Étiquette : Sahara Occidental

  • Varios paises llaman reanudar el envío de misiones técnicas al Sáhara Occidental

    Un grupo de países miembros del Consejo de Derechos Humanos de las Naciones Unidas pidió el miércoles pasado a la Alta Comisionada para los Derechos Humanos que reanude el envío de misiones técnicas al Sáhara Occidental cada seis meses y que informe de sus conclusiones al Consejo en su informe anual y en sus informes orales durante las sesiones del Consejo.

    Durante el debate sobre el segundo tema del 40º período de sesiones del Consejo, celebrado del 25 de febrero al 22 de marzo, los países miembros subrayaron la necesidad de aplicar el programa de asistencia técnica y fomento de la capacidad del Frente Polisario y de la Comisión Nacional Saharaui de Derechos Humanos, así como velar por que el personal de la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos respete la condición jurídica del territorio ocupado y dialogue con el Frente Polisario como único representante legítimo del pueblo saharaui en el desempeño de su mandato.

    En el mismo contexto, expresaron su profunda preocupación por la incapacidad de la institución para cumplir sus obligaciones con el pueblo saharaui sobre la base de diversas resoluciones. Subrayaron que los civiles saharauis siguen siendo sometidos a tortura, tratos crueles, inhumanos y degradantes, hostigamiento, detención arbitraria y explotación ilegal de sus recursos naturales por parte del ocupante marroquí.

    Los países miembros también acogieron con satisfacción la reanudación de las negociaciones entre las partes en el conflicto del Sáhara Occidental, el Frente Polisario y Marruecos, bloqueadas durante seis años, y expresaron su deseo de que se celebren « sin condiciones previas y de buena fe » con miras a lograr una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable que permita la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental.

    A este respecto, el portavoz del Secretario General de la ONU, Stéphane Dujarric, anunció que el Enviado Personal de la ONU para el Sáhara Occidental, Horst Kohler, tiene previsto convocar a las dos partes en conflicto, Marruecos y el Frente Polisario, en una segunda mesa redonda de negociaciones durante la segunda mitad de marzo en Suiza.

    En una rueda de prensa, el Sr. Dujarric añadió que, en preparación para la segunda mesa redonda, Horst Kohler celebró consultas separadas con una delegación marroquí en París la semana pasada y con una delegación saharaui en Berlín el martes 5 de marzo, como parte de los esfuerzos de las Naciones Unidas por reactivar el proceso de paz entre las dos partes en conflicto.

    En enero pasado, el Sr. Kohler presentó una exposición informativa ante el Consejo de Seguridad, en la que invitó a las partes beligerantes, Marruecos y el Frente Polisario, a celebrar consultas sobre varias cuestiones relacionadas con el proceso político con el fin de preparar la segunda ronda de negociaciones.

    Los días 5 y 6 de diciembre de 2018, el responsable onusiense organizó una primera mesa redonda con marroquíes y saharauis en Ginebra, en presencia de los países vecinos, Argelia y Mauritania.

    Tags: Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, Horst Köhler, derechos humanos, Consejo de Derechos Humanos,

  • Le Maroc, seul pays au monde en conflit avec tous ses voisins

    Le Maroc est le seul pays au monde à avoir des relations tendues avec tous ses voisins. Qu’ils soient au Nord (Espagne), à l’Est (l’Algérie), au sud ( la Mauritanie et le Sahara Occidental).

    La raison de la mauvaise convivence du Maroc avec ses voisins se trouve dans son obession à s’approprier les nombreuses richesses qui gisent au sous-sol et dans les côtes de l’ancienne colonie espagnole du Sahara Occidental envahi par le Maroc en 1975.

    Rabat a conditionné ses relations diplomatiques et politiques à la reconnaissance de son occupation de ce territoire non autonome au détriment de la légalité internationale. Les autorités marocaines sont allés jusqu’à se disputer avec le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon pour la même raison.

    Au conflit avec les voisins s’est ajouté, dans les derniers mois, des conflits et des crises à répétition avec ses principaux alliés (Etats-Unis, France, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis).

    Les observateurs ont relevé, avec étonnement, la symbiose entre le peuple marocain et ses autorités dans la question de la politique conflictuelle de Rabat et sa stratégie de la tension suivie en vue d’imposer ses ambitions expansionnistes.

    Tags: Maroc, Algéŕie, Mauritanie, Espagne, tension, provocation, Sahara Occidental, expansionnisme,

  • UNION DU MAGHREB ARABE : Spécial 30ème anniversaire

    Les pays du Maghreb commémorent le trentième anniversaire de la création de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Une occasion précieuse pour passer en revue et évaluer les résultats de l’action commune du Maghreb et pour mettre en lumière les principales réalisations et acquis.

    C’est aussi l’occasion pour identifier les freins à l’essor de l’Union afin de renforcer les avantages, capitaliser sur les réussites, corriger les erreurs et remédier aux échecs.

    Au cours des 30 dernières années, en particulier au cours de la première l’Union décennie de, les pays du Maghreb ont réussi de nombreuses réalisations dans les divers domaines organisationnel, institutionnel, économique, juridique…, dans la perspective des quatre grands comités ministériels sur l’intégration du Maghreb.

    Dans le souci de poursuivre la même approche, le Secrétariat Général s’est engagé fin 2016 à élaborer un ambitieux plan d’action pour la période allant de 2017 à 2019 dans lequel il a présenté ses vues et propositions concernant le développement du système de l’Union dans son ensemble et l’amélioration de son efficacité et de la rentabilité de ses performances au service de la collaboration Maghrébine dans divers domaines.

    Ce plan, qui est le premier du genre au niveau de l’action Maghrébine, reflète la vision du Secrétariat Général pendant la période cible et le rôle des institutions de l’Union dans leurs domaines respectifs pour atteindre les objectifs fixés par les dirigeants de l’Union tels que insérés dans la Convention de Marrakech et développés ultérieurement au cours des six sommets qui ont suivi le sommet fondateur.

    Et sans entrer dans les détails des résultats du Plan d’action que nous ne développerons pas dans ce communiqué et qui peuvent être consultés sur le site du Secrétariat Général, nous pouvons affirmer sans aucun doute qu’il a permis la réalisation de plusieurs acquis et avantages matériels et immatériels.

    Nous citons avant tout le retour fort de l’Union du Maghreb Arabe dans le paysage international et régional après une longue absence et sa participation à toutes les activités et à tous les programmes pertinents :

    Etablir des relations de coopération avec plusieurs groupes économiques régionaux et organisations régionales et internationales ;

    Mettre en œuvre un plan de communication qui actualisera les sites Web et les portails électroniques et utilisera les médias sociaux tels que Facebook et Twitter pour faire connaître les activités du Secrétariat Général ;

    Organiser des sessions de formation et de renforcement des capacités professionnels pour le personnel local et les cadres,

    Et conclure de nombreux accords avec des organisations régionales et internationales.

    Outre cet effort, le Secrétariat Général prépare actuellement le lancement de deux projets importants, dont le premier est le lancement effectif du programme d’alerte précoce au Maghreb et le deuxième qui a franchi des étapes importantes, et qui consiste en une table ronde sur le rapprochement des investisseurs et des principaux chefs d’entreprise avec le projet de Transmaghreb (train qui relie Tunis à Casablanca).

    Malgré l’importance de ces résultats et leurs impacts positifs sur le travail d’intégration du Maghreb dans tous ces domaines, cela ne doit pas occulter la réalité de la situation actuelle de l’Union. Ce n’est un secret pour personne que l’UMA vit depuis des années l’impact d’une crise politique qui a freiné son essor et impacté négativement son image et a porté atteinte à sa réputation et son prestige.

    La situation a été compliquée par le phénomène de réduction des ressources déjà rares au départ, tant humaines que matérielles, d’une part, et le recours fréquent au report des réunions maghrébines, d’autre part ; ce qui a conduit l’Union à sa situation actuelle ; situation difficile qui présage d’une menace imminente pour le processus de l’Union si rien n’est entrepris pour y faire face et la contenir le plus tôt possible.

    Conscient de la gravité de cette situation et de ses effets négatifs sur l’action du Maghreb, le Secrétariat général a entrepris d’agir et de frapper à toutes les portes et a intensifié ses efforts dans des conditions de travail extrêmement difficiles, en utilisant tous les moyens et toutes les possibilités dont il disposait. Le Secrétaire général s’est déplacé dans les différentes capitales du Maghreb afin de trouver une solution appropriée à cette crise.

    Il est clair que ces efforts ont permis dans une large mesure de faire bouger les choses et de pousser l’option de l’Union sur le front politique et médiatique, option qui a une nouvelle fois été mise en lumière, non seulement au niveau du Maghreb, mais également aux niveaux international et régional.

    À la lumière de ce qui se dit actuellement au sujet de l’introduction de nouvelles initiatives, le Secrétariat général ne peut que saluer et apprécier toutes ces initiatives pour surmonter la récession actuelle et pour saluer tout effort qui cherche à en sortir à tout prix.

    D’autant plus que ces initiatives convergent dans leur intégralité et se recoupent rejoignant les efforts du Secrétariat général qui a été précurseur dans ces sujets.

    S’il est inévitable de reconnaître la difficulté de la situation actuelle qui constitue à présent un défi grave qui ne peut être surmonté qu’avec au moins la tenue d’un sommet maghrébin, question qui fait l’unanimité, nous restons toutefois convaincus que ce n’est pas un état de fait devant lequel nous devons rester les bras croisés.

    En effet, c’est une situation qui peut être surmontée très rapidement à condition d’y consacrer de la volonté, de la détermination, de faire des efforts concertés, d’avoir des objectifs communs, d’y mettre tout son cœur et son esprit…Et nous disposons de tout cela, Dieu merci.

    Il est encourageant et source d’espoir à cet égard de constater que la scène internationale et régionale ait récemment connu une avancée décisive dans deux crises qui étaient non seulement anciennes mais dangereuses : la crise coréenne-coréenne et la crise éthiopo-érythréenne.

    Dans ces deux cas les frontières ont été ouvertes et les peuples se sont entrelacés et c’est ce qui inspire notre attachement à l’espoir d’un dénouement proche.

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    Tags: Maghreb, UMA, Maroc, Algérie, Mauritanie, Tunisie, Libye, Sahara Occidental,

  • Chanté par le Maroc, Jack Lang empêche la sahraouie Aziza Brahin de chanter à l’IMA

    La chanteuse originaire du Sahara Occidental devait se produire aujourd’hui 4 mars sur les podiums de l’Institut du Monde Arabe en vue de prêcher l’idéal de liberté de son peuple qui se bat contre l’occupation du Maroc depuis plus de 43 ans.

    Cependant, le président de l’IMA, Jack Lang a décidé de déprogrammer l’artiste sahraouie sous pression des autorités marocaines. L’argument avancé par l’entourage de l’ancien ministre français de la culture est que les mécènes marocains qui participent au financement de l’institut ont menacé de couper leurs subventions.

    En réalité, Rabat possède une arme beaucoup plus dissuasive que l’argent. Les autorités marocaines disposent de preuves sur les pratiques pédophiles auquelles se livrait M. Lang au Maroc.

    En 2011, l’ancien ministre Luc Ferry révélait sur un plateau de télévision que les plus hautes autorités de l’Etat lui avaient rapporté le fait qu’un ministre se serait fait attraper par la police à Marrakech lors d’une orgie avec des enfants. Une enquête a été ouverte suite à ces propos. Elle a alors tourné autour de la personne de Jack Lang.

    Dans des carnets d’Yves Bertrand, le patron des RG, saisis dans le cadre d’une autre enquête, il était inscrit que Jack Lang avait eu des relations avec de petits garçons au Maroc en novembre 2001. De fait, des rumeurs circulaient dans le tout-Paris dès 2001: Jack Lang après s’être fait prendre aurait été exfiltré par l’Etat français. Une dépêche AFP aurait même été publiée sur internet au moment des faits tard le soir, mais elle ne serait restée en ligne qu’un court instant. Jack Lang a d’ailleurs été entendu par les enquêteurs en temps que témoin. L’affaire débouchera finalement sur un non-lieu.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Aziza Brahim, Institut du Monde Arabe, Jack Lang,

  • Le conflit du Sahara Occidental sera résolu avant 2020 (ministre française de la défense)

    Selon le site sahraoui Equipe Media, la ministre française de la Défense, Florence Parly, a mis en exergue l’engagement de son pays dans les efforts des Nations Unies pour résoudre le conflit du Sahara Occidental qui demeure depuis 1975 et qu’il sera résolu avant 2020.

    Mme Parly a tenu ces propos lors d’un séminaire sur le Sahel organisé lors de la Conférence de Munich sur la sécurité et la paix dans le monde qui s’est tenue en Bavière à la mi-février.

    Selon des sources marocaines, les déclarations de la responsable française constituent un « changement radical » dans la position française, considérée comme principal soutien du Maroc dans ce contentieux au Conseil de Sécurité et principal garant de son intansigeance.

    Ces déclarations pourraient expliquer les agitations et la nervosité qui ont caractérisé la diplomatie marocaine depuis quelques mois et qui ont poussé Rabat à inviter des délégations du lobby juif américain allant jusqu’à insinuer que le Maroc pourrait accueillir Netanyahou.

  • Sahara : la Tunisie face à la rivalité algéro-marocaine

    « Une neutralité positive » : c’est par cette expression que les diplomates tunisiens résument la position permanente de leur pays vis-à-vis du différend qui oppose l’Algérie et le Maroc à propos du Sahara occidental. Une position souvent inconfortable dans la mesure où les deux voisins et « frères » sont tentés de temps à autre de revendiquer le soutien et l’implication de la Tunisie à propos d’une question qui empoisonne les relations maghrébines depuis le milieu des années 1970. De fait, le statut et l’avenir du Sahara constituent l’un des principaux facteurs de blocage du processus de regroupement régional symbolisé par l’Union du Maghreb arabe (UMA). Une institution née en 1989 — qui concerne aussi la Libye et la Mauritanie —, mais qui demeure une coquille vide du fait de la vigueur de la rivalité algéro-marocaine.

    « Habib Bourguiba, alors président de la Tunisie, a vu venir le problème du Sahara dès le début des années 1970, raconte sous couvert d’anonymat à Orient XXI un officiel tunisien encore aux affaires et qui à l’époque débutait sa carrière de diplomate. Nous savions que le désengagement unilatéral de l’Espagne de ce territoire allait créer une situation de grave tension entre l’Algérie et le Maroc. Bourguiba a essayé de prendre les devants en évoquant le sujet avec Houari Boumediene pour le convaincre d’accepter que le Maroc récupère le Sahara. En vain. Dès lors, il fallait que la Tunisie soit le moins pénalisée par cette affaire. »

    UNE OSTENSIBLE NEUTRALITÉ

    En 1976, alors que l’Algérie et le Maroc se sont brièvement opposés par les armes, Tunis annonce officiellement sa neutralité et propose ses bons offices pour un règlement pacifique de la question sahraouie sous l’égide des Nations unies et de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Des émissaires sont envoyés à Alger et Rabat, mais sans grand résultat. Il n’empêche, en multipliant de telles initiatives conciliatrices, Tunis adopte une stratégie maintes fois éprouvée dans les affaires interarabes : se poser en réconciliateur, ce qui fait admettre l’idée de la neutralité à chacun des belligérants.

    Car, à l’époque, la Tunisie fait face à de sérieux problèmes. L’annulation de l’Union tuniso-libyenne contractée en 1974 expose le pays à la colère et aux représailles, notamment économiques, du « Guide » libyen Mouammar Kadhafi. Les relations diplomatiques sont rompues entre les deux pays (elles ne seront rétablies qu’en 1977), et les services secrets tunisiens s’inquiètent de l’activisme libyen auprès des populations du sud du pays. Il n’est donc pas question de se fâcher avec le voisin algérien ou de provoquer une crise avec Rabat. De plus, Tunis ne souhaite pas rééditer l’épisode de la reconnaissance de la Mauritanie en 1960, quand la Tunisie était allée jusqu’à parrainer la candidature mauritanienne d’adhésion à l’ONU ; une reconnaissance qui, à l’époque, avait déclenché la colère du Maroc, lequel revendiquait une souveraineté sur « cette province ». La rupture entre Tunis et Rabat durera jusqu’en 1965, et ce n’est qu’en 1969 que le Maroc reconnaîtra de manière définitive la Mauritanie.

    Concernant cette période, la majorité des récits recueillis auprès de diplomates tunisiens alors en exercice traduisent deux faits principaux. Le premier est que, dans le fond, Tunis aurait préféré une solution rapide avec une intégration du Sahara au Maroc, quitte à ce que les populations sahraouies bénéficient d’un statut spécial. Mais cet avis ne conditionnera jamais la position officielle tunisienne qui s’en tient donc à une neutralité totale, avec pour conséquence le fait que le gouvernement tunisien ne reconnaît pas le Front Polisario. Une telle reconnaissance aurait été perçue comme un acte hostile par les Marocains.

    De même — et c’est une constante dans les relations tuniso-marocaines —, les officiels tunisiens ont toujours évité de se rendre dans le territoire contesté. En février 2016, le premier ministre Habib Essid annule ainsi un déplacement au Maroc pour ne pas être présent à une conférence organisée dans la ville de Dakhla. Quelques semaines plus tard, le même Essid déclenchera les foudres du Palais pour avoir utilisé l’expression « Sahara occidental » lors d’une conférence de presse à Tunis. Pour mémoire, la partie marocaine parle de « Sahara marocain » et ne peut admettre que l’on évoque le « Sahara » tout court. L’usage de l’expression « Sahara occidental » est vue comme une remise en cause implicite de la souveraineté marocaine sur cette terre.

    LES RÉVÉLATIONS DE WIKILEAKS

    Le second élément qui ressort de divers témoignages est que la volonté algérienne d’impliquer les Tunisiens à leurs côtés s’est distendue avec le temps. Si, dans un premier temps, Houari Boumediene ne pardonne pas à Habib Bourguiba de ne pas prendre parti pour le Polisario, ses successeurs seront plus pragmatiques. Tout au long des années 1980 et 1990, ils feront la part des choses et agiront avec plus de discernement. En 1993, quand l’Algérie et la Tunisie négocient le bornage définitif de leurs frontières, les multiples concessions territoriales consenties par Alger ne se doublent d’aucune exigence concernant la position tunisienne vis-à-vis du Sahara.

    Pour l’Algérie, la situation sera acceptable tant que Tunis maintiendra sa « neutralité positive. » Même le rapprochement récent entre les deux pays en raison de la lutte commune contre les groupes armésqui sévissent dans les zones frontalières n’a pas modifié la situation, ainsi que le confie à Orient XXI un ministre tunisien de l’actuel gouvernement qui a requis l’anonymat. « Les Algériens n’ont pas cherché à nous obliger à changer de position et c’est tant mieux, car cela nous aurait mis dans une position très inconfortable. La Tunisie a besoin du soutien algérien dans sa lutte contre le terrorisme. Nous ne pouvons pas non plus nous mettre à dos les Marocains qui sont de plus en plus présents chez nous sur le plan économique. »

    Côté algérien, on admet un certain réalisme teinté de résignation quant à l’impossibilité de changer la donne. En 2010, la diffusion par Wikileaks de câbles diplomatiques américains a confirmé, si besoin était, la réticence tunisienne à l’égard de la position algérienne vis-à-vis du Sahara. Le 28 février 2008, le président Zine El-Abidine Ben Ali reçoit David Welch, sous-secrétaire d’État américain en charge du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord. Dans une missive datée du 3 mars et adressée à Washington, ce dernier raconte que le dirigeant tunisien fait porter l’entière responsabilité du blocage du processus d’intégration maghrébine au pouvoir algérien incapable, selon lui, de se résoudre à l’idée qu’il ne puisse exister d’État indépendant au Sahara. Ben Ali racontera aussi avoir tenté de mettre sur pied un sommet régional sur cette question, mais que la partie algérienne aurait décliné l’invitation, estimant qu’il n’y avait rien à dire sur ce sujet.

    ÉVITER LA QUESTION QUI FÂCHE

    De manière régulière, la Tunisie est néanmoins accusée de prendre parti pour l’un ou l’autre des protagonistes. Pour autant, la position officielle de stricte neutralité tend à être revendiquée par l’ensemble des forces politiques tunisiennes, gauche comprise. Certes, cette dernière, mue par un engagement anti-impérialiste, ne s’interdit pas d’avoir des contacts avec le Polisario et même d’organiser des actions de solidarité en faveur des populations sahraouies, quitte à en faire parfois les frais. En mars 2015, le Forum social mondial organisé à Tunis a ainsi été perturbé par des affrontements entre délégués algériens et marocains à propos du Sahara. Violences verbales, bagarres, chaises cassées… Les représentants « gouvernementaux » algériens et marocains — ainsi nommés par des militants indépendants plutôt enclins au dialogue — ont forcé leurs homologues tunisiens à prendre parti.

    Depuis cette date, les représentants de la société civile tunisienne ont retenu la leçon. Leur pays, où la parole et l’initiative se sont libérées, est devenu le lieu idéal pour l’organisation de colloques et conférences en tous genres, notamment maghrébins. Un dynamisme qui exige néanmoins une précaution majeure : convaincre les participants algériens et marocains d’éviter d’aborder la question qui fâche…

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  • La question des mines antipersonnelles embarrasse le Maroc

    En 1998 la Campagne internationale pour interdire les mines terrestres (ICBL) est un rassemblement d’organisations non gouvernementales (un millier) fondée en 1992 par Jody Wiliams (Pris Nobel de la paix 1997) ayant pour objectif l’interdiction des mines antipersonnel. On retrouve parmi le comité de coordination, les ONG Handicap International et Human Rights Watch. l’ICBL a crée le Landmine Monitor pour superviser le respect des prescriptions du Mine Ban Treaty (ONU). En appliquant des standards internationaux de recherche scientifique, les experts et collaborateurs Landmine Monitor contribuent à la publication d’un rapport annuel sur :

    1- Les efforts de différents états à travers le monde dans le domaine du déminage ;

    2- Dénonce les états et groupes armés qui utilisent et possèdent des stocks de Mine Anti Personnelles MAP ;

    Comme chaque année, une demande est faite aux internautes (Photo challenge) du site à travers laquelle on leur (particuliers inclus) demande d’envoyer des photos illustrant :

    1- le problème des mines dans leur région.

    2- les efforts fournis pour résoudre le problème, ou pour aider la population locale.

    3- la relation entre le problème et d’autres questions : mouvements des populations, genre, jeunes, sécurité alimentaire, les médias,…etc.

    La meilleure photo est normalement publiée en couverture. Mais pour 2008, la page web annonce que des photos seraient choisies et inclues dans le résumé du rapport 2008.

    Recommandation :

    Il serait souhaitable que des particuliers (…) Marocains envoient des photos qui montrent que :

    1- La partie adverse est impliqué, malgré une déclaration de bonnes intentions que le Front Polisario a signé en 1997.

    2- Que le Maroc a fourni des efforts sérieux pour remédier au problème et pour aider la population.

    NB. Dernier délai pour envoyer des photos aujourd’hui à 00h00.

    URL: http://www.icbl.org/lm/updates/call_photos

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, mines antipersonnelles, Polisario,

  • L’histoire des journalistes français corrompus par le Maroc racontée par Omar Brousky

    En janvier 2015, sous le compte de @chris_coleman24, un hacker publie en vrac sur Twitter des documents confidentiels révélant la manière dont une « diplomatie parallèle » est conduite par le royaume. Des centaines de courriels officiels (câbles diplomatiques, correspondances parfois à caractère privé, etc) ont ainsi été mis en ligne dans une sorte de Wikileaks à la marocaine.

    On découvre pêle-mêle que des journalistes français collaborent régulièrement avec Ahmed Charaï, un patron de presse marocain connu pour sa grande proximité avec la DGED (Direction générale des études et de la documentation, contre-espionnage), en écrivant des articles favorables à la thèse du « Sahara marocain ».

    Dans un mail envoyé par Charaï à l’un de ses contacts à la DGED, on apprend, notamment, que Vincent Hervouët, journaliste-chroniqueur à la chaîne d’information française LCI, recevrait un salaire de 38.000 euros annuels pour ses articles. Dans un autre courriel datant de novembre 2010, sous la mention « Pour Sdi Yassine » (allusion au patron du contrespionnage marocain Yassine Mansouri), Ahmed Charaï, qui possède au Maroc un hebdomadaire francophone (L’Observateur du Maroc), un quotidien arabophone (Al Ahdath Almaghribia) et une radio (Med Radio), informe son contact à la DGED que la prochaine production de Vincent Hervouët portera sur le Sahara Occidental. Il s’agira en effet d’images, diffusées « en exclusivité » sur LCI, de terroristes dans un camp d’AQMI (Al Qaïda au Maghreb Islamique), avec un commentaire expliquant que des « liens seraient avérés entre une cinquantaine de membres du Polisario (le mouvement indèpendantiste sahraoui) et AQMI ».

    Toujours selon les mails piratés par le hacker, on apprend qu’en décembre 2011 Ahmed Charaï a demandé au même responsable de la DGED de réserver trois chambres pour le journaliste de LCI à l’hôtel Sofitel de Marrakech, pour passer les fêtes de fin d’année en famille. Pour justifier cette demande, Charaï transfère un mail de Hervouët où celui-ci, très satisfait, écrit qu’il a reçu au moins « quatre appels de différents services de mon cher gouvernement (…) au sujet de la vidéo, c’est pas mal (…). Par contre la direction du Polisario a envoyé hier soir une lettre au président de la chaîne, protestant contre ce qu’ils ont appelé « l’amalgame » entre AQMI et le Front Polisario, ils veulent un droit de réponse, mon oeil !!! VH ».

    Vincent n’est pas un simple confrère d’Ahmed Charaï. Un lien d’ordre financier existe entre les deux journalistes. Le chroniqueur de LCI est en effet actionnaire, à hauteur de 10 %, d’une société dont Ahmed Charaï est le P-DG : Audiovisuelle Internationale, qui diffuse Med Radio, propriété de Charaï. Enfin, Hervouët est actionnaire à Radio Méditerranée internationale, basée à Tanger et plus connue sous le nom de Médi1.

    A côté des journalistes télé, la press écrite française est elle aussi prisée par l’entourage royal, notamment les magazines à grand tirage comme Paris Match qui a l’exclusivité de la couverture photo du palais lors des événements importants (mariages, naissances, obsèques, fêtes religieuses, etc.). Idem pour les publications politiques (Le Point et L’Express notamment), très sollicitées pour des productions lisses sur le royaume et son souverain. Là aussi les révélations de @chris_coleman24 sont troublantes et concernent, entre autres, trois journalistes françaises : Mireille Duteil (Le Point), Dominique Lagarde (L’Express) et José Garçon (Libération).

    Dans un mail datant du 2 octobre 2011, Ahmed Charaï demande à son contact à la DGED (qu’il appelle « Sdi Morad » : il s’agit probablement de Mourad El Ghoul, le chef de cabinet de Yassine Mansouri) de remettre la somme de 6.000 euros à chacun des quatre journalistes (les trois précitées ainsi que Vincent Hervouët), en contrepartie de leur collaboration à l’Observateur. Charaï prend le soin de détailler le montant accordé à Hervoët : « 2000 par mois pour L’Observateur et 1.000 euros par numéro pour le Foreign Policy », un magazine en ligne américain de Slate Group auquel a collaboré Hervoët et dont Charaï était l’éditeur de la version francophone.

    L’Affaire Chris Coleman, surnommé le « Wikileaks marocain », a été abondamment couverte par la presse nationale et internationale. L’auteur de ces fuites n’a en effet rien d’un Snowden ou d’un Assange. Il s’agit en réalité d’un corbeau qui a balancé pendant plusieurs mois, pêle-mêle sur Facebook puis sur Twitter, des centaines de documents et de photos dont certains ont un caractère privé. Mais c’est surtout la question de l’authenticité -ou non- des mails piratés qui s’est posée lors des premiers jours de l’affaire.

    Après avoir émis dans un premier temps de sérieux doutes sur la véracité des mails, Jean-Mark Manach, journaliste d’investigation spécialiste d’Internet et des question de surveillance et de vie privée, a fini par reconnaître l’authenticité de la plupart des documents piratés par @chris_coleman24 : « Cela fait maintenant 15 jours que j’enquête sur cette affaire, cherchant à trier le vrai du faux, écrit Jean-Marc Manach. En l’espèce, si rien ne me permet de douter de la bonne fois des journalistes français bénévoles mais néanmoins accusés d’avoir été payés, les données parlent, et les documents publiés par @chris_coleman24 les impliquant ont été créés par Baghai en octobre dernier, ou sont des captures d’écran ne permettant pas de les authentifier, ni de savoir s’ils ont été créés de toutes pièces, ou caviardés. Si la majeure partie d’entre eux (des fichiers .pdf, .doc ou des captures d’écran de documents datant de ces mêmes années 2008 à 2012) ont été créés ou scannés en octobre 2014, rendant impossible leur authentification, l’analyse de leurs métadonnées montre que des dizaines de ces documents datent effectivement des années 2008 à 2012 et que (…) ils n’ont pas été caviardés, et sont donc probablement authentiques.

    De plus, l’ampleur et le volume des données qu’il a fait fuiter, le nombre de documents, le fait que certains fassent plusieurs dizaines de pages, la diversité des sujets couverts, des supports, des signatures et des auteurs est telle qu’il est impossible d’imaginer que tous aient pu être fabriqués de toutes pièces » (arrêtsurimage.net, 27 oct 2014).

    Dans une tribune publiée par Libération le 30 décembre 2014, deux des trois journalistes mises en cause, Mireille Duteil et José Garçon, réfutent les accusatios de @chric_coleman24 : « L’histoire commence quand Ahmed Charaï nous demande de lui « donner un coup de main à titre amical » pour lancer le premier site marocain sur le Web qui deviendra cet hebdo. Il nous sollicitera aussi en 2011 pour collaborer à une version francophone de la revue américaine Foreign Policy (dont une première mouture éditée à Paris avait disparu en 2009). Ce projet nous paraît d’autant plus intéressant que des articles originaux axés sur les questions méditerranéennes doivent compléter l’édition américaine ». José Garçon poursuit : « Ayant personnellement quitté Libération en 2007, le titre étant à mes yeux gage de rigueur, un bureau étant prévu à Paris, j’envisage de m’y investir davantage. Nous nous contenterons finalement de l’aider à démarrer en y signant dans les tout premiers numéros ».

    Quant à Dominique Lagarde, c’est sur les pages de l’Express qu’elle nie, elle aussi, les faits qui lui sont imputés : « Je n’ai jamais reçu d’argent, ni de cadeau. Je n’ai jamais non plus accepté une seule invitation, que ce soit à titre professionnel ou privé. Tous mes déplacements au Maroc ont été payés dans leur intégralité par L’Express (…) Contrairement à ce qui a été publié ici ou là ces dernières semaines, je n’ai donc jamais écrit dans les colonnes de L’Observater du Maroc, qui voit le jour en 2008, ni pour le site de ce journal, ouvert dans la foulée. Ce que tout un chacun peut vérifier. Je continue à voir Charaï de temps à autre, lors de mes déplacements au Maroc ».

    Source: Le République de Sa Majesté, Omar Brousky

    Tags: Maroc, chris coleman, hacker @chris_coleman24, Dominique Lagarde, Mireille Duteil, José Garçon, Vincent Hervouet, L’Express, Libération, Le Point, TF1, LCI, Ahmed Charaï, DGED, Omar Brousky,

  • Maroc: L’acteur espagnol Javier Bardem énerve le Makhzen

    Abdelmalek Alaoui rapporte que l’acteur espagnol Javier Bardem « intervient désormais sur el dossier aux Etats Unis, ce qui risque d’affaiblir notre position aux USA ». «  Il est urgent de définir une stratégie », prévient-il.

    Texte de son mail:

    MESSAGE TRES URGENT

    Attirons attention sur transcription jointe d’Interview de l’acteur Javier Bardem accordée à la chaine américaine (Publique) PBS hier.

    A partir de page 9 (passages surlignés), l’acteur expose sa vision du conflit du Sahara et indique qu’il est en train de préparer un documentaire. Il exprime également son souhait de voir l’Espagne soutenir « le peuple sahraoui » dans sa lutte contre le Maroc.

    Demandons que traduction des passages soit effectuée.

    Texte des passages dans lesquels il parle de son projet sur le Sahara Occidental:

    Note : Bardem intervient désormais sur el dossier aux Etats Unis, ce qui risque d’affaiblir notre position aux USA. Il est urgent de définir une stratégie.

    JAVIER BARDEM: I`m producing a documentary about the western Sahara, the western Sahara, which is a colony from Spain. And when Franco died, Spain retreated the troops and left the colony alone by themselves.

    And then the Moroccan government the Moroccan soldiers took that colony of ours and laid themselves there and say it`s from Morocco. And 35 years later, they`re forgotten in the middle of the dessert and some of them the occupied Sahara, which is western Morocco. They`re being tortured and imprisoned and their rights have been totally blacked out.

    And I`m doing a documentary on that because the society in Spain is supporting that people in a big way. But no government from all these 35 years has had the guts to face Morocco and say « That is wrong. » And Spain is a key country in that, as much as United States and France.

    CHARLIE ROSE: What else should Spain be prepared to do for those people?

    JAVIER BARDEM: Support in the European community and the United Nations. The right of Sarahawis to get independence from Morocco, which is something that the United Nations and Europe parliament agreed, I think it was year `75, `76.

    So it`s like the international community is saying yes, they have the right to be independent, but because France, United States, and Spain are scared of Morocco, or they need Morocco for their own interests, they are not pushing them, they are allowing Morocco to do and to harm people and sometimes to really break the elemental human rights of the Sahari people and they are not condemning what they`re doing.

    So Spain, France, and the United States should really go to the government, the monarchy of Morocco and say « This is not right. We have to put people here, Human Rights Watch, and see what`s going on and work for a peaceful solution. »

    CHARLIE ROSE: Do you have a prime minister who`s listening?

    JAVIER BARDEM: No.

    CHARLIE ROSE: Not yet.

    JAVIER BARDEM: Not yet and I don`t think he will ever. It`s not about right or left, it`s about the governments of Spain and the presidents — no one seems — no one has ever had the guts to face that problem, and they all want to put their back to it.

    But a few weeks ago there was a huge parade in Spain, thousands of people saying to the government « enough » because Spain has citizens, they have a very strong relationship with the Sarahawis.

    CHARLIE ROSE: Were you there?

    JAVIER BARDEM: Yes.

    CHARLIE ROSE: In the streets?

    JAVIER BARDEM: Yes, that`s very common in Spain.

    (LAUGHTER)

    CHARLIE ROSE: Yes, I know. I didn`t know whether you were out making a movie.

    JAVIER BARDEM: I was on the streets at the time. It is for a parade or for a drink.

    (LAUGHTER)

    29 déc 2010

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Javier Bardem,

  • Maroc: quand la marionnette Hamdi Ould Errachid dérape

    Hamdi Ould Errachid est le gouverneur désignée par l’administration coloniale du Maroc à la tête de la région d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental.

    Il est analphabet. Aucun diplome. Même pas celui des études primaires. A cela s’ajoute que son quotient d’intelligence est directement proportionnel à son niveau intellectuel. C’est pour cela que parfois il joue des mauvais tours à ses maîtres marocains. Mais ils savent qu’il le fait sans s’en rendre compte. Alors, il est excusé par défaut.

    C’était le cas lors de la massacre de Gdeim Izik. Karim Bouzida en a parlé dans une notre d’alerte.

    Note d’Alerte

    Objet : Editorial du quotidien Al Alam du 15/12/10

    Le quotidien El Alam a publié, dans son numéro 21846 daté du mercredi 15 décembre 2010, un éditorial totalement aux antipodes de ses récentes affirmations sur la responsabilité des événements de laayoune.

    L’éditorial accuse ainsi le ‘’Polisario’’ et l’Algérie d’avoir une responsabilité directe dans les événements de laayoune, se démarquant ainsi des propos tenus par Hamdi Ould Errachid, le maire de Laayoune, qui a mené une offensive contre M. Mohamed Jelmous, l’ex-wali de Laayoune, en déclarant, dans un entretien accordé au quotidien El Alam les vendredi et samedi derniers, que la responsabilité desdits événements incombaient directement à M. Jelmous.

    Dans cet éditorial, l’organe du parti de l’Istiqlal, le parti du Premier Ministre, ne cautionne guère les propos de Hamdi Ould Errachid et qualifie ces événements d’actes terroristes et d’une sauvagerie quasi inédite dans l’histoire de l’humanité, ajoutant qu’il est désormais établi que le ‘’Polisario’’ et l’Algérie sont les responsables directs.

    Evoquant les futures négociations indirectes de Manhassett, l’éditorialiste affirme que les mains des membres des délégations du ‘’Polisario’’ et de l’Algérie qui vont saluer les négociateurs marocains, sont tachées de sang de martyrs égorgés ou assassinés comme des bêtes à l’aide de bâtons et de barres de fer.

    En conclusion, le parti de l’Istiqlal semble, par cet éditorial, vouloir jouer l’apaisement dans cette affaire sensible en se démarquant totalement des propos de Hamdi Oud Errachid contre M. Jelmous et les autorités.

    15/12/10

    Source: Maroc Leaks

    Tags: Maroc, Sahara Occidental, Polisario, Gdeim Izik, Hamdi Ould Errachid, El Alam,