Étiquette : Sahara Occidental

  • L’ONU et la résolution du conflit du Sahara occidental de 1975 à nos jours

    L’ONU et la résolution du conflit du Sahara occidental, de 1975 à nos jours (Marie-Chantal Gatta)

    Vieux de plus de quarante ans, le conflit du Sahara occidental (l’ancien Rio del Oro espagnol) fait partie de ces conflits plus ou moins larvés dont on parle rarement en dépit de la présence d’une mission (MINURSO), à laquelle participe la France (l’auteure, visiblement plutôt favorable à la thèse du Polisario, parle « d’inertie coupable » de la mission).
    Ce livre, issu d’une thèse de doctorat, permet de faire un point très complet de l’évolution de la situation entre le Maroc et le Front Polisario/Algérie depuis la « marche verte » marocaine en 1975 jusqu’aux années 2010. 
    Devant le nombre peu important d’études de fond en français sur le sujet, il s’agit donc d’un ouvrage extrêmement utile pour quiconque s’intéresse à l’Afrique, à la décolonisation, à l’ONU et ses missions internationales. 
    Tous les aspects intérieurs et régionaux du dossier sont abordés (organisation des camps d’accueil des réfugiés, action des ONG, etc.), dans un cadre chronologique qui prend en compte les grands évènements du monde arabo-musulman et le rôle des grandes puissances, Etats-Unis et URSS/Russie mais aussi France, Espagne et Union européenne, sans oublier les difficultés de l’Organisation de l’unité africaine et les conférences successives (à Khartoum, Monrovia, Freetown, Nairobi). 
    Constatant les positions « irréconciliables » du Maroc et du Front Polisario aussi bien que l’impuissance de la communauté internationale, l’auteure observe que « toutes les résolutions votées par le Conseil de sécurité se sont avérées fragiles en l’absence de fermeté dans leur application ».
    Une étude très documentée à partir de laquelle il est possible de se faire sa propre opinion sur le dossier.
    L’Harmattan, Paris, 2018, 228 pages, 25,- euros.
    ISBN : 978-2-343-16050-4.
  • ¿Por qué Horst Köhler conoce África tan bien?

    El ex-presidente alemán, Horst Köhler, encabeza una conferencia de la ONU sobre el conflicto del Sahara Occidental. Todavía lucha apasionadamente contra la pobreza y la miseria en el continente.
    La historia de la taza de Horst Köhler tiene ya algunos años, pero no ha perdido nada de su naturaleza explosiva. Durante uno de sus viajes a África, el antiguo Presidente de la Confederación recibió un vaso de plástico en Malí, tan grande como un plato y de unos 20 centímetros de profundidad. Se llenaba con la ración semanal de mijo, que se distribuía en ese momento en un centro para mujeres embarazadas: Demasiado poco para vivir, demasiado para morir. De vuelta en casa, Köhler puso la copa sobre su escritorio, como un recordatorio constante de que no debe dejar que África se las arregle sola.
    Incluso hoy en día, sus consejos son más solicitados en la mayoría de los países del continente que los de muchos políticos activos. Este jueves, por ejemplo, el diplomático de 75 años está mediando en Ginebra en la disputa sobre el Sáhara Occidental, que ha estado ardiendo durante décadas y que de hecho está siendo anexionada por Marruecos, pero en la que un movimiento independentista está luchando por una mayor autonomía. Estoy seguro de que pasarán años antes de que se resuelva este conflicto, del que ya han huido 200 000 personas a Argelia. Pero Köhler está convencido: « Los jóvenes quieren un aprendizaje y construir su país ». Era un error creer que todos los africanos querían ir a Europa. « Europa y África, » dice, « están en una comunidad de destino, y pueden ser aprovechados. »
    Horst Koehler es un gran conocedor de África
    Junto con su esposa Eva y algunos amigos, ya había fundado una tienda del Tercer Mundo en su casa de Ludwigsburg en los años setenta: « Queríamos hacer algo contra la pobreza ». Más tarde, como director del Fondo Monetario Internacional, también experimentó todo lo que salió mal en África: corrupción, amiguismo, belicismo. Cuando se convirtió en Presidente de la Confederación Alemana en 2004, trasladó el foco de atención de forma más decisiva a África. Köhler ya había dicho en su discurso inaugural: « Para mí, la humanidad de nuestro mundo está determinada por el destino de África ».
    En sus visitas de Estado se llevó en repetidas ocasiones a destacados expertos africanos como Anthony Baffoe, un futbolista profesional de Ghana, o el escritor Henning Mankell, que había vivido a veces en Mozambique. El ex Secretario de Estado de Finanzas Köhler, por muy poco manejable e incómodo que se sienta como presidente cuando no firma una ley ni lee la ley al gobierno, se muestra emocionado y comprometido desde el momento en que pisa suelo africano. Los periodistas que estaban allí recuerdan una gran fiesta en Accra, la capital de Ghana, cuando Köhler y su esposa bailaron al ritmo de una banda africana frente al palacio presidencial como si no hubiera un mañana.
    En sus visitas de Estado se llevó en repetidas ocasiones a destacados expertos africanos como Anthony Baffoe, un futbolista profesional de Ghana, o el escritor Henning Mankell, que había vivido a veces en Mozambique. El ex Secretario de Estado de Finanzas Köhler, por muy poco manejable e incómodo que se sienta como presidente cuando no firma una ley ni lee la ley al gobierno, se muestra emocionado y comprometido desde el momento en que pisa suelo africano. Los periodistas que estaban allí recuerdan una gran fiesta en Accra, la capital de Ghana, cuando Köhler y su esposa bailaron al ritmo de una banda africana frente al palacio presidencial como si no hubiera un mañana.
    Representante Especial de Koehler para el Sahara Occidental
    A partir de hoy, el Representante Especial de las Naciones Unidas para el Sáhara Occidental, es solicitado en Ginebra. En caso de duda, un idealista como él también es realista: « Hay que trabajar seriamente para cambiar las condiciones en África para que la gente se quede allí ».
    Traducción automática
  • Pourquoi Horst Köhler comprend si bien l’Afrique

