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  • l’UE est le principal donateur pour l’activité du PAM en appui aux réfugiés sahraouis en Algérie

    L’Union européenne aide le PAM à lutter contre la malnutrition chez les réfugiés Sahraouis

    ALGER – Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a salué une contribution de 1,3 million d’euros (1,4 million de dollars) de l’Union européenne (UE) pour traiter et prévenir la malnutrition chez les enfants et les femmes réfugiés sahraouis dans les cinq camps situés près de Tindouf en Algérie.

    Le soutien de l’UE aux activités de nutrition du PAM intervient à un moment clé. La dernière enquête nutritionnelle, menée cette année conjointement par le PAM et le HCR, a révélé que les taux de malnutrition aiguë globale (MAG) chez les enfants sahraouis réfugiés de moins de cinq ans ont atteint 7,6% en 2019 contre 4,7% en 2016. L’enquête a également révélé que la moitié des enfants de moins de cinq ans et des femmes âgées de 15 à 49 ans souffrent d’anémie.

    « La tendance à la malnutrition croissante dans les camps de réfugiés sahraouis est inquiétante car elle peut entraîner davantage de décès et de maladies », a déclaré Patrick Barbier, chef du bureau de la protection civile et de l’aide humanitaire en Algérie. « Avec cette nouvelle subvention au PAM, l’UE veut s’assurer que les enfants et les mères réfugiés sont aidés et évitent des souffrances inutiles. Les familles de réfugiés sahraouis peuvent continuer à compter sur l’UE pour un soutien humanitaire vital. »

    Les fonds permettront au PAM de fournir aux enfants et aux femmes des produits nutritionnels spéciaux pour traiter et prévenir la malnutrition pour les 18 prochains mois. Ils permettront aussi de promouvoir les habitudes alimentaires saines, à travers une sensibilisation accrue à la nutrition et à des activités d’éducation.

    « Le PAM est reconnaissant de la généreuse contribution de la Commission européenne à nos programmes de nutrition, qui ont été chroniquement sous-financés dans le passé », a déclaré le représentant du PAM et directeur pays en Algérie, Imed Khanfir. « Le PAM a besoin d’un financement régulier et prévisible pour traiter et prévenir la malnutrition dans les camps de réfugiés à Tindouf. »

    Cette contribution s’ajoute à une contribution de 4 millions d’euros (4,6 millions de dollars) cette année pour couvrir les besoins alimentaires de base de milliers de familles de réfugiés sahraouis. l’Union européenne est le principal donateur pour l’activité du PAM en appui aux réfugiés sahraouis en Algérie, couvrant 30 pour-cent des fonds requis en 2019 pour cette opération.

    Les réfugiés sahraouis vivent depuis 40 ans dans des conditions difficiles dans le désert du Sahara, dans le sud-ouest de l’Algérie. Hébergées dans cinq camps de réfugiés près de la ville algérienne de Tindouf, les familles de réfugiés dépendent principalement de l’assistance du PAM pour leurs besoins alimentaires. Les possibilités d’emploi et de subsistance sont limitées.

    La Commission européenne est le plus grand donateur des activités du PAM en faveur des réfugiés sahraouis en Algérie. En 2019, ECHO a couvert 30% des besoins de financement du PAM pour cette opération.

    Le PAM soutient les réfugiés du Sahara occidental en Algérie depuis 1986. Les opérations du PAM en Algérie sont menées et surveillées en collaboration avec des organisations nationales et internationales pour garantir que l’aide alimentaire parvienne aux personnes auxquelles elle est destinée.

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    Tags : Sahara Occidental, PAM, UE, aide humanitaire, réfugiés sahraouis,

  • Lorraine : l’ASPS en action!

    Comme pour la plupart des associations, les statuts de l’ASPS énoncent les buts et les moyens ; les buts sont donc les orientations prises, dés l’origine, par les membres de l’association. Nous concernant, la première est de faire connaitre la lutte du peuple sahraoui pour son indépendance, lutte, d’abord armée, débutée en 1975 et qui se poursuit aujourd’hui sur le terrain politique. La guerre (contre l’Espagne, puis contre la Mauritanie -jusqu’en 79- et le Maroc) a duré jusqu’en 1991 et, comme dans chaque conflit, une partie de la population a fui sous les bombes (y compris de l’aviation française).

