Étiquette : SADC

  • Marocleaks : Réalisations et perspectives des relations Maroc- Afrique

    Réalisations et perspectives des relations Maroc- Afrique depuis la tenue de la réunion de la commission mixte public-privé, le 19 mars 2014

    – Afrique Centrale

    Les perspectives de développement des relations avec les pays constituant cette région restent prometteuses malgré les difficultés politiques et sécuritaires.

    Un effort particulier est à maintenir envers notre allié stratégique dans le région, le Gabon, dont des actions de coopération concrètes vont être réalisées rapidement (ex : envoi d’experts du tourisme durant le mois de mai).

    Au Congo, la cérémonie de pose de la première pierre du projet de construction d’une cimenterie de la CIMAF a eu lieu, le 23 mars 2014.

    Le Sao Tomé et Principe, pays pauvre de la région et en proie à des tensions politiques. Pour maintenir sa position positive sur la question nationale et évaluer le potentiel de partenariat, une invitation à la ministre des affaires étrangères pour une visite au Maroc et la tenue, à cette occasion, de la première session de la Commission mixte , a été lancée.

    La tenue de la sixième session de la Grande Commission Mixte de coopération Royaume du Maroc/République de Guinée Equatoriale devra avoir lieu bientôt ,suite à la réunion préparatoire de ladite commission tenue à Malabo, du 09 au 11 janvier 2014, pour booster le partenariat économique avec ce pays prometteur de la région où il y a une forte présence des entreprises marocaines.

    En Centrafrique, la situation sécuritaire reste très préoccupante, mais le déploiement en septembre 2014 d’une opération de maintien de la paix de l’ONU qui sera également appuyée par les présents à Bangui, pourra stabiliser le pays et ouvrira des perspectives de partenariat avec ce pays en reconstruction qui bénéficie d’une assistance humanitaire marocaine importante .

    Par contre en République Démocratique du Congo, l’opération menée par les Nations Unies a réunifié sous l’autorité de l’Etat, plus de 80% du vaste territoire de ce pays qui regorge de ressources naturelles (mines et hydroélectriques). Les Casques bleus marocains continuent de jouer un rôle important dans les opérations de traque menées contre les rebelles.

    – Afrique Australe

    Une campagne féroce des adversaires du Maroc est menée dans cette région et plus particulièrement vers les pays de l’Océan indien.

    Pour insuffler une nouvelle dynamique aux relations avec ces pays, une invitation a été adressée au Ministre des Affaires Etrangères de Maurice. Des secteurs économiques d’intérêt mutuel comme les pêches, le tourisme, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies de l’information pourront constituer l’ossature d’un partenariat fructueux avec ce pays.

    Une relance de la coopération technique avec les Seychelles est également en chantier. Une invitation a été adressée à la Ministre de la Santé de ce pays pour effectuer une visite de travail au Maroc.

    Par ailleurs, et en raison de la crise politique qu’a connue Madagascar, le Maroc avait suspendu toutes les actions de coopération avec ce pays. L’élection du nouveau Président malgache et la désignation, le 11 avril 2014, d’un Premier Ministre ont scellé le retour à l’ordre constitutionnel. Cette avancée permettra de développer davantage le partenariat économique pour le hisser au niveau des liens historiques d’amitié. Un plan d’action a été mis en place pour amorcer cette coopération.

    Le plus grand et influent pays de cette région, l’Afrique du Sud n’a pas changé sa position hostile envers notre pays et les prochaines élections qui seront organisées le 07 mai 2014, ne risquent pas de changer cette donne même si l’ANC pourrait se retrouver obligé de partager le pouvoir dans le cadre d’un gouvernement de coalition.

    Les autres pays de l’Afrique australe demeurent dépendants de l’Afrique du Sud, puissance économique et politique au sein de la SADC et encore plus forte, après avoir occupé le poste de Président de la Commission de l’Union Africaine.

    Photo : Carte confectionnée par les marocains sur le positionnement des pays africains par rapport aux thèses marocaines.

    Pour télécharger ce document, cliquez ici

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Afrique, Union Africaine, Guinée, République Centrafricaine, Gabon, République Démocratique du Congo, RDC, RCA, Maurice, Madagascar, Afrique du Sud, SADC,

  • La 39ª Cumbre de la SADC reitera su compromiso con la causa saharaui

    La 39ª Cumbre de la Comunidad del África Meridional para el Desarrollo (SADC) reafirmó su compromiso con la causa saharaui, tanto en el seno de la Unión Africana como de las Naciones Unidas, subrayando que la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) no puede ser excluida de ningún foro entre la Unión Africana y terceros.

    La 39ª Cumbre de Jefes de Estado y de Gobierno de la Comunidad del África Meridional para el Desarrollo (SADC) que concluyó el domingo en Dar es Salaam, capital de Tanzanía, ha examinado y aprobado varios protocolos que regulan y consolidan las relaciones entre sus respectivos miembros, haciendo hincapié en los programas de industrialización, desarrollo económico, de complementariedad y seguridad jurídica.

    En la cumbre se aprobó una declaración final en la que se consagraron varios actos especiales a la solidaridad firme y permanente de la SADC con la RASD. A este respecto, los Jefes de Estado felicitaron a los Presidentes Hage Geingob (Namibia) y Cyril Ramaphosa (Sudáfrica) por la organización y el éxito de la conferencia de solidaridad de la SADC con la RASD, celebrada en marzo pasado en Pretoria.

    En la cumbre también se subrayó que la solución justa y duradera del conflicto del Sáhara Occidental reside en el respeto de las aspiraciones legítimas y justas del pueblo saharaui.

    La Comunidad del África Meridional para el Desarrollo, que actualmente es una de las más importantes comunidades económicas regionales de la Unión Africana (UA), está integrada por 16 Estados miembros (Angola, Botswana, Comoras, República Democrática del Congo, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Mauricio, Mozambique, Namibia, Sychelles, Sudáfrica, Tanzanía, Zambia y Zimbabwe).

    La próxima Cumbre de Jefes de Estado y de Gobierno de la SADC se celebrará en Maputo, Mozambique, en 2020

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, SADC, Frente Polisario,

  • Namibie: le Conseil des ministres approuve la mise en œuvre de la déclaration de la SADC sur le Sahara occidental

    WINDHOEK, 16 mai (NAMPA) – Le Conseil des ministres namibien a approuvé aujourd’hui que la Namibie veille à ce que la question du Sahara occidental soit abordée dans tous les engagements bilatéraux aux niveaux régional, continental et international», a déclaré aujourd’hui l’agence de presse namibienne NAMPA.

    Le Conseil a approuvé la mise en œuvre par la Namibie des recommandations issues de la déclaration de la Conférence de solidarité de la Communauté de développement de l’Afrique australe avec le Sahara occidental qui s’est tenue en mars dernier.

    La conférence, qui s’est tenue le 25 mars 2019 à Pretoria, a appelé à l’unité pour garantir le droit à la liberté et à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Tags : Sahara occidental, Front Polisario, Maroc, SADC, Namibie, Afrique du Sud,

  • Namibia : El Consejo de ministros aprueba la aplicación de la Declaración de la SADC sobre el Sáhara Occidental

    WINDHOEK, 16 de mayo (NAMPA) – “El Consejo de Ministros namibio aprobó hoy que Namibia garantice que el tema del Sahara Occidental se plantee en todos los compromisos bilaterales a nivel regional, continental e internacional », informó hoy la agencia de prensa namibia NAMPA.

