Étiquette : Sahara Occidental

  • Maroc : Décryptage de la visite d’El Othmani à la ville de Dakhla (Sahara Occidental)

    A chaque fois que le Maroc se retrouve acculé par la communauté internationale, Mohammed VI lançait un message d’intransigeance en se rendant au Sahara Occidenta. A chaque fois, c’est à Dakhla qu’il va, parce que la ville d’El Aaiun est le scénario de beaucoup d’activité des militants sahraouis.

    Cette fois, Mohammed VI n’a pas eu le courage d’aller en personne pour défier les Nations Unies. Il a envoyé lson faux-jeton qui préside le gouvernement.

    Et Othmani s’est rendu à Dakhla avec les mains vides. Que des promesses ! Les caisses de l’État ont été vidés par les dépenses du roi et de sa famille. Mohammed VI vient de s’acheter un voilier à 88 millions et Lalla Salma a loué le yacht de luxe Serenity à 600.000 euros.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Dakhla, El Othmani, ONU,

  • El Aaiún : muerte de un saharaui en circunstancias ambiguas

    Azmán El Jatat, de 61 años, fue hallado esta mañana muerto en las afueras del Aaiún y a su lado un arma de fuego con la que, aparentemente, fue asesinado.

    El Khattat trabaja con la administración de la ocupación ejerciendo la función de « Caïd » de la localidad de Hagounia, una localidad que se encuentra a unos 60 km al norte del Aaiún, pero cuyos centros administrativos se localizan en la capital.

    Fuentes cercanas a la familia señalan que probablemente se haya suicidado ya que lleva cierto tiempo atravesando un período de depresión, sobre todo desde la detención de uno de sus hijos por tráfico de drogas. Sin embargo, según las fotos que circulan en las redes sociales, la naturaleza de las heridad (en el costado) indican que probablemente haya sido un asesinato.

    El incidente se produce en una coyuntura caracterizada por una enorme oleada de represión contra la población saharaui a raiz del apoyo de esta última a la selección de fútbol argelina en el campeonato africano. Sabah Azmán, una joven de 24 años, murió atropellada por dos vehículos por las fuerzas de seguridad marroquíes.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, territorios ocupados, represión, Azmán El Jatat, Caid, Hagunia,

  • Maroc : les défaites multiples du Makhzen

    Au moment où Mohammed VI s’apprète à fêter le 20ème anniversaire de son intronisation, il n’a plus assez de ses doigts pour compter les camouflets enregistrés par son règne.

    Le souverain alaouite est devenu un expert dans l’art d’accumuler les défaites, des défaites dissimulées par une presse aux ordres et qui sont en train de miner le pays et lui faire sombrer dans le chaos.

    Surendetté, le régime marocain puise dans les caisses de la répression pour museler une population meurtrie par la pauvreté, la corruption, les inégalités, l’injustice et la répression.

    Au Sahara Occidental, les puissances du Conseil de Sécurité déclarent soutenir le plan d’autonomie marocain mais elles ne font rien pour imposer une solution qui ne soit pas conforme au droit à l’autodétermination. Il y a lieu de se demander si ce soutien n’est pas limité aux paroles.

    Le régime a voulu utiliser le passage d’El Gargarat pour imposer son contrôle sur la zone dénommée « Kandahar ». Aujourd’hui, les sahraouis ont fermé ce passage provoquant des crises avec l’Espagne dont les poissons provenant de la Mauritanie pourrissent à El Gargarat dans l’attente de pouvoir traverser en direction de l’Andalousie.

    En Europe, les bateaux de pêche retournent aujourd’hui aux côtes sahraouies dans le cadre d’un accord signé par le Maroc où il reconnaît que sa souveraineté ne va pas au-delà de Oued Dra.

    Aux Nations Unies, la démission de l’allemand Horst Köhler, a freiné la course des français et américains vers une solution favorable au Maroc. Il a mis à nu le chantage de la France au Conseil de Sécurité.

    A cela s’ajoute, les échecs personnels du roi. Il a été répudié par sa femme à cause de son homosexualité qui a été étalée au grand jour ainsi que son goût exagéré par le luxe.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma, Sahara Occidental, Makhzen, ONU, El Gargarat,

  • Maroc : Mohammed VI dans ses petits souliers

    Aux dernières nouvelles, Mohammed VI est dans ses petits souliers, il ne sait plus à quel saint se vouer pour sortir de ce pétrin dans lequel il s’est fourré à cause de la mauvaise gestion de son conseiller et ami intime Fouad Ali El Himma, le véritable roi du Maroc.

    Pour des raisons inconnues, il a voulu clouer sa femme et la condamner à la disparition de la vie publique, mais sa façon de procéder était une grosse erreur étant donné la place de Lalla Salma dans la société bling-bling.

    De scandale en scandale, il a dû faire marche arrière suite à l’éclosion de l’affaire de la princesse Haya de Jordanie qui a dévoilé au grand jour la situation des femmes dans les palais des monarques arabes.

    La presse internationale continue de se poser des questions sur le sort de la princesse marocaine bannie. Pourtant, il suffit d’une photo pour silencer toutes les voix assoiffées de ses nouvelles. Mais non ! Mohammed VI refuse que son ex pose devant une caméra, même s’il s’agit d’une caméra royale ! Tout un mystère qui pourrait cacher un drame.

    Les photos fabriquées de toute pièce à Beni Mellal ou à la Place de Jamaa El Fna n’ont pas convaincu, elles étaient trop mauvaises pour être acceptées. Une photo à bord du bateau Serenity aurait calmé la situation. Cependant, il paraît que c’est trop demander au Makhzen de présenter une preuve de vie de Salma Bennani, la femme qui a ensorcelé le public occidental.

    Mal barré par la répression du Rif, le roi du Maroc, continue d’accumuler les bourdes dont l’achat d’un voilier de luxe à un moment où les marocains peinent à s’assurer le pain quotidien. Il ne fait que confirmer les informations contenues dans le livre Le Roi Prédateur, il ne pense qu’à la belle vie et le sort des marocains est le dernier de ses soucis.

