Étiquette : Sahara Occidental

  • Le Sahara Occidental – abrégé juridique : 15 enoncés de base sur le conflit

    Autores: Carlos Ruiz Miguel, Moisés Ponce de León Iglesias, Yolanda Blanco

    Souto

    Editores: Andavira

    Año de publicación: 2019

    País: España

    Idioma: francés

    ISBN: 9788494987748

    Resumen

    Cet « abrégé juridique » sur le Sahara occidental essaie de combler une lacune dans la bibliographie existante sur ce pays.

    Au cours de ces dernières années, les études sur le Sahara occidental ont été de plus en plus nombreuses, spécialement celles éditées hors d’Espagne, aussi bien en espagnol que dans d’autres langues, principalement l’anglais.

    Cependant, dans toute cette production, il manquait un titre dont le contenu fût susceptible de satisfaire à deux objectifs à la fois: d’un côté, servir d’introduction juridique à tous ceux qui cherchent à s’informer sur le conflit du Sahara occidental; de l’autre, enquêter sur les normes concernant ce sujet afin de repérer les plus importantes, les sélectionner et les ordonner pour faciliter la tâche des chercheurs essayant d’approfondir la question.

    Ce llivre veut remplir ce vide bibliographique. L’ »abrégé » que nous présentons ici est le résultat d’une recherche, d’une sélection et d’un ordonnancement des normes les plus importantes élaborées dans le cadre des Nations unies, de l’Union européenne/Communauté européenne et de l’Union africaine/Organisation de l’unité africaine.

    Afin de fournir une présentation fidèle de la réalité, les textes sont des resproductions des documents originaux publiés par ces institutions, ce qui rend impossible la manipulation de leur contenu.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Espagne, Union Européenne, UE, Union Africaine, UA, 

  • Sahara Occidental : Horst Kohler pèche de naïveté

    En lisant le dernier rapport du Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres sur le Sahara Occidental, la seule conclusion que l’on peut tirer des arguments évoqués par le Chef de l’ONU est qu’il ment dans le but de convaincre les membres du Conseil de Sécurité en vue de les amener à accepter de prolonger le mandat de la MINURSO. L’incongruité et le manque de transparence marquent chaque paragraphe de ce rapport.

    Dans le paragraphe 15, il dit : « Il a choisi le format de la table ronde comme symbole de la volonté de personnes aux positions divergentes de trouver une nouvelle voie par le dialogue. Première réunion face à face tenue dans le contexte du processus politique depuis six ans, cette table ronde s’est déroulée dans une atmosphère sincère, respectueuse et constructive ». Cependant, il n’explique pas pourquoi il a choisi ce format qui n’est que le résultat du refus des marocains à négocier avec directement avec les sahraouis et leur volonté d’impliquer l’Algérie dans les négociations. Ce point est largement suffisant pour comprendre que le Maroc n’a aucune volonté de parvenir à une solution qui ne soit pas l’occupation illégale du territoire sahraoui.

    Au paragraphe 17, Guterres a écrit : « Au cours d’une séance consacrée aux problèmes et aux possibilités de coopération dans la région, les délégations se sont accordées sur le coût socioéconomique élevé de la situation actuelle pour la région, soulignant que ce conflit prolongé entravait la coopération, paralysait le développement économique et menaçait la sécurité dans toute la région du Maghreb. Elles sont en outre convenues de la nécessité pressante de renforcer la coopération régionale, compte tenu notamment des taux de chômage élevés et de la frustration croissante des jeunes générations. Mon Envoyé personnel a été encouragé par cette conversation, dans laquelle il a reconnu une dimension importante de la recherche d ’un terrain d’entente entre les parties et les voisins ».

    Il est clair que son Envoyé Personnel pèche de naïveté. L’ennemi numéro de la région est l’obsession du Maroc à occuper les terres des autres. Il est le seul pays à être en conflit avec tous ses voisins. Par conséquent, il est le seul responsable des obstacles qui minent la construction l’intégration régionale. Les marocains rêvent d’un Grand Maroc à la place du Grand Maghreb.

    Certes, les marocains sont convaincus que leurs opérations de chantage à l’émigration et au terrorisme sont des armes efficaces pour faire plier la communauté internationale. Cependant, il n’est pas moins vrai que les sahraouis ne sont pas prêts à oublier leur martyrs et les 45 ans de sacrifices consentis dans le but de réaliser leur unique rêve : vivre en paix sur la totalité de leur territoire national.

    La situation économique et les conséquences du conflit sur la région n’est pas une découverte. Mais les indices économiques ne peuvent pas être un argument pour bafouer la légalité internationale.

    Evoquer ce sujet, est-ce une une invitation à laisser la légalité de côté en vue de préserver la sécurité économique de la région ? Les sahraouis sont prêts à enflammer toute la région si leurs droits ne sont pas respectés. Ils n’ont rien à faire de la stabilité régionale si elle est conditionnée par l’occupation marocaine. Tel est le verdict d’une population qui n’a plus rien à perdre et dont le seul désir est de reprendre les armes.

    « Les délégations ont accueilli avec satisfaction l’intention de mon Envoyé personnel de les inviter à se réunir de nouveau dans le même format. Elles ont reconnu qu’il fallait renforcer davantage la confiance et se sont engagées à continuer de participer au processus. L’Envoyé personnel a encouragé les délégations à explorer la possibilité de poser des gestes de bonne foi et les moyens de renforcer la confiance », a souligné Guterres dans le paragraphe 26.

    La moindre des choses pour exprimer sa bonne foi c’est de libérer les prisonniers politiques et la levée de la répression contre la population sahraouie dans les territoires occupés. La bonne foi peut-elle être accompagnée d’une répression systématique et des mesures de verrouillage du territoire contre les visites des personnalités politiques et des ONG’s ?.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Horst Kohler, ONU, MINURSO, table ronde,

  • Les opérations noires du Maroc pour déstabiliser l’Algérie

    Par Mokhtar Bendib*

    Contrairement à ce qu’ils affirment officiellement, les autorités marocaines s’ingèrent dans les affaires intérieures de notre pays et ne craignent pas de mener des campagnes de déstabilisation a travers leur médias et sites de propagande .