    El Consejo ha aprobado la aplicación por Namibia de las recomendaciones emanadas de la declaración de la Conferencia de Solidaridad de la Comunidad del África Meridional para el Desarrollo con el Sáhara Occidental celebrada en marzo de este año.

    La conferencia, celebrada el 25 de marzo de 2019 en Pretoria, Sudáfrica pidió unidad para garantizar el derecho a la libertad y la auto-determinación del pueblo del Sáhara Occidental.

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, SADC, Namibia, Sudáfrica,

  • Lettre de la SADC au Conseil de Sécurité de l’ONU

    Lettre datée du 29 avril 2019, adressée au Président du Conseil de sécurité par le Représentant permanent de la Namibie auprès de l’Organisation des Nations Unies

    Au nom des membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), j’ai l’honneur de faire savoir que nous appuyons unanimement le processus engagé par l’Organisation des Nations Unies sur le Sahara occidental et convenons qu’il faut parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

    Aux côtés du Conseil de sécurité, l’Afrique peut apporter une contribution importante en appuyant le processus engagé par l’ONU sur le Sahara occidental et en permettant au peuple sahraoui de véritablement avancer sur la voie de la décolonisation et de l’autodétermination. C’est pourquoi, les 25 et 26 mars 2019, l’Afrique du Sud et la Namibie ont coorganisé la conférence de solidarité de la SADC avec le Sahara occidental, qui fera date. Les chefs d’État et les ministres des affaires étrangères de 24 pays, d’Afrique et d’autres continents, ainsi que les chefs de mouvements de libération et de partis politiques et les responsables de groupes de la société civile ont participé à la conférence. Celle-ci visait à réaffirmer notre appui indéfectible à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental et à déterminer quels sont les meilleurs moyens d’appuyer le processus engagé par l’ONU et les efforts faits par l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidenta l. Ensemble, nous nous sommes engagés à concourir à une solution positive, pacifique et permanente répondant aux aspirations et à la volonté légitimes du peuple du Sahara occidental.

    Nos pays ayant subi de plein fouet les dommages considérables causés par la colonisation, nous connaissons bien les souffrances du peuple sahraoui et l’injustice dont celui-ci est victime. Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique et notre continent ne sera vraiment libre qu’une fois garantie la liberté du peuple du Sahara occidental, qui ne peut être obtenue que dans le cadre d’un véritable processus d’autodétermination permettant à ce peuple de décider de son avenir librement, de sa propre initiative et de manière démocratique.

    Nous, les membres de la SADC, affirmons notre plein soutien au peuple du Sahara occidental et prions instamment le Conseil de sécurité de s’appliquer sans délai à :

    a) Faire respecter le droit international, y compris en veillant à ce que soient immédiatement mises en œuvre les résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité et les décisions de l’Union africaine relatives au Sahara occidental en vue de l’organisation d’un référendum libre et régulier pour le peuple sahraoui ;

    b) Condamner clairement les violations continues du cessez-le-feu au Sahara occidental, y compris l’opération que le Maroc a récemment menée afin d’élever un nouveau mur de sable militarisé parallèlement au mur existant, ainsi que les violations incessantes des droits du peuple du Sahara occidental occupé ;

    c) Élargir le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental de sorte qu’elle puisse surveiller la situation des droits de la personne au Sahara occidental ;

    d) Mettre fin à l’exploitation illégale des ressources naturelles du peuple du Sahara occidental, compte tenu de l’avis juridique donné par l’Union africaine en 2015 et de l’avis rendu en février 2002 par le Conseiller juridique de l’ONU, dans lesquels il est indiqué que, sauf accord exprès du peuple sahraoui, de telles activités sont contraires au droit international ;

    e) Faciliter la fourniture d’une aide humanitaire aux réfugiés sahraouis dans les camps en Algérie et dans les territoires du Sahara occidental ;

    f) Exiger des négociations directes entre le Maroc et le Front POLISARIO. La situation au Sahara occidental est intenable. Le peuple du Sahara occidental est en droit d’être libre. Le Conseil de sécurité a une occasion exceptionnelle de mettre fin à cette injustice qui dure depuis des décennies et de faire appliquer les principes qui ont éclairé la quête de liberté et d’indépendance dans toute l’Afrique et ailleurs. Au nom de la SADC, nous espérons travailler en collaboration avec le Conseil de sécurité et d’autres parties intéressées afin de saisir cette occasion historique de parvenir à la paix et de créer les conditions qui permettront au peuple du Sahara occidental de se soustraire enfin à la tyrannie du colonialisme et de décider de son avenir.

    Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter le texte de la présente lettre à l’attention des membres du Conseil de sécurité.

    L’Ambassadeur,

    Représentant permanent

    (Signé) Neville Gertze

    Source : ONU

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, ONU, Conseil de Sécurité, SADC,

  • Carta de la SADC al Consejo de Seguridad de la ONU

    Carta de fecha 29 de abril de 2019 dirigida a la Presidencia
    del Consejo de Seguridad por el Representante Permanente
    de Namibia ante las Naciones Unidas

    En nombre de los miembros de la Comunidad de África Meridional para el Desarrollo (SADC), tengo el honor de transmitir nuestro apoyo al proceso relativo al Sáhara Occidental dirigido por las Naciones Unidas y la necesidad de una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que conduzca a la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental.

    Junto con el Consejo de Seguridad, África tiene un papel importante que desempeñar en apoyo del proceso dirigido por las Naciones Unidas sobre el Sáhara Occidental y de un verdadero proceso de descolonización y libre determinación para el pueblo saharaui. Por ello, los días 25 y 26 de marzo de 2019, Sudáfrica y Namibia dieron el paso histórico de celebrar conjuntamente la conferencia de solidaridad de la SADC con el Sáhara Occidental. Estuvieron presentes en ella Jefes de Estado y Ministros de Relaciones Exteriores de 24 países de África y de otros continentes, así como dirigentes de diversos movimientos de liberación, partidos políticos y grupos de la sociedad civil. La conferencia tuvo por objetivo reafirmar nuestro apoyo incondicional a la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental y determinar la mejor manera de apoyar el proceso dirigido por las Naciones Unidas y los esfuerzos del Enviado Personal del Secretario General para el Sáhara Occidental. Juntos, acordamos contribuir a una solución positiva, pacífica y permanente, que responda a las aspiraciones legítimas y la voluntad del pueblo del Sáhara Occidental.

    Como países que han experimentado directamente los inmensos daños causados por la colonización, estamos familiarizados con el sufrimiento y la injusticia que padece el pueblo saharaui. El Sáhara Occidental es la última colonia de África, y nuestro continente solo será verdaderamente libre cuando hayamos asegurado la libertad del pueblo del Sáhara Occidental. Sin embargo, esa libertad no puede lograrse sino mediante un verdadero proceso de libre determinación que brinde al pueblo del Sáhara Occidental la oportunidad de determinar su futuro libre, voluntaria y democráticamente.