    L’ancien président fédéral Horst Köhler dirige une conférence des Nations Unies sur le conflit du Sahara occidental. Il lutte toujours avec passion contre la pauvreté et les épreuves du continent.
    L’histoire de la tasse de Horst Köhler date déjà de quelques années, mais elle n’a rien perdu de son caractère explosif. Lors de l’un de ses voyages en Afrique, le dernier président fédéral a reçu au Mali une tasse en plastique, aussi large qu’une soucoupe et d’une profondeur d’environ 20 centimètres. Elle était rempli de la ration hebdomadaire de mil, qui a ensuite été distribuée dans un centre pour femmes enceintes: trop peu pour vivre, trop pour mourir. De retour à la maison, Köhler posa la tasse sur son bureau pour lui rappeler de ne pas laisser l’Afrique abandonnée à elle-même.
    Même aujourd’hui, ses conseils dans la plupart des pays du continent sont encore plus sollicités que ceux de nombreux hommes politiques actifs. Par exemple, ce jeudi, à Genève, à 75 ans. Le conflit qui couve depuis des décennies autour du Sahara occidental, annexé par le Maroc, dans lequel un mouvement indépendantiste cherche à acquérir une plus grande autonomie. Il est certain que cela prendra des années avant que ce conflit ne soit résolu, avant que 200.000 personnes aient déjà fui en Algérie. Mais Köhler est convaincu: « Les jeunes veulent former et construire leur pays. » Il était faux de croire que tous les Africains voulaient aller en Europe. « L’Europe et l’Afrique », dit-il, « sont dans une communauté de destin, et vous pouvez lesles rendre au mieux ».
    Horst Köhler a une compréhension de l’Afrique
    Avec son épouse Eva et quelques amis, il a fondé un magasin du tiers-monde à Ludwigsburg dans les années 1970: « Nous voulions faire quelque chose pour lutter contre la pauvreté ». Plus tard, en tant que directeur du Fonds monétaire international, il a également vécu Qu’est-ce qui n’allait pas en Afrique: corruption, copinage, bellicisme? Lorsqu’il est devenu président fédéral en 2004, il a déplacé le centre d’intérêt d’autant plus déterminé en Afrique. Dans son discours inaugural, Köhler avait déjà déclaré: « Pour moi, l’humanité de notre monde décide du sort de l’Afrique. »
    Lors de visites d’État, il a emmené à plusieurs reprises avec lui des experts africains éminents comme Anthony Baffoe, un footballeur professionnel du Ghana, ou l’écrivain Henning Mankell, qui avait vécu au Mozambique à l’occasion. Aussi lourd et inconfortable qu’il puisse être en tant que président quand il n’a pas signé une loi ou lu la loi anti-émeute au gouvernement, l’ancien secrétaire d’État aux Finances Köhler semblait touché et engagé dès qu’il a marché sur le sol africain. Les journalistes qui y étaient se souviennent d’une grande fête à Accra, la capitale du Ghana, où Köhler et son épouse ont dansé au rythme d’un groupe africain devant le palais présidentiel comme s’il n’y avait pas de lendemain.
    Köhler est représentant spécial pour le Sahara occidental
    À Genève, le rationnel Köhler, représentant spécial des Nations Unies pour le Sahara occidental, sera en demande dès aujourd’hui. En cas de doute, un idéaliste comme lui est réaliste: « Il faut travailler sérieusement pour changer les conditions en Afrique afin que les gens restent là-bas ».
    (Traduction automatique)
  • HENRY MAKORI: L’Union africaine doit être revue

