara Occidental, pensar en los saharauis, muchos de los cuales todavía están en campamentos de refugiados cerca de Tindouf, en el desierto del Sahara, y debemos permitir que estas personas y sus hijos vuelvan y tengan vidas normales « , dijo Bolton en un comunicado a la revista estadounidense el 13 de diciembre, al margen de la presentación de la nueva estrategia estadounidense en África.

    « Hay dos estadounidenses que realmente realmente se concentran mucho en el Sáhara Occidental: uno fue Jim Baker y el otro soy yo », dijo John Bolton. El ex secretario de Estado de George Bush, Jim Baker, desempeñó la función de enviado especial del secretario general de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental.

    Según el New Yorker, el nombramiento de John Bolton como consejero de la Casa Blanca, ha llevado a una renovación de la actividad sobre el tema saharaui en los Estados Unidos y el Departamento de Estado americano.

    « Creo que debería haber una intensa presión sobre todos los interesados ​​para ver si pueden resolver el problema », dijo el consejero de seguridad nacional del presidente Donald Trump citado por la revista estadounidense. Este último recuerda que es en este contexto que el mandato del Minurso se renovó por seis meses, en lugar de por un año, y Bolton considera que la misión de mantenimiento de la paz ha prolongado el conflicto obstaculizando los esfuerzos que tienen como objetivo resolver los problemas subyacentes.

  • Algo se mueve en el Sáhara Occidental

    La reunión en Ginebra los días 5 y 6 de diciembre de delegaciones marroquíes y saharauis, con observadores de Mauritania y Argelia, ha significado la vuelta a la mesa de negociaciones, tras más de seis años de parálisis, de un conflicto que se prolonga desde 1975, cuando Marruecos se anexionó el Sáhara occidental tras la retirada de las tropas españolas.
    La larga ocupación marroquí de un vasto territorio de 266.000 kilómetros cuadrados, pero apenas poblado por medio millón de personas, ha estado en un segundo plano en las prioridades de la comunidad internacional, aunque periódicamente la ocupación crea problemas incómodos a Marruecos. En febrero, un tribunal surafricano ordenó que un cargamento de fosfatos proveniente del Sáhara e incautado por las autoridades aduaneras fuese subastado y la recaudación se enviara al Frente Polisario, que controla un tercio del territorio saharaui. Poco después, el Tribunal Europeo de Justicia dictaminó que el acuerdo de pesca entre la Unión Europea y Marruecos no se puede aplicar al Sáhara occidental.
    Dado que Naciones Unidas lo considera “territorio no autogobernado” –eufemismo para referirse a su estatus colonial–, la inversión extranjera no marroquí brilla por su ausencia en el Sáhara. Ahora ha sido la presión de Washington la que ha forzado la vuelta a la negociación. En marzo, EEUU condicionó la renovación de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (Minurso) a la reanudación de las conversaciones. Washington ha prorrogado la Minurso solo seis meses, en lugar de los 12 habituales, lo que ha obligado a Rabat a abandonar su obstruccionismo. Sin la presencia de los cascos azules, el regreso de la violencia sería inevitable.
    John Bolton, asesor de Seguridad Nacional de la Casa Blanca, tiene un interés personal porque estuvo implicado en anteriores esfuerzos de la ONU para resolver el conflicto y porque siempre ha creído que Rabat ha negociado de mala fe.
    Marruecos ha impedido la celebración del referéndum contemplado en el plan de paz de 1991, aferrándose a su oferta de 2008 de conceder algún tipo de competencias a “las provincias del Sur”. Rabat combina políticas de seducción –y cooptación– de la población local con inversiones y ayudas para atraer, tanto a los saharauis que no abandonaron sus hogares tras la Marcha Verde de 1975, como a los 100.000 refugiados de los campamentos de Tinduf, pero con escasos resultados. En los campamentos, la ayuda humanitaria internacional no ha evitado la degradación de las condiciones de vida de los refugiados, condenados a una eterna espera en tierra de nadie.
    El apoyo a Rabat proviene de los marroquíes a quienes el gobierno ha concedido ayudas y exenciones fiscales para instalarse en la zona. Por su parte, al Frente Polisario las simpatías que recoge en el exterior le sirven de poco. En términos políticos –y militares– nadie está dispuesto a implicarse en su defensa, lo que convierte en palabras vacías tanto las proclamas de solidaridad exterior como las de los sectores que amenazan con regresar a las armas.
    El tiempo corre a favor de Marruecos por el apoyo de EEUU y Francia a su plan de autonomía bajo soberanía marroquí, pero no es probable que vaya a conceder a los saharauis el derecho a tener sus fuerzas de seguridad y el control sobre los recursos naturales, condiciones mínimas para el Frente Polisario.
    Por otra parte, el ingreso en 2017 de Marruecos en la Unión Africana, de la que la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) es miembro pleno, ha debilitado los lazos saharauis con sus escasos aliados regionales.
    Asimismo, el 29 de noviembre, el Consejo de Ministros de la UE dejó la puerta abierta a la aprobación definitiva del acuerdo de pesca firmado en julio, pese a su cuestionamiento por el Tribunal de Justicia de la UE, que subrayó que no quedaba claro que los saharauis fueran a beneficiarse de los fondos transferidos por la UE por sus recursos pesqueros.
    Pero de las conversaciones de Ginebra nadie espera resultados concretos, salvo continuar el diálogo. De hecho, el enviado especial del secretario general de la ONU, Horst Köhler, solo logró que ambas partes mostraran su voluntad de proseguir los contactos. 
  • Marruecos y el Frente Polisario continuarán las conversaciones el año que viene