    Rif, Jerada, Zagoura, Lalla Salma, yacht de luxe, Sahara Occidental, dette extérieure… autant de dossiers qui pèsent lourd et qui ne présagent rien de positif pour la monarchie corrompue du Commandeur des Croyants et grand ami des sionistes.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Mohammed VI, luxe, Badis I, Syberis, roi prédateur,

  • Sahara Occidental : « Un pays converti en prison »

    Eugenio García Delgado

    Le Maroc a construit le plus long mur militaire du monde au Sahara occidental.

    Tindouf, Algérie – Avec 2720 kilomètres, la barrière qui sépare au Sahara Occidental les zones occupées par le Maroc et celles libérées par le Front Polisario, représente la plus longue muraille militaire en fonction dans le monde et la deuxième de toutes celles existantes, derrière la muraille de Chine.

    Depuis la distance de sécurité obligatoire de cinq kilomètres imposée par un champ de mines, le mur séparant les zones libérées des zones occupées du Sahara occidental – seul territoire d’Afrique non encore décolonisé et dont la puissance administratrice internationalement reconnue reste l’Espagne – ne ressemble qu’à un grand monticule de sable en plein désert. Cependant, avec des jumelles ou un téléobjectif, vous pouvez voir les soldats marocains et leurs postes de garde.

    Ce mur militaire, inconnu et objet de silence, est le plus long du monde en service, avec 2 720 kilomètres, et le deuxième plus long de la planète, juste derrière la Grande Muraille de Chine (21 196 km).

    À une époque où l’actuel président des USA, Donald Trump, a remis les murs si en vogue avec son désir de continuer celui qui existe déjà entre son pays et le Mexique -avec une longueur de 1.123 km-, il faut signaler, pour comparer et situer à sa juste mesure celui qui divise le Sahara occidental, que la barrière israélienne en Cisjordanie palestinienne mesure 819 kilomètres ; le mur qui se dresse entre le Pakistan et l’Inde est de 750 kilomètres ; celui qui divise les deux Corée mesure 248 kilomètres ; la clôture de Melilla en fait 12 et celle de Ceuta 8 . Le mur historique de Berlin faisait 155 kilomètres.

    Le mur du Sahara occidental n’est pas une construction linéaire, mais une succession de six barrières construites entre 1980 et 1987, en pleine guerre entre le Front Polisario et le Maroc, après l’occupation alaouite – avec la Marche verte, en 1975-, et le retrait définitif de l’Espagne de sa 53ème province, un an plus tard.

    Une idée israélienne

    « Lorsque la Mauritanie a abandonné le conflit en 1979, le Front Polisario avait réussi à récupérer 80% du territoire sahraoui et nous avons dû nous concentrer sur un seul ennemi : le Maroc. En 1980, seul ce qu’Hassan II appelait  » le triangle utile  » était sous son contrôle, formé par El Ayoun, pour la pêche , Bou Crâa, pour les phosphates, et Smara, plus la pointe de Dakhla, au sud, également très riche en poisson. Par ailleurs, l’armée sahraouie effectuait des incursions dans le sud du Maroc. Voyant qu’ils allaient perdre cette guerre d’usure de guérilla, les conseillers militaires israéliens ont conseillé à Hassan II de passer de la tactique offensive à la tactique défensive et de construire le mur. Le régime marocain est le régime arabe le plus proche d’Israël dans l’histoire, et de nombreux Juifs marocains vivent dans ce pays, ce qui explique cette relation étroite. Par exemple, le promoteur des accords de paix entre l’Egypte et Israël après la guerre de 1973 a été Hassan II » – Casablanca a accueilli en mars 1979 la signature de cet accord, qui a mis fin à l’état de guerre dans lequel ils vivaient depuis plus de 30 ans -, assure Mohamed Ouleida, militaire et actuellement directeur du Musée national de la Résistance, situé dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf (Algérie).

    Tiba Chagaf, cofondateur de la plateforme de jeunes Cris contre le mur marocain, ajoute un autre détail : « L’ancienne ministre française de la Culture et actuelle directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, est une juive marocaine, sa famille vient d’Essaouira et son père, André Azoulay, a été conseiller des rois du Maroc Hassan II et Mohammed VI. C’est pourquoi l’UNESCO ne reconnaît pas la culture sahraouie et ne la protège pas de l’extermination dans les territoires occupés. L’idée de construire le mur était, bien sûr, celle d’Israël, mais soutenue par la technologie et l’ingénierie françaises et usaméricaine, et financièrement soutenue par les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le reste des monarchies du Golfe. Nous ne savons pas combien sa construction a coûté, mais nous savons que pendant la guerre, le Maroc dépensait près d’un million d’euros par jour rien que pour son entretien ».

    Cette plateforme organise des visites au mur tous les deux mois, plus deux grands rassemblements à Pâques et à Noël. Ils y dressent une gigantesque tente face à sa partie nord, y mènent des activités culturelles et informatives et, en somme, ils sont ceux qui approchent le plus près du « mur de la honte », comme ils l’appellent. Leur objectif est de le rendre visible au niveau international, de sensibiliser les jeunes Sahraouis à son existence, et de « rappeler aux soldats marocains qu’il y a des gens qui possèdent cette terre et qui continuent à la revendiquer, que la flamme de la lutte ne doit pas s’éteindre ».

    Comment est le mur ?

    Chagaf décrit physiquement le mur marocain : « Devant lui s’étend une large bande minée. Puis, une clôture en fil de fer. Ensuite, il y a les tranchées, suivies d’un mur qui, selon l’endroit, est fait de pierre, d’adobe ou de sable, mesurant entre un et trois mètres, où il y a plus de 150 000 soldats marocains. Derrière cette armée, il y a une tranchée de deux mètres, car le Front Polisario possède des chars qui peuvent franchir des obstacles de 1,5 mètre. Au-dessus de la construction se trouvent des radars et des mitrailleuses. Et enfin, à l’arrière, ils ont des unités lourdes : chars, blindés ou mortiers ».