    L’Union africaine a tenu son 11ème Sommet extraordinaire à Addis-Abeba les 17 et 18 novembre, qui a adopté des réformes pour rendre le bloc continental financièrement indépendant et plus efficace.
    Les réformes ont été conçues par le président sortant Paul Kagame. Le président rwandais avait pour mandat de mener une étude sur l’état de l’union.
    L’étude, publiée l’année dernière, décrit les problèmes de l’UA comme un échec de la gestion. Il identifie une mauvaise mise en œuvre des décisions, une perception de pertinence limitée pour les Africains, une fragmentation de l’organisation avec de nombreux domaines d’intervention, une dépendance excessive à l’égard du financement des donateurs et une capacité de gestion limitée.
    Les réformes proposées consistent notamment à se concentrer sur les priorités clés ayant une portée continentale, à réaligner les institutions de l’UA pour qu’elles répondent à ces priorités, à une gestion efficace des opérations et à une autonomie financière.
    Mais la mise en œuvre de ces propositions ne réglera pas le problème fondamental de l’UA, à savoir la perte de ses fondements idéologiques. Dans l’état actuel des choses, l’UA n’est guère plus qu’un club de chefs d’État africains et leurs alliés impérialistes en lice pour des ressources africaines et d’autres intérêts géostratégiques.
    L’UA a longtemps perdu ses repères en tant qu’organisation panafricaniste dont la raison d’être est l’anti-impérialisme.
    L’Organisation de l’unité africaine, précurseur de l’Union africaine, a été inspirée par des générations de panafricanistes du monde noir qui souhaitaient l’unité politique, un gouvernement d’union africaine, une solidarité panafricaine mondiale, une démocratie participative et une économie non-capitaliste centrée sur le peuple.
    Ikaweba Bunting, secrétaire général du Mouvement panafricain, écrit que le panafricanisme vise à «donner aux peuples africains le pouvoir de contrôler notre destin politique, de vaincre l’impérialisme, l’appauvrissement, l’oppression raciale et la violence structurelle de la suprématie blanche».
    L’UA ne poursuit plus ces idéaux élevés. Les chefs d’État qui la dominent veulent simplement une société efficace sans ambitions idéologiques qui pourraient contrarier leurs partisans capitalistes. L’UA est entièrement gérée par de l’argent étranger. Les donateurs utilisent leurs dollars pour se frayer un chemin en Afrique.
    La Chine a entièrement financé le nouveau siège de l’UA, à Addis, doté de 200 millions de dollars. Aujourd’hui, l’empreinte chinoise se développe rapidement sur le continent. En 2014, le budget de l’UA s’élevait à 308 millions de dollars, dont plus de la moitié était financée par des impérialistes ou des «partenaires du développement». En 2015, le budget a augmenté de 30% pour atteindre 393 millions de dollars, dont 63% ont été financés par les impérialistes. En 2016, les impérialistes ont contribué à hauteur de 60% du budget de 417 millions de dollars.
    Quel est le programme panafricaniste de l’UA lorsque 101 sociétés cotées à la Bourse de Londres – la plupart britanniques – ont des activités minières dans 37 pays africains où elles contrôlent collectivement plus de 1 billion de dollars des ressources les plus précieuses du continent?
    Comment cette organisation travaille-t-elle pour la libération totale de l’Afrique alors que les monnaies de 14 pays africains sont toujours contrôlées par la banque centrale française?
    L’occupation illégale et violente par le Maroc du Sahara occidental, la dernière colonie africaine, inquiète les panafricanistes. Le Maroc est revenu à l’UA l’année dernière après 33 ans passés à l’extérieur. Le royaume a quitté l’OUA en 1984, lorsque l’organisation a reconnu l’indépendance du Sahara occidental.
    Depuis plus de 40 ans, le Maroc a refusé d’honorer de nombreuses résolutions de l’UA et de l’ONU lui ordonnant de reconnaître le droit du Sahara occidental à l’autodétermination et à s’expatrier. Avec la réadmission du Maroc à l’UA, la question du Sahara occidental a été reléguée au second plan.
    Le seul problème de l’Afrique est l’impérialisme. Les ressources du continent sont pillées par les soi-disant partenaires de développement. Le leadership africain est décidé par ces éléments.
    L’UA n’est pas une organisation panafricaniste, c’est pourquoi elle n’a ni légitimité ni pertinence aux yeux des peuples africains. C’est un club très lourd composé de despotes africains, de leurs alliés et de leurs maîtres impérialistes. Aucune réforme ne sauvera l’UA. Il faut une refonte radicale.
    Source : The Star
    (Traduction automatique)
  • La juventud olvidada del Sáhara Occidental

