Étiquette : RASD

  • Lobbying du Maroc aux Comores, pays qui a récemment ouvert un consulat au Sahara Occidental

    Ma mission au Comores .

    De : Abderrahim Kadmiri <a.kadmiri@maec.gov.ma>

    00:26 (Il y a 6 heures)

    À Salaheddine Mezouar, moi

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j ai coprésidé ce jour, dimanche, à Moroni, en présence des ministres de l’Education Nationale (lauréat du Maroc) et des affaires étrangères comoriens, la cérémonie officielle des remises des clefs des deux résidences universitaires, entièrement financées par l’AMCI.

    Dans leurs allocutions devant une assistance, composée des dignitaires comoriens tant religieux que locaux ainsi que des anciens étudiants au Maroc, les deux ministres ont exprimé, au nom de leur chef d’État leur gratitude et sincères remerciements a Sa Majesté le Roi, Que Dieu l’Assiste, pour l’égard et l’attention que Son Auguste personne ne cesse d’accorder à l’Union des Comores, depuis son accession au trône de ses glorieux ancêtres.

    A cet effet, le gouvernement comorien a émis le souhait pour que lesdites résidences portent le nom de notre Auguste Souverain (Une lettre officielle s’y rapportant adressée a notre Ministre m’a été remise).

    Aussi, le MAE comorien s’est-il félicité publiquement de la dotation dont bénéficie son pays de la part du Royaume, à travers l’AMCI, tout en exprimant son souhait de pouvoir effectuer une visite officielle à Rabat, si possible avant la fin de l’année en cours.

    À mon tour, j’ai mis en exergue l’excellence des relations exemplaires, unissant nos deux pays et la convergence dans nos positions sur le plan international.

    Il est à signaler, d’autre part, qu’à mon arrivée hier a Moroni, j’ai eu droit à une audience qui m’a été accordée, à sa demande, par le vice-président de la République, M. Bourhane. Ce dernier a tenu a m’exprimer, au nom du Président (absent de la capitale), sa reconnaissance à l’égard de notre département, représenté par l’agence et a bien bien voulu, à sa propre initiative me réitérer « la position inaliénable de son pays quant a notre cause nationale ».

    Mon interlocuteur estime par conviction « défendre la légalité internationale par son soutien au Maroc ».

    J’ai aussitôt remercié M. Bourhane pour son appui a l’endroit de notre pays, tout en lui renouvelant nos engagements de solidarité et de raffermissement de nos rapports fraternels avec l’Union des Comores.

    Par ailleurs, il ne serait pas vain de signaler que mon court séjours à Moroni (24h) était l’occasion indiquée pour tenir une réunion avec les représentants du groupement des comoriens, lauréats du Maroc, comptant principalement dans ses rangs:

    -le commandant en chef de la gendarmerie nationale,

    -le chef d’escadron présidentiel,

    -l’instructeur Près l’État major de l’armée nationale,
    en plus de l’actuel ministre et le sg du ministère de l’éducation nationale, le sg du ministère des AE ainsi qu’un millier de hauts cadres exerçant dans différents départements ministériels.

    Au terme de cette rencontre, la décision a été prise pour que ledit groupement prenne, vite, forme d’association locale, regroupant l’ensemble des lauréats du Maroc et que ses activités soient désormais menées, en coordination avec l’Amci.

    Abderrahim kadmiri

    Respectueusement

    Source : courrier confidentiel de la diplomatie marocaine

    Tags : Maroc, Comores, Lobbying, Sahara Occidental, Front Polisario, RASD, Union Africaine,

  • Le Maroc et la RASD, côte à côte à Addis Abeba

    Que le régime et sa population le veuillent ou pas, le Maroc se trouve bel et bien sur la voie de la reconnaissance officielle et à haute voix de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD). Pour ceux qui cherchent encore des preuves sur cette vérité, elle est là devant leurs yeux : la présence du premier ministre marocain, Saadeddine El Othmani et du président sahraoui, Brahim Ghali, côte à côte à l’intérieur de la salle de conférences du 33e sommet de l’Union africaine (UA) dont les travaux ont débuté ce matin à Addis Abeba.

    Si l’ancien premier ministre islamiste Abdelilah Benkirane s’est retiré de la cérémonie des obsèques du président algérien Ahmed Ben Bella, son successeur a dû avaler la couleuvre parce que l’ordre vient du roi.