    « Entretenir tout cela aujourd’hui coûte 3,5 millions d’euros par jour, puisque tous les cinq kilomètres il y a une base avec deux postes de surveillance, à droite et à gauche, avec des radars couvrant 60 kilomètres autour, et entre chacune de ces bases, une autre base militaire, ainsi que 240 batteries d’artillerie lourde et 20 000 kilomètres de fil barbelé. L’argent que les Marocains dépensent sur le mur provient de trois sources principales : la première, de l’aide généreuse des Saoudiens et des monarchies du Golfe ; la deuxième, de ce qui est pillé du territoire sahraoui, puisque les revenus générés par le phosphate utilisé par les USA et le poisson mangé par les Européens se retrouvent dans ce mur ; et la troisième, les millions que l’UE donne au Maroc, sous le couvert de combattre l’immigration illégale », souligne le soldat Mohamed Ouleida.

    Ni l’ambassade du Maroc en Espagne, ni le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes, contactés pour connaître leur avis sur le mur, n’ont donné de réponse sur cette installation.

    Selon la Campagne internationale pour l’interdiction des mines terrestres (ICBL), un réseau mondial de 70 pays travaillant à l’interdiction des mines terrestres et des bombes à fragmentation, le Sahara occidental est l’une des dix régions les plus minées du monde.

    L’initiative internationale Together to Remove the Wall (Ensemble pour enlever le Mur) estime qu’il y a plus de 7 millions de mines le long de cette fortification. « Le nombre total de mines ne peut pas être calculé exactement, car il y en a aussi beaucoup dans les zones occupées et le Maroc n’autorise pas les organisations internationales à y pénétrer. On ne peut qu’en estimer le nombre sur le mur, qui se situe entre 7 et 10 millions de mines de différents types : antichars, antipersonnel, restes d’obus non explosés et de bombes à fragmentation, ces dernières résultant de bombardements aériens. Dans le reste du territoire, il n’est pas possible de déterminer avec précision, mais il existe des estimations qui portent ce chiffre à 40 millions », explique Malainin Mohamed Brahim, directeur du Saharawi Mine Action Coordination Office (SMACO). Début 2019, le Front Polisario a détruit 2 500 mines antipersonnel et antichar collectées dans les territoires remis en présence de représentants de l’ONU.

    2 500 victimes

    ICBL estime que plus de 2 500 personnes sont mortes depuis 1975 au Sahara occidental à cause de ces armes. Les victimes ne sont pas limitées à la période du conflit ouvert entre cette année-là et 1991, puisqu’en 2018, par exemple, 22 personnes sont mortes. L’équipe de lutte antimines des Nations Unies (UNMAS) signale que 80 % des victimes sont des civils.

    « Nous avons fait un recensement, mais il n’inclut que les survivants, et nous avons atteint 1 700 personnes. Nous n’avons pas de chiffres sur les décès, mais nous estimons que le chiffre indiqué par ICBL est exact et qu’il atteint 2 500 morts « , dit Aziz Haidar, président d’ASAVIM, l’Association Sahraouie des Victimes des Mines, qui a lui-même été touché par l’une d’elles en 1979, suite à quoi ses deux jambes ont été amputées. Aziz ajoute : « Dans l’association, nous avons aidé plus de 600 personnes. Qu’il s’agisse de leur fournir des béquilles, des prothèses, des fauteuils roulants, des médicaments, des lits pour personnes paralysées ou de l’aide économique pour créer de petites coopératives ou des entreprises ». Les gens qui souffrent le plus des mines sont les Bédouins, parce qu’ils sont nomades, et leurs troupeaux de chameaux. En outre, les victimes augmentent pendant la saison des pluies parce qu’il y a beaucoup de pâturages à proximité du mur. Il n’y a pas que les Sahraouis qui viennent faire paître leurs troupeaux dans les territoires libérés. Également de la Mauritanie voisine, parce qu’il y a là de bons pâturages qu’ils n’ont pas chez eux », dit Malainin, le directeur du SMACO.

    Aziz souligne également deux autres problèmes : « Quand il pleut, l’eau entraîne les mines déjà localisées vers des zones où il n’y en avait pas ou qui ont été déminées, et il n’est pas possible de savoir où elles sont. Le mur est une machine qui plante des mines partout. Il semble vivre pour tuer. D’autre part, la zone tampon s’étend le long du mur sur cinq kilomètres de large. En conséquence de l’accord de cessez-le-feu de 1991 entre le Maroc et le Polisario, ni le Polisario ni l’ONU ne peuvent entrer dans cette zone, mais c’est la zone la plus infectée par les mines et les restes de guerre. Les civils y ont accès, il y a donc beaucoup d’explosions et de victimes. Nous demandons à l’ONU d’y remédier et que les associations qui effectuent le déminage puissent y entrer ».

    Plus qu’une séparation physique

    La barrière physique représentée par le mur entraîne également d’autres types de séparations moins visibles. « Elle divise culturellement un peuple. La majorité vit sous occupation marocaine – 40 % de la population d’El Ayoun, et 20 % de Dakhla est sahraouie – et il existe une stratégie étudiée pour faire disparaître l’identité sahraouie. Par exemple, il n’y a pas une seule université dans les territoires occupés et les Sahraouis doivent aller étudier au Maroc. La hassanya est un dialecte qui disparaît, nos vêtements aussi disparaissent et un pillage culturel constant a lieu. Nous sommes les enfants des nuages. Nous avons une culture qui n’est pas écrite, qui est orale et qui va de la tête d’une personne à celle des autres. Si nous sommes physiquement divisés, elle est perdue et détériorée. Chaque grand-père qui nous quitte est une bibliothèque qui disparaît », déplore Tiba Chagaf.