    En los campamentos de refugiados saharauis del oeste de Argelia, las generaciones se suceden. Han pasado 43 años desde que el pueblo del Sáhara Occidental huyó hacia aquí, 27 años desde que se firmó el alto el fuego, pero el conflicto aún no se ha resuelto. Si bien la comunidad internacional acoge con beneplácito los últimos acontecimientos, los jóvenes refugiados están desilusionados y dudan entre la reanudación de la lucha armada y el exilio. Informe.

    En medio de la noche, un vehículo se detiene en la carretera que conecta la ciudad argelina de Tinduf con los campamentos de refugiados saharauis. El 4×4 pasa por una valla, su chofer saluda cordialmente a los agentes de aduana, y sale del coche para fumar un cigarrillo bajo las estrellas. La escolta argelina que le acompañaba dio media vuelta y los viajeros esperan a que los saharauis tomen el relevo. Este puesto de control marca la entrada en el territorio argelino administrado por la República Saharaui. « Argelia nos permite gestionar este territorio nosotros mismos », exclama Saleh, un joven saharaui. « ¿Han visto ustedes alguna vez una amistad tan fuerte entre dos países? « Para él, no hay razón para preocuparse por los posibles cambios de régimen en Argelia. « La posición argelina es una cuestión de principios. Nos ayudan porque ellos también han experimentado la colonización », explica.

    Argelia acoge a los refugiados saharauis desde 1975. En ese año, Marruecos y Mauritania aprovecharon la retirada de España para invadir el Sáhara Occidental. Veinticinco mil personas murieron por las bombas de napalm y fósforo.

    El Frente Polisario, representante oficial del pueblo saharaui, luchó para liberar el Sáhara Occidental. En 1979, se firmó un alto el fuego con Mauritania. Pero no fue hasta 1991 que se llegó a un acuerdo con Marruecos que prevé la celebración de un referéndum para la autodeterminación de los saharauis. Hoy, 27 años después, los saharauis siguen esperando para votar. El territorio del Sáhara Occidental está dividido por un muro entre « territorios ocupados » y « territorios liberados ».

    La República Saharaui, reconocida por 84 Estados, administra la zona que se encuentra al este del muro mientras Marruecos ocupa la parte occidental.

    UN SUEÑO DE INDEPENDENCIA

    173.600 personas viven en este complejo de tiendas de campaña y casas de adobe y de hormigón. Reina una calma sorprendente. Unos cuantos balidos, el lejano ruido de un motor y, susurros en las casas. Los saharauis pasan el día a la sombra. Los jóvenes van a la escuela y luego ayudan a sus padres en las tareas domésticas. Matan el tiempo visitándose unos a otros.