    En plus de la présence du leader sahraoui, El Othmani est aussi condamné à accepter le discours du nouveau président de l’Union Africaine qui n’est autre que le président sudafricain Cyril Ramaphosa qui lors de son intervention n’a pas oublié de réaffirmer le soutien de son pays au droit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental et sa solidarité qu’il a qualifié de « État souverain et indépendant ».

    « Faire taire les armes » étant le thème du Sommet, Moussa Faki, président de la Commission Africaine, a souligné la nécessité de résoudre les deux conflits libyen et sahraoui.  « Je voudrais ajouter deux questions spécifiques qui élargissent nos responsabilités à de nouvelles ardentes obligations, il s’agit de la question du Sahara Occidental et celle du sort de la Libye », a-t-il déclaré.

    Parmi ceux qui ont brillé par leur absence, le président togolais Faure Gnassingbé, le président du Gabon, Ali Bongo, le président Talon du Bénin, Paul Biya du Cameroun et le roi du Maroc.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Union Africaine, UA, RASD,

  • Au Sahara occidental, le Maroc poursuit sa diplomatie pyromane

    L’ouverture de quatre consulats africains à Laâyoune et Dakhla et l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de futsal dans cette même ville de Laâyoune montrent que le Maroc persiste dans sa politique du fait accompli au Sahara occidental

    L’année 2019 a été marqué en Afrique du Nord par deux faits marquants : le hirak en Algérie entamé le 22 février de cette même année et la grave crise libyenne qui s’éternise, opposant le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Tripoli, reconnu par la « communauté internationale » avec à sa tête Fayez al-Sarraj, aux forces armées du maréchal Haftar basé à Benghazi.

    Pourtant, un autre pays, un autre peuple mérite que les médias s’attardent aussi sur lui, évitant ainsi que de nombreuses importantes décisions et événements ne passent sous les radars dans leurs globalités. Une succession d’événements qui en s’accumulant, pourraient bien rendre la région du Maghreb encore plus explosive qu’elle ne l’est actuellement.

    Les dernières décisions qui suivent pourraient en effet et dans un avenir plus ou moins proche, déstabiliser toute la région de l’Afrique du Nord et par ricochet, les voisins sahéliens déjà dans un état de déliquescence avancé.

    Depuis le mois de décembre 2019, deux faits majeurs se sont en effet produits au Sahara occidental, territoire occupé par le Maroc depuis 45 longues années.

    En l’espace de quelques semaines, et à l’image des États-Unis et du Guatemala, qui ont transféré leur ambassade à Jérusalem, ignorant ainsi le droit international et le statut juridique de cette ville sainte, quatre pays africains, les Comores, la Gambie, le Gabon et la Guinée ont décidé d’ouvrir leur représentation consulaire respective dans les villes occupées de Laâyoune et Dakhla. Quatre États, membres de l’Union africaine !

    Ce sont les Comores qui ont ouvert le bal en décembre, en inaugurant contre toute logique rationnelle, leur consulat général à Laâyoune. Cette décision des autorités comoriennes a été très fortement critiquée au sein même du pays et par l’opposition. Le Conseil national de transition (CNT), a par exemple exprimé ses « vifs regrets suite à la décision prise par le colonel Azali Assoumani d’ouvrir un consulat général de l’Union des Comores au Maroc à Laâyoune ».

    Pour le CNT, « aucun Comorien ne réside sur ce territoire et ne présente donc aucun intérêt diplomatique ou consulaire ». Le CNT va encore plus loin en « condamnant cette provocation, en ce qu’elle est non conforme au droit international ».

    La Gambie suivait aussitôt en procédant à l’inauguration officielle de sa représentation consulaire à Dakhla, le 7 janvier 2020, ignorant elle aussi le droit international ainsi que la résolution 1514 des Nations unies qui stipule que « tous les peuples ont le droit à l’autodétermination ».

    Enfin, ce 16 janvier, c’était au tour de la Guinée et du Gabon d’emboîter le pas aux Comoriens et aux Gambiens, en inaugurant eux aussi un consulat général à Laâyoune pour le Gabon et à Dakhla, grand port de pêche du Sahara occidental situé sur l’Atlantique, pour la Guinée.

    Il va de soi que l’Union africaine ne peut rester silencieuse devant de tels agissements de la part de ses États membres et se doit donc d’agir en conséquence lors du prochain sommet de l’UA qui aura lieu à Addis-Abeba du 6 au 10 février.