    Malainin Mohamed Brahim, directeur de SMACO, insiste : « Le mur nous prive de nos richesses naturelles et d’un niveau de vie décent car, depuis 43 ans, nous vivons de l’aide internationale dans les camps de réfugiés, alors que notre territoire est parmi les plus riches du monde. Nous demandons l’aumône alors que nous avons tout. Nous sommes en territoire algérien, ce n’est pas chez nous, et nous ne voulons pas vivre éternellement chez le voisin. Nous avons enterré nos parents et nos grands-parents loin de chez nous. Nous et nos enfants voulons retourner vivre dans notre pays ».

    « Le mur sépare des familles entières. La mienne est à El Ayoun occupée. J’ai 14 frères : 11 sont dans les territoires occupés, moi dans les camps et deux autres en Espagne. Il entrave également l’agriculture, car il ne permet pas aux oueds de suivre leur cours naturel. Le mur les bloque et, d’un côté, on trouve des terres fertiles et de l’autre, le seul désert. Il empêche également la libre circulation des personnes. Le Sahara occidental est hermétiquement fermé par ce mur. C’est une grande prison qui enferme tout un pays. Le mur signifie que la guerre continue », conclut Aziz Haidar, le président de l’ASAVIM.

    Fuente : Tlaxcala

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Front Polisario, mur de la honte, ONU, MINURSO,

  • Marruecos y el terrorismo en España

    Nuevos indicios de la conexión del servicio secreto marroquí con el terrorismo

    Fuente: saharalibre.es / Periodista Digital.

    Por Carlos Ruiz Miguel

    El diario “El País” ha publicado sendas informaciones de gran importancia. De acuerdo con las mismas, un agente del servicio secreto marroquí, Nuriddín Zsiani, ha recibido una orden de expulsión después de que el CNI (Centro Nacional de Inteligencia) denunciara sus actividades hostiles a la seguridad nacional española. Entre sus actividades se halla, según se ha publicado, la financiación de actividades islamistas radicales en España. Esta información es perfectamente coherente con la tesis, que se ha manifestado en este blog desde hace años, denunciando la implicación del servicio secreto marroquí en actividades terroristas.

    I. LAS INFORMACIONES DE “EL PAÍS”: LA DINASTÍA ATENTA A LA SEGURIDAD NACIONAL ESPAÑOLA

    En la primera de las informaciones de “El País”, se dice entre otras cosas:

    El Centro Nacional de Inteligencia (CNI), el servicio secreto español, ha ordenado la expulsión de España del ciudadano marroquí Noureddin Ziani, un dirigente musulmán con el que Convergència Democràtica de Catalunya (CDC) contaba para atraer hacia el independentismo a las numerosas comunidades islámicas de Cataluña.

    (…) Es, además, “un colaborador muy relevante de un servicio de inteligencia extranjero desde el año 2000”, afirma Sanz-Roldan, en una clara alusión a la Dirección General de Estudios y Documentación (DGED) de Marruecos.

    (…)

    El agente marroquí, que cobraba de la DGED, “ha favorecido los intereses de esa nación extranjera en perjuicio de la seguridad nacional”, asegura el servicio secreto español.

    Al mismo tiempo, Ziani contactó “con los principales líderes salafistas” e impulsó “la financiación de sus proyectos”

    En la segunda de las noticias se afirma:

    (Ziani) fue “un colaborador muy relevante” de la DGED hasta el punto de poner “en riesgo la seguridad del Estado” español. Era tan importante que, a veces, recibía “mandatos expresos” directos, saltándose la jerarquía, de la cúpula del servicio que dirige Yassin Mansouri desde Rabat.

    Ziani “manipulaba las voluntades de los representantes musulmanes en Cataluña”

    Ziani no trabajaba gratis. Percibía “las correspondientes contraprestaciones económicas” de la DGED además de otras “inyecciones económicas del servicio extranjero”. Gracias a ellas “manipulaba las voluntades de los representantes musulmanes en Cataluña”. Había tejido “una red de colaboradores y confidentes distribuidos por las cuatro provincias catalanas (…)”.

    (…)

    Más grave aún son, a ojos del CNI, los lazos de Ziani con el salafismo, una “ideología extremista religiosa”. Los trabó sobre todo con el imán radical, Abdelhamid Ain el Hayat, en Reus, y con Mohamed Atlaouil, de Girona, apoyando y financiando “sus proyectos de construcción de lugares de culto y mezquitas”. Con El Hayat mantuvo incluso contactos cuando estaba a sueldo Convergència. Favoreció así “la expansión de las tesis radicales” en España.

    El hecho, por tanto, es claro: un agente del servicio secreto de la dinastía alauita está actuando en España:

    – para promover el separatismo

    – para promover el salafismo

    II. EL MINISTRO GARCÍA-MARGALLO, EN UNA POSICIÓN INSOSTENIBLE
    El ministro de Asuntos Exteriores español, José Manuel García-Margallo y Marfil queda después de estas informaciones en una situación insostenible.

    El día 4 de enero, afirmaba en Santiago de Compostela destacaba “la “espléndida” relación de España con Marruecos“.

    Más recientemente, el día 9 de mayo declaraba “Tenemos conversaciones constantes con Marruecos sobre muchos temas, ahora hablamos de esto y de la pesca. Las relaciones son muy estrechas y se habla casi todos los días”.

    Después de esta información las preguntas son claras:

    – ¿considera García-Margallo que es una relación “estupenda” aquella donde la otra parte quiere destruir la integridad territorial del “amigo” y fomentar el extremismo en ella?

    – en las “conversaciones constantes con Marruecos” y en el marco de esas “muy estrechas” relaciones donde “se habla casi todos los días”, ¿le han hablado las autoridades marroquíes de estas actividades del servicio secreto marroquí contra España?

    Y es que, una de dos:

    – o el ministro sabe lo que hace nuestro “amigo” y eso le parece “estupendo”, en cuyo caso no es digno de ser ministro de España y debe dimitir;

    – o no lo sabe y entonces es urgente que actúe para poner firme al supuesto “amigo”.