    Al caer la noche, Saleh pone una estera frente a su casa para disfrutar de la frescura y preparar el té. Sus primos no tardaron en unirse a él. « Durante el día, cocinamos, limpiamos, nos quedamos con nuestras familias. Me gustaría tener un trabajo, ser enfermera. Me gustaría ir de compras, ese tipo de cosas, como las chicas en Europa », dice Mina, de 25 años. « Mi sueño es ver nuestra bandera ondeando en el cielo de un Sahara libre. Quiero casarme, tener hijos e hijas en el Sahara libre », añade Leila. En una explosión de risa, las jóvenes, envueltas en melhfas de flores rosas, comenzaron a soñar. « Cuando se independice, el Sáhara Occidental será el Estado más importante del Magreb, porque es un país con muchos recursos y muy poca contaminación », dice Mina con ojos brillantes. Este territorio es rico en fosfato. Marruecos aprovecha las recetas del fosfato y muchos barcos de pesca extranjeros faenan en aguas saharauis ricas en pescado.

    Cuando se plantea la cuestión de cómo lograr la independencia, los ojos se oscurecen. « Son nuestros hombres los que la ganarán, a su manera, con la guerra. Por supuesto, si los hombres van a luchar, nosotros también iremos », afirma Nasra. « Hemos estado esperando pacíficamente durante tantos años y hasta ahora no hemos conseguido nada », añade Mina. Leila no está de acuerdo. « Llegará un día en que resolveremos este conflicto por medios pacíficos », dice.

    En diciembre de 2018, se espera que Marruecos, Argelia, Mauritania y el Frente Polisario participen en una mesa redonda sobre la cuestión del Sáhara en Ginebra. Este será el primer encuentro entre las autoridades marroquíes y saharauis desde 2012. Pero esa no es razón para tranquilizar a Mina. « Mi madre nació aquí. Mi abuela está aquí en el cementerio. Nací aquí y nunca hubo nada nuevo », explica.

    Saleh tampoco espera mucho de esta mesa redonda. Pero los nuevos actores de la escena le hacen màs optimista. « Cuando António Guterres fue nombrado Secretario General de las Naciones Unidas, teníamos confianza porque ya había trabajado en el conflicto del Sáhara Occidental, aunque se trataba más bien de ayuda humanitaria. Visitó los campamentos. Él sabe lo que está pasando aquí », explica. « Y luego fue él quien nombró a Horst Köhler como enviado de la ONU para el Sáhara Occidental », añade. El antiguo Presidente alemán, que pasó parte de su vida como refugiado, se ha ganado su confianza. « Köhler nos dijo que es un hijo de la guerra. Un hijo del refugio. Dijo que conocía nuestra situación y que no nos abandonará », dice Saleh de nuevo. « Además, tiene un plan. Decidió incluir a nuevos actores en la resolución del conflicto y ha aumentado el número de encuentros en este sentido.

    Acabar con la MINURSO

    La cuestión del mandato de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental (Minurso) está presionando a los protagonistas. Estados Unidos se niega a seguir financiando a esta fuerza de la ONU porque, a su juicio, no está haciendo su trabajo. En abril y octubre de 2018, su mandato fue renovado por sólo seis meses. Esta es una de las razones por las que la comunidad internacional ha salido gradualmente del punto muerto. « A veces, en mis oraciones, le pido a Alá que haga todo lo posible para mantener a Trump en el poder en los Estados Unidos », confió un joven saharaui.

    Mucha gente quiere que la Minurso se vaya. Consideran que la misión de mantenimiento de la paz es demasiado cara, que no ha celebrado un referéndum y deploran el hecho de que no tenga un mandato en materia de derechos humanos. Muchas ONGs han denunciado las violaciones de los derechos saharauis en Marruecos.

    En el mercado, jóvenes reclutas de la policía discuten el tema. « La Minurso puede ser aceptada si se protegen las manifestaciones saharauis en los territorios ocupados por Marruecos. Pero si las mujeres siguen siendo golpeadas y hay violencia todos los días, preferimos que se vaya », explica un gendarme de 28 años. « Estamos en contacto con los jóvenes de los territorios ocupados. Vemos las fotos y nos indigna que nadie hable de ello », añade su amigo, un soldado. La mayoría de los refugiados tienen una parte de su familia viviendo al otro lado del muro. « Sufren todos los días. No tienen derecho a expresarse, a tener una bandera », dice Mohamed, oficial en las fuerzas especiales de la gendarmería.