    « Prôner la division au sein de la famille de la CAF »

    Un autre fait marquant concernant l’occupation du Sahara occidental a eu lieu ces derniers jours avec l’annonce de l’Afrique du Sud de ne pas participer à la Coupe d’Afrique des nations de futsal, organisée par le Maroc dans la ville sahraouie de Laâyoune du 28 janvier au 7 février et qui sert aussi de tournoi de qualifications à la prochaine coupe du monde de futsal organisée en Lituanie du 12 septembre au 4 octobre 2020.

    En effet, et au risque d’être sanctionnée par la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération sud-africaine de football (SAFA) a décidé de se retirer de la compétition. Selon la SAFA, sa décision est motivée par la volonté du Maroc d’organiser cet événement sportif à Laâyoune, ville du Sahara occidental.

    Cette décision de la SAFA est par ailleurs soutenue par la confédération et le comité olympique sportif d’Afrique du Sud pour qui, « l’Afrique du Sud n’a aucun problème pour jouer au Maroc mais afin d’être en concordance avec le gouvernement sud-africain et les résolutions de l’Union africaine ne jouera pas au Sahara occidental ».

    À travers un communiqué, la Fédération algérienne de football (FAF) a, elle aussi, condamné l’organisation de cet événement sportif, adressant une lettre au président de la CAF dans laquelle elle « dénonce et s’oppose à la domiciliation de la Coupe d’Afrique des nations de futsal 2020 par le Maroc dans la ville occupée de Laâyoune ».

    La FAF rappelant dans ce même communiqué que cette ville « relève du territoire de la République arabe sahraouie démocratique [RASD] ».

    Pour la FAF, « la CAF a toujours été aux avant-postes des valeurs universelles et avait vaillamment lutté contre toute forme de colonisation, à commencer par le régime de l’apartheid en Afrique du Sud ». Elle considère ainsi que cette décision d’organiser cet événement sportif « à connotation politique » ne peut que « prôner la division au sein de la famille de la CAF ».

    Menaçant de ne pas prendre part « aux festivités du 63e anniversaire [le 8 février prochain] de la CAF si elle était invitée en marge de la tenue de la réunion du Comité exécutif de l’instance du football africain, la FAF a donc appelé la CAF à ce que « la domiciliation des événements cités précédemment dans la ville occupée de Laâyoune soit reconsidérée, pour ne pas cautionner la politique du fait accompli ».

    À l’image de la politique israélienne d’implantations de colonies illégales dans les territoires occupées, les autorités marocaines persistent donc dans leur politique du fait accompli.

    La toile d’araignée géostratégique marocaine aidée par la diplomatie du portefeuille s’étend tout doucement à travers le Sahara occidental au détriment du peuple sahraoui et en violation flagrante du droit international.

    Toutefois, ces décisions irresponsables de la part des autorités marocaines mais aussi de leurs alliés africains, ne sont aussi rien d’autres que des provocations visant in fine, à saper le processus de règlement de la question du Sahara occidental mené sous l’égide des Nations unies, transgressant ainsi le droit imprescriptible du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    Question récurrente des droits de l’homme

    À cela s’ajoute la question récurrente des droits de l’homme constamment bafoués par les autorités marocaines. À cet égard, des organisations des droits de l’homme, telles que le Robert F. Kennedy Centre for Justice and Human Rights, tirent régulièrement la sonnette d’alarme sur la situation des Sahraouis vivant au Sahara occidental.

    Leurs différents rapports sur la politique marocaine sont unanimes, citant de nombreux exemples d’exécutions sommaires, de disparitions, de tortures, d’intimidations ainsi que d’arrestations arbitraires.

    Ceci dit, la politique d’occupation et de violations des droits de l’homme conduite par Rabat depuis 1975 est due à une parfaite maîtrise des outils de communication du Makhzen, complétée par un lobbying efficace, comme l’indiquent ces dernières inaugurations consulaires ainsi que la Coupe des nations de futsal.

    Mais elle est surtout rendue possible grâce au support indéfectible franco-américain, qui s’explique par le fait que le Maroc a toujours été considéré comme un allié privilégié des Occidentaux.

    Les différents présidents français ne manquent d’ailleurs aucune occasion de rappeler les liens très étroits qui lient la France et le Maroc, qui selon l’ancien président François Hollande, est un « pays de stabilité et de sérénité », ce qui a permis de nouer une « amitié d’une qualité rare pour ne pas dire exceptionnelle entre les deux pays ». Ce que cette « diplomatie de connivence » comme souligné par le professeur français Bertrand Badie, fit dire un jour à Philippe Bolopion, directeur adjoint de Global Advocacy de Human Rights Watch, « entre Paris et Rabat, c’est business as usual ».