    III. EL ISLAMISMO SALAFISTA Y EL TERRORISMO, INSTRUMENTO DE LA POLÍTICA DEL MAJZEN

    El autor de las informaciones referidas dice que esto no cuadra porque “El espionaje marroquí es un acérrimo enemigo de los extremistas musulmanes”.

    Voy a intentar explicar por qué, frente a lo que dice el informador de “El País”, esto sí cuadra.

    – Hace 8 años (OCHO AÑOS) y perdón por la autocita, publiqué un artículo con este título: El terrorismo y el islamismo como instrumentos de la política marroquí.

    Desconozco si el informador desconoce esto o no lo cita para no tener problemas en sus desplazamientos a Marruecos.

    No ha sido el único trabajo que he publicado al respecto.

    – Hace tres años, en 2010, publiqué un trabajo titulado “Dudas y sospechas sobre Al Qaida del Magreb Islámico” donde ponía de manifiesto determinados datos que proyectaban sombras, muy graves, sobre Marruecos.

    – En este blog son varios los artículos que he dedicado al asunto:

    Al Qaida del Magreb Islámico: genealogía de una mentira (31-XII-2008), entre otros…

    IV. EL MAJZEN: BOMBERO PIRÓMANO DEL ISLAMISMO SALAFISTA Y UN APUNTE SOBRE LA CONVERSACIÓN DE OBAMA Y MOHAMED VI

    El asunto del islamismo salafista tiene relevancia en muchos aspectos.
    Antes que nada, conviene, otra vez, recordar algo obvio: el mayor promotor mundial del islamismo salafista es Arabia Saudí, aliado de la dinastía alauita que domina Marruecos y país amigo de algunos altos dirigentes españoles y sus “entrañables” amistades.

    En su política, el majzen marroquí utiliza el salafismo tanto para atacar a sus vecinos y a sus adversarios, como para obtener ventajas a cambio de sus “esfuerzos” en la “lucha” contra el mismo. En definitiva, el majzen intenta obtener réditos de su labor incendiaria… y de su supuesta labor de bombero contra el incendio salafista.

    El último episodio lo hemos vivido en la conversación del presidente norteamericano Barack Hussein Obama y Mohamed VI. A diferencia del encuentro inventado por la MAP de una delegación marroquí con el secretario de Estado norteamericano, John Kerry, aquí sí que ha habido una entrevista. Y la prueba es que la página oficial del presidente así lo recoge.

    El tenor de esa entrevista, sin embargo, es algo sobre lo que hay especulaciones.

    El comunicado oficial de la oficina del presidente norteamericano se limita a decir que trataron de cuestiones de “seguridad regional”.

    Sin embargo, el comunicado del gabinete real alauita, dice que en la conversación se otorgó un interés particular a “la cooperación en materia de defensa, seguridad y lucha contra el terrorismo” (sic).

    Si lo que se dice en el comunicado marroquí es cierto, estaríamos ante el enésimo episodio en el que la dinastía alauita intenta conseguir réditos políticos (en este caso, apoyo de EE.UU. en el asunto del Sahara Occidental) a cambio de su supuesta “lucha contra el terrorismo”.

    En este momento crítico, el Frente Polisario si quiere de verdad defender la causa del pueblo saharaui, debería hacer un gran esfuerzo para aclarar ante la administración norteamericana que el majzen no es más que un bombero pirómano.

    Eso sí, parece difícil que el Frente Polisario pueda hacerlo si sigue dejando vacante el puesto de representante en Washington.

    Fuente : Rasd-Argentina, 13 mayo 2013

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, España, terrorismo, Nourreddin Ziani, DGED, servicios secretos, CNI, falsa bandera,

  • Au Sahara Occidental, interdit de soutenir la sélection de football algérienne

    De dimanche 14 juillet 2019, les autorités marocaines ont prévu une grande manifestation à l’occasion du championnat africain de football. Des unités de police et des forces auxiliaires ont investi les rues et avenues de la ville d’El Aaiun pour prévenir toute concentration de soutien à la sélection algérienne qui joue contre le Nigeria.

    A la 95ème minute du jeu, le grand Mahrez marque le point décisif pour que l’Algérie soit qualifié pour la finale de la CAN 2019. Une performance réalisée par l’Algérie pour la première depuis 1990.

    L’euphorie est à son plein dans la capitale occupée du Sahara Occidental. Une foule multitudinaire a marché sur l’Avenue de Smara, Mezouar, Mecka, Tan-Tan et Skeikim et tous les quartiers de la ville militante d’El Aaiun. C’est un joie qui vient du fond des coeurs des sahraouis qui expriment ainsi leur sentiment envers l’allié qui les soutient depuis plus de 45 contre le colonialisme espagnol, d’abord, et ensuite contre l’invasion des hordes sauvages marocaines.

    Ainsi, le slogan « ont, two, three, viva l’Algérie » a été scandé non seulement à Algér, Oran, Annaba, Tizi-Ouzou, mais aussi à El Aaiun, Smara, Dakhla et Boujdour où la population a dù supporter les réactions violentes des forces d’occupation.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, CAN 2019, Algérie, football, 

  • « Abandonné illégalement par l’Espagne, envahi et opprimé par le Maroc : le cas du Sahara occidental est unique au monde »

    Interview du procureur d’Alicante, Felipe Briones

    Le procureur anticorruption d’Alicante, Felipe Briones, en sa qualité de secrétaire général de l’Association internationale des juristes pour le Sahara occidental, passe en revue les dernières nouvelles sur le conflit dans un territoire dont il rappelle que l’Espagne demeure la puissance administratrice.