    Para muchos jóvenes, no importa que la salida de la fuerza de mantenimiento de la paz signifique una reanudación de las hostilidades. « Las Naciones Unidas deben entender que aunque no lo queramos, la guerra será la solución », explica Mohamed. « Lo que se pierde por la fuerza sólo se recupera por la fuerza », añaden sus camaradas.

    Volver a la guerra ?

    En los campamentos de refugiados, los ingresos en el ejército van en aumento. La mayoría de los jóvenes creen que la guerra es la mejor manera de lograr la independencia del Sáhara Occidental y de llamar la atención del mundo sobre su situación. Una gran parte de la población los entiende. No pueden seguir esperando y sintiéndose infrarrepresentados en los órganos dirigentes. Cada vez se dan más puestos de trabajo importantes a los jóvenes, pero rara vez se trata de puestos que tengan un poder decisional. Esto crea una ruptura.

    « Nuestro gobierno escucha más a la comunidad internacional que a nuestro propio pueblo. Nos sentimos abandonados », dice un joven en la calle. « Queremos una solución política, no sólo pan y agua », añade.

    En cada congreso del Frente Polisario, los jóvenes exigen claramente y en voz alta volver a las armas. « ¡Rechazan todo! Incluso en su estado de ánimo son agresivos », dice Abda Chej, miembro del secretariado nacional del Frente Polisario. El viejo se siente anticuado. « Las personas que fundaron el Frente Polisario son ahora una minoría. La mayoría son jóvenes que no han vivido la guerra y que no conocen la realidad », explica. « Nos presionan mucho. Nos piden armas, entrenamiento militar. Estamos tratando de calmarlos, pero ¿cuánto tiempo más vamos a aguantar? Los procesos de paz no funcionan », añade Abda Chej.

    « Aceptamos morir por nuestra causa », dice Mohamed, el joven a cargo de las fuerzas especiales de la gendarmería. Si muere luchando por la independencia del Sáhara Occidental, será honrado y considerado un mártir. « De todos modos, la gente como nosotros, sin recursos, ya está muerta », añade.

    Incorporase a la policía es también una forma de superar el aburrimiento o satisfacer las necesidades económicas. En los campamentos, el ejército es uno de los pocos sectores que recluta.

    Expatriarse para existir

    Muchos saharauis están estudiando en el extranjero. Si sus resultados son satisfactorios, pueden obtener fácilmente becas para estudiar en Cuba, España o Argelia. Pero una vez de vuelta en los campamentos, es muy difícil para ellos encontrar un trabajo remunerado que responda a sus calificaciones.

    Salama, un amigo de Saleh, forma parte de los muchos jóvenes que han decidido expatriarse. Pasa sus vacaciones en los campos de refugiados para visitar a su madre. Mientras la familia está ocupada honrando las reglas de la hospitalidad saharaui, el joven confiesa: « Me critican mucho porque me voy al extranjero. Hay gente que piensa que hay que quedarte aquí y presionar », dice. Salama se sirve algunos dátiles y un vaso de leche de camella antes de decir: « Pero la mayoría de nosotros pensamos que es mejor irse porque la ayuda humanitaria no es suficiente. Es gracias a la gente que va a España que tenemos de qué vivir. Permiten que sus familias tengan cosas muy esenciales ».

    La mayoría de los habitantes de los campamentos ya han viajado fuera de África. Muchos de ellos han estudiado fuera. También se organizan programas de intercambio para los más jóvenes. Según el ministro de Juventud y Deportes, Ahmed Lehbib, es una de las razones por las que pocos jóvenes saharauis son cooptados por grupos terroristas en la región. « Los yihadistas dicen que los occidentales matan a los musulmanes. Pero nuestros jóvenes conocen el mundo occidental. No se dejan engañar », explica. « También promovemos la comprensión de los derechos humanos y de los derechos de la mujer. Estos valores están en conflicto con los de los grupos terroristas », añadió el Ministro.

    La seguridad del Sahel se deteriora año tras año. Los jóvenes saharauis tienen muchas ventajas como reclutas para los grupos que operan en la región: están desocupados, son pobres y están familiarizados con el Sahara. Pero hasta ahora, pocos se han unido a los terroristas. Ya están movilizados por una causa: la suya.