    En cette période de très grands risques d’instabilité pour toute la région du Maghreb, ces différentes décisions pyromanes émanant du royaume chérifien ne peuvent qu’attiser la colère des plus impatients au sein de la population sahraouie, fatigués d’attendre depuis 45 ans pour les plus anciens, et depuis leur naissance pour les plus jeunes, leur droit à se prononcer sur leur devenir.

    Pourtant, ces derniers pourraient bien finir par perdre patience et prendre les armes contre l’occupant marocain, comme ils menacent de le faire régulièrement dans leurs profonds moments de désespoir.

    Ces ouvertures de bureaux consulaires ainsi que l’organisation de la Coupe des nations de futsal risquent en effet de lancer un signal négatif supplémentaire à la population sahraouie, en particulier les jeunes, de plus en plus radicalisés et sans espoir d’une solution pacifique.

    Les affrontements réguliers avec les forces de l’ordre marocaines dans différentes villes du Sahara occidental occupé ne sont qu’un prélude, et Mohammed VI serait bien avisé d’y réfléchir enfin.

    Il est donc primordial de rappeler que l’occupation du Sahara occidental par le Maroc est en totale infraction des lois internationales et la résolution 1514 des Nations unies qui stipule que « tous les peuples ont le droit à l’autodétermination ».

    Cette résolution 1514 est également soutenue par la Cour internationale de justice (CIJ) qui, en octobre 1975, déclarait que le Sahara occidental n’était pas un territoire sans maître (terra nullius, signifiant qui peut être habité mais qui ne relève pas d’un État) au moment de sa colonisation par l’Espagne.

    Pour la CIJ, Rabat n’a donc pas de revendications valides sur le Sahara occidental basées sur une quelconque historicité, les lois internationales contemporaines accordant la priorité d’autodétermination aux Sahraouis.

    Ce dossier demeure donc une question de décolonisation inachevée. Et toute activité économique, politique, ou sportive relève in fine de l’illégalité et du non-respect du droit international.

    Dans l’intervalle, les Sahraouis attendent toujours que soit organisé le référendum pour l’autodétermination prévue pour 1992, mais qui, à ce jour, n’a toujours pas eu lieu.

    Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.

    Abdelkader Abderrahmane
    Chercheur en géopolitique et consultant international sur les questions de paix et de sécurité en Afrique

    Source : Middle Eats Eye, 21 jan 2020

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, RASD, Afrique, consulats,

  • Miguel Urban : reconnaître la RASD et changer de politique vis-à-vis du Sahara occidental

    Miguel Urban, eurodéputé d’Unidas Podemos, demande au gouvernement de coalition de Madrid de reconnaître la RASD et de changer de politique vis-à-vis du Sahara occidental

    Urban dénonce que les gouvernements successifs du PSOE et du PP ont « progressivement hypothéqué tout espoir d’autodétermination du peuple sahraoui » pour une « raison géopolitique supposée », la relation avec le Maroc, qu’ils n’ont cependant pas non plus renforcée.

    « Pendant toutes ces années, les différents gouvernements d’Espagne ont cédé au chantage du gouvernement marocain, pensant que l’opinion publique de notre pays finirait par oublier les Sahraouis », estime Urban.

    Pour cette raison, il défend l’argument que le premier gouvernement de coalition depuis la « transition » devrait changer de cap dans un dossier où la « responsabilité historique (de l’Espagne) ne devrait pas être négociable ».

    Selon lui, le gouvernement « doit prendre des mesures pour cesser d’être un problème comme il l’a été jusqu’à présent et devenir une partie de la solution au problème politique du Sahara », à commencer par la reconnaissance et la nationalité.

    Ensuite, poursuit-il, l’Espagne doit avoir un « rôle actif et déterminé dans les institutions internationales » pour restaurer un processus de négociation qui est « au point mort « depuis la démission de Horst Köhler, le dernier envoyé du Secrétaire général de l’ONU.

    À cette fin, il avance qu’ « une solution juste, pacifique, démocratique et durable devrait être assurée à ce conflit qui passe inévitablement par le respect du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ». Et il prévient que l’impossibilité d’une solution pacifique et donc la possibilité d’un retour au conflit armé est un scénario aujourd’hui « hypothétique mais à ne pas exclure » ».

    Avec la tenue du dernier congrès du Front POLISARIO à Tifariti, capitale du Sahara occidental libéré, Urban explique que « les Sahraouis ont décidé de bouger » et maintenant la question est de savoir « s’ils vont le faire seuls ou si pour la première fois le nouveau gouvernement sera prêt à les accompagner ».

    Tlaxcala, 12 jan 2020

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Unidas Podemos, RASD, gobierno español,

  • Venezuela afianza solidaridad con la República Árabe Saharaui Democrática

    Con el fin de fortalecer las capacidades del pueblo de la República Árabe Saharaui Democrática en el manejo de sus recursos hídricos en áreas desérticas, viajó un equipo técnico integrado por personal de varios ministerios e instituciones venezolanas para poner en marcha el Convenio Bilateral en materia hidráulica.

    “Estamos enfocados en un proyecto de suma importancia, impulsado por nuestro Comandante Hugo Chávez, el cual fortalece las capacidades del pueblo Saharaui respecto al manejo y operatividad de los recursos hídricos en áreas desérticas”, refiere un trino publicado por la Fundación Laboratorio Nacional de Hidráulica en su cuenta @fundahidraulica.

    En este país, independizado del Reino de Marruecos, se encuentran trabajadores del Ministerio del Poder Popular para la Atención de las Aguas, Ministerio del Poder Popular de Relaciones Exteriores y el Banco Nacional de Desarrollo Económico y Social, quienes se reuniones con el Ministro de Agua y Medio Ambiente saharaui, Brahim Mojtar

    El objetivo de la reunión es afinar las estrategias que permitan ejecutar este proyecto en beneficio de la población que habita una de las regiones más áridas del planeta.

    Asimismo, visitaron una Planta Desalinizadora con 3 pozos de agua subterránea que beneficia a 5 poblaciones de la República Saharaui: Ismara, Alayon, Bojador, Auser y Dagha, abasteciendo de 8 a 10 lts de agua por habitante por día. /CP

    Fuente : Así Somos, 17 sept 2019

    Tags : Sahara Occidental, Venezuela, RASD, aguas, cooperación,

  • Pequeño recordatorio para Nayib Bukele : La Convención de Montevideo

    El nuevo presidente del Salvador anunció casi en plena ceremonia de investidura que su gobierno decidió retirar su reconocimiento de la República Arabe Saharaui Democrática, la antigua colonia española del Sáhara Occidental. Decisión que destapa la ignorancia de Nayib Bukele en materia de Derecho Internacional. Peor aún, ignora incluso el derecho latinoamericano que estipula que el reconocimiento de un Estado es algo incondicional e irreversible.

    Convención sobre derechos y deberes de los Estados

    CONVENCION SOBRE DERECHOS Y DEBERES DE LOS ESTADOS

    ARTICULO 1

    El Estado como persona de Derecho Internacional debe reunir los siguientes requisitos:

    I. —Población permanente.

    II. —Territorio determinado.

    III. —Gobierno.

    IV. —Capacidad de entrar en relaciones con los demás Estados.

    ARTICULO 2

    El Estado Federal constituye una sola persona ante el Derecho Internacional.

    ARTICULO 3

    La existencia política del Estado es independiente de su reconocimiento por los demás Estados. Aun antes de reconocido el Estado tiene el derecho de defender su integridad e independencia, proveer a su conservación y prosperidad y, por consiguiente, de organizarse como mejor lo entendiere, legislar sobre sus intereses, administrar sus servicios y determinar la jurisdicción y competencia de sus tribunales.

    El ejercicio de estos derechos no tiene otros límites que el ejercicio de los derechos de otros Estados conforme al Derecho Internacional.

    ARTICULO 4

    Los Estados son jurídicamente iguales, disfrutan de iguales derechos y tienen igual capacidad para ejercitarlos. Los derechos de cada uno no dependen del poder de que disponga para asegurar su ejercicio, sino del simple hecho de su existencia como persona de Derecho Internacional.

    ARTICULO 5

    Los derechos fundamentales de los Estados no son susceptibles de ser afectados en forma alguna.

    ARTICULO 6

    El reconocimiento de un Estado meramente significa que el que lo reconoce acepta la personalidad del otro con todos los derechos y deberes determinados por el Derecho Internacional. El reconocimiento es incondicional e irrevocable.

    ARTICULO 7

    El reconocimiento del Estado podrá ser expreso o tácito. Este último resulta de todo acto que implique la intención de reconocer al nuevo Estado.

    ARTICULO 8

    Ningún Estado tiene derecho de intervenir en los asuntos internos ni en los externos de otro.