    Felipe Briones est la figure emblématique du combat contre le fléau de la corruption dans la province d’Alicante en Espagne. Il a traité de nombreux dossiers comme celui de l’affaire Brugal* et il en a d’autres en cours comme procureur anti-corruption. Né en 1959 à Ifni, quand c’était encore une province espagnole, il s’installe rapidement au Sahara espagnol, « où j’apprends à aimer », dit-il. Avec l’invasion marocaine au moment de la célèbre Marche Verte de 1975, il est contraint de partir, ayant assisté à la création du Front Polisario ou à l’arrivée de la Mission des Nations Unies. Mais Briones est aussi connu pour sa dénonciation constante de l’injustice qui afflige ce territoire au sud du Maghreb et qu’il exprime en tant que secrétaire général de l’Association internationale des juristes pour le Sahara occidental. Nous avons passé en revue avec lui les derniers développements d’un conflit enkysté après une conférence qu’il a donné à Villena intitulée « La responsabilité de l’Espagne envers le peuple sahraoui ».

    D’un point de vue juridique, quelle est la responsabilité de l’Espagne vis-à-vis du Sahara occidental ?

    La responsabilité de l’Espagne à l’égard du Sahara occidental peut être déduite du droit international et du droit interne espagnol. Du point de vue du droit international, tous les territoires non autonomes du monde, qui sont actuellement au nombre de 17, ont besoin d’une autorité administrative de jure, c’est-à-dire une autorité de droit, qui en même temps informe le Secrétaire général de l’ONU sur les conditions de vie dans ce territoire non autonome et sur les investissements que le pouvoir colonial effectue en matière de santé, d’éducation, sociale et économique afin de percevoir l’avancée et le progrès des conditions sociales de ces habitants et, en outre, comment le pouvoir colonial soutient les mouvements de libération pour qu’à l’avenir ceux-ci puissent commander un référendum ou une négociation avec le pouvoir afin que ce territoire non autonome puisse se prononcer sur son propre destin. C’est le cadre international.

    Sur les 17 territoires non autonomes, ce n’est que dans le cas du Sahara que l’autorité administrative de jure, à savoir l’Espagne, ne coïncide pas avec la puissance qui l’administre et l’occupe de facto, à savoir le Maroc. Ça n’est le cas dans aucun des 16 autres territoires. Naturellement, dans aucun de ces 16 pays, il n’y a de violation systématique des droits humains, le mouvement de libération a mené une guerre contre le pouvoir qui l’occupe, dans le cas du Sahara pendant 16 ans, et dans aucun de ces 16 pays, le pouvoir colonial ne bloque sine die la tenue d’un référendum. Le cas du Sahara est unique au monde, c’est un ghetto où l’on ne peut ni entrer ni sortir et où la violation des droits fondamentaux est devenue une politique systématique de la part de la puissance occupante.

    La puissance occupante en termes de droit international est un euphémisme pour parler d’invasion. L’occupation de facto pour le droit international est illégale si elle se perpétue dans le temps. L’occupation manque d’un statut juridique et politique et c’est ce qui se passe avec le Maroc au Sahara depuis 1975 quand il l’a envahi militairement sans aucune justification juridique, historique ou politique.

    Le droit international interdit à une puissance coloniale d’abandonner ce territoire avant que sa population ne s’autodétermine en organisant un référendum. La puissance coloniale ne peut abandonner unilatéralement le territoire qu’elle administre. Pour cette raison, l’abandon déclaré par l’Espagne à la fin du mois de février 1976 n’a jamais été reconnu par les Nations Unies et, en fait, il y a une résolution en octobre et décembre de cette année-là dans laquelle l’ONU continue à traiter l’Espagne comme une puissance coloniale. C’est-à-dire, après les accords tripartites de Madrid.

    En ce qui concerne le droit interne espagnol, j’imagine que la récente décision de l’Audiencia Nacional pèse comme un boulet.

    Ceci est fondamentalement évident dans la décision de la session plénière de l’Audiencia Nacional du 4 juillet 2014, qui est une leçon de droit sur le Sahara Occidental et qui établit que l’Espagne reste aujourd’hui la puissance coloniale du Sahara Occidental et que les crimes qui peuvent être commis au Sahara occidental sont de la compétence directe des autorités judiciaires espagnoles. Parce qu’en ce qui concerne le Sahara, ce n’est pas le principe de Justice Universelle qui est appliqué comme pour les autres matières de l’Audiencia Nacional, mais le principe de territorialité, c’est-à-dire ce que stipule l’article 23.1 de la Loi organique du pouvoir judiciaire qui correspond à l’article 8 du Code civil disant que les lois pénales sont applicables sur l’ensemble du territoire espagnol.

    Cet ordre établit donc une distinction entre le territoire national et le territoire espagnol et considère que les colonies sont un territoire espagnol mais non un territoire national comme c’était le cas pour Ifni et la Guinée équatoriale. Le fait d’être espagnol et non national n’affecte pas le caractère indissoluble de l’État, l’intégrité territoriale, qui est quelque chose de contingent, accessoire et transitoire. La loi protège les territoires non nationaux, qui relèvent de la catégorie des colonies, afin qu’ils puissent devenir indépendants de la métropole elle-même et puissent être érigés en territoires naissants. C’est pourquoi cela n’a rien à voir, entre parenthèses, avec la Catalogne, qui est un territoire national et espagnol, alors que le Sahara en tant que colonie est un territoire espagnol non national et tant qu’il ne s’autodétermine pas, il restera espagnol. Par conséquent, les articles 73 et 74 de la Charte des Nations Unies, qui établit les obligations des puissances coloniales, l’une de ces obligations est celle de la protection juridictionnelle de la population de ces territoires. Par conséquent, si la puissance coloniale a l’obligation de protéger judiciairement ces citoyens, c’est parce que le territoire reste espagnol jusqu’à son indépendance.

    Quel est donc le sens de la sentence de l’Audiencia nacional ?

    C’est révolutionnaire. Cela signifie simplement que tout ce qui est fait avec le Sahara occidental depuis la sphère politique est mal fait. Et la question est sérieuse parce qu’il n’y a pas de comparaison dans le monde. Nulle part sur la planète n’existe un territoire abandonné depuis 40 ans et plus de facto et illégalement par la puissance administrante, le laissant livré à un pays envahisseur et occupant qui systématise également la politique de répression des droits fondamentaux.

