Étiquette : Rif

  • Marruecos : Nace el Congreso de Republicanos Rifeños

    El régimen de Mohamed VI acaba de perder una histórica ocasión para reconciliarse con la región del Rif. Bastaba con acceder, aunque sea parcialmente, a algunas de sus reivindicaciones sociales. Procediendo de la manera contraria, los dirigentes marroquíes no hacen más que exacerbar los sentimientos de frustración del pueblo rifeño y amplificar la estrecha que les separa de la región que ocupa mediante el fuego de las armas.

    Los rifeños no sólo han visto alejarse su sueño de tener su propia universidad y centro oncológico. También vieron cómo sus hijos languidecen en la prisión en condiciones infrahumanas con sus respectivas dósis de tortura física y psicológica.

    El resultado de todo ello para el pueblo rifeño es una combinación de sentimientos de indignación y humillación con la reafirmación en la creencia de la imposibilidad de entendimiento con un Estado visto como agresor e incapaz de entender las necesidades de una región marginada desde hace décadas.

    Los rifeños no olvidarán el 2019, el año del injusto juicio contra los activistas rifeños y el año en que la población del Rif vió sus sueños evaporarse por los aires. El año en que se convencieron de que no hay nada que hacer con el Majzén. El año en que el independentismo pasa a ser la única opción para mejorar el día a día de los rifeños.

    La indignación, orgullo herido, agravio, rabia y perplejidad son sentimientos que ahora coexisten tanto con el convencimiento de que “no hay nada que hacer con el Estado español” como con la determinación de seguir luchando pero por otros métodos : reivindicando la independencia.

    Por ello, un grupo de militantes rifeños decidió mover ficha. Procedió la semana pasada a la creación del Congreso de Republicanos Rifeños.

    Tags : Marruecos, Rif, Hirak, represión, ocupación,

  • Maroc-Rif : Naissance du Congrès des Républicains Rifains

    Suite à la sanglante riposte du régime alaouite contre les descendants d’Abdelkrim El Khattabi, précurseur de la lutte contre le colonialisme en Afrique du Nord, le peuple rifain a décidé de créer une nouvelle entité en vue de défendre ses intérêts : Le Congres des Républicains Rifains (CRR). Son objectif est d’atteindre l’indépendance du RIF.

    Extrait des statuts de l’organisation ( traduction du néerlandais)

    République démocratique du RIF:

    b. Promouvoir l’instauration de l’indépendance de la République du Rif;

    c. La Représentation des intérêts du RIF au niveau juridique et politique international:

    d. Se battre pour constituer un groupe de pression international afin de promouvoir les intérêts du RIF;

    e. Entreprendre toutes les autres actions en rapport avec ce qui précède, au sens le plus large du terme, ou susceptibles de l’y inciter.

    2. La fondation tente d’atteindre son objectif par le biais:

    a. Le développement ou l’organisation d’activités d’éducation, de formation, d’éducation et de formation, ainsi que le développement et l’organisation de débats privés et publics sur des questions pertinentes relevant du domaine d’activité de la fondation,

    b. Le développement et organisé le journalisme, Internet et la recherche scientifique ainsi les publications- articles, livres, brochures et documents – création de un ou plusieurs sites ou pages Internet;

    c. Promotion de productions audiovisuelles et médiatiques;

    d. Organisation des conférences, des réunions, des manifestations, des commémorations et de prière, des expositions, des conférences, des conférences de presse concernant tous les aspects des droits humains;

    e. Acquisition et gestion des fonds dans le but d’atteindre l’objectif de la fondation et tout autre moyen souhaitable, utile ou nécessaire pour atteindre cet objectif;

    f. Partenariat avec des organisations et des associations poursuivant les mêmes objectifs.

    Patrimoine

    Article 2A

    Les actifs de la fondation seront constitués par:

    1. Le capital de la fondation;

    2. Les dons, y compris les subventions proposées par des tiers;

    3. Héritiers, legs et dons.

    4. Toutes les autres acquisitions et avantages.

    Mode de nomination du conseil

    Article 3

    1. Le conseil de la fondation est composé d’au moins trois administrateurs à désigner par le conseil.

    2 Les administrateurs sont nommés et suspendus par le conseil. Les postes vacants doivent être pourvus dans les meilleurs délais.

    Source : Rachid Oufkir

    Tags : Maroc, Rif, Hirak, Congrès des Républicains Rifains, CRR,

  • Bou Hamara, le faux sultan du Maroc

    Tout le monde sait que notre prince bien-aimé, Léopold II, a attiré son regard colonial sur le Congo, mais il s’intéressait également au Maroc. Il a utilisé une figure de marionnette pour cela: Bou Hamara.

    Lisez l’histoire de Bou Hamara, le faux sultan du Maroc.

    À la fin du XIXe siècle, le sultanat marocain est dans le chaos. La position dominante des sultans au pouvoir de la dynastie Alaoui s’affaiblit et entre régulièrement en conflit avec des seigneurs de la guerre rebelles des montagnes du Rif, dans le nord du Maroc. Au niveau international, la légitimité du sultan s’érode constamment et de nombreux pays européens attirent avec enthousiasme le Maroc en tant que possible zone coloniale.

    À la mort du sultan Hassan Ier en 1894, aucun héritier puissant n’est prêt et la position du Maroc en tant que sultanat autonome est compromise. Le fils mineur Abdel Aziz devient un sultan, assisté initialement d’un grand grand vizir. Mais quand cela aussi meurt, Abdel Aziz, désespérément inexpérimenté, vient lui-même à la barre du rugissant sultanat.