  • Sahara Occidental : Emboirik poursuivi par la justice brésilienne

    La famille de l’ex-petite amie du diplomate sahraoui Emboirik Ahmed a porté plainte contre lui devant la justice brésilienne pour abus et diffamation contre la personne de sa fille Maia Benchimol.
    Mme Benchimol a 33 ans, elle travaille avec une instance des Nations Unies en tant que superviseur des politiques publiques et, à la suite d’une relation malheureuse avec le représentant sahraoui au Brésil, elle risque de perdre sa carrière professionnelle. Née en 1985 à Oujda, ville marocaine où elle a vécue et grandie jusqu’à l’âge de 10 ans dans une famille juive d’origine polonaise.
    Emboirik et Maia se sont rencontrés le 26 juillet 2017 à l’Ambassade de Cuba à Brasilia, où une fête a été organisée pour marquer le jour de la rébellion nationale cubaine. Beto Almeida, journaliste de la chaîne Telesur, a invité Maia à assister à la soirée et l’a présentée à Emboirik.
    Lors de son intervention sur la question du Sahara, Sonia Palhares, une grande amie des diplomates cubains lui a dit que Maia est marocaine. Emboirik a remué ciel et terre afin d’établir un contact avec elle. Le lendemain, il l’appela sous prétexte de lui parler de la question du Sahara et engagé tout son talent de Don Juan pour la faire tomber dans son lit. La tâche ne s’est pas avérée difficile. Au premier rendez-vous, ils ont entamé ce qui était pour elle une belle romance avec un diplomate et qui deviendra le plus grand cauchemar de sa vie.
    Quelques mois plus tard, Maia est tombée enceinte et Emboirik lui a demandé de se faire avorter car il ne voulait pas que ses proches en soient informés. Cela signifierait la fin de sa peu brillante carrière diplomatique. Le comportement et l’impolitesse d’Emboirik avec elle ont fait que l’avortement se produise naturellement: pour des raisons psychologiques.
    En août 2018, Emboirik était dans les camps lorsque Maia l’a appelé pour lui annoncer la fin de leur relation. Elle a révélé son histoire aux responsables de l’Université de Sao Paulo et ces derniers ont procédé à l’annulation de son intervention lors d’un séminaire à l’ordre du jour. Le Groupe d’études sur les conflits internationaux (GECI) a également retiré son soutien à la cause sahraouie pour cette raison.
    La carrière d’Emboirik au Brésil touche à sa fin. Il est grillé par ses abus sur la personne d’une fille qui a l’âge de ses enfants.
    En voyant sa carrière menacée, Emboirik décida d’inventer l’histoire de « espionne marocaine ».
    Maia, pour son amour pour Emboirik, s’est donnée corps et âme à la cause sahraouie. À titre d’exemple, lors d’une fête juive, la fête de Hanuka Day, a permis à une organisation juive d’offrir 15.000 euros au délégué sahraoui. On ne sait pas si Emboirik l’a transmise à sa hiérarchie ou s’il l’a mise dans sa poche.

    Grâce à son travail, Maia entretient des relations avec la haute classe au Brésil, un détail qu’Emboirik a exploité au maximum pour s’introduire dans les couloirs de la haute société brésilienne et des institutions internationales établies à Brasilia.
  • Brasil : Una querella contra Emboirik por abuso y difamación

    La familia de la ex-novia del diplomático saharaui Emboirik Ahmed ha depositado una querella ante la justicia brasileña contra él por abuso y difamación contra la persona de su hija Maia Benchimol.
    Mme Benchimol tiene 33 años, trabaja con una instancia de Naciones Unidas como supervisora de politicas publicas y a raíz de una desgraciada relación con el representante saharaui en el Brasil corre el riesgo de perder su carrera profesional. Nació en 1985 en Oujda, ciudad marroquí donde vivió y creció hasta la edad de los 10 años en el seno de una familia judía de origen polaco. 
    Se conocieron el 26 de julio 2017, en la embajada cubana en Brasilia que amenizaba una fiesta con motivo del día de la Rebeldia Nacional Cubana. Beto Almeida, periodista de la cadena Telesur invitó a Maia para asistir a la velada y la presentó a Emboirik.
    Mientras éste intervenía sobre la cuestión del Sáhara, Sonia Palhares, una gran amiga de los diplomáticos cubanos le dijo que Maia es marroquí. Emboirik hizo lo imposible por establecer contacto con ella. Al día siguiente la llamó bajo el pretexto de hablarle de la cuestión del Sáhara y sacó todo su talento de Don Juan para hacerla caer en su trama. No fue tarea difícil, ese mismo día empezó lo que para ella era un bonito romance con un diplomático y que se convertiría en la mayor pesadilla de su vida.
    Meses después, Maia cayó embarazada y Emboirik le pidió que abortara porque no quería que sus familiares y allegados se enteraran del asunto. Supondría el fin de su poca brillante carrera diplomática. El comportamiento y las groserías de Emboirik con ella hicieron que el aborto se produzca naturalmente : por razones psicológicas. 
    En agosto de 2018, Emboirik se encontraba en los campamentos cuando Maia lo llamó para anunciarle que su relación sentimental llegó a su fin. Reveló su historia a los responsables de la Universidad de Sao Paulo y cancelaron su intervención en un seminario que tenían en la agenda. El Grupo de Estudios de Conflictos Internacionales (GECI) también retiró su apoyo a la causa saharaui por esta razón.