    Alors pourquoi rien n’a-t-il changé depuis ce jugement ?

    Parce que c’est comme presque tout le reste, il n’est pas possible de s’attendre à un automatisme du respect des résolutions judiciaires. Il y a une inaction de la part d’un tas de mouvements, de partis politiques et de médias. Et sans action, les décisions judiciaires en seront pas consolidées, d’autant plus que de nombreuses forces sont à l’œuvre pour faire finir ces résolutions judiciaires en eau de boudin.

    Mais les preuves juridiques de l’Audiencia Nacional entrent en collision avec la version du gouvernement espagnol que nous avons apprise il y a quelques mois.

    Oui, en novembre 2018, un sénateur [Jon Iñarritu de Bildu] a demandé au gouvernement pourquoi il considère que l’Espagne n’est pas la puissance administrante de jure. La réponse du ministère des Affaires étrangères indiquait que la position officielle était celle qui figurait dans la lettre du 26 février 1976, date depuis laquelle l’Espagne ne figure pas comme puissance administrante sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU. Mais si on regarde la liste des territoires non autonomes du monde de l’ONU de mars 2015, l’Espagne apparaît, le Maroc n’apparaît pas.

    Par conséquent, il est évident que l’Espagne ment, vous ne croyez pas ?
    (Silence).

    Le refus de l’Espagne de reconnaître ces faits est-il dû à sa position, qui est de favorisation ses intérêts avec le Maroc ?

    Un ancien ministre marocain des Affaires étrangères a déclaré que 90% des relations entre le Maroc et l’Espagne concernent le Sahara occidental ; c’est une idée qui n’est pas connue ici mais qui est révélatrice. La relation stratégique doit être défendue en tant que voisine entre l’Espagne et le Maroc, mais elle doit aussi être défendue entre l’Espagne et l’Algérie. Ce n’est pas cela qu’il faut faire. Il faut faire comme l’Australie à l’égard de l’Indonésie à l’occasion du référendum au Timor oriental. L’Australie a maintenu la relation géostratégique et géoéconomique avec l’Indonésie tout en demandant à l’Indonésie de respecter la position du gouvernement australien à l’égard du Timor oriental en ce sens que c’est l’opinion interne de l’Australie elle-même qui exigeait le soutien de son gouvernement au Timor oriental.
    C’est pourquoi l’Australie, en tant que gouvernement démocratique, devait respecter ce que ses citoyens voulaient. Et c’est cette opinion majoritaire qui existe en Espagne en ce qui concerne le Sahara occidental et la grande majorité des gens qui connaissent le conflit du Sahara misent sur la tenue d’un référendum d’autodétermination.

    Mais il semble qu’ils (les Marocains) se cachent derrière des divergences sur le recensement.

    Non. Tout cela est résolu. Le seul problème le blocus marocain consistant à ne pas organiser de référendum sauf si la seule proposition de ce référendum était celle de l’autonomie des Sahraouis au sein du Maroc. C’est-à-dire, éliminer la possibilité de l’indépendance du Sahara occidental.

    Quel serait l’intérêt d’organiser un tel référendum ?

    Ce serait un référendum dénaturé qui ne serait pas valable. L’autonomie vient d’un État unitaire comme, par exemple, le nôtre, qui s’est décentralisé. Le problème du Sahara n’est pas qu’il parte d’un État unitaire, mais qu’il n’a jamais appartenu au Maroc. Il s’agit d’une simple invasion militaire en 1975. Soit dit en passant, ni les Nations Unies ni la communauté internationale ne peuvent sanctifier une solution à la marocaine. Personne ne peut bénir l’invasion d’un territoire et, à long terme, lui donner l’autonomie. Parce que si c’était une formule de règlement des conflits internationaux, le monde serait en danger à toutes les frontières. Nous ne pouvons pas envahir et proposer ensuite l’autonomie parce qu’il y a le principe d’intangibilité des frontières africaines héritées de la colonisation et que la carte de l’Afrique ne peut être touchée. Et contrairement à d’autres territoires, il n’y a ici aucun motif politique ou historique. Il n’existe aucune relation historique entre le Maroc et le Sahara occidental qui puisse avaliser la nouvelle application du principe de la décolonisation.

    Que voyez-vous comme moyen de sortir d’un imbroglio qui a laissé, après plus de 40 ans, des milliers de personnes vivant dans des camps de réfugiés?

    Il y a une issue. Il y a des cycles de négociations. Les USA semblent soutenir une solution raisonnable au conflit et nous devons donc espérer la fin de ce différend, qui touche l’ensemble de la population du Maghreb, les relations entre le Maroc et l’Algérie et les relations de l’Europe avec le Maroc et l’Algérie, qu’il sera réglé. Les relations économiques avec l’Europe et les USA, pour qu’ils puissent commercer avec 60 à 80 millions d’habitants, sont encore en suspens, ce qui suscite de l’intérêt. Par exemple, dans la signature d’un nouvel accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, désobéissant à l’arrêt de la Cour européenne de justice qui interdisait la signature du nouvel accord de pêche étant donné qu’il ne respectait pas les droits du peuple sahraoui, le Sahara occidental n’avait pas été pris en compte et le bon interlocuteur, qui est le Front Polisario. Et cela a été résolu par le parlement lui-même qui a signé un nouvel accord dans lequel cette fois-ci, en outre, la portée territoriale est indiquée du nord du Maroc au sud du Sahara, les droits du Maroc sont étendus et le nombre de licences de pêche pour pêcher dans les eaux sahariennes est augmenté. La voie est donc libre pour le Front Polisario de revenir devant la Cour de justice.

    Mais ce n’est pas un progrès.

    C’est un pas en arrière, car le nouvel accord représente une désobéissance absolue à l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne.