    ARTICULO 9

    La jurisdicción de los Estados en los límites del territorio nacional se .aplica a todos los habitantes. Los nacionales y los extranjeros se hallan bajo la misma protección de la legislación y de las autoridades nacionales y los extranjeros no podrán pretender derechos diferentes, ni más extensos que los de los nacionales.

    ARTICULO 10

    Es interés primordial de los Estados la conservación de la paz. Las divergencias de cualquier clase que entre ellos se susciten deben arreglarse por los medios pacíficos reconocidos.

    ARTICULO 11

    Los Estados contratantes consagran en definitiva como norma de su conducta, la obligación precisa de no reconocer las adquisiciones territoriales o de ventajas especiales que se realicen por la fuerza, ya sea que ésta consista en el uso de armas, en representaciones diplomáticas conminatorias o en cualquier otro medio de coacción efectiva. El territorio de los Estados es inviolable y no puede ser objeto dé ocupaciones militares
    ni de otras medidas de fuerza impuestas por otro Estado, ni directa ni indirectamente, ni por motivo alguno, ni aun de manera temporal.

    ARTICULO 12

    La presente Convención no afecta los compromisos contraídos anteriormente por las Altas Partes Contratantes en virtud de acuerdos internacionales.

    ARTICULO 13

    La presente Convención será ratificada por las Altas Partes Contratantes, de acuerdo con sus procedimientos  constitucionales. El Ministerio de Relaciones, Exteriores de la República Oriental del Uruguay queda encargado de enviar copias certificadas auténticas a los Gobiernos para el referido fin. Los instrumentos de ratificación serán depositados en los archivos de la Unión Panamericana, en Washington, que notificará dicho depósito a los Gobiernos signatarios; tal notificación valdrá como canje de ratificaciones.

    ARTICULO 14

    La presente Convención entrará en vigor entre las Altas Partes Contratantes, en el orden en que vayan depositando sus respectivas ratificaciones.

    ARTICULO 15

    La presente Convención regirá indefinidamente, pero podrá ser denunciada mediante aviso anticipado de un año a la Unión Panamericana, que la transmitirá a los demás Gobiernos signatarios. Transcurrido este plazo, la convención cesará en sus efectos para el denunciante, quedando subsistente para las demás Altas Partes Contratantes.

    La presente Convención quedará abierta a la adhesión y accesión de los Estados no signatarios. Los instrumentos correspondientes serán depositados en los Archivos de la Unión Panamericana que los comunicará a las otras Altas Partes Contratantes.

    En fe de lo cual, los Plenipotenciarios que a continuación se indican, firman y sellan la presente Convención  en español, inglés, portugués y francés, en la ciudad de Montevideo, República Oriental del Uruguay, este vigésimosexto día del mes de diciembre del año de mil novecientos treinta y tres.

    Tags : Sahara Occidental, RASD, El Salvador, reconocimiento, Estado, Nayib Bukele,

  • El reconocimiento de la RASD es incondicional e irrevocable

    Reconocimiento Estado: incondicional e irrevocable. El Salvador vs. R. A. S. D.

    Recientemente se han hecho públicas las declaraciones vertidas por parte de Nayib Bukele, actual presidente de El Salvador; expresando su rechazo al reconocimiento efectuado por sus predecesores, el 31 de julio de 1989, a la República Árabe Saharaui Democrática (R.A.S.D). [1]

    El Sahara Español (Sahara Occidental), es la antigua provincia española número cincuenta y tres (53), que, unilateralmente, fue abandonada torticeramente, en 1976 por parte de España; amparándose, para ello, en el espurio Acuerdo Tripartito, signado en Madrid en 1975; acuerdo nulo de pleno Derecho, “ab initio”; sin autorización alguna de la ONU (Comité de Descolonización de los 24), un Territorio No Autónomo (pendiente descolonización), bajo su administración, consentida su entrega y ocupación, inicialmente compartida entre Marruecos y Mauritania; ésta última, por razones obvias, haría dejación en agosto de 1979 de la parte del territorio asignado; zona territorial que sería inmediatamente ocupada por parte de Marruecos; sin ninguna otra autorización, más allá de su afán expansionista; anexionándose el territorio a través de la usurpación por la fuerza, con la permisividad de otros sujetos responsables.