    Cette campagne de propagande dirigée contre de hauts responsables algériens a connu son pic de ridicule avec les informations invraisemblables et des photos montages d’un site dédié a la propagande marocaine édité à Bruxelles , l’une des bases arrières ou opèrent à ciel ouvert les services marocains et leur agents d’influence corrompus, notamment au niveau du Parlement européen.

    Dernière en date de cette grossière manipulation pour créer la confusion en Algérie ou les marches du Vendredi sèment la panique du Maghzen tenter de porter atteinte à travers des photo-montages les faisant passer pour des scoops au premier ministre M. Bedoui.

    En effet, les réseaux sociaux ont repris ses fake news flagrants mais aussi le navire amiral de la propagande marocaine le site Maroc 360, création du cabinet noir du Palais royal véritable détenteur du pouvoir délaissé par un souverain noceur le plus souvent absent du royaume.

    Le plus étonnant est que ce site qui qui s’en prend à l’Algérie à longueur d’année ne souffle mot des frasques du d’un monarque beaucoup plus préoccupée par son bon plaisir que par la gouvernance de son royaume Plusieurs sites algériens de très grande audience pont fait ait vérifier ces photos par un spécialiste. Son verdict est sans appel : « C’est un montage à 100%. Il n’y a aucun doute ».

    Le Maroc, acculé par la communauté internationale et contraint de s’asseoir avec les sahraouis sur la même table pour discuter d’une autodétermination dont il ne veut pas entendre parler, nourrit l’espoir de voir l’Algérie basculer dans la guerre civile pour faire oublier son occupation coloniale du Sahara occidental et précisément si la propagande marocaine et ses relais en Europe redoublent de férocité en ce mois d’Avril c’est parce que le Conseil de sécurité s’apprête a examiner l’évolution de la question sahraouie sur la base d’un rapport accablant le Maroc du Sg de l’ONU.

    Mokhtar Bendib

    (*) Journaliste au Courrier d’Algérie

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental,

  • Algérie : Il n’y a rien de nouveau pour accepter le dialogue avec le Maroc

    J’entends et je lis certains politiques de « l’opposition », intellectuels et journalistes s’offusquer du fait que le Pouvoir algérien n’ait toujours pas répondu favorablement à l’appel du roi du Maroc Mohamed VI à l’Algérie d’ouvrir un dialogue bilatéral.

    Cet appel lancé le 6 novembre dernier, jour anniversaire de la marche dite verte qui a marqué le début, il y a quarante-trois ans, de l’occupation du Sahara occidental, a non seulement un vice de forme, mais constitue une provocation.

    Les autorités algériennes ont parfaitement raison de l’avoir ignoré, sachant pertinemment que le Maroc a toujours utilisé un double langage et la ruse. L’accord secret de partage du Sahara occidental de 1974 suffirait à lui seul pour être très méfiant et très prudent, d’autant que l’affaire du Sahara occidental concerne le Maroc et le Front Polisario, et eux seuls depuis que la Mauritanie a renoncé en 1979 à la partie sud qu’elle occupait en vertu de l’accord secret de partage conclu avec Rabat.

    Un dialogue franc et sincère ne pourrait s’ouvrir entre l’Algérie et le Maroc seulement lorsque ce dernier aura totalement et définitivement abandonné ses revendications de terres algériennes et accepter, comme l’exige de très nombreuses résolutions de l’ONU et de l’Union africaine, le principe de l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Brahim Younessi, 12/11/2018

    Tags : Sahara Occidental, Algérie, Maroc, autodétermination,

  • Le Maroc n’a jamais défendu militairement les territoires qu’il revendique en Mauritanie, en Algérie, au Sahara Occidental ni à Ceuta et Melilla.

    Hassan II n’a jamais voulu brûler ses doigts en faisant la cuisine. Ce qu’il voulait c’est un plat prêt à manger. Sans penser à l’indigestion qui pourrait s’en découler.

    Lors de la naissance du Front Polisario le 10 mai 1973, les quotidiens marocains, dont l’officieux Matin du Sahara, ont publié intégralement le communiqué sahraoui proclamant la lutte armée contre le colonialiste espagnol et le 7 août 1973, le quotidien Al-Alam, organce central du Parti Istiqlal qui revendique le Grand Maroc, a publié une dépêche sur deux accrochages entre les maquisards sahraouis et les troupes espagnols dans la région de Rio de Oro et Dhar3 El Kelba. La dépêche portait le titre de « Les combattants résistent contre le colonialisme espagnol au Sahara Occidental occupé » (voir image ci-dessus).

    A ce moment-là, les autorités marocaines n’ont pas pensé apporter leur soutien en vue d’expulser les colonialistes espagnols. Au contraire, le roi Hassan II a mené une violente campagne de répression contre les militants sahraouis qui se trouvaient sur le territoire marocain.

    A aucun moment de l’histoire, le Maroc n’a défendu militairement le Sahara Occidental, ni les territoires qu’il revendique en Algérie, en Mauritanie, au Mali comme il a renoncé à défendre Ceuta et Mellila, les deux enclaves « espagnoles » situées au coeur même de son territoire, les Iles Zaffarines et les rochers de Badis. Au contraire, la monarchie alaouite n’a jamais cessé de conspirer avec les forces coloniales contre les combattants marocains et algériens qui étaient prêts à poursuivre la guerre jusqu’à la libération de tout le Maghreb.

    Une fois libérés, le Sahara Occidental et l’Algérie, le roi Hassan II, poussé par des graves erreurs psychologiques, stratégiques et militaires, croyant que les sahraouis et les algériens n’allaient pas défendre leurs territoires, a décidé d’occuper les postes évacués par les français et les espagnols. Rabat n’a pas fait de même avec la Mauritanie en raison du refus français et du territoire du Sahara Espagnol qui s’interposait.

    Hassan II n’a jamais voulu brûler ses doigts en faisant la cuisine. Ce qu’il voulait c’est un plat prêt à manger. Sans penser à l’indigestion qui pourrait s’en suivre.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Algérie, Grand Maroc, Mauritanie, Tindouf, Front Polisario, Maghreb,

  • Carta del Presidente Ghali al SG de la ONU con fecha de 28 Marzo

    Quisiera escribirle para señalar a su atención algunos acontecimientos que pueden tener consecuencias adversas para el actual proceso de paz de las Naciones Unidas en el Sáhara Occidental.

    Como usted sabe, la segunda mesa redonda sobre el Sáhara Occidental, que se celebró bajo los auspicios de su Enviado Personal para el Sáhara Occidental, Horst Köhler, tuvo lugar en Ginebra los días 21 y 22 de marzo de 2019. Una vez más, el Frente POLISARIO participó en las conversaciones de manera constructiva, de buena fe y sin condiciones previas, con el objetivo de hacer realidad el derecho inalienable de nuestro pueblo a la libre determinación, como se pide en las resoluciones pertinentes del Consejo de Seguridad y la Asamblea General. Con este fin, dejamos muy claro que sólo con la aprobación del pueblo saharaui podrá perdurar una solución y fomentar una paz genuina que allane el camino hacia un Sáhara Occidental libre, próspero y democrático, que contribuya a la paz, la estabilidad, la seguridad y la integración regionales.

    Seguimos profundamente preocupados por las persistentes políticas de Marruecos encaminadas a « normalizar » su anexión ilegal de partes del Sáhara Occidental en violación del estatuto jurídico del Territorio como territorio no autónomo, de conformidad con la doctrina y las resoluciones de las Naciones Unidas. En nuestra reunión durante la Cumbre de la Unión Africana celebrada en Addis Abeba (Etiopía) el 10 de febrero de 2019, esbozamos algunas de esas preocupaciones y le instamos a que las aborde con la mayor urgencia y firmeza posibles.

    En la reunión, también dejamos muy claro que las políticas anexionistas de Marruecos en el Sáhara Occidental ocupado no contribuyen en modo alguno a crear las condiciones necesarias y propicias para el éxito del proceso de paz de las Naciones Unidas.

    Como hemos dicho en varias ocasiones, es fundamental que todas las partes interesadas actúen en interés de la paz y con respeto del derecho internacional. Por lo tanto, nos preocupa profundamente la posición de la Unión Europea, que es incompatible con la letra y el espíritu de las sentencias del Tribunal de Justicia de la Unión Europea en la materia, incluida su sentencia de 27 de febrero de 2018.

    La decisión del Consejo de la Unión Europea de 4 de marzo de 2019 de aprobar el Acuerdo de asociación en materia de pesca sostenible entre la Unión Europea y Marruecos, cuyo ámbito de aplicación incluye las aguas adyacentes al territorio del Sáhara Occidental, es un ejemplo de ello. La decisión subraya que « no hay nada en los términos del Acuerdo de Pesca o de su Protocolo de aplicación que implique que[la Unión Europea] reconozca la soberanía o los derechos soberanos del Reino de Marruecos sobre el Sáhara Occidental y las aguas adyacentes » (párrafo 12).

    Sin embargo, incluir al Sáhara Occidental en los acuerdos con Marruecos sólo sirve para alentar a la potencia ocupante a persistir en su intransigencia de una manera que socava las perspectivas del proceso de paz de las Naciones Unidas. Además, ni el pueblo saharaui ni su representante legítimo, el Frente POLISARIO, han sido consultados en ningún momento sobre los acuerdos entre la Unión Europea y Marruecos relativos al Sáhara Occidental, y nunca han dado su consentimiento a esos acuerdos.

    También nos preocupa la decisión de la organización registrada en Suiza, el Foro Crans Montana, de celebrar por quinta vez consecutiva su período de sesiones anual en la ciudad de Dajla (Dakhla), en el Sáhara Occidental ocupado, del 14 al 17 de marzo de 2019.

    Esa medida provocativa y hostil, que cuenta con el apoyo y el patrocinio de la potencia ocupante, Marruecos, es contraria a los principios pertinentes del derecho internacional aplicables al Sáhara Occidental como territorio no autónomo, y sólo sirve para alentar a Marruecos a persistir en sus políticas anexionistas en el territorio.

    En vista de lo que antecede, a fin de garantizar las condiciones necesarias para el éxito del actual proceso de paz de las Naciones Unidas, le pedimos a usted y al Consejo de Seguridad que adopten todas las medidas necesarias para mantener y proteger la integridad territorial del Sáhara Occidental como territorio no autónomo, así como los derechos e intereses fundamentales del pueblo saharaui.

    Una vez más, quisiéramos asegurarle nuestro compromiso firme y constructivo con el proceso de paz de las Naciones Unidas y nuestra plena cooperación con sus esfuerzos y los de su Enviado Personal. Esperamos que la próxima ronda de conversaciones conduzca a una fase más centrada y sustantiva de las negociaciones directas entre las dos partes en el conflicto, con miras a que nuestro pueblo pueda ejercer su derecho inalienable a la autodeterminación y la independencia.

    Le agradecería que tuviera a bien señalar la presente carta a la atención de los miembros del Consejo de Seguridad.

    (Firmado) Brahim Ghali

    Secretario General del Frente POLISARIO

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, Antonio Guterres, ONU, mesa redonda,

  • Maroc – Algérie : Bouteflika, le cauchemar de Mohammed VI

    Dans ses dernières révélations, « WikiLeaks » rapporte que Mohammed VI et sa cour sont obsédés par tout ce qui concerne l’Algérie. Il est arrivé aux responsables marocains comme à cette personne qui a un marteau et qui, de ce fait, voit partout des clous.

    Le roi Mohammed VI et sa cour sont obnubilés par l’Algérie. Selon les dernières révélations du site « WikiLeaks », la préoccupation majeure de l’Armée royale concerne l’Algérie. Selon les documents de « WikiLeaks », l’Armée marocaine possède des « plans d’attaque d’urgence » et effectue des simulations stratégiques pour contrer un éventuel assaut algérien.De son voisin de l’Est, l’Algérie, Mohammed VI n’y voit que des menaces et se lance alors, dans une campagne de dénigrement international, particulièrement envers les Américains. En témoignent les documents irréfutables publiés par le site « WikiLeaks ».

    Dans ses notes, Rabat accuse l’Algérie de vouloir s’attaquer au Maroc, de refuser la collaboration sécuritaire, d’avoir favorisé la création d’« Al Qaîda » au Maghreb et, comble de la lubie royale, l’Algérie serait même sur le point de fabriquer la bombe atomique !

    C’est à peine si Rabat n’avait pas écrit que l’Algérie infestait la jeunesse marocaine par les tonnes de drogue qu’elle expédiait via les frontières. Dans leurs échanges avec les responsables américains en visite à Rabat, les officiels marocains accusent les Algériens de ne pas coopérer avec eux dans la lutte antiterroriste.Le directeur général pour la surveillance du territoire (services de renseignements intérieurs), Abdelatif Hammouchi, se livre d’une manière déconcertante aux Américains. Lors de la visite à Rabat de l’assistante du président américain pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend. « La coopération avec les Algériens est erratique » affirme Hammouchi. « Parfois ils nous fournissent de très bonnes informations et parfois on dirait qu’il s’agit d’impasse. Ce sont des partenaires difficiles », ajoute Yassine Mansouri (chef de la direction générale des études et de la documentation, le service de contre-espionnage marocain), citant une note diplomatique du 31 juillet 2007, publiée par « WikiLeaks ».

    Plus tôt, la même année, le directeur général des affaires bilatérales au ministère marocain des Affaires étrangères Youssef Amrani, avait ainsi « suggéré que l’émergence d’+ Aqmi + était principalement due aux échecs du gouvernement algérien », rapporte une note du 18 mai. Une position que ne partagent visiblement pas les Etats-Unis qui défendent la politique antiterroriste de l’Algérie. A l’accusation de Amrani, un diplomate américain répond que « le + GSPC + a été forcé de s’associer avec + Aqmi + parce que le gouvernement algérien a réussi à le marginaliser ». Dans la même note, le diplomate américain constate que Khalid Zerouali, en charge de la sécurité des frontières marocaines au ministère de l’Intérieur, « s’est hérissé » lorsque les officiels américains ont cité l’Algérie comme « un modèle » dans la lutte antiterroriste en Afrique du Nord. Les documents de « WikiLeaks » révèlent aussi que le Maroc soupçonne depuis longtemps l’Algérie de chercher à développer un programme nucléaire militaire. Cette inquiétude a été rapportée dans une note diplomatique américaine du 21 novembre 2006 transmise cinq jours après un entretien entre le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères marocains, Omar Hilale, et l’ambassadeur américain à Rabat au sujet du programme nucléaire de l’Iran. Hilale affirme ainsi qu’ «un Iran doté de l’arme nucléaire serait un désastre pour la région et spécialement pour le Maroc.

    Les diplomates américains en poste à Rabat évoquent « une armée marocaine minée par la corruption et la bureaucratie »

    « Cela provoquerait une course à l’armement dans la région et cela accélèrerait la poursuite de ce qu’il a décrit comme un programme nucléaire militaire algérien similaire, même s’il n’est que naissant ».« Si l’Iran réussit, dans les dix ans, d’autres pays du Moyen-Orient auront la bombe et les Algériens suivront peu après », a-t-il dit, précise la note. Au cauchemar algérien s’ajoute l’épine du Sahara occidental. A une certaine période, près de 70% des effectifs des forces armées marocaines étaient déployés au Sahara occidental.Les masques sont tombés: il s’agit d’une armée d’occupation. Avec de pareilles révélations, il sera maintenant difficile au Maroc de justifier ses exactions et surtout les massacres que cette même armée vient de commettre au Sahara occidental. Par ailleurs, le site « WikiLeaks » a fait d’autres révélations, notamment le portrait peu flatteur que font d’elle les Américains. Dans un câble classé « secret » daté d’août 2008, les diplomates américains en poste à Rabat évoquent « une armée marocaine minée par la corruption et la bureaucratie, de faibles niveaux d’éducation dans ses rangs, une marginalisation politique, des équipements vieillissants et un déploiement de la plupart de ses forces dans le Sahara occidental ».

    Pour Bouteflika, la France tente de régler ses comptes avec l’Algérie « en appuyant le Maroc »

    Les quotidiens « El Pais (Espagne) » et « Le Monde (France) », montrent des divergences de vues importantes entre Alger et Rabat au sujet du conflit au Sahara occidental. Des divergences qui viennent s’ajouter à la mésentente totale entre le président Bouteflika et le roi Mohamed VI. « Si je pouvais résoudre le problème je le ferais. Mais je ne peux pas parler à la place des Sahraouis » . Ce qu’il faut, c’est que « le Maroc et le Polisario trouvent une solution, et ils peuvent le faire avec l’aide des Américains », a déclaré le président algérien lors d’une rencontre. C’est ce qu’a déclaré en 2007 à Alger le président Bouteflika à l’assistante du président américain George Bush pour la sécurité intérieure et l’antiterrorisme, Frances Fragos Townsend. Les Français, confiera le président Bouteflika lors d’une autre rencontre relatée par des diplomates américains, « du fait du poids de leur histoire coloniale au Maghreb, sont incapables de jouer un rôle constructif dans le conflit ». Selon lui, « la France n’a jamais vraiment accepté l’indépendance algérienne ». Elle tente aujourd’hui de régler ses comptes avec l’Algérie « en appuyant le Maroc ». En février 2008, recevant un diplomate américain, le président algérien dénonce « le plan d’autonomie » voulu par Rabat à la place du referendum d’autodétermination au Sahara occidental. Pour lui, la proposition marocaine n’offre qu’un semblant d’autonomie. Les provinces algériennes ont d’avantage d’autonomie vis-à-vis d’Alger que ce que propose Rabat pour le Sahara occidental, a fait remarquer le président algérien. Une position réaffirmée, en novembre 2009, devant le chef du commandement américain pour l’Afrique (Africom), le général William Ward. « Vous ne pouvez pas défendre l’application d’un principe pour la Palestine et un autre principe pour le Sahara occidental ».

    Doutes sur la zone de libre échange maghrébine- Bouteflika et Mohammed VI, distance et f roideur

    La zone de libre-échange maghrébine sera opérationnelle en 2011. L’annonce faite par le secrétaire général de l’« Union du Maghreb Arabe », Habib Ben Yahia aurait du soulever l’enthousiasme des médias maghrébins, elle les a laissé presque froids. Et pour cause. Une zone de libre-échange suppose un minimum de convergence politique qui n’existe pas. Les premiers documents « Wikileaks » sur les relations entre Alger et Rabat, sans faire de grosses révélations, le confirment. Les premières révélations de « Wikileaks » sur les relations algéro-marocaines, hormis certaines appréciations crues, confirment des positions connues. Les divergences entre l’Algérie et le Maroc sur le dossier du Sahara Occidental sont de l’ordre du fondamental et constituent un facteur bloquant.

    La distance est si grande entre les deux plus grands pays maghrébins qu’on voit mal comment une zone de libre-échange dans laquelle ils seraient inclus serait possible. Quand à l’idée d’une zone de libre-échange à quatre – Tunisie, Libye, Mauritanie sans le Maroc ou sans l’Algérie – aucun des pays de l’« UMA » ne se risquerait à l’accepter car elle passerait pour une prise de position inamicale vis-à-vis de « l’exclu ». Dans ce contexte, la zone de libre-échange annoncée risque de n’être qu’un autre texte juridique ou accord sans traduction concrète. A l’évidence, c’est cela le vrai objet de l’annonce de M. Habib Ben Yahia. La Convention sur la zone de libre-échange va être finalisée avant la fin de l’année par le groupe de travail installé lors de la 9e session du conseil des ministres maghrébins du Commerce, tenue en mai à Tripoli. Les sherpas ont donc travaillé et mis au point le document. Il lui restera à passer par les sas des ministres du Commerce des pays de l’« Union du Maghreb », puis aux ministres des Affaires étrangères. « La convention relative à la création de cette zone est fin prête et sera signée par les ministres du commerce des pays de l’UMA avant de la soumettre au Conseil des ministres des Affaires étrangères », a indiqué Habib Ben Yahia. Cela constituerait déjà un progrès si des pays comme l’Algérie et la Libye acceptent une zone de libre-échange qui ne leur sera pas d’un grand bénéfice économique dans l’immédiat contrairement à la Tunisie et le Maroc, mais les obstacles d’ordres politiques ou psychologiques restent entiers.

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Wikileaks, Bouteflika, Algérie, Sahara Occidental,

  • El discreto apoyo de España a Marruecos en el Sáhara

    En público el lenguaje es impecable. Miembros del Gobierno español y diplomáticos muestran, con alguna rara excepción, una exquisita neutralidad cuando se pronuncian sobre el conflicto del Sáhara Occidental que enfrenta desde hace 39 años a Marruecos y al Frente Polisario, respaldado por Argelia. El presidente español Mariano Rajoy fue, por ejemplo, un modelo de imparcialidad al recibir en Madrid, en abril de 2013, al secretario general de la ONU.

    Bajo cuerda, sin embargo, la diplomacia española apoya a Marruecos y su propuesta de autonomía, formulada en 2007, para ese territorio que fue colonia de España hasta 1975. Los cables del Departamento de Estado norteamericano, desvelados en 2010 por Wikileaks, ya mostraban, por ejemplo, al entonces embajador de España en Marruecos, Luis Planas, ofreciendo su ayuda a las autoridades marroquíes para elaborar su oferta autonómica para el Sáhara.

    Ahora el Wikileaks marroquí aporta nuevos datos. Desde principios de octubre cientos de documentos confidenciales de la diplomacia marroquí están siendo desvelados por Chris Coleman, un falso perfil en Twitter. Detrás de él se esconde un hacker o un servicio secreto que ha pirateado los ordenadores del Ministerio de Asuntos Exteriores o del servicio secreto exterior marroquí (DGED).

    En el Grupo de Amigos del Sáhara Occidental (EE UU, Rusia, Francia, Reino Unido y España), la diplomacia española siempre parece dispuesta a echar una mano a Rabat, Sucedió, por ejemplo, en abril del año pasado cuando la embajadora estadounidense, Susan Rice, propuso ampliar el mandato de la MINURSO (contingente de la ONU) en el Sáhara para que vigilase el respeto de los derechos humanos. París y, en menor medida, Madrid evitaron que prosperase esa iniciativa que disgustó a Rabat.

    Este año, en marzo, el embajador adjunto de España ante la ONU, Juan Manuel González de Linares, se volvió a alinear con su colega francés en la reunión del Grupo. Resaltó ante todo « los avances de Marruecos en materia de derechos humanos » aunque también expresó su apoyo a Christopher Ross, el mediador en el conflicto designado por Ban Ki-moon, secretario general de Naciones Unidas. Rabat abomina a Ross.

    No siempre la diplomacia española estuvo al lado de Ross. A finales de junio de 2012 el titular de Exteriores español, José-Manuel García-Margallo, secundó públicamente las objeciones de Rabat a la mediación de Ross. « Sería bueno que avanzase en el dosier más rápido y se centrase en los temas centrales de ese dosier en vez de perderse en temas accesorios », declaró el ministro en la capital marroquí. Tres meses después el Rey Mohamed VI rectificó tras recibir una llama de Ban Ki-moon. García-Margallo hizo entonces otro tanto.

    El ministro español también se esforzó por evitar que la Unión Africana desempeñe un papel en la negociación entre Marruecos y el Frente Polisario, el movimiento armado que reivindica la independencia del Sahara. Con tal propósito se reunió, a finales de enero en Addis Abeba, con la presidenta de la Comisión de la Unión Africana, Nzosazana Dlamini Zuma.

    Le dijo a Dlamini-Zuma, según anticipó a los marroquíes Ignacio Ybañez, director general de Política Exterior, que « España deseaba preservar el proceso » negociador puesto en marcha por la ONU y evitar « interferencias ». Aún así la Unión Africana nombró, en su cumbre de junio, a un emisario para el Sáhara, el expresidente mozambiqueño Joachim Chissano. En su primera visita a Nueva York, Chissano ya recalcó que, a ojos de la Unión Africana, España sigue siendo potencia administradora del Sáhara aunque no pueda ejercer esa labor porque Marruecos controla el territorio. Sus palabras irritaron a las diplomacias marroquí e incomodaron a la española.

    Actuar así no es fácil para el Gobierno español reconoció, a finales de octubre de 2013, García-Margallo al entrevistarse con Salaheddin Mezouar, recién nombrado entonces ministro de Exteriores marroquí. Hay « presiones de la sociedad civil y de las fuerzas políticas así como de los medios de comunicación y de la opinión pública para tratar de influir sobre la posición oficial de España », le comentó.

    Agradecimientos marroquíes

    Rabat es consciente de los esfuerzos que el Gobierno de Rajoy hace en el ámbito del Sáhara, y en otros muchos, y le está agradecido. Cuando, por ejemplo, la ministra adjunta de Exteriores marroquí, Mbarka Bouaida, se reunió en Madrid con García-Margallo, a finales de febrero, empezó la conversación « dando las gracias a España por su constante apoyo en el seno de las instancias de la Unión Europea (…) ».

    Pero las autoridades marroquíes son también insaciables en su exigencia de apoyo español. Bouaida pidió a su anfitrión que la cooperación española « incluya las provincias del Sur [Sáhara Occidental] sin hacer mención alguna que pudiese poner en duda su pertenencia a Marruecos ». Puso dos ejemplos de expresiones que rechazaría: « territorios bajo jurisdicción » o « bajo administración » marroquí. La ayuda al desarrollo española a Marruecos no abarca, por ahora, al Sáhara.

    A la excolonia han intentado viajar estos últimos años decenas de delegaciones de políticos, sindicalistas y miembros de la sociedad civil española y de otros países europeos. Casi todos han sido expulsados manu militari sin que ningún Gobierno español, ni el socialista de José Luis Rodríguez Zapatero, ni el de Rajoy, condene la actuación marroquí ni eleve una queja ante Rabat ni siquiera cuando los rechazados son parlamentarios.

    Sí lo hizo, en cambio, el embajador del Reino Unido en Rabat, Clive Alderton, al ser recibido, el 13 de abril de 2013, en el Ministerio de Asuntos Exteriores. « Londres considera que el rechazo y las restricciones impuestas a las delegaciones parlamentarias [europeas y españolas] perjudican los esfuerzos de Marruecos en materia de derechos humanos », declaró el embajador, según la transcripción marroquí de sus palabras. « Marruecos debería de estar interesado en mostrarse más abierto ante las solicitudes de visitas », concluyó. Hasta ahora no ha sido más receptivo.

    Orilla Sur, 28 nov 2014

    Tags : Marruecos, Sahara Occidental, España, ONU, autonomía,

  • Estados Unidos de América y la cuestión del Sahara Occidental

    Abdurrahaman Budda

    En la época de la guerra fría Marruecos era unos de los gobiernos seguidores del bloque capitalista liderado por los Estados Unidos de America, Mauritania pertenecía al mismo eje. Argelia y libia, simpatizantes del Frente Polisario, eran aliados de la Unión Soviética. Los EE UU no deseaban que el bloque socialista tuviera una salida al Océano Atlántico, no les importaba la injusticia perpetrada contra aquel pequeño pueblo, cuyo derecho a la autodeterminación demandaba la UNO en su resolución 1415 del año 1960.

    Durante el mandato de Carter, EE UU fue clave en convencer a España para que transfiriera la administración del territorio a Marruecos en noviembre de 1975 y para evitar que Naciones Unidas condenara la invasión marroquí al territorio.

    En agosto 1975, Kissinger se hallaba en Jerusalén cuando recibió la confirmación de que el proyecto estaba listo, el secretario de Estado norteamericano cerro la entrega del Sahara a Marruecos con un telegrama remitido a Rabat desde la Embajada de EE UU en Beirut: “Laissa podrá andar perfectamente dentro de dos meses. El ayudara en todo”, decía el texto. Laissa era el nombre en clave de la Marcha Blanca, que dos meses después lanzaría Hassan II con el nombre de Marcha Verde. El era Estados Unidos

    La industria armamentística norteamericana vendió a Marruecos armas sofisticadas que asesino a miles de civiles saharauis inocentes, además de colaborar junto a otros países en la construcción del muro defensivo rodeado por diez millones de minas y divide la tierra del Sahara en dos territorios: liberados y ocupados.

    Los Estados Unidos mucho antes del inicio de la guerra del Sáhara Occidental suministraban armamentos a Marruecos y habían adiestrado a un importante contingente de las Fuerzas Reales. Las entregas de armamento se iniciaron en 1960, pero no fue hasta el período 1974-1975 cuando los EE.UU. se convirtieron en uno de los principales proveedores de armas al país magrebí.

    En la batalla de Gueltet Zammur, Sahara Occidental, en la que las fuerzas marroquíes sufrieron importantes bajas, sirvió para justificar el incremento de armas americanas al régimen marroquí. Una delegación norteamericana integrada por veintitrés personas encabezada por Francis West, secretario de Estado adjunto de Defensa, visitó los territorios saharauis controlados por Marruecos en noviembre de 1981 y se mostró partidaria de que EE.UU adiestrara un comando móvil para ser utilizado contra el Frente Polisario.

    El Congreso acabó autorizando en 1981 el envío de consejeros militares a Marruecos, y oficiales marroquíes fueron instruidos en territorio norteamericano.

    Posteriormente Marruecos concedió a los Estados Unidos bases militares al servicio de las Fuerzas de Despliegue Rápido (FDR).

    Hace tan solo pocos días e l Departamento de Estado de Estados Unidos (EEUU-USA) recomendó al Congreso la aprobación de la venta a Marruecos de 25 cazas F- 16 Block 72 por valor de unos 3.787 millones de dólares.
    En los últimos años del conflicto, EE UU se convenció que su apoyo militar, económico y político no era capaz de derrotar los invencibles guerrilleros saharauis, empezó a apoyar una solución política al conflicto. Los políticos americanos llegaron a la conclusión de que:

    1) La república saharaui posee un gobierno democrático y tolerante, donde existen solidas instituciones en las cuales la mujer es ampliamente representada.

    2) El ejército saharaui garantiza la seguridad de las regiones liberadas del Sáhara Occidental.

    3) El Frente Polisario no está vinculado al terrorismo, el tráfico de drogas ni el crimen organizado.

    4) El estado saharaui no posee apoyo ni asesoramiento de Irán ni Hizbulah como difunde la diplomacia marroquí para manchar la imagen de la revolución saharaui.

    5) los ciudadanos saharauis bajo la ocupación marroquí, a pesar de ser objeto de represión, nunca utilizan métodos violentos para protestar en demanda de sus derechos legítimos a una nación libre e independiente.

    6) La República Saharaui independiente no representa amenazas a los intereses de Estados Unidos en la región y respeta la integridad territorial de los países vecinos incluida Marruecos.

    En vista a todos estos factores positivos de la nación saharaui, la Casa Blanca nunca declaro al Frente Polisario organización terrorista como lo hizo con la OLP y ANC en un momento determinado.

    EE.UU trató al Sáhara Occidental como asunto de descolonización tal y como establecen todas las resoluciones de la ONU. Para proteger los recursos naturales de los saharauis y respetar las resoluciones de la ONU, además aprobó el Tratado de Libre Comercio con Marruecos, excluyendo al Sáhara Occidental.

    Estados Unidos es el mayor financiador de las actividades del Programa Mundial de Alimentos (PAM), encargado de la seguridad alimentaria de los campamentos de refugiados saharauis.

    A nivel del Congreso la causa saharaui tiene el apoyo de los republicanos, como del Senador conservador James Inhofe (Oklahoma) quien es uno de los legisladores más brillantes de Estados Unidos por sus principios. El presidente de la Liga de Amistad Norteamericano-Saharaui, que se formó en agosto del año 2013, es Joseph Pitts (Republicano por Pensilvania). Los senadores Inhofe y el demócrata Patrick Leahey (Vermont), son muy amigos del Sáhara Occidental: piden que su país proteja los derechos humanos en el Sahara.

    En julio de 2013, se fundó en Nueva York la agrupación “Ciudadanos de Estados Unidos por el Sáhara Occidental”, integrada por académicos, periodistas, ex diplomáticos, activistas de Derechos Humanos, artistas y estudiantes.

    El Secretario de Estado, John F. Kerry, impulsó en abril del 2013 una iniciativa en el Consejo de Seguridad de la ONU, para que los Cascos Azules (Minurso: Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental) que se encuentran en el Sáhara Occidental tenga atribuciones de velar por los derechos humanos. Lo presentó la embajadora estadounidense ante la ONU, Susana Rice.

    Frank Ruddy ex embajador de EE.UU. y ex jefe de la Minurso, menciona en un artículo publicado en el diario más conservador de EE.UU, Washington Times, que “Freedom House, en el más reciente informe anual del grupo de vigilancia, calificó a la situación del Sáhara Occidental como lo “peor de lo peor”, en términos de políticas, los derechos civiles y el abuso.

    El Centro Robert F. Kennedy para la Justicia y los Derechos Humanos, presidida por Kerry Kennedy, realizo informes y campañas internacionales por la defensa de los derechos humanos en el Sáhara Occidental.

    John Bolton, ex representante Permanente de EE.UU. ante la ONU y Consejero de Seguridad Nacional de la administración Donald Trump, junto a James Baker, fueron los ingenieros del plan de paz para el Sahara Occidental critico el estancamiento de proceso de paz y se mostro partidario de un referéndum de autodeterminación del pueblo saharaui, cuando expreso:

    “cómo se puede justificar” que se siga prorrogando la misión de paz de Naciones Unidas (MINURSO).

    “Me gustaría ver que esto se resuelve si las partes pueden acordar una salida. Esa es mi preferencia” y agrego

    “Hay dos destacados funcionarios estadounidenses que realmente se enfocan mucho en el tema del Sáhara Occidental: uno es James Baker, ex Secretario de Estado de los Estados Unidos entre 1989 y 1992, y el otro soy yo”. Comento Bolton y añadio “Creo que debería haber una intensa presión sobre todos los interesados ​​para ver si pueden resolver el problema”
    “Todo lo que queríamos era celebrar un referéndum para 70.000 votantes, (pero) 27 años después, el estatus del territorio sigue sin estar resuelto”,

    Bolton en declaraciones a un digital norte americano mostro su gran preocupación por la situación de los refugiados saharauis:

    “No debemos de olvidar de la situación en el Sáhara Occidental, pensar un poco en los saharauis, muchos de los cuales todavía están en campamentos de refugiados en el suroeste de Argelia cerca de Tindouf, en el inhóspito desierto del Sáhara sin poder volver a su tierra, y debemos permitir que estas personas y sus hijos regresen”. y tener vidas dignas”.

    El dia 24 de febrero de 2019 una delegación de Estados Unidos compuesta por 17 personalidades,incluidos seis parlamentarios, encabezados por James Inhofe, presidente del Comité de los Servicios Armados del Senado de Estados Unidos, y por el presidente del Comité de Finanzas, Enzi Michael Bradley visitaron a los campamentos de refugiados saharauis.

    En declaraciones a la prensa, Inhofe dijo que la visita de esta importante delegación “se encuadra en el marco del aliento del derecho de los pueblos a la recuperación de la libertad ansiada desde hace años”.

    “Es un incentivo para que el pueblo del Sáhara Occidental recupere su libertad”.

    El diputado norteamericano agregó que entre la delegación “hay seis parlamentarios elegidos por el pueblo estadounidense que reafirman su compromiso de apoyar esa aspiración de libertad”.

    EE UU debe disculparse del pueblo saharaui al apoyar, financiar y asesorar al gobierno de Rabat en su aventura expansionista, la cual causo enormes angustias a múltiples generaciones de este noble pueblo. La administración de Trump debe llevar sus últimas declaraciones a favor de la autodeterminación del pueblo saharaui a hechos reales, dejar de vender armas al ejército de ocupación marroquí y dar serias advertencias al régimen alauita para abandonar su antigua tesis colonialista en el tema del Sahara Occidental

    Esperamos que nuestro admirable equipo de negociadores ande con cautela y mucha cautela para no caer en los engaños del enemigo y sus aliados, después de sus posiciones negativas en la última reunión de Ginebra. Tras la sonrisa de Bureta y la mirada extraña de Hilal se ocultan indicaciones y órdenes de potencias Europeas históricamente rivales a los intereses de la nación saharaui, estos aprovechan la delicada situación de la hermana Argelia para reforzar sus argumentos anexionistas en el marco de su batalla psicológica contra el pueblo saharaui.

    Hoy más que nunca, urge la necesidad de organizar una conferencia internacional, donde participaran expertos de la ley internacional de todo el mundo y funcionarios de la UNO con el objetivo de esclarecer el verdadero significado del término de autodeterminación, el cual esta falsificado de su verdadero significado y cerrar las puertas ante explicaciones erróneas que confunden la opinión pública mundial convirtiendo la víctima en verdugo.

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    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, Estados Unidos, EEUU,

  • La descolonización del Sahara Occidental en manos de la ONU

    JUAN GASPARINI | Viernes, 29 de Marzo del 2019

    Podía parecer un caso abandonado, pero luego de seis años de silencio, Naciones Unidas reinició en diciembre pasado las conversaciones de paz entre el Frente Polisario y Marruecos, que se disputan el Sahara Occidental.
    Dos “mesas redondas” celebradas en Ginebra, bajo los auspicios del mediador de la ONU, el ex presidente alemán, Horst Köhler, revelaron que perdura el dilema de fondo: Marruecos quiere anexar la totalidad del teJUAN GASPARINI | Viernes, 29 de Marzo del 2019
    rritorio y la población en litigio mediante una autonomía dentro de su monarquía democrática (y de seguro islámica y autoritaria), mientras que el Frente Polisario, tal vez el movimiento de liberación nacional más antiguo aún existente sin tomar el poder, mantiene la reivindicación del referéndum de autodeterminación saharaui, para que los habitantes y sus descendientes heredados del colonialismo español, arbitren a favor o en contra de la independencia.

    El tiempo apremia. En un mes el Consejo de Seguridad de la ONU, debe prolongar, o disolver, la fuerza de paz instalada para separar a los beligerantes y garantizar el cese el fuego dispuesto el 6 de septiembre de 1991, conocida por su acrónimo MINURSO. El apuro lo impone la Administración Trump, que viene recortando su aporte a la financiación de la solución pacifica de los conflictos, en Palestina, Chipre y Africa. En el Sahara Occidental están en juego la suerte de unas 500 mil personas, el destino de una superficie de 288 mil kilómetros cuadrados, equivalente a la mitad de España, con las mayores reservas de fosfato del planeta, rico también en sal, arena, petroleo, frutos de las palmeras y vegetales marinos, cuyos 1400 kilómetros de costas son expoliadas de 90.000 toneladas anuales de pescado por el pillaje pesquero clandestino cometido por Marruecos, gracias a las complicidades de España y Francia, y pese a decisiones contrarias del Tribunal Judicial de la Unión Europea (TJUE).

    La Resolución del Consejo de Seguridad de la ONU que convocó las “mesas redondas” sobre el Sahara Occidental en Ginebra, adoptada el 31 de octubre de 2018, invitó también a la participación de Argelia y Mauritania en los debates, por su influencia histórica en la zona. Encomió a buscar “una solución política justa, durable y mutuamente aceptable que permita la autodeterminación del pueblo del Sahara”. Instó a que las partes hagan “prueba de realismo y un espíritu de compromiso” para alcanzar un acuerdo “realista, pragmático”, tomando en consideración que “el statu quo no es aceptable”. Y felicitó a la MINURSO por sus “esfuerzos” para organizar “un referéndum en el Sahara OccidenLa descolonización del Sahara Occidental en manos de la ONU
    La descolonización del Sahara Occidental en manos de la ONU
    tal”.

    El contenido del texto de la ONU recogé la filosofía de la descolonización vigente en la ONU desde el 14 de diciembre de1960, para favorecer “el movimiento en pro de la independencia en los territorios en fideicomiso y en los territorios no autónomos”, con el objeto de “poner fin al colonialismo y a todas las practicas de segregación y discriminación que lo acompañan”. En virtud que “todos los pueblos tienen el derecho a la autodeterminación”, y con el propósito que “puedan ejercer pacífica y libremente su derecho a la independencia completa”, la Asamblea General de la ONU consideró igualmente entonces, que “todo intento encaminado a quebrantar total o parcialmente la unidad nacional y la integridad territorial de un país es incompatible con los propósitos y principios de la Carta de las Naciones Unidas”.

    Esa Asamblea General, el parlamento de la ONU, con sus ahora 193 Estados, lo confirmó y amplió el 7 de diciembre de 2018. Aportó “su apoyo una vez más a las aspiraciones de los pueblos bajo dominación colonial a ejercer su derecho a la libre determinación, incluida la independencia, de conformidad con las resoluciones de las Naciones Unidas relativas a la descolonización”, lo cual lleva la aplicación a “territorios concretos”. Exhortó a las “potencias administradoras” de esas tierras y poblaciones identificadas para ser descolonizadas, a velar que las “actividades económicas … no tengan consecuencias perjudiciales para los pueblos de esos Territorios, sino que promuevan su desarrollo, y a que los ayuden a ejercer su derecho a la libre determinación”.

    Dichas “potencias” no deben tener “actividades” ni “bases militares” y reconocer a los habitantes autóctonos “su derecho inalienable … a sus recursos naturales y su derecho a establecer y mantener el control sobre la futura explotación de esos recursos” y la “propiedad” de dichos Territorios, susceptibles de recibir ayuda para fortalecer su economía, y asistencia “bilateral como multilateral”, acoger “misiones visitadoras” y “buenos oficios para ayudar a impulsar el programa de descolonización caso por caso”. De momento, el 80% de la superficie del Sahara Occidental, está ocupada militarmente por Marruecos. Actualmente, en sus cárceles se contabilizaban 33 presos políticos saharauis, al tiempo que 165 mil de sus compatriotas, viven refugiados en campos de migración argelinos, o exilados en otros países. “Los 1400 kilómetros de costa atlántica y las aguas adyacentes del Sahara Occidental están controlados por el estado marroquí”, que “es uno de los primeros productores de pulpo del mundo. Sin embargo”, en el espacio atlántico de la monarquía islámica de Mohamed VI, “no hay pulpo. Marruecos carece de soberanía legal sobre el Sáhara Occidental, y actúa como una potencia ocupante de facto”, explica en sustancia un reciente Informe del Observatorio de Derechos Humanos y Empresas (ODHE, 25/3/2019), publicado en Barcelona.

    Para llegar a objetivo fijado por el mediador Köhler, de “una solución política mutuamente aceptada … que sea realista, pragmática, perenne, basada den el compromiso, justa, durable y que permita la autodeterminación del pueblo del Sahara Occidental conforme a lo resuelto por el Consejo de Seguridad de la ONU”, Marruecos propone la autonomía, conforme a su Reino islámico autoritario, adosada como una nueva provincia del “sur”. El Referendum y la independencia, “no están a la orden del día”, afirmó el jefe de la delegación marroquí en las conversaciones de Ginebra, Nasser Baurita, ministro de relaciones exteriores del régimen chérifien de Mohamed VI. En cambio, para el Frente Polisario, solo la consulta electoral, en el marco del censo efectuado por España en 1974, depositaria en los votantes la decisión en torno a la independencia. “Si perdemos, abdicamos de nuestra reivindicación de la independencia”, concluyó el representante del Frente Polisario, Jatri Aduh, presidente del Parlamento de la República Arabe Saharaui Democrática (RASD).

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    Tags : Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, ONU, MINURSO, Horst Kohler, mesa redonda,