    Alors le Sahara occidental se retrouve plus seul.

    Plus seul mais plus protégé sur le plan juridique, qui donne systématiquement raison à ce peuple et démasque ainsi des actes ignobles de criminalité internationale qui le sont aux yeux de la loi elle-même. L’apartheid et la perpétuation du colonialisme sont des crimes contre l’humanité.

    Nezha Khalidi

    La dernière nouvelle la plus importante est l’expulsion de trois avocats espagnols qui étaient observateurs du procès de la journaliste Nezha Khalidi, qu’en pensez-vous ?

    Oui, c’est une militante de 27 ans qui risque 2 ans de prison et une amende pour avoir enregistré et diffusé en direct une manifestation sahraouie**. L’accusation du Maroc contre elle est celle d’ usurpation alléguée de la profession en ce sens que le Maroc exige une accréditation de presse pour agir en tant que journaliste. Mais en même temps, au Sahara occidental, la presse internationale n’est pas autorisée. Pour ce procès, qui a été reporté en mai et s’est tenu le 24 juin, la veille de l’expulsion des observateurs, avocats et non-avocats espagnols, à leur arrivée à El Ayoun, ils n’ont pas été autorisés à quitter l’aéroport. Nos trois avocats étaient protégés par le Conseil Général des Avocats espagnols. Et c’est l’une des premières fois que l’observation internationale est réprimée. Cette femme aurait été torturée et nous nous attendons à ce qu’elle soit condamnée.

    Mais vu tout ce qui a été dit précédemment, le Maroc n’a pas de compétence juridique sur l’ensemble du territoire, qui relève de l’Espagne et on y punit en vertu de lois internes marocaines des personnes supposées être protégées par le droit à l’autodétermination en matière de création de partis, de liberté d’association, de liberté de la presse et d’expression, etc.

    Que pensez-vous du fait que le gouvernement espagnol n’a pas souhaité se prononcer sur ces expulsions ?

    Il me semble qu’il est clair en droit international et en droit interne que cela ne doit pas être toléré. Parce que nous sommes déjà face à une violation de tous les statuts internationaux, en particulier de la liberté de la presse. Aucun principe ne peut justifier la fermeture du territoire du Sahara occidental aux observateurs internationaux et à la presse libre. Un pays démocratique comme le nôtre a donc l’obligation de protéger les droits fondamentaux des citoyens espagnols et des habitants d’un territoire autonome pour lequel nous conservons aujourd’hui une responsabilité internationale entière.

    NdT

    *Affaire de corruption, d’extorsion et de trafic d’influence dans la gestion des ordures, impliquant des élus du Parti populaire dans la province d’Alicante

    **Entretemps, elle a été condamnée à une amende de 400€ (lire ici).

    Tlaxcala

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, ONU, MINURSO, autodeterminación,

  • Andaluces : « Mohamed, capuyo, el Sáhara no es tuyo!! »

    Ayer, Andalucía gritó fuerte y claro que Marruecos tiene que irse de una vez fuera del Sáhara Occidental. No se puede estar al lado de los ladrones, violadores y asesinos.

    Deben devolver lo que han robado y ser castigados por ello. Una sola voz para las personas que ayer llegaron a Sevilla desde todos los puntos de Andalucía. El pueblo andaluz y el pueblo saharaui, juntos siempre, le pese a quien le pese.

    Libertad para los presos políticos saharauis!! Abajo el muro marroquí!! Mohamed, capullo, el Sáhara no es tuyo!!

    Muchísimas personas en la manifestación, más que nunca. Con nosotros viajó la Delegada de Infancia y Educación del Ayuntamiento de Lebrija, Encarni, muchas gracias por acompañarnos. Nuestro bus y varios coches iban llenos de lebrijanos, cabeceños, cuerveños y marismeños.

    Todos juntos para que estos niños puedan volver pronto a su tierra robada.

    Fuente : Esperanza Jaén

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, derechos humanos,

  • Sahara Occidental : Saisie de 1500 kg de haschich au pied du mur marocain

    Avant le cessez-le-feu de 1991, le mur de sable érigé par le Maroc au Sahara Occidental avait le but de défendre les FAR des incursions des combattants sahraouis. Après la fin des hostilités sous les auspices de l’ONU, le mur a changé de fonction. D’abord, il empêche la liberté de circulation et la communication entre les habitants autochtones qui se trouvent des deux côtés du mur de la honte. Ensuite, il est devenu la porte principale des tous les trafics avec lesquels l’armée marocaine s’assure le paiement de ses besoins.

    Le Maroc n’ayant pas les moyens de financer une armée de près de 200.000 soldats déployés le long du mur de 2750 km, les autorités marocains ont donné feu vert à tous les trafics au seinA de l’armée pour s’assurer une autonomie budgetaire.

    Dans les unités marocaines campées au Sahara Occidental se trouvent aussi des officiers de la DGED chargés de l’expédition de chargements de haschich destinés aux camps des réfugiés sahraouis, à la Mauritanie et à toute la région du Sahel où la drogue est devenue le principal moyen de financement des mouvements terroristes.

    Dans ce contexte, l’armée sahraouie vient de capturer un vehicule 4×4 Toyota avec un chargement de 1500 kg de résine de cannabis, un arsenal composé d’une mitrailleuse PKT, 200 balles et 4 contrabandiers.
    Selon le ministère de la défense sahraoui, l’opération a eu lieu dans la région de Timelusa et a été précédée par une autre saisie à Gleybat Elaggaya, le 10 juillet 2019 où 100 kh de haschich ont été saisis et 5 contrebandiers mis sous les verrous.

    La France s’efforce de présenter le Maroc comme un partenaire incontournable dans la lutte contre le trafic de drogues au moment où tous les dangers viennent de ce pays qui n’hesite pas à instrumentaliser les questions du terrorisme et de la drogue pour arriver à ses fins expansionnistes.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, drogues, trafic, haschich, cannabis, marijuana, terrorisme,