    C’est dans ce contexte très instable que Bou Hamara se fait entendre pour la première fois. Né sous le nom de Jilali ben Driss Zirhouni al-Youssefi, cet étudiant en ingénierie intelligent parvient à faire son chemin jusqu’au secrétaire de Moulay Omar, frère du sultan. Cependant, il est reconnu coupable de fraude et disparaît – temporairement – de la scène politique.

    Pendant ce temps, le roi belge Léopold II s’intéresse à l’Afrique du Nord. Il s’était lui-même rendu au Maroc à trois reprises en 1862, en 1897 et en 1900. Pour tenter de réclamer une partie du gâteau marocain, il fit appel à un aventurier français, Gabriel Delbrel, comme confident à la cour marocaine.

    Le sultan Adel Aziz est accusé d’avoir été manipulé par les puissances coloniales européennes. Et soudain, Bou Hamara se présente à nouveau. En tant que sorte de messie, assis sur un âne (= sens littéral de son surnom de Bou Hamara), il apparaît dans des villages.

    Il prétend guérir les gens grâce à l’imposition des mains et répand la rumeur qu’il n’est nul autre que Moulay Mohammed, le frère aîné du sultan, qui a été écarté et a mené une vie cachée, mais était connu du peuple. Bou Hamara prétend donc être le véritable sultan, le prince perdu qui finit par revendiquer sa position légitime après des années de secret. Le message se fait entendre et un village après l’autre se joint. Bou Hamara acquiert progressivement son deuxième surnom, celui de le rogui, qui signifie « prétendant au trône ».

    Au départ, le sultan Abdel Aziz s’est laissé engager, mais lorsque Bou Hamara et ses partisans réussissent à s’emparer de la ville de Taza, le sultan doit intervenir. Il laisse son frère, le vrai Moulay Mohammed, apparaître sur un marché dans l’espoir de discréditer Bou Hamara. Mais l’acte de présence de Mahomet dégénère en une hystérie de masse qui tourne au profit du prétendant au faux trône, Bou Hamara, et ne fait que contribuer à son mystère.

    L’engagement actif de la Belgique au Maroc contraste avec l’attitude officielle de notre pays lors de la Convention d’Algésiras sur le problème marocain, qui s’est tenue en avril 1906. Fidèle à la directive officielle, la Belgique doit adopter une position neutre et ne peut pas profiter de la convention. Entre-temps, des rumeurs circulent selon lesquelles le drapeau tricolore belge flotte sur le territoire marocain et Léopold II conclut des accords avec Bou Hamara concernant des livraisons d’armes et des concessions minières.

    À l’apogée de sa puissance, Bou Hamara domine une région du Rif de 900 km de large, deux fois plus grande que la Belgique. Il a plus de 20 000 combattants. Bien qu’il doive abandonner la ville de Taza au fil du temps, Bou Hamara continue de contrôler une partie importante de l’arrière-pays marocain.

    Nouveau sultan

    Insatisfait de la convention internationale – lire: l’ingérence étrangère – en 1908, Abdelhafid, frère du sultan, écarta l’impuissant Abdel Aziz. Le tout nouveau sultan Abdelhafid décide de mettre fin au mouvement rebelle Bou Hamara. Lui-même n’envoie pas de troupes, mais mobilise le clan Ait Waryaghar, le groupe de Berbères le plus important du nord du Maroc. Ils réussissent à capturer le faux prétendant du trône. Pris au piège dans une cage à singe, Bou Hamara est emmené à Fès.

    Ce clan Ait Waryaghar deviendra plus tard un acteur crucial du Rif. Dans les années 1920, leur chef Adb-El-Krim a contesté avec succès les puissances coloniales avec sa République du Rif pendant quelques années.

    Bou Hamara est condamné à mort à Fès le 10 septembre 1909. Pendant que le sultan et son harem regardent – ou du moins la presse sensationnelle le dit – Bou Hamara est jeté devant les lions dans le zoo du palais. Les bêtes le blessent, mais quand elles sont nourries, elles ne le dévorent pas. Un serviteur doit le tuer avec un poignard. Selon une autre version, il est abattu. Enfin, son corps est brûlé.

    À la mort de Bou Hamara, le rêve marocain de Léopold II prend également fin. Les projets que le roi de Belgique avait prévus se retrouvent dans la partie inférieure de l’office royal et il ne se concentre désormais plus que sur son autre projet: Congo-Etat Libre.

    Histoire oubliée

    L’affaire se poursuit au Maroc. Le nationalisme dans le Rif – la région berbère au nord du Maroc – est toujours vivant et tourne régulièrement la tête. Maintenant que le printemps arabe a également trouvé un second souffle dans le Rif, le drapeau de la République ddu Rif, par exemple, flotte fièrement pendant les manifestations.

    L’histoire de Bou Hamara montre également que les nombreux Belges ayant des racines dans le nord-est du Maroc étaient déjà connectés à l’histoire de la Belgique beaucoup plus tôt qu’ils ne l’auraient soupçonné. Bien avant que leurs parents ou leurs grands-parents aient quitté la maison pendant la période de migration de travail d’après-guerre, l’un des nombreux projets impérialistes de Léopold avait déjà écrit une page oubliée de l’histoire commune belgo-marocaine.

    Remerciement

    Ce Canvas Curiosa a vu le jour grâce aux suggestions et aux informations de Gert Huskens, doctorant en histoire à l’ULB et à UGent. Il travaille pour le projet Pyramids & Progress.