    Cuestión previa. Recordemos, que, ante las Naciones Unidas, España continúa siendo la potencia administradora de iure del territorio del Sahara Occidental; hasta tanto sus legítimos titulares (saharauis) puedan ejercer libremente su derecho de autodeterminación, conforme está reconocido por la ONU; mientras, desde la perspectiva del Derecho Internacional Público, el Sahara, indubitadamente, es un territorio ocupado por la fuerza.

    Al respecto de la cuestión del Sahara Español, es obligado rememorar, por todos, a uno de los grandes sufridores y valedores diplomáticos españoles que participaron de manera directa en el peso de las negociaciones de la época (1973/1975); nos referimos al excelso Sr. don Jaime de Piniés (18/nov/1917 – 29/dic/2003).

    Reconocimiento de Estados. Centrándonos en la declaración del actual primer mandatario de El Salvador; cabe resaltar, que, para los entendidos en política internacional, no resultan en absoluto sorprendente; no obstante, resulta adecuado calificar tal declaración contraria al Derecho Internacional; siendo oportuno, en este punto, referirnos a la Convención sobre derechos y deberes de los estados (Séptima Conferencia Internacional Americana, signada en Montevideo el 26 de diciembre de 1933); en dicho texto legal, se expresa al respecto lo siguiente: Artículo 6. “El reconocimiento de un Estado meramente significa que el que lo reconoce acepta la personalidad del otro con todos los derechos y deberes determinados por el Derecho Internacional. El reconocimiento es incondicional e irrevocable.”[2]

    Destacar; los Estados que han reconocido, en fechas diferentes, a la República Árabe Saharaui Democrática (RASD),asciende a ochenta y cuatro, entre ellos El Salvador.[3]

    Conclusión: Podemos afirmar, que, la declaración de reconocimiento de un Estado efectuada por cualquier otro, conforme a lo expuesto “ut supra”, la misma, deviene irrevocable; por lo tanto, no empece la existencia del Estado como tal; ahora bien, el Estado que haya decidido desdecirse de su anterior declaración, deberá asumir las consecuencias que pudieren depararle.

    Por otro lado, tal actuar, muestra, ante la comunidad internacional, un país poco fiable y/o inconsecuente, debido a la inconsistencia de sus decisiones como Estado. Por otra parte, cabe mencionar la responsabilidad de las Naciones Unidas y la de los diferentes Gobiernos de España, ante el padecimiento de un pueblo abandonado a su suerte; así mismo, aunque la MINURSO mantiene una presencia sobre el territorio ocupado, la misma, resulta más testimonial que efectiva; dedicándose, especialmente, a quitar las minas enterradas en diferentes zonas: así como a facilitar las visitas de los familiares de los habitantes del Sáhara Occidental ocupado y los que viven en los campamentos de refugiados (Tinduf – Argelia); careciendo, en la praxis, de competencia en la prevención y/o la defensa de los Derechos Humanos en las zonas de los territorios ocupados del Sahara Occidental; a título de ejemplo, por todos, referirnos a los trágicos sucesos acaecidos en octubre de 2010, tras la protesta de los jóvenes saharauis, materializada en el campamento “Gdeim Izik” (Campamento de la dignidad) montado en las afueras del Aaiún, con la intención de mostrar al mundo la situación padecida por los saharauis en las zonas ocupadas. Por todo ello; sería aconsejable que la MINURSO fuere dotada de mayores competencias al respecto.

    Respecto al caso del Sahara Occidental, es adecuado referirnos a lo establecido en el Protocolo I de la Convención de Ginebra de 1949, sobre la protección que dicho Convenio Internacional reconoce a los prisioneros de guerra, la cual se extiende también a personas capturadas en conflictos o luchas contra la ocupación colonial, la ocupación de un país por parte de regímenes racistas y a aquellos otros que participan de luchas por la libre determinación de sus pueblos.

    Por lo tanto, cabría entender que la jurisdicción juzgadora de la potencia ocupante, desde un punto de vista netamente jurídico, no resulta competente para enjuiciar ni condenar a los saharauis, que, por otro parte, nunca han reconocido la competencia de dichos tribunales. Así mismo; en respeto y atención, conviene tener en consideración la Resolución 2852 (XXVI) de la Asamblea General de las Naciones Unidas de 20 de diciembre de 1971[4]: 2. “Reafirma que las personas que participan en movimientos de resistencia y los combatientes por la libertad del África meridional y los territorios bajo dominación colonial y foránea y ocupación extranjera que luchan por su liberación y libre determinación deben ser tratados, en caso de ser apresados, como prisioneros de guerra en conformidad con los principios de la Convención de la Haya de1907 y los Convenios de Ginebra de 1949”.

    En el mismo sentido; la Resolución 3103 (XXVIII) del 13 de diciembre de 1973, Principios básicos de la condición jurídica de los combatientes que luchan contra la dominación colonial y foránea y contra los regímenes racistas; establece: “Todo participante en los movimientos de resistencia, luchando por la independencia y la autodeterminación si es arrestado, tiene que recibir el tratamiento estipulado en la Convención de Ginebra.”[5].

    Juan F. Ramírez

    Analista Político e Investigador

    Fuente : País Canario

    Tags : Sahara Occidental, El Salvador, RASD, Marruecos, ONU,

  • Maroc – Polisario : El Othmani aux côtés du président sahraoui à Panama

    Les responsables marocains s’adaptent graduellement à la présence des dirigeants sahraouis au niveau international.

    Si en 2012, à l’occasion de la cérémonie funèbre du président algérien Ben Bella, le chef du gouvernement marocain s’était retiré lorsqu’il a aperçu la présence du défunt président Mohamed Abdelaziz, ce n’est pas le cas de son successeur Saadeddine El Othmani. Malgré qu’ils appartiennent au même parti, ce dernier n’a pas quitté les lieux à cause de la présence de Brahim Ghali à Panama City à l’occasion de l’investiture du président panaméen Nito Cortizo.

    Dans la photo, on voit le représentant du roi du Maroc un peu à la marge. Il n’arrive pas à intégrer le groupe parce que d’un côté, il ne veut pas être trop près du dirigeant sahraoui et, d’un autre côté, il ne parle pas espagnol, une langue avec laquelle Brahim Ghali s’exprime avec aisance.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Panama, RASD,

  • Argelia-Sáhara Occidental: programas de formación para promover el deporte.

    Argel, 31 mayo, APS. – El ministro de Juventud y Deportes Raouf Salim Bernaoui y su homólogo saharaui, Ahmad Lahbib Abdi, discutieron el jueves en Argel, el desarrollo de programas de capacitación y la creación de más federaciones nacionales en el Sahara Occidental para promover el deporte.

    En una entrevista con el ministro saharaui en su departamento ministerial, Bernaoui dijo que « las discusiones se centraron en los medios para desarrollar programas de capacitación en beneficio de los jóvenes y sus familias. « Crear más federaciones nacionales en la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) para promover el sector deportivo ».

    « Hemos establecido una hoja de ruta para acciones futuras y estamos listos para ayudar a los jóvenes saharauis y argelinos en el campo de los deportes y para trabajar en la promoción del sector en ambos países », agregó.

    Por su parte, el ministro saharaui destacó la convergencia de puntos de vista entre los dos países, y agregó que « la juventud está en el centro de nuestras preocupaciones y debemos concretar lo que se ha acordado ».

    « Argelia puede ayudarnos en el deporte mediante la implementación de programas de capacitación y la creación de federaciones », dijo Lahbib Abdi, quien dijo que « la actividad deportiva en el Sahara Occidental puede aportar más solidaridad internacional para el triunfo de la causa saharaui « .

    Tags : Sahara Occidental, Argelia, deportes, RASD,

  • Oviedo : Mesa redonda sobre el conflicto del Sáhara Occidental en el Edificio Histórico

    El acto, inaugurado por el vicerrector Francisco José Borge, ha abordado la situación actual y las perspectivas de futuro

    En el marco del Foro Voces por Iberoamérica, Espacio cultural iberoamericano y de cooperación, el Aula Magna del Edificio Histórico ha sido escenario esta mañana de la mesa redonda sobre « El conflicto del Sáhara Occidental. Situación actual del conflicto y perspectivas de futuro ». La inauguración la ha presidido el vicerrector de Extensión Universitaria y Proyección Internacional, Francisco José Borge, acompañado del delegado saharaui para Asturias, Yahya Edjil; y del director de la Agencia Asturiana de Cooperación, Francisco José Villaverde Suárez.

    En la mesa redonda han intervenido Bucharaya Beyun, ministro de Educación de la República Árabe Saharaui Democrática; Javier González Vega, catedrático de Derecho internacional Público de la Universidad de Oviedo; y como moderador Alberto Suárez Montiel, presidente de la Asociación Asturiana de Solidaridad con el Pueblo Saharaui.

    Fuente: Universidad de Oviedo, 20/05/2019

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, República Árabe Saharaui Democrática, RASD, Asociación Asturiana de Solidaridad con el Pueblo Saharaui, Asturias,