    Las conversaciones de paz sobre el Sáhara Occidental seguirán el año que viene según anunció este jueves el representante del Secretario General de la ONU, tras la celebración en Ginebra de la primera mesa redonda que reunió a las partes enfrentadas: Marruecos y el Frente Polisario.
    Tras dos días de intensas negociaciones en Ginebra, el enviado especial para el Sáhara Occidental, Horst Köhler, indicó que está convencido de que es posible hallar una solución pacífica a este conflicto.
    El encuentro en la sede de la ONU en la ciudad suiza contó con la participación de Marruecos y el Frente Polisario y la de Argelia y Mauritania en condición de observadores.
    El expresidente alemán Köhler indicó que las delegaciones se han comprometido a seguir colaborando de ahora en adelante, y convocó a las partes a reanudar una segunda ronda de conversaciones durante el primer trimestre de 2019, según el comunicado oficial leído tras los encuentros.
    “En mi opinión nadie gana por mantener el statu quo y creo firmemente que nos interesa a todos resolver el conflicto del Sáhara Occidental a fin de crear un entorno en la región que conduzca a un fuerte crecimiento económico, la creación de empleo y más seguridad”, dijo.
    Köhler aplaudió el compromiso de las delegaciones e indicó que las conversaciones en Ginebra se efectuaron de forma abierta y con respeto mutuo. 
    El enviado personal del Secretario General destacó que, según el Consejo de Seguridad de la ONU, el objetivo de estas reuniones es “encontrar una solución justa, duradera y mutuamente aceptable que permita la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental”.
    Contexto histórico
    Las últimas conversaciones entre Marruecos y el Frente Polisario se celebraron hace seis años en Estados Unidos.
    El Sáhara Occidental está situado en la costa noroeste de África y limita con Marruecos, Mauritania y Argelia. Después de que la administración colonial española del área terminara en 1976, los combates estallaron entre Marruecos y el Frente Polisario.
    En septiembre de 1991, se firmó un alto al fuego entre el Frente y Marruecos y se desplegó la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (MINURSO), para vigilar este proceso y organizar un referéndum para la libre determinación en el Sahara Occidental.
    Noticias ONU , 6 dic 2018
  • Sahara occidental : une solution pacifique est possible, selon l’envoyé de l’ONU