    Nous devons informer de ce conflit toujours d’actualité, comme de la situation des dizaines de milliers de réfugiés -les familles qui ont fui- dans les campements de Tindouf, au sud de l’Algérie.

    Pour mettre en œuvre ce premier but, nous mettons les moyens nécessaires, votés chaque année par l’assemblée Générale. Et pour faire bonne mesure, nous associons les autres items énoncés dans les buts que nous pouvons résumer en 3 mots : le droit international, la solidarité, la paix

    C’est ainsi que depuis le début de cette année, les membres de l’association ont, tour à tour :

    • effectué une mission dans les camps de réfugiés à proximité de Tindouf en février et durant 8 jours.
    • rendu compte de cette mission lors de l’Assemblée Générale de l’ASPS,
      pendant le reportage IMG_6916
      puis, le 24 avril, à la faculté de lettres de Nancy, devant les étudiants
    • réunis à l’initiative de l’université populaire ; un monsieur d’origine marocaine a tenté d’enregistrer, sans autorisation, la présentation : 4 étudiantes l’ont accompagné à la sortie. En réalité, Monsieur SAIDI filmait « en live » sur facebook et c’est ainsi que nous avons su qui il était.
    • organisé un rassemblement de soutien aux luttes des prisonniers politiques ; 16 organisations se sont rassemblées à Nancy, le 26 avril, sur un texte :

    ACAT, AFPS (Palestine), ASPS (Sahara-Occidental), Comité des libertés des prisonniers politiques (Turquie), Coopérative Politique Écologie Sociale, LGSS(Grèce), MAN, MOC, Mouvement pour la Paix, LDH, RESF, SUD-Solidaire54, UAVJ, UJFP, Voix démocratique du Maroc. Le texte disait, entre autre :

    « Nous exigeons la libération de tous les prisonniers politiques, dénonçons le silence de l’État, en France, patrie des droits de l’homme, et exigeons qu’il intervienne pour l’arrêt de la répression, la libération des prisonniers politiques et le respect des libertés fondamentales en France et partout dans le monde !«

    Chacun des participants confirmait dans sa prise de parole sur la Place Maginot de Nancy que « des centaines de personnes sont emprisonnées partout dans le monde, au prétexte que leurs opinions divergent de celles des dirigeants de leur pays. Vous n’ignorez pas que ces personnes, homme ou femme, sont parfois jugées, souvent emprisonnées, mais qu’elles peuvent aussi être emprisonnées sans jugement. »

    Une délégation a remis une lettre destinée aux Ministres de l’Intérieur et à celui des Affaires Étrangères, rappelant, notamment, qu’ « Aujourd’hui, des milliers de prisonnières et de prisonniers politiques peuplent les prisons britanniques, espagnoles, étasuniennes, françaises, iraniennes, israéliennes, marocaines, mexicaines, turques et de bien d’autres États. »

    • exposé les objets culturels issus de l’artisanat sahraouis lors de a fête de la solidarité, antiraciste, le 1er mai à Gérardmer. Le but étant à chaque fois d’évoquer la situation de la dernière colonie d’Afrique et de sensibiliser les français sur la lutte des sahraouis. Nous démontrons ainsi l’existence de la culture spécifique au peuple sahraoui au travers des productions de céramiques de la coopérative de femmes du campement de Layooun ou des théières décorées à Smara par Larbi Lehbib.

    Voilà notre façon de respecter nos statuts … des actions, des actions, … pour

    – faire connaître le peuple Sahraoui, son histoire, sa culture, ses épreuves et ses luttes ;

    – développer la coopération et les échanges avec le peuple Sahraoui ;

    – développer l’aide matérielle et humanitaire au peuple Sahraoui ;

    – établir des liens et de mener des actions avec les organisations, mouvements ou individus qui poursuivent les mêmes objectifs, en France et dans le monde ;

    – agir sur l’opinion publique et auprès des pouvoirs publics et des élus pour les mobiliser à la réalisation de son objet ;

    l’ASPS respecte ses engagements et en est fière

    Source : Site de l’ASPS

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, refugiés sahraouis, Tindouf, solidarité, ASPS, Lorraine,