    Como miembros de la SADC, afirmamos nuestro pleno apoyo al pueblo del Sáhara Occidental e instamos al Consejo de Seguridad a que trabaje de inmediato con miras a:

    a) Hacer respetar el derecho internacional, entre otras cosas garantizando la aplicación inmediata de las resoluciones de la Asamblea General y del Consejo de Seguridad, así como de las decisiones de la Unión Africana sobre el Sáhara Occidental, con el objetivo de celebrar un referendo libre y justo para el pueblo del Sáhara Occidental;

    b) Condenar en términos claros las continuas violaciones del alto el fuego en el Sáhara Occidental, incluida el reciente uso por parte de Marruecos de un nuevo muro de arena militarizado paralelo a la llamada “berma”, así como las continuas violaciones de los derechos humanos del pueblo del Sáhara Occidental ocupado;

    c) Ampliar el mandato de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental de modo que incluya la vigilancia de la situación de los derechos humanos en esa zona;

    d) Poner fin a la explotación ilegal de los recursos naturales del pueblo del Sáhara Occidental, teniendo en cuenta la opinión jurídica de la Unión Africana de 2015 y la opinión del Asesor Jurídico de las Naciones Unidas de febrero de 2002 de que esa actividad constituye una violación del derecho internacional a menos que el pueblo saharaui dé su consentimiento expreso;

    e) Apoyar la prestación de asistencia humanitaria a los refugiados saharauis en los campamentos de Argelia y en los territorios del Sáhara Occidental;

    f) Exigir que se entablen negociaciones directas entre Marruecos y el Frente POLISARIO.

    La situación en el Sáhara Occidental es insostenible. El pueblo del Sáhara Occidental merece ser libre. El Consejo de Seguridad tiene ante sí una oportunidad singular para poner fin a esta injusticia que ha durado decenios y defender los principios que han guiado la búsqueda de la libertad y la independencia en toda África y más allá. En nombre de la SADC, esperamos colaborar con el Consejo de Seguridad y otras partes interesadas para aprovechar esta oportunidad histórica de alcanzar la paz y crear las condiciones para que el pueblo del Sáhara Occidental pueda, por fin, escapar de la tiranía del colonialismo y definir su propio futuro.

    Le agradecería que tuviera a bien señalar la presente carta a la atención de los miembros del Consejo de Seguridad.

    (Firmado) Neville Gertze

    Embajador

    Representante Permanente

    Fuente: ONU

    Tags : Sahara Occidental, SADC, Namibia, Marruecos, Consejo de Seguridad, ONU,

  • RASD: ¡Un hermano llorando en el desierto!

    Elliot Ziwira

    El colonialismo, como el imperialismo, es una práctica de dominación y subyugación de un pueblo por otro. El deseo de poseer y controlar los territorios de otras personas es fundamental para el colonialismo, un fenómeno que no es nuevo ni accidental.

    La colonización europea de las sociedades africanas no llegó por casualidad, ya que se basaba en un deseo bien calculado de adquirir materias primas y mano de obra barata para expandir las industrias. Con oportunidades aprovechando la industrialización y la esclavitud en decadencia, el capital tuvo que encontrar una salida para expandirse; y la ruta natural se convirtió en África, ya que Oriente Medio y Asia resultaron no rentables (Williams, 1944).

    Debido a que es una forma de conquista, el colonialismo se basa en gran medida en el poder del poder imperial y sigue un patrón que dificulta que los colonizados sean completamente descolonizados sin ejercer una dosis correspondiente de violencia en represalia, ya que tiene un impacto en la psique. a través de la erosión cultural y un sistema educativo deliberadamente estructurado (Fanon, 1967).

    La tierra de un pueblo es su orgullo y su esperanza, ya que informa su identidad y da forma a sus aspiraciones. Como Nilene Omodele Adeoti Foxworth escribe en « Bury Me in Africa » ​​(1978), « un pueblo sin tierra es como el ganado en un terreno desnudo, sin nada con lo que pueda pasearse desesperadamente ».

    El que controla la tierra controla todo lo que es digno de la vida; Riquezas minerales, ríos y todo lo que se retuerce en sus vientres, aves y todo. La tierra no disminuye en valor, como tal con el paso del tiempo, puede ser empeñada para cualquier cosa.

    Muchos considerarían hoy un terreno rocoso y arenoso como estéril, solo para que se convierta en una mina de oro o de diamante mañana, por lo que siempre debe guardarse celosamente. Las luchas de liberación en todo el continente africano fueron estimuladas por la promesa de la recuperación y la propiedad de la tierra; Un patrimonio ancestral.

    Los africanos realmente no pueden considerarse libres si la libertad no se traduce en propiedad de la tierra; Propiedad total de la patria. Hubo horribles baños de sangre debido al ardiente deseo de controlar la tierra, debido a su importancia en la matriz de supervivencia del hombre. La tierra es una herencia cuyo valor es equitativo para la vida y, por lo tanto, no se puede medir en términos monetarios.

    Los africanos son inseparables de su tierra.

    Por lo tanto, es triste que no sea descorazonador que un país africano permanezca colonizado en el siglo XXI, no por los acaparadores de tierras europeos habituales, sino por un hermano africano. Que la gente del Sáhara Occidental, también conocida como la República Democrática Árabe Saharaui (RASD), permanezca colonizada, o alguna vez fue colonizada por Marruecos, un vecino africano en primer lugar, que se supone que debe desempeñar un papel de « guardián de hermanos ». Huele a avaricia, insensibilidad y egoísmo absoluto.

    Y que en el mundo occidental, los así llamados campeones de la democracia hacen la vista gorda es decir de « otro »; le da al término globalización un mal nombre, ejemplifica los dobles estándares y escupe a la justicia internacional. El hecho de que África observe a un hermano que es mutilado, mutilado y dejado por muerto, es tan desgarrador como intrínsecamente arraigado en el aparato colonial que soportó el continente, y aún perdura con el trauma que lo acompaña.

    Irónicamente, Marruecos es miembro de la Unión Africana, anteriormente Organización de la Unión Africana (OUA), cuyos protagonistas y fundadores fueron ideológicamente claros en lo que buscaban lograr; La liberación total de los pueblos africanos. Con el pueblo saharaui unido a la maquinaria colonial de un hermano, uno se pregunta dónde están los padres del continente y si la hermandad ha asumido un nuevo nombre.

    Bueno, ¿de quién es la mano de Marruecos? ¿De quién son las cartas ganadoras en la mesa de póquer de África? ¿Y de quién es la ruleta que gira la Unión Africana y con qué fin?

    Si Marruecos es sincero en cuanto a ser africano, y lo que se siente ser africano, tal como está consagrado en el Acta Constitutiva de la Unión Africana de la que es signatario, entonces lo noble es comportarse en el espíritu de lo africano. Es bastante hipócrita de Marruecos ser parte de una organización que aboga por la libertad total de las garras del colonialismo, pero que parodia el tren del circo del Imperio.