    « Ma conviction demeure qu’une solution pacifique à ce conflit est possible », a déclaré l’ex-Président allemand Horst Köhler lors d’une conférence de presse au Palais des Nations à Genève. Selon M. Köhler, qui est l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, cette réunion constitue un premier pas – mais important – vers un processus politique renouvelé pour l’avenir de ce territoire.
    Chargé du dossier depuis 2017, l’ancien Président allemand a également annoncé qu’il entendait organiser une nouvelle réunion sur le même format au premier trimestre 2019.
    « D’après nos discussions, il est clair pour moi que personne ne gagne à maintenir le statu quo », a-t-il ajouté tout en affichant sa ferme conviction « qu’il est dans l’intérêt de tous, de résoudre ce conflit afin de créer un environnement propice à une forte croissance, à des créations d’emplois et à une meilleure sécurité ».
    Présentée par l’ONU comme un « premier pas vers un processus renouvelé de négociations en vue de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », la réunion à Genève s’est tenue dans « une atmosphère d’engagement sérieux et de respect mutuel », a relevé l’envoyé de l’ONU.
    Dans le communiqué final sanctionnant cette première table ronde en six ans, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le Front Polisario reconnaissent que la collaboration et l’intégration régionale, « pas la confrontation », « est le meilleur moyen de répondre aux nombreux défis » de la région. Toutes les parties prenantes étaient présentes pour la première fois et toutes les discussions se sont déroulées « dans une atmosphère d’engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel ».
    Les dernières négociations directes s’étaient achevées en 2012 sur des divisions liées au statut du territoire et au corps électoral pour un référendum. Mardi dernier, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres avait appelé les parties à dialoguer « sans précondition ».
    ONU INFO, 6 déc 2018
  • L’ONU et la résolution du conflit du Sahara occidental de 1975 à nos jours

    L’ONU et la résolution du conflit du Sahara occidental, de 1975 à nos jours (Marie-Chantal Gatta)

    Vieux de plus de quarante ans, le conflit du Sahara occidental (l’ancien Rio del Oro espagnol) fait partie de ces conflits plus ou moins larvés dont on parle rarement en dépit de la présence d’une mission (MINURSO), à laquelle participe la France (l’auteure, visiblement plutôt favorable à la thèse du Polisario, parle « d’inertie coupable » de la mission).
    Ce livre, issu d’une thèse de doctorat, permet de faire un point très complet de l’évolution de la situation entre le Maroc et le Front Polisario/Algérie depuis la « marche verte » marocaine en 1975 jusqu’aux années 2010. 
    Devant le nombre peu important d’études de fond en français sur le sujet, il s’agit donc d’un ouvrage extrêmement utile pour quiconque s’intéresse à l’Afrique, à la décolonisation, à l’ONU et ses missions internationales. 
    Tous les aspects intérieurs et régionaux du dossier sont abordés (organisation des camps d’accueil des réfugiés, action des ONG, etc.), dans un cadre chronologique qui prend en compte les grands évènements du monde arabo-musulman et le rôle des grandes puissances, Etats-Unis et URSS/Russie mais aussi France, Espagne et Union européenne, sans oublier les difficultés de l’Organisation de l’unité africaine et les conférences successives (à Khartoum, Monrovia, Freetown, Nairobi). 
    Constatant les positions « irréconciliables » du Maroc et du Front Polisario aussi bien que l’impuissance de la communauté internationale, l’auteure observe que « toutes les résolutions votées par le Conseil de sécurité se sont avérées fragiles en l’absence de fermeté dans leur application ».
    Une étude très documentée à partir de laquelle il est possible de se faire sa propre opinion sur le dossier.
    L’Harmattan, Paris, 2018, 228 pages, 25,- euros.
    ISBN : 978-2-343-16050-4.