    Source : canvas.be, 19 vr 2019

    Tags : Maroc, protectorat, Rif, Hirak, Bouhmara, monarchie alaouite,

  • Maroc : le journaliste Omar Radi interrogé par les services de Hammouchi

    Après la confirmation par la cour d’appel de la dissolution arbitraire de l’association Racines, le journaliste indépendant Omar Radi et membre de cette associationa a été convoqué jeudi par le parquet de Casablanca et entendu par la BNPJ.

    Selon Radi, « l’interrogatoire a porté sur un tweet où j’exprimais ce que beaucoup de mes concitoyen-nes pensent de la justice dans ce pays, et notamment du déroulement du procès de nos camarades et confrères journalistes du Hirak du Rif ».

    « L’interrogatoire fait suite à une autosaisine du procureur général près la cour d’appel de Casablanca, et non à une plainte en diffamation. Le parquet examinera le PV pour décider des suites à donner à cette affaire qui, et je l’ai exprimé ce matin, est un délit d’opinion », a-t-il ajouté dans un tweet.

    Omar Radi a remercié « toutes celles et tous ceux qui se sont inquiété-es, ont manifesté leur solidarité et leur soutien ». « Je ne me suis pas senti seul un seul instant lors de l’interrogatoire de ce matin au siège de la BNPJ », conclue-t-il.

    Tags : Maroc, Makhzen, Juge Lahcen Tafli, Omar Radi, Rif, Hirak,

  • Maroc – Rif : La diaspora rifaine attire l’attention sur la situation des droits de l’homme dans le Rif

    La Haye | 20 avril 2019

    La diaspora rifaine à travers l’Europe attire l’attention sur la situation des droits de l’homme dans le RIF depuis des mois. Jusqu’à présent, l’Union européenne ferme les yeux sur les violations des droits de l’homme dans le Rif.

    Nous voulons donner une voix des rifains!

    En collaboration avec le projet Rif et les familles des prisonniers politiques du mouvement populaire et pacifique dans le Hirak, nous organisons donc un grand rassemblement le 20 avril au Musée de la migration à La Haye.

    Les orateurs sont Souad Ambarak (Epouse du prisonnier politique Mohamed Jalloul), le journaliste Koen Greven (CNRC),la militante Hirak Farida Houdoe et l’eurodéputée Kati Piri. La soirée est animée par la députée du PvdA, Kirsten van der Hul.

    Vous pouvez également suivre des ateliers sur:

    – l’organisation des rifains néerlandais en un mouvement avec Souleiman Amallah (professionnels de la CNV),

    – renforcement l’engagement politique avec Mohammed Mohandis (PvdA)

    – créetion d’une chaîne TV rifaine (Jin TV).

    L’entrée est gratuite. Inscrivez-vous maintenant à https://bit.ly/stemvanderif!

    Avant la rencontre, une grande manifestation aura lieu sur le Malieveld à partir de 13 heures. Pour plus d’informations, cliquez ici

    Tags : Maroc, Rif, Hirak,

  • Maroc : La mystérieuse photo de Lalla Salma

    Selon plusieurs médias internationaux, il est difficile à vérifier ou à confirmer, mais il est remarquable qu’après seulement un an et demi de silence radio, une photo de la femme «disparue» du roi du Maroc apparaisse pour la deuxième fois.

    « On ne sait pas si la photo est récente et si elle est réelle. Le palais alaouite est muet. Depuis fin 2017, Lalla Salma n’est plus apparue en public comme épouse du roi », remarquent-ils.

    La population du Rif a pris cette photo comme un message de méprise subliminale. Elle est apparue au lendemain de la recondamnation des prisonniers politiques rifains pour avoir réclamé un Centre d’Oncologie. Est-ce un acte de provocation? Ou tout simplement de la hogra?

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Centre d’Oncologie, Rif, Hirak,

  • Maroc : Activiste rifain résident en Espagne, détenu par la police

    Les services de police judiciaire de Tétouan, ont arrêté mardi 16 avril un activiste rifain résident dans le pays basque connu sous le nom de « Khaled Amzir », immédiatement après son entrée au Maroc en provenance de la ville de Ceuta.

    Le militant est rentré au Maroc pour rendre visite à sa famille après la décés de sa mère vendredi à Al Hoceima, avant d’être arrêté par la police marocaine, selon un mandat de recherche émis par le juge d’instruction à Rachidia, dans sud-est du pays.

    Selon la même source, le détenu, qui est mis en garde à vue à Tétouan, devrait être transféré à Rachidia pour comparaître devant le juge d’instruction sous le chef d’accusation de trafic illicite de migrants.

    Khalid El Haddadi est un militant du mouvement populaire pacifique du Rif, Hirak. Il vit au Pays Basque où il détient un café et il fait partie des candidats aux élections pour la ville de Bilbao.

    Foto : DR

    Tags : Marruecos, Rif, Hirak, Khalid El Haddadi,

  • « L’espion dormant » du Maroc dans les listes de Puigdemont

    Fuente: El Mundo, 15/04/2019

    Il s’appelle Samir, est en Catalogne depuis 29 ans et est présenté comme un futur maire par PDeCat. Ces jours-ci, il s’est rendu à Bruxelles pour rendre hommage à Puigdemont. « Travaille pour le Maroc », nous disent-ils.

    Il y a deux semaines, le mardi 26 mars, à 21 h 45, le premier message texto est arrivé: « Il s’appelle Fouad et il est maintenant au parti de Puigdemont. Il est des bons contacs et nous transmet des informations. Parce qu’aucun candidat d’origine marocaine, qui soit membre d’un parti politique d’Espagne, ne peut se porta¡er candidat à des élections sans l’aval du Maroc ». Ce message, envoyé de Rabat à Barcelone, provenait du téléphone portable d’un agent de la DGED, le service d’espionnage extérieur marocain. « Nous souhaitons connaître les mouvements qu’il y a au sein du mouvement indépendantiste », ajoutait-il dans une seconde lettre.

    La personne visée est Fouad El Jebli Bhioui. Bien qu’il se présente avec le nom de Samir, comme sa mère l’a toujours appelé. Il est candidat du PDeCAT à Canovellas, une ville de près de 16.000 habitants située à 32 kilomètres de Barcelone. Samir va en tête de liste pour la municipalité du parti, enregistrée là-bas sous le nom de Junts per Canovelles. Il était déjà numéro 5 sur les listes de l’ancienne Convergència i Unió (CIU) en 2005.

    « Je viens de rentrer de Bruxelles », dit Samir au téléphone. Mercredi dernier, il est rentré à Barcelone après une rencontre avec Carles Puigdemont dans la capitale belge. Il n’a plus répondu à Crónica après avoir su que nous allions lui poser des questions sur ses liens avec le royaume de Mohamed VI.

    «Oui, il travaille pour le Maroc. Il s’est introduit peu à peu dans l’entourage des leaders sociaux marocains promus par les États-Unis qui pssent des informations à la DGED « , a déclaré un conseiller et analyste en Catalogne des forces et organismes de sécurité de l’Etat. « Pour gagner la confiance des politiciens indépendantistes, il a monté un piège: la police nationale l’a interviewé à plusieurs reprises et il a fait un sondage en s’offrant comme son informateur. Samir a tout enregistré et l’a envoyé à un groupe d’agents des Mossos d’Esquadra proches des partis ndépendantistes. En agissant de la sorte, il avoulu prouver sa loyauté envers le mouvement séparatiste. Plus tard, après avoir déjà gagné sa confiance, il est devenu un informateur utile, mais pour le Maroc ».

    Mustapha est le nom de code d’un ancien agent des services de renseignements marocains qui, depuis quelques mois, suit la montée politique de Samir El Jebli. Il le définit comme un « espion endormi », inactif mais infiltré, qui a comme interlocuteur auprès de Rabat un agent de la DGED qui travaille au consulat du Maroc à Barcelone. « Dans le consulat, il y a toujours un agent de la DGED identifié comme tel, et le gouvernement espagnol le sait. Mais il y a aussi un autre agent infiltré parmi les quatre vice-consuls, qui est un responsable important. C’est á lui qu’arrivent les informations et les envoie au Maroc « , assure Mustapha.

    « Ils réveilleront El Jebli le jour où il y aura quelque chose lié au sujet de l’indépendance d’intérêt vital pour le Majzén (l’Etat marocain). En avril 2019, cela ne les aidera peut-être pas du tout, mais certainement à l’avenir, oui. Le fait que le Maroc ait quelqu’un dans le PDeCAT est dû au fait que le régime veut connaître tous les mouvements du mouvement indépendantiste, même pour obtenir des informations qu’il pourra utiliser à l’avenir contre l’Espagne « , dit-il. « Les socialistes sont déjà contrôlés par le député Mohamed Chaib. Et maintenant, ils veulent avoir quelqu’un sur l’orbite de Puigdemont et de son cercle le plus proche. « 

    L’ancien agent marocain évoque le cas de Mohamed Chaib Akhdim, qui a réussi à s’asseoir au Congrès des députés. C’est arrivé en juin dernier, lorsqu’il a remplacé le député Meritxell Batet, à qui Sanchez a demandé l’exclusivité en tant que ministre chargé de diriger la Politique Territoriale. Chaib, né à Tanger, s’est toujours appelé « le fils de l’immigration marocaine en Catalogne », même si un ancien diplomate du royaume Alaouite l’a défini il y a quelques mois comme « correspondant honorable » et a mis en exergue ses liens étroits avec les services secrets marocains.

    Menaces et captations

    Justement, il y a cinq ans, Samir El Jebli avait déclaré devant le groupe I du crime organisé de la police nationale de Catalogne que Chaib et Yasser Faris, consul à Barcelone, le menaçaient après avoir refusé de collaborer « dans différents domaines » avec le désormais député socialiste.

    « Chaque fois que le déclarant (Samir) se rendait dans les bureaux de M. Faris, ce dernier était accompagné de Belay (pseudonyme), chef des services secrets marocains. Faris et Belay ont commencé à lui parler de patriotisme, commentant sa collaboration lors d’événements antérieurs, tels que les manifestations en faveur du Sahara marocain. Maintenant, ils lui ont dit que son devoir était de travailler pour Chaib « , lit-on dans le rapport de la déclaration au quartier général de la police de Catalogne.

    « En raison de son refus de collaborer, les menaces commencent. Ils disent qu’ils vont lui couper sa relation avec le Maroc, qu’il doit faire attention car ils peuvent lui kidnapper quand ils le veulent « , poursuit la note, qui ajoute que ces menaces sont proférées par un homme du nom de Nourdinne (président de l’association Unió Germans del Món), ami du consul et Chaib.

    Mais dans sa déclaration à la police, Samir insiste sur le fait qu’il a refusé de collaborer avec les services secrets marocains, malgré que les menaces se poursuivaient. « La pression a atteint un tel point qu’une prostituée a confessé à Samir que Chaib et un homme du nom de Mohamed Idrissi l’avaient envoyée pour lui prendre des photos et puis le dénoncer pour tentative de viol », poursuit le rapport dans lequel Samir insiste sur le fait que quatre hommes des services secrets marocains le fillaient partout depuis des mois et on lui avait dit qu’il «ne pourrait pas retourner au Maroc et que quelque chose pourrait lui arriver lorsqu’il conduira la voiture sur la route».

    Ceux qui connaissent ce cas affirment que Samir, à la fin, « a succombé aux pressions ». En partie grâce à son ami Nourdinne Ziani, président de l’Union des centres culturels islamiques de Catalogne jusqu’à son expulsion au Maroc en 2013, après que le CNI l’ait accusé d’être un agent de la DGED et de mettre en danger la sécurité nationale.

    «L’espion Ziani n’a pas freiné. Il avait accès à de l’argent et avait touché une clé sur laquelle il ne fallait pas appuyer, à savoir le financement de certains collectifs salafistes. Maintenant, Ziani est au Maroc, économiquement couvert par les banques marocaines qu’il a aidées à s’installer en Espagne et à ouvrir des comptes là-bas « , explique un chercheur du CNI travaillant depuis des années en Afrique du Nord. «Samir El Jebli était très proche de Ziani. C’est lui qui l’a capté après que les pressions ont commencé. Et maintenant, Ziani travaille au ministère des Affaires religieuses et Samir continue à lui passer des informations ».

    Samir est né dans la ville marocaine de Larache il y a 40 ans. Il est arrivé en Catalogne en 1990. Il a été vice-président de la Fédération des entités culturelles catalanes d’origine marocaine (Feccom). «Un projet que Chaib et Ziani ont entrepris poue se partager l’influence du Maroc en Catalogne. L’un allait contrôler la sphère culturelle et l’autre la sphère religieuse. Mais Chaib a commencé à protester parce que Ziani lui prennait la vedette. À tel point que, selon l’Union des communautés islamiques, Chaib était derrière l’expulsion de Ziani vers le Maroc parce qu’il travaillait également pour le CNI « , explique un ancien diplomate marocain.

    Samir a aussi dénoncé devant la Police que le député socialiste avait utilisé Feccom à d’autres fins. Il dit que Chaib demandait des subventions à l’État, qu’il deviait ensuite vers d’autres entités qu’il dirigeait également. Et qu’il faisait la même chose avec l’argent qu’il recevait du Maroc. «Chaib n’a jamais cessé de transmettre des informations au Maroc. Et Samir est un profil d’informateur plus bas », explique le conseiller de la police en Catalogne.

    Mais J., un contact du CNI à Madrid spécialiste du terrorisme, explique clairement pourquoi le Maroc pourrait être intéressé par une infiltration aux côtés de Puigemont: « Les mandataires de Rabat ne veulent pas que la Catalogne obtiennent son indépendance. Ils ne le veulent pas ni ne l’acceptent car c’est un discours qui peut éclabousser sur la question du Sahara. En outre, le mouvement indépendantiste catalan a tenté de s’associer à l’activisme du mouvement rifain. Une autre chose est qu’un courant islamique qui se trouve dans les services secrets et au sein du gouvernement marocain soit intéressé par une déstabilisation de l’Espagne».

    Tags : Maroc, Espagne, Catalogne, Sahara Occidental, Rif, Hirak,

  • Au Maroc, le mouvement Hirak ne fait plus parler de lui mais la répression des médias indépendants continue

    Les journalistes parlant des manifestations restent derrière les barreaux.

    Le présent article est le second d’une série de deux sur la répression des médias et les “fake news” au Maroc. Il a été écrit en collaboration avec Access Now. La première partie se trouve ici.

    Le mouvement contestataire Hirak a commencé à gagner du terrain après la mort de Mohsin Fekri, un vendeur de poissons dont la marchandise avait été confisquée par la police à Al Hoceima le 29 octobre 2016. Quand le jeune homme avait tenté de récupérer son poisson, il avait été happé par la benne d’un camion de ramassage d’ordures.

    Les manifestations hebdomadaires de protestation contre la stagnation socio-économique et les fonctionnaires corrompus dans la région du Rif, longtemps négligée par le gouvernement central, étaient persistantes jusqu’à ce que les autorités lancent une violente répression en juin 2017, avec l’arrestation de plus de 400 activistes et manifestants.

    Le mouvement déclencha aussi un retour de bâton pour les journalistes indépendants et tous ceux qui entendaient documenter la contestation et la répression qui l’a suivie. Au moins sept journalistes indépendants furent arrêtés pendant qu’ils suivaient les manifestations. Selon le Comité pour la protection des journalistes, trois sont encore derrière les barreaux pour leur couverture du Hirak.

    Hamid El Mahdaoui, qui dirigeait le site d’information Badil.info avant d’être arrêté, purge une peine de trois ans d’emprisonnement après avoir été reconnu coupable par la Cour d’appel de Casablanca en juin 2018 de “défaut de signalement d’un crime mettant en danger la sécurité nationale’’, en raison d’une conversation téléphonique (dont un enregistrement officiel a été obtenu par une mise sur écoute) entre lui-même et un militant antimonarchiste installé aux Pays-Bas, au cours de laquelle le militant détaillait un plan pour introduire des armes dans le pays.

    El Mahdaoui avait déjà passé un an en prison après une condamnation pour “incitation” à manifester. Il a été arrêté le 20 juillet 2017 dans la ville d’Al-Hoceima où il était venu couvrir les manifestations du Hirak.

    Le journaliste citoyen Mohamed El Asrihi, rédacteur en chef et directeur de Rif24.com, un site web de média citoyen local qui a fourni une couverture extensive des manifestations à Al Hoceima et dans d’autres villes, purge cinq années de prison. Le même tribunal l’a reconnu coupable en juin 2018 d’ “atteinte à la sécurité interne du Maroc par la réception de dons et de financements pour des activités et de la propagande mettant en danger l’unité et la souveraineté du Royaume du Maroc et la loyauté de ses citoyens”, ainsi que de “participation à des manifestations non autorisées”, “provocation contre l’unité du royaume”, “injures contre des agents publics”, et “usurpation de la qualité de journaliste sans détenir l’accréditation nécessaire”.

    Les journalistes qui n’obtiennent pas l’accréditation — la “carte de journaliste professionnel” délivrée par le Conseil national de la presse, qui supervise le secteur d’activité — ne bénéficient pas des mêmes protections que ceux qui sont reconnus “journalistes professionnels”. Pour obtenir l’accréditation, les journalistes doivent avoir un diplôme universitaire. Le journalisme doit être leur profession première et leur principale source de revenus, et ils doivent avoir un casier judiciaire vierge. La carte doit être renouvelée chaque année. Des conditions qui excluent les journalistes citoyens qui peuvent ne pas pratiquer le journalisme comme source de revenus, ainsi que ceux qui ne sont pas diplômés ou n’ont pas fréquenté l’université.

    Mais même pour les journalistes considérés comme “professionnels”, les protections juridiques sont limitées. Si en 2016, le parlement marocain a adopté un nouveau code de la presse qui éliminait des peines d’emprisonnement, les journalistes et les médias risquent toujours des amendes en cas de “diffamation” de ministres du gouvernement (article 81), de diplomates étrangers (article 82), d’institutions étatiques et agents publics (article 84). En outre, les journalistes continuent à être poursuivis et emprisonnés en application du code pénal qui contient des dispositions punissant de prison et/ou d’amendes ceux reconnus coupables de “nuire” à l’Islam, à la monarchie, ou d’incitation à des activités allant à l’encontre de l’intégrité territoriale du pays.

    Tout ce dispositif rend la tâche difficile aux médias indépendants pour contrer les campagnes endémiques de désinformation, en particulier celles qui ciblent les personnes menacées à cause de leur militantisme et de leur travail d’information sur le Hirak et d’autres événements qui comptent pour le public.

    Global Voices

    Tags : Maroc, Rif, Hirak,

  • Jugement inique au Maroc, solidarité avec les prisonniers du Hirak du Rif

    Communiqué commun et appel à rassemblement

    Nous appelons à rejoindre le Rassemblement de solidarité avec les prisonniers du Hirak du RIF au Maroc, organisé par le Comité de soutien au Mouvement Rifain à Paris

    RASSEMBLEMENT

    SAMEDI 13/04/2019 – 18H30

    LA FONTAINE DES INNOCENTS – MÉTRO CHÂTELET PARIS 75001

    Tard dans la nuit de ce vendredi 5 avril 2019, le verdict en appel du procès des militants du Hirak du Rif est tombé : confirmation des peines révoltantes allant jusqu’à 20 ans de prison ferme !

    Alors que les militants jugés ont porté pacifiquement durant des mois des revendications sociales, économiques, culturelles et politiques les plus élémentaires (droit à la dignité, à la santé, à la reconnaissance effective de la langue amazigh, au désenclavement de la région du Rif…), la réponse du Makhzen marocain a été, comme à son habitude, la répression aveugle et la militarisation renforcée du Rif. Le jugement prononcé démontre pour la énième fois l’absence d’un Etat de droit et d’une justice sociale et démocratique.

    La réponse à ce jugement n’a pas tardé : la foule des militants,es présents et des familles des prisonniers devant le tribunal ont scandé « Vive le peuple », « Vive le Rif », « Etat corrompu »… Ce combat est le prolongement des luttes menées à travers tout le pays et ce depuis le mouvement du 20 février 2011. Il s’inscrit aussi en résonance avec les luttes pacifiques menées dans l’ensemble de l’espace maghrébin, en particulier celle du peuple algérien, pour un Maghreb des peuples pluriel, de la dignité, de la démocratie et de la solidarité.

    Nous, signataires :

    – appelons l’ensemble des démocrates, des femmes et des hommes épris de justice d’exprimer leur indignation face à ce déni de justice.

    – exprimons notre totale solidarité avec le combat des prisonniers du Hirak et leurs familles pour la dignité, la justice sociale et la démocratie.

    – soutenons toutes initiatives pacifiques pour la libération immédiate des prisonniers du Hirak du Rif, des prisonniers des autres mouvements sociaux et des prisonniers politiques et d’opinion au Maroc.

    Paris, le 11 avril 2019

    Associations signataires :

    ASBL Na’oura – Bruxelles, Association Calima – Alsace, Action Jeunesse – Maroc , Association BEITY – Tunisie, Association des Citoyens Originaires de Turquie – ACORT, Association Arts et Cultures des Deux Rive, Association Droit Devant – France, Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc – ASDHOM, Association Démocratique des Tunisiens en France – ADTF, Association Marocaine des Droits de l’Homme – AMDH, Association Marocaine des Droits de l’Homme – AMDH-IDF, Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis – AFAPREDESA, Association « Freedom Now-Comité pour la liberté d’expression – Maroc, Association Marocaine des Droits de l’Homme – AMDH, Association des Marocains en France – AMF , Association Marocaine des Journalistes d’Investigation – AMJI, Association les Ponts de Genève – Suisse, Association des Travailleurs Maghrébins de France – ATMF, Association Tunisienne de Défense des Valeurs Universitaires – ATDVU, Association Tunisienne des Femmes Démocrates – ATFD , Association des Tunisiens de l’Isère – Citoyens des deux Rives – ATI-CDR, Association des Tunisiens en France – ATF , Association NOVA-Sahara occidental , Cédétim, Agir pour le changement et la démocratie en Algérie – ACDA , Collectif Afrique – CA – France, Collectif Associatif pour l’Observation des Élections – Maroc, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits d e l’Homme en Tunisie – CRLDHT , Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara occidental – CORELSO, Comité de Soutien au Mouvement Rifain à Paris, Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie – CVDT – Belgique, Coordination Maghrébine des Organisations des Droits de l’Homme – CMODH , Coordination Nationale de Sans Papiers – France, E-Joussour Portail Maghreb Machrek , Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling – EMCEMO – Hollande , Fédération des Comités de Soutien au Mouvement Rifain – France – FCSMR, Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives – FTCR , Fondation Copernic, Forum des Alternatives Maroc – FMAS, Forum Tunisien des Droits Économiques et Sociaux – FTDES, Forum Marocain pour la Vérité et la Justice- France(FMVJ-F) , Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires – FUIQP –, Groupe d’amitié Maghreb Europe, France – Association GAME , Immigration Développement Démocratie – IDD, Initiative pour un autre monde – IPAM , Ligue des droits de l’Homme – LDH, Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme – LADDH, Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme – LTDH , Mouvement Alternatives Citoyennes – ALCI/FES, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples – MRAP , Observatoire Maghrébin des Migrations, Observatoire Marocain des Libertés Publiques, Plateforme Euro-Marocaine Migration et Développement – PEMMD, Rassemblement Action Jeunesse – RAJ – Algérie, Réseau Amazigh pour la Citoyenneté – Azetta – Maroc, Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture – REMCC, Sortir du Colonialisme, Union Juive Française pour la Paix – UJFP, Union des Tunisiens pour l’Action Citoyenne – UTAC, Vigilance pour la Démocratie et l’Etat Civique – Yaquadha Tunisie

    Syndicats

    Confédération syndicale des commissions ouvrières (CCOO) – Espagne , Secrétariat international de la CNT (Confidération, Syndicat assos solidaires – France, Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Syndicat Solidaires – France

    Partis

    ENSEMBLE , Europe Ecologie Les Verts – EELV , Front Populaire de Tunisie – France Nord, Nouveau Parti Anti-Capitaliste – NPA , Parti Communiste des Ouvriers de France – PCOF, Parti Communiste Français – PCF , Parti d’Avant-Garde Socialiste – PADS – Maroc, Parti de Gauche – PG, Parti des Indigènes de la République – PIR, Parti Socialiste Unifié – Maroc section France, Parti des Travailleurs de Tunisie – PTT, La Voix Démocratique – Maroc – région Europe

    Signatures à titre individuel

    Aabou Mohamed, militant associatif, Abdessamad Hichem, traducteur, journaliste – Tunisie, Abdessamad Soukaina, Afarki Abderrahim, bibliothécaire – Paris, Affes Hafedh, militant associatif, Agrebi Najoua, juriste , Ahram Ayad, militant des droits humains France/Maroc , Ainani Khadija, militante des droits humains – AMDH, Aïssani Farid, militant politique, Faïza Aït-Kaci, informaticienne, militante associative, Akrouf Sanhadja, féministe, militante associative, Alamartine Françoise, militante écologiste, Allal Mourad, militant associatif, Allal Tewfik, militant associatif , Amara Jean-Claude, militant associatif – DROIT DEVANT, Azahoum Boualem, militant associatif, , Baaboura Noureddine, militant associatif , Bahri Noureddine, militant des droits humains – Meknes – Maroc, Bailleul Sébastien, délégué général du CRID., Baschet Claudine, comédienne, Bazza Mohamed, militant associatif, Belhaj Yahya Fathi, écrivain – Tunisie, Belhassen Souhayer, ancien présidnte de la FIDH, Belkaddar Farouk, militant associatif , Ben Achour Sana, universitaire, militante féministe – Tunisie, Ben Azzouz Nabil, militant associatif , Ben Slimane Moncef, universitaire – Tunisie , Ben Youssef Adnane, militant associatif, Benabderrahman Abdelaziz, militant des droits humains, Benhaïm Raymond, économiste – France/Maroc , Benhiba Tarek, militant associatif, Benkaddour Selim, militant des droits humains , Bensaad Ali, géographe, Bensaid Mohamed, militant associatif, Bentahar Mohammed, militant associatif, Benyakhlef Mohamed, conseiller municipal – Villeneuve St Georges, Bessis Sophie, historienne, Bhar Mohamed, musicien, Bouamama Said, sociologue, militant associatif, Bouguerra Larbi, universitaire, membre de l’Académie tunisienne Bait al Hikma, Bouraba Omar, militant associatif, Bourges Joseph, militant associatif, Bouzeid Ali, défenseur des droits humains, Bruckert Jean-Paul, militant politique, Brugel Fabienne, metteuse en scene Compagnie NAJE, , Chaïbeddera El Mehdi, professeur de lettres françaises, écrivain (Maroc), Chammari Khemaies, militant des droits humains, ancien ambassadeur – Tunisie, Chaouat Gérard, directeur de recherche émérite, syndicaliste FSU, militant politique, Charfi Mounir, journaliste – Tunisie, Chenchabi Hédi, militant associatif, Cherbib Mouhieddine, militant des droits humains, Chérif Khadija, sociologue, militante féministe – Tunisie, Coquerel Eric, député France Insoumise, Credi Zohra, historienne – Tunisie, , Dahmani Ahmed, universitaire, militant des droits humains – Algérie , Dreano Bernard, militant associatif, Dridi Mohsen, militant associatif , , El Kellil Charfieddine, avocat, activiste tunisien, El Manouzi Rachid, militant des droits humains, Elkherchi Driss, militant associatif, ElKhorchi Driss, militant associatif – Bruxelles, Ellouzi Salma, cadre d’entreprise à Rabat, Errida Noureddine Anouar, militant associatif – Agadir Maroc, , Fabbiano Giulia, anthropologue, Faoual Raoudha, militante associative , Farbiaz Patrick, militant écologiste, Fath Jacques, expert des questions internationales , Fenniche Frej, ancien haut fonctionnaire du haut commissariat aux droits de l’homme., Fawzi Saïd, militant associatif, France, Ferjani Claudette,, Ferjani Mohamed Chérif, professeur émérite de science politique et d’islamologie, Fricaudt Magali, militante associative, , Gaillot Jacques, Mgr, évêque, Galissot René, historien, Gleize Jérome, conseiller minicipal de Paris , militante anti-raciste , , Haidour Mohamed, syndicaliste – Espagne , Harbi Mohammed, historien, Harir Zaher, président de FORSEM, Haudoin Gilles, conseiller régional de Normandie – Ensemble, Helier Odile, citoyenne, , Jatri Mahmud, défenseur des droits humains, Jendoubi Kamel, militant des droits humains, Johsua Samy, conseiller Mairie 13/14 Marseille, , Kadri Aïssa, sociologue, Khalfa Pierre, économiste, Fondation Copernic, Khélil Abdelmoumène, militant des droits humains LADDH – Algérie, Khériji Mohamed Salah, ancien membre de la direction de la LTDH, Kissous Robert, militant des droits humains , Kleiche Abdessalem, militant écologiste, , Laabi Abdellatif, écrivain , Lahmer Annie, conseillère régionale – EELV – IDF, Le Marec Jean-Paul, militant associatif, , Maaninou Larbi, militant des droits humains – France/Maroc, Machta Insaf, critique de cinéma, Maglaha Hamma-Ayna, responsable associative, Mahfoudi Tahar, auteur, ancien détenu politique, Mahieux Christian, Réseau syndical international de solidarité et de luttes, Manceron Gilles, historien, militant LDH – France , Mangenot Marc, militant associatif, Maquin Françoise, citoyenne – France, Martin Miriam, conseillère régionale Occitanie, Ensemble – France Insoumise, Marzin Regis, journaliste, chercheur indépendant – Paris, Massiah, économiste Gustavo, militant alter-mondialiste, Menebhi Abdou, militant associatif – Hollande, Mermet Henri, militant politique, Messaoud Romdhani, militant des droits humains – Tunisie , Messaoudi Karim, militant associatif, Metin Umit, militanta associatif, Mkechri Aziz, militant associatif – Bruxelles, Mongib Maati, historien – Maroc , Moutik Bachir, militant associatif , , Najar Noureddine, militant politique, , Ouchelh Brahim, militant des droits humains , Oueslati Ramzi, militant associatif, , Pailler Aline, journaliste, Pellissier Jean-François, porte parole d’ENSEMBLE, Perochon Eric, ami du Maghreb pluriel, Pouillot Henri, president Sortir du Colonialisme , , Rabia Mounir, enseignant – France, Rachid Tarik, journaliste – Maroc, Ravenel Bernard, ancien président de l’ AFPS, Rousset Pierre, ESSF , Ryadi Khadija, coordinatrice de la CMODH et prix ONU des droits humains , , Samarbakhsh Lydia, responsable à l’INternational du PCF, membre du Comité, Schwertz Favrat Odile, militante associative, Senoussi Noureddine, militant associatif – France , Sezerino Glauber, animateur site Intercol, Simonnet Danielle, conseillère de Paris – France Insoumise , Slama Hassen, universitaire – Italie, Szatan Claude, militant associatif, Sbai Abderrafi, , Tahani Najet, MC université du Maine, Tahani Taoufik, universitaire – France, Tazi Nadia, philosophe, Temlali Yassine, historien, essayiste, Tirsal Mohamed Ahmed, militant associatif , Torre Pascal, responsable du secteur International du PCF –Maghreb/ Moyen Orient , Toukabri Tarek, militant associatif, Trifi Mokhtar, ancien président de la LTDH – Tunisie, Tubiana Michel, avocat, président d’honneur de la LDH, Vianna Pedro, poète, homme de théâtre – France, Whitney Anthony, militant politique, Zizi Mohamed Radouane, journaliste, Zniber Abdallah, militant associatif

    Tags : Maroc, Makhzen, Rif, Hirak, prisonniers rifains,