    Es en este espíritu de lucha en el rincón del otro como hermanos, como suele suceder, que la SADC reafirma su compromiso con la descolonización del Sahara occidental bajo las cadenas coloniales marroquíes desde 1975. El organismo regional se reunió en Pretoria, Sudáfrica, recientemente en solidaridad con el pueblo saharaui en su desesperación por sus tierras saqueadas y sus sueños ardientes.

    Hablando en la Conferencia de Solidaridad de la SADC con la República Árabe Saharaui Democrática, el presidente Mnangagwa señaló que sin una SADR libre los sueños de África permanecen encerrados en una bóveda en otro lugar, por lo tanto, la liberación del hermano traumatizado debe ser la máxima prioridad.

    Los líderes de la SADC compartieron esta señal de aprobación, quienes sintieron que la política de dividir y gobernar a instancias del Imperio debería ser rechazada con el desprecio que merece.

    “La búsqueda de la paz sostenible y la prosperidad colectiva en la implementación de la Agenda 2063 de África no se realizará en su totalidad mientras el pueblo saharaui trabaje y sufra un ciclo de opresión y privación, perpetrado por otro miembro de la familia africana. La liberación del pueblo saharaui debe estar a la vanguardia de nuestras prioridades continentales « , dijo el presidente Mnangagwa.

    “Rechazamos completamente, en su totalidad, la idea de que la Unión Africana (UA) no tiene locus standi en la disputa sobre el Sahara Occidental. « Los partidos beligerantes son africanos que luchan por territorio en África », reiteró.

    Sí, ¿cómo puede la UA significar incapacidad para controlar a uno de los suyos yendo contra el grano? El principio de « animalismo » que dice que todos los animales son iguales debe aplicarse a todos los miembros, independientemente de su influencia.

    Marruecos no debe correr con la liebre y cazar con los perros, y las Naciones Unidas no deben tratar a Marruecos con clemencia cuando se trata de la aplicación del derecho internacional y los derechos soberanos de los pueblos colonizados. ¿Por qué se debe permitir que Marruecos, conocido como un colonizador u ocupante ilegal para hacer un eufemismo, sea parte tanto de la ONU como de la UA? Realmente aturde a la mente.

    La UA debe estar al tanto del hecho de que el colonialismo sigue siendo la causa de la neurosis social universal en las sociedades postcoloniales debido a la forma en que afecta el pensamiento y el comportamiento individual. Es una especie de encarcelamiento psicológico permanente.

    Según Lacan (1973) en « El Seminario de Jacques Lacan: Libro 111 », la neurosis es más profunda que una condición específica, pero asume la forma de delirio « legible » que se estructura como un lenguaje. Debido a su impacto en la psique, el colonialismo es un tipo de enfermedad (neurosis) que no es curable, en el sentido de que para los oprimidos es una condición que se vive y revive; Generación tras generación, convirtiéndose así en un intrincado sistema social.

    Es cierto que los africanos son conscientes de la sutileza del colonialismo y de su impacto en la psique; precursores de las luchas de liberación, así que ¿por qué se harían los ciegos ante la difícil situación del pueblo saharaui y sordos a sus gritos? Mientras que la solidaridad puede durar una temporada y reforzar la convicción, no es suficiente si se limita a las salas de conferencias. La difícil situación de los saharauis va más allá de la solidaridad de la conferencia y, de hecho, más allá de las agrupaciones regionales.

    Si la SADC está dividida, y la SADC no es África, y ciertamente no la UA, ¿cuáles son las posibilidades de que la amordazada voz del pueblo oprimido y colonizado del Sáhara Occidental encuentre eco en la ONU? Si la justicia tiene tantos matices, como grises engañosos, cuya justicia avanzan la UA y la ONU cuando hablan en ausencia de Marruecos o de los saharauis, o incluso en su presencia?

    Lidiando con sus propios problemas internos, Marruecos no debería agobiarse ni hacerse responsable de los problemas de los saharauis. Los recursos del Sáhara Occidental pertenecen a su pueblo, y no a Marruecos, Francia, España o cualquier otro saqueador. Cualquier forma de negociación para la descolonización debe respetar la voluntad del pueblo saharaui. Como vecino y hermano, Marruecos necesita a los saharauis tanto como los saharauis necesitan a Marruecos, por lo que deben encontrarse en un espíritu de hermandad, para el bien común de sus pueblos.

    Paz, paz y más paz es lo que su volátil región clama para que la prosperidad vea la luz del día y permanezca iluminada. Por lo tanto, Marruecos y el Frente POLISARIO, un movimiento que presiona por la independencia del Sáhara Occidental, deben comprometerse de forma urgente y sincera.

    El trauma colonial da forma a las sociedades, generaciones después de la colonización, porque las experiencias individuales del colonizador (maestro) y del colonizado (nativo), dan forma a la forma en que piensan, por lo tanto, al final se produce un comportamiento neurótico contradictorio, tal como se describe en la « alucinación retrospectiva » de Spivak (Spivak 1967:275). Tras 43 años de impunidad, violencia, abusos y pillaje de sus recursos naturales, el pueblo saharaui pide ayuda a gritos, especialmente de sus hermanos que entienden lo que significa estar encadenado, habiendo experimentado lo mismo.

    Los africanos deben enfrentarse violentamente al colonialismo y rechazar cualquier táctica para mantenerlos encadenados, ya que esa es la única manera de descolonizarse a sí mismos y a sus sociedades (Fanon 1967). Deben hablar con una sola voz y escuchar los lamentos desanimados de uno de los suyos.

    Pero, ¿podría ser el suyo un grito apagado en el desierto?

    Como ha subrayado el Presidente Mnangagwa: « La Unión Africana y todos los Estados miembros tienen un interés personal en este asunto. En este sentido, hacemos un llamamiento a todos los Estados miembros de la UA para que presten su pleno apoyo al ex presidente de Mozambique, Joaquim Chissano, en la ejecución de su mandato como Alto Representante de la UA para el Sáhara Occidental ».

    Ese es el espíritu, ese es el camino a seguir, porque África es nuestra tierra, nuestra Patria. Ningún miembro de la UA debe seguir siendo una colonia.

    The Herald, 29 marzo 2019

    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, RASD, SADC, Unión Africana,

  • Le Maroc doit arrêter de courir avec le lièvre et chasser avec les chiens

    RASD: Un frère qui pleure dans le désert!

    Le colonialisme, comme l’impérialisme, est une pratique de domination et de soumission d’un peuple par un autre. Le désir de posséder et de contrôler les territoires d’autres peuples est au cœur du colonialisme, un phénomène qui n’est ni nouveau ni accidentel.

    La colonisation européenne des sociétés africaines n’est pas le fruit du hasard, car elle repose sur une volonté bien calculée d’acquérir des matières premières et une main-d’œuvre bon marché pour des industries en expansion. Avec les opportunités offertes par l’industrialisation et l’esclavage en déclin, le capital a dû trouver un moyen d’expansion et la route naturelle est devenue l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie s’avérant non rentables (Williams 1944).

    Parce qu’il s’agit d’une forme de conquête, le colonialisme s’appuie fortement sur la puissance du pouvoir impérial et suit un schéma qui rend difficile la décolonisation complète des colonisés sans exercer une dose correspondante de violence en représailles, car il affecte le psychisme par l’érosion culturelle et un système éducatif volontairement structuré (Fanon 1967).

    La terre d’un peuple est sa fierté et son espoir, car elle rapporte son identité et façonne ses aspirations. Comme l’écrit Nilene Omodele Adeoti Foxworth dans « Bury Me in Africa » (1978), « un peuple sans terre est comme du bétail sur une terre nue, sans rien pour brouter, il se morfond sans espoir ».

    Celui qui contrôle la terre contrôle tout ce qui est digne de la vie ; les richesses minérales, les rivières et tout ce qui bouge dans leur ventre, les oiseaux et tout. La terre ne perd pas de valeur, en tant que telle avec le temps, elle peut être mise en gage pour n’importe quoi.

    Beaucoup considéreraient un terrain rocailleux et sablonneux aujourd’hui comme stérile, pour qu’il devienne demain une mine de diamants ou d’or, et qu’il soit toujours gardé jalousement. Les luttes de libération à travers le continent africain ont été stimulées par la promesse d’une reprise de possession et de la propriété de la terre, un héritage ancestral.

    Les Africains ne peuvent pas vraiment se considérer libres si la liberté ne se traduit pas par la propriété de la terre, la propriété totale de la patrie. Il y avait eu des bains de sang hideux à cause du désir ardent de contrôler la terre, à cause de son importance dans la matrice de survie de l’homme. La terre est un héritage dont la valeur est équitable pour la vie et ne peut donc pas être mesurée en termes monétaires.

    Les Africains sont inséparables de leur terre.

    Il est donc tristement décourageant qu’un pays africain reste colonisé au XXIe siècle, non pas par les accapareurs de terres européens habituels, mais par un autre frère africain. Que le peuple du Sahara Occidental, aussi connu sous le nom de République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), reste colonisé, ou a été colonisé par le Maroc, voisin africain en premier lieu, qui est censé jouer un rôle de  » gardien du frère « , cela dégage l’odeur de l’avarice, l’insensibilité et l’égoïsme absolu.

    Et que le monde occidental, les soi-disant champions de la démocratie ferment les yeux sur ce qu’on appelle « l’altérité », donne une mauvaise réputation au terme mondialisation, est un exemple de deux poids, deux mesures et un poignard dans le dos de la justice internationale. Le fait que l’Afrique regarde un frère se faire mutiler, tué et laisser pour mort est aussi déchirant qu’enraciné dans l’appareil colonial que le continent a enduré et qu’il subit encore avec le traumatisme qui en découle.

    Ironiquement, le Maroc est membre de l’Union africaine, anciennement Organisation de l’Union africaine (OUA), dont les protagonistes et les fondateurs étaient idéologiquement clairs sur ce qu’ils voulaient réaliser : la libération totale des peuples africains. Avec le peuple sahraoui attaché à la machine coloniale d’un frère, on peut se demander où sont les pères du continent et si la fraternité a pris un nouveau nom.

    A qui appartient la main du Maroc ? Quelles cartes gagnantes tombent sur la table de poker africaine ? Et à qui appartient la roulette de l’Union africaine et à quelle fin ?

    Si le Maroc est sincère sur le fait d’être africain, et sur ce qu’il ressent comme africain, comme le stipule l’Acte constitutif de l’Union africaine dont il est signataire, alors la noble chose à faire est de se comporter dans l’esprit africain. Il est plutôt hypocrite de la part du Maroc de faire partie d’une organisation qui prône la libération totale des griffes du colonialisme, tout en parodiant le train du cirque de l’Empire.

    C’est dans cet esprit de lutte fraternelle que la SADC réaffirme son engagement en faveur de la décolonisation du Sahara Occidental sous les chaînes coloniales marocaines depuis 1975, comme il est de coutume. L’organe régional s’est réuni à Pretoria, en Afrique du Sud, récemment, en solidarité avec le peuple sahraoui dans son désespoir face à ses terres pillées et ses rêves ardents.

    S’exprimant lors de la Conférence de solidarité de la SADC avec la République démocratique arabe sahraouie, le président Mnangagwa a souligné que, sans une RASD libre, les rêves de l’Afrique restent enfermés dans un coffre-fort ailleurs, donc la libération du frère traumatisé devrait être la priorité absolue.

    Cet appel a été lancé par d’autres dirigeants de la SADC, qui ont estimé que la politique de diviser pour régner à l’instigation de l’Empire devait être évitée avec le mépris qu’elle mérite.

    « La quête d’une paix durable et d’une prospérité collective dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Afrique ne sera pas pleinement réalisée tant que le peuple sahraoui travaillera et souffrira dans un cycle d’oppression et de privations, perpétrées par un autre membre de la famille africaine. La libération du peuple sahraoui doit être au premier plan de nos priorités continentales « , a déclaré le président Mnangagwa.

    « Nous rejetons totalement l’idée que l’Union africaine (UA) n’a pas de locus standi dans le différend sur le Sahara occidental. Les parties belligérantes sont des Africains qui se battent pour des territoires en Afrique « , a-t-il réitéré.

    Oui, comment l’UA peut-elle prétendre qu’elle est incapable de maîtriser l’un des siens à contre-courant de la nature? Le principe de « l’animalisme » qui dit que tous les animaux sont égaux devrait s’appliquer à tous les membres, quelle que soit leur influence.

    Le Maroc ne devrait pas courir avec le lièvre et chasser avec les chiens, et les Nations Unies ne devraient pas traiter le Maroc avec clémence lorsqu’il s’agit de l’application du droit international et des droits souverains des peuples colonisés. Pourquoi le Maroc, connu sous le nom de colonisateur ou d’occupant illégal pour l’euphémisme, devrait-il être autorisé à faire partie à la fois de l’ONU et de l’UA ? C’est vraiment époustouflant.

    L’UA devrait être informée du fait que le colonialisme demeure la cause de la névrose sociale universelle dans les sociétés post-coloniales en raison de la façon dont il affecte la pensée et le comportement individuels. C’est une sorte d’emprisonnement psychologique permanent.

    Selon Lacan (1973) dans « Le Séminaire de Jacques Lacan : Livre 111 », la névrose est plus profonde qu’une condition spécifique, mais prend la forme d’une illusion « lisible » qui est structurée comme un langage. En raison de son impact sur le psychisme, le colonialisme est une sorte de maladie (névrose) qui n’est pas guérissable, en ce sens que pour les opprimés, c’est un état qui est vécu et revécu ; génération après génération, devenant ainsi un système social complexe.

    Certes, les Africains sont conscients de la nature subtile du colonialisme et de son impact sur la psyché ; précurseurs des luttes de libération, alors pourquoi joueraient-ils aveuglément le sort du peuple sahraoui, et restent sourds à ses cris. Si la solidarité peut durer une saison et renforcer la conviction, elle ne suffit pas si elle se limite aux salles de conférence. Le sort des Sahraouis va au-delà de la solidarité des conférences et, en fait, au-delà des groupements régionaux.

    Si la SADC est divisée, et si la SADC n’est pas l’Afrique, et certainement pas l’UA, quelles sont les chances que la voix bâillonnée du peuple opprimé et colonisé du Sahara occidental trouve de l’écho à l’ONU ? Si la justice porte tant de nuances, comme des nuances de gris trompeuses, quelle justice l’UA et l’ONU avancent-elles lorsqu’elles s’entretiennent en l’absence du Maroc ou des Sahraouis, ou même en leur présence ?

    Aux prises avec ses propres malheurs internes, le Maroc ne doit pas s’accabler ou être tenu responsable des malheurs des Sahraouis. Les ressources du Sahara Occidental appartiennent à son peuple, et non au Maroc, à la France, à l’Espagne ou à tout autre pillard. Toute forme de négociation pour la décolonisation doit respecter la volonté du peuple sahraoui. En tant que voisin et compatriote, le Maroc a besoin de Sahraouis autant que les Sahraouis ont besoin du Maroc, ils doivent donc se retrouver dans un esprit de fraternité, pour le bien commun de leurs peuples.

    La paix, la paix et plus de paix, voilà ce que leur région instable réclame si la prospérité doit voir le jour et rester illuminée. C’est pourquoi le Maroc et le Front POLISARIO, mouvement en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, doivent s’engager de toute urgence et sincèrement.

    Le traumatisme colonial façonne les sociétés, des générations après la colonisation, parce que les expériences individuelles du colonisateur (maître) et du colonisé (indigène) façonnent leur manière de penser, d’où, en fin de compte, un comportement névrotique contradictoire, comme l’exprime Spivak dans son « hallucination rétrospective » (Spivak 1967:275). Ayant enduré 43 ans d’impunité, de violence, d’abus et de pillage de leurs ressources naturelles, le peuple sahraoui réclame de l’aide, surtout de la part de frères qui comprennent ce que signifie être enchaînés, ayant vécu la même chose.

    Les Africains doivent affronter violemment le colonialisme et rejeter toute tactique visant à les entraver, car c’est la seule façon de se décoloniser et de décoloniser leurs sociétés (Fanon 1967). Ils devraient parler d’une seule voix et écouter les gémissements déprimés de l’un des leurs.

    Mais le leur pourrait-il être un cri sourd dans le désert ?

    Comme l’a souligné le Président Mnangagwa : « L’Union africaine et tous les États membres ont un intérêt direct dans cette affaire. A cet égard, nous appelons tous les Etats membres de l’UA à apporter leur plein appui à l’ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano, dans l’exécution de son mandat en tant que Haut Représentant de l’UA au Sahara occidental ».

    C’est l’esprit, c’est la voie à suivre, car l’Afrique est notre terre, notre patrie ! Aucun membre de l’UA ne devrait rester une colonie.

    The Herald, 30 mars 2019

    Tags : Sahara Occidental, Sahara Occidental, SADC, Union Africaine, UA, décolonisation,

  • Marruecos tiene que dejar de correr con la liebre y cazar con los perros

    RASD: ¡Un hermano llorando en el desierto!

    Elliot Ziwira 

    El colonialismo, como el imperialismo, es una práctica de dominación y subyugación de un pueblo por otro. El deseo de poseer y controlar los territorios de otros pueblos es fundamental para el colonialismo, un fenómeno que no es nuevo ni accidental.

    La colonización europea de las sociedades africanas no se produjo por casualidad, ya que se basaba en un deseo bien calculado de adquirir materias primas y mano de obra barata para las industrias en expansión. Con las oportunidades que se aprovechan a través de la industrialización, y la esclavitud en declive, el capital tuvo que encontrar una salida para expandirse; y la ruta natural se convirtió en África, ya que el Medio Oriente y Asia demostraron no ser rentables (Williams 1944).

    Debido a que es una forma de conquista, el colonialismo depende en gran medida del poderío del poder imperial, y sigue un patrón que dificulta la descolonización completa de los colonizados sin ejercer la correspondiente dosis de violencia en represalia, ya que impacta en la psique a través de la erosión cultural y un sistema educativo deliberadamente estructurado (Fanon 1967).

    La tierra de un pueblo es su orgullo y su esperanza, porque define su identidad y da forma a sus aspiraciones. Como escribe Nilene Omodele Adeoti Foxworth en « Bury Me in Africa » (1978), « un pueblo sin tierra es como el ganado sin pasto, sin nada que pastar, se deprime sin esperanza ».

    El que controla la tierra controla todo lo que es digno de la vida; la riqueza mineral, los ríos y todo lo que se retuerce en sus estómagos, los pájaros y todo lo demás. La tierra no disminuye en valor, como tal con el paso del tiempo, puede ser empeñada por cualquier cosa.

    Muchos considerarían un pedazo de tierra rocosa y arenosa hoy como estéril, sólo que puede que se convierta en una mina de diamantes o de oro mañana, por lo que siempre debería ser guardada celosamente. Las luchas de liberación en todo el continente africano se vieron impulsadas por la promesa de recuperación y propiedad de la tierra, un patrimonio ancestral.

    Los africanos no pueden considerarse realmente libres si la libertad no se traduce en la propiedad de la tierra; la propiedad total de la Patria. Hubo horribles baños de sangre debido al deseo ardiente de controlar la tierra, debido a su importancia en la matriz de supervivencia del hombre. La tierra es una herencia cuyo valor es equitativo para la vida y por lo tanto no puede medirse en términos monetarios.

    Los africanos son inseparables de su tierra.

    Por lo tanto, es triste y desalentador que un país africano siga siendo colonizado en el siglo XXI, no por los acaparadores de tierras europeos habituales, sino por un hermano africano. Que el pueblo del Sáhara Occidental, también conocido como República Árabe Saharaui Democrática (RASD), permanezca colonizado, o haya sido colonizado por Marruecos, un vecino africano en primer lugar, que supuestamente juega el papel de « guardián de hermano », huele a avaricia, insensibilidad y puro egoísmo.

    Y que el mundo occidental, los llamados campeones de la democracia, hagan la vista gorda, hablar de « alterismo »; da mala fama al término globalización, personifica el doble rasero y asesta una puñalada en la espalda de la justicia internacional. El hecho de que África mire cómo un hermano es agredido, mutilado y dejado por muerto, es tan desgarrador como intrínsecamente arraigado en el aparato colonial que el continente soportó, y que aún perdura con el trauma que le acompaña.

    Irónicamente, Marruecos es miembro de la Unión Africana, antes Organización de la Unión Africana (OUA), cuyos protagonistas y fundadores fueron ideológicamente claros sobre lo que buscaban lograr: la liberación total de los pueblos africanos. Con el pueblo saharaui unido a la maquinaria colonial de un hermano, uno se pregunta dónde están los padres del continente, y si la hermandad ha cambiado de nombre.

    Bueno, ¿de quién es la mano de Marruecos? ¿De quién son las cartas ganadoras que caen en la mesa de póquer de África? ¿Y de quién es la ruleta de la Unión Africana y con qué fin gira?

    Si Marruecos es sincero en cuanto a ser africano, y lo que siente al ser africano, tal como se consagra en el Acta Constitutiva de la Unión Africana de la que es signatario, entonces lo noble que hay que hacer es comportarse en el espíritu de la africanidad. Es bastante hipócrita por parte de Marruecos formar parte de una organización que aboga por la libertad total de las garras del colonialismo, pero que parodia el tren de circo del Imperio.

    Es en este espíritu de lucha en la esquina de cada uno como hermanos, como es habitual, que la SADC reafirma su compromiso con la descolonización del Sáhara Occidental bajo los grilletes coloniales marroquíes desde 1975. El organismo regional se reunió recientemente en Pretoria, Sudáfrica, en solidaridad con el pueblo saharaui en su lucha por sus tierras saqueadas y sus sueños ardientes.

    En su intervención en la Conferencia de Solidaridad de la SADC con la República Árabe Saharaui Democrática, el presidente Mnangagwa señaló que, sin una RASD libre, los sueños de África permanecen encerrados en una bóveda en otro lugar, por lo que la liberación del hermano traumatizado debería ser una prioridad absoluta.

    Este toque de clarín fue compartido por otros líderes de la SADC, que consideraron que la política de divide y vencerás a instigación del Imperio debería ser rechazada con el desprecio que merece.

    « La búsqueda de una paz sostenible y de prosperidad colectiva en la aplicación de la Agenda 2063 de África no se realizará plenamente mientras el pueblo saharaui se esfuerza y sufre en un ciclo de opresión y privación, perpetrado por otro miembro de la familia africana. La liberación del pueblo saharaui debe estar en el centro de nuestras prioridades continentales », dijo el presidente Mnangagwa.

    « Rechazamos completamente, en su conjunto, la idea de que la Unión Africana (UA) no tiene locus standi en la disputa sobre el Sáhara Occidental. Las partes beligerantes son africanos que luchan por territorios en África », reiteró.

    Sí, ¿cómo puede la UA pretender ser incapaz de reprimir a uno de los suyos yendo a contracorriente? El principio de « animalismo » que dice que todos los animales son iguales debería aplicarse a todos los miembros, independientemente de su influencia.

    Marruecos no debe correr con la liebre y cazar con los perros, y las Naciones Unidas no deben tratar a Marruecos con indulgencia cuando se trata de la aplicación del derecho internacional y los derechos soberanos de los pueblos colonizados. ¿Por qué debería permitirse que Marruecos, conocido como colonizador u ocupante ilegal para eufemizarlo, forme parte tanto de la ONU como de la UA? Realmente deja perpleja a la mente.

    La UA debe ser consciente de que el colonialismo sigue siendo la causa de la neurosis social universal en las sociedades postcoloniales por la forma en que afecta al pensamiento y al comportamiento individual. Es una especie de prisión psicológica permanente.

    Según Lacan (1973) en « El Seminario de Jacques Lacan: Libro 111 », la neurosis es más profunda que una condición específica, pero asume la forma de un delirio « legible » que se estructura como un lenguaje. Por su impacto en la psique, el colonialismo es un tipo de enfermedad (neurosis) que no tiene cura, en el sentido de que para los oprimidos es una condición que se vive y se revive, generación tras generación, convirtiéndose así en un intrincado sistema social.

    Es cierto que los africanos son conscientes de la sutileza del colonialismo y de su impacto en la psique; precursores de las luchas de liberación, así que ¿por qué se harían los ciegos ante la difícil situación del pueblo saharaui y sordos a sus gritos? Mientras que la solidaridad puede durar una temporada y reforzar la convicción, no es suficiente si se limita a las salas de conferencias. La difícil situación de los saharauis va más allá de la solidaridad de la conferencia y, de hecho, más allá de las agrupaciones regionales.

    Si la SADC está dividida, y la SADC no es África, y ciertamente no la UA, ¿cuáles son las posibilidades de que la amordazada voz del pueblo oprimido y colonizado del Sáhara Occidental encuentre articulación en la ONU? Si la justicia tiene tantos matices, como grises engañosos, cuya justicia avanzan la UA y la ONU cuando hablan en ausencia de Marruecos o de los saharauis, o incluso en su presencia?

    Lidiando con sus propios problemas internos, Marruecos no debería agobiarse ni hacerse responsable de los problemas de los saharauis. Los recursos del Sáhara Occidental pertenecen a su pueblo, y no a Marruecos, Francia, España o cualquier otro saqueador. Cualquier forma de negociación para la descolonización debe respetar la voluntad del pueblo saharaui. Como vecino y hermano, Marruecos necesita a los saharauis tanto como los saharauis necesitan a Marruecos, por lo que deben encontrarse en un espíritu de hermandad, para el bien común de sus pueblos.

    Paz, paz y más paz es lo que su volátil región clama para que la prosperidad vea la luz del día y permanezca iluminada. Por lo tanto, Marruecos y el Frente POLISARIO, un movimiento que presiona por la independencia del Sáhara Occidental, deben comprometerse de forma urgente y sincera.

    El trauma colonial da forma a las sociedades, generaciones después de la colonización, porque las experiencias individuales del colonizador (maestro) y del colonizado (nativo), dan forma a la forma en que piensan, por lo tanto, al final se produce un comportamiento neurótico contradictorio, tal como se describe en la « alucinación retrospectiva » de Spivak (Spivak 1967:275). Tras 43 años de impunidad, violencia, abusos y pillaje de sus recursos naturales, el pueblo saharaui pide ayuda a gritos, especialmente de sus hermanos que entienden lo que significa estar encadenado, habiendo experimentado lo mismo.

    Los africanos deben enfrentarse violentamente al colonialismo y rechazar cualquier táctica para mantenerlos encadenados, ya que esa es la única manera de descolonizarse a sí mismos y a sus sociedades (Fanon 1967). Deben hablar con una sola voz y escuchar los lamentos desanimados de uno de los suyos.

    Pero, ¿podría ser el suyo un grito apagado en el desierto?

    Como ha subrayado el Presidente Mnangagwa: « La Unión Africana y todos los Estados miembros tienen un interés personal en este asunto. En este sentido, hacemos un llamamiento a todos los Estados miembros de la UA para que presten su pleno apoyo al ex presidente de Mozambique, Joaquim Chissano, en la ejecución de su mandato como Alto Representante de la UA para el Sáhara Occidental ».

    Ese es el espíritu, ese es el camino a seguir, porque África es nuestra tierra, nuestra Patria. Ningún miembro de la UA debe seguir siendo una colonia.

    The Herald, 30 marzo 2019

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Unión Africana, UA, ONU, SADC,

  • La SADC quiere que África tome decisiones sobre el Sáhara Occidental

    Daily Maverick, 28/04/2019

    La conferencia de solidaridad de la Comunidad del África Meridional para el Desarrollo dice que las Naciones Unidas no pueden dirigir el proceso de paz por sí solas.

    Sudáfrica y la Comunidad para el Desarrollo del África Austral (SADC) han exigido que la Unión Africana (UA) desempeñe un papel destacado en el intento de poner fin a la ocupación « ilegal » del Sáhara Occidental por parte de Marruecos y a la explotación de sus recursos naturales.

    Esto se acordó en una conferencia de alto nivel de la SADC en solidaridad con el Sáhara Occidental clausurada el martes en Pretoria. El presidente Cyril Ramaphosa y otros jefes de Estado y de Gobierno, así como otros representantes, se comprometieron a apoyar el derecho a la autodeterminación del pueblo saharaui.

    « Estuvieron junto a Sudáfrica durante la lucha por nuestra propia liberación, y hoy están aquí para afirmar su solidaridad con el pueblo saharaui en su búsqueda de la autodeterminación », dijo Ramaphosa.

    Los 20 países africanos presentes, 14 de los 16 países de la SADC, más los representantes de los aliados internacionales « progresistas » -Cuba, Venezuela, Nicaragua y Timor Oriental-, así como los partidos políticos y la sociedad civil, adoptaron una declaración que incluía varias medidas para reactivar la diplomacia de la UA en su intento de resolver el impasse entre Marruecos y la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) sobre la apropiación del Sáhara Occidental.

    Marruecos considera el Sáhara Occidental, que se encuentra al sur del país, como parte de su territorio, mientras que el Frente Polisario, el partido gobernante de la RASD, lo considera un país independiente.

    La conferencia de solidaridad fue concebida en 2017 después de que Marruecos fuera readmitido en la UA, como una medida para contrarrestar la agresiva diplomacia marroquí y obtener apoyo en la UA para su reclamación del Sáhara Occidental.

    La diplomacia de Rabat fue muy clara el lunes cuando organizó una conferencia rival de ministros africanos en Marrakech para subrayar su mensaje de que la SADC e incluso la UA deberían mantenerse al margen de las negociaciones sobre el Sáhara Occidental y dejarlo en manos de las Naciones Unidas. Marruecos afirmó que 36 países africanos asistieron a su conferencia. Algunos países asistieron a ambas reuniones.

    El enviado especial de la ONU, Horst Koehler, ya ha mediado en dos rondas de encuentros directos entre Marruecos y el Frente Polisario, además de Argelia, que apoya al Polisario y Mauritania, los dos vecinos del Sáhara.

    Aunque la conferencia de solidaridad de Pretoria apoyó los esfuerzos de Koehler, también fue un intento de recuperar un papel más importante para la UA a la hora de abordar la cuestión.

    En 2018, tanto el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas como la propia UA adoptaron resoluciones que se consideraban marginales de la UA y que básicamente cedían las negociaciones a las Naciones Unidas.

    La Resolución 2440 del Consejo de Seguridad de la ONU de 2018 amplía el mandato de la misión de mantenimiento de la paz de la ONU en el Sáhara Occidental e insta a las partes en conflicto a participar de forma constructiva en las conversaciones de paz de Koehler, que comenzaron en diciembre de 2018 en Ginebra.

    Pero, como señaló el ex presidente nigeriano Olusegun Obasanjo en la conferencia de solidaridad de Pretoria, la Resolución 2440 no mencionó en absoluto a la UA.

    Y antes, en la propia cumbre de la UA en Nouakchott, Mauritania, los jefes de estado africanos adoptaron la decisión de apoyar el proceso de paz de la ONU y limitar el papel de la UA.

    Resolvió que el apoyo de la UA sería gestionado por una troika de Jefes de Estado -integrada por los actuales, pasados inmediatos y futuros presidentes de la UA, más el presidente de la Comisión de la UA.

    La decisión de Nouakchott dejó de lado al Consejo de Paz y Seguridad de la UA, que es el órgano dedicado a abordar disputas como la del Sáhara Occidental.

    « La medida es una gran victoria para Marruecos, que cree que los esfuerzos dirigidos por la UA están sesgados », dijo el informe del Instituto de Estudios de Paz y Seguridad sobre la decisión de Nouakchott.

    Marruecos criticó la conferencia de Pretoria como una medida divisoria que socavaría el proceso de paz de la ONU. Su conferencia de Marrakech tenía como objetivo « reunir y unir (a los países africanos) en torno al espíritu y la letra de la decisión de Nouakchott, evitando al mismo tiempo la cristalización de divisiones internas que pudieran poner en peligro la solución del conflicto regional y perjudicar la estabilidad, la cohesión y la eficacia de la organización ».

    Sin embargo, el Presidente de Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, dijo en la conferencia de Pretoria: « Rechazamos totalmente la idea de que la Unión Africana no tenga un locus standi en la disputa sobre el Sáhara Occidental ». Añadió que las naciones africanas estaban luchando por territorio africano, por lo que la UA y todos los estados africanos tenían un interés personal en este asunto.

    « La liberación del pueblo saharaui debe estar en el centro de nuestras prioridades continentales », dijo Mnangagwa, haciendo un llamamiento a todos los Estados miembros para que apoyen al Alto Representante de la UA para el Sáhara Occidental, el ex presidente mozambiqueño Joaquim Chissano.

    Al presidente namibio Hage Geingob, que es presidente de la SADC y, por tanto, también presidió la conferencia de solidaridad, se le preguntó en una conferencia de prensa si la insistencia de la SADC en un papel más importante para la UA en el Sáhara Occidental significaba que la SADC carecía de fe en el proceso de paz de la ONU de Koehler.

    Recordó que una vez que las potencias occidentales en el Consejo de Seguridad de la ONU intentaron excluir a África de las negociaciones, y eso fue por la propia independencia de Namibia en 1990. Pero África había insistido en implicarse y, por tanto, también en la cuestión del Sáhara Occidental, África exigió desempeñar un papel « se nos pregunte o no ». « No se puede asumir esta cuestión y resolverla a nivel de la ONU y dejar fuera a África », dijo Geingob. Sin embargo, dijo que la SADC apoyaba un enfoque de dos frentes -o incluso de varios frentes- en el que tanto la ONU como la UA pudieran desempeñar su papel.

    El presidente de la RASD, Brahim Ghali, hizo un llamamiento a la conferencia de solidaridad para que elaborara un plan y un mecanismo de seguimiento de sus decisiones « para erradicar, de una vez por todas, los restos del colonialismo y del apartheid ».

    La conferencia no produjo un plan explícito, sino que estableció varias acciones de seguimiento. Ha hecho un llamamiento a la UA para que garantice que el Sáhara Occidental se convierta en un punto regular del orden del día de todas las cumbres de la UA.

    Ha dicho que la troika debería informar sobre el progreso de sus esfuerzos en todas las cumbres.

    Ha hecho un llamamiento a la UA y a la ONU para que pongan en marcha de inmediato un mecanismo de seguimiento para detener la explotación de los recursos naturales del Sáhara Occidental.

    Reiteró sus anteriores llamamientos para que la ONU incluyera un mecanismo de vigilancia de los derechos humanos en el mandato de su misión de mantenimiento de la paz en el Sáhara Occidental. Marruecos se ha opuesto enérgicamente a esta idea y ha recibido el apoyo de sus aliados en el Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas, especialmente de Francia.

    José Nascimento, presidente de Sahrawi Solidarity SA, una de las ONG presentes en la conferencia, hizo un llamamiento a presionar no sólo a Marruecos y a sus aliados internacionales para que permitan al pueblo saharaui determinar su propio futuro. También se debe presionar a todos los países africanos que alguna vez fueron colonizados, para apoyar la descolonización del Sáhara Occidental, dijo.