    La carrera de Emboirik en Brasil está llegando a su fin. Está quemado por sus abusos sobre la persona de una chica que tiene la edad de sus hijos.
    Al verse amenazado, Emboirik decidió inventar la mentira de « espía marroquí ». 
    En realidad, Maia, por su amor por Emboirik, se entregó en cuerpo y alma a la causa saharaui. A título de ejemplo, en una celebración judía, el Hanuka Day, consiguió que una organización judía ofrezca 15.000 euros al delegado saharaui. No se sabe si Emboirik la transmitió a su jerarquía o se la metió en el bolsillo.
    Gracias a su trabajo, Maia tiene relaciones con la alta clase en Brasil, un detalle que Emboirik explotó al maximo para abrirse camino en los pasillos de la sociedad brasileña y las instituciones internacionales establecidas en Brasilia.

                                         (Foto de Maia en la revista people                                                          brasileña GPS Lifetime)
    (Sigue)


  • Brasil : Una querella contra Emboirik por abuso y difamación

    La familia de la ex-novia del diplomático saharaui Emboirik Ahmed ha depositado una querella ante la justicia brasileña contra él por abuso y difamación contra la persona de su hija Maia Benchimol.

    Mme Benchimol tiene 33 años, trabaja con una instancia de Naciones Unidas como supervisora de politicas publicas y a raíz de una desgraciada relación con el representante saharaui en el Brasil corre el riesgo de perder su carrera profesional. Nació en 1985 en Oujda, ciudad marroquí donde vivió y creció hasta la edad de los 10 años en el seno de una familia judía de origen polaco. 
    Se conocieron el 26 de julio 2017, en la embajada cubana en Brasilia que amenizaba una fiesta con motivo del día de la Rebeldia Nacional Cubana. Beto Almeida, periodista de la cadena Telesur invitó a Maia para asistir a la velada y la presentó a Emboirik.

    Mientras éste intervenía sobre la cuestión del Sáhara, Sonia Palhares, una gran amiga de los diplomáticos cubanos le dijo que Maia es marroquí. Emboirik hizo lo imposible por establecer contacto con ella. Al día siguiente la llamó bajo el pretexto de hablarle de la cuestión del Sáhara y sacó todo su talento de Don Juan para hacerla caer en su trama. No fue tarea difícil, ese mismo día empezó lo que para ella era un bonito romance con un diplomático y que se convertiría en la mayor pesadilla de su vida.

    Meses después, Maia cayó embarazada y Emboirik le pidió que abortara porque no quería que sus familiares y allegados se enteraran del asunto. Supondría el fin de su poca brillante carrera diplomática. El comportamiento y las groserías de Emboirik con ella hicieron que el aborto se produzca naturalmente : por razones psicológicas. 
    En agosto de 2018, Emboirik se encontraba en los campamentos cuando Maia lo llamó para anunciarle que su relación sentimental llegó a su fin. Reveló su historia a los responsables de la Universidad de Sao Paulo y cancelaron su intervención en un seminario que tenían en la agenda. El Grupo de Estudios de Conflictos Internacionales (GECI) también retiró su apoyo a la causa saharaui por esta razón.

    La carrera de Emboirik en Brasil está llegando a su fin. Está quemado por sus abusos sobre la persona de una chica que tiene la edad de sus hijos.
    Al verse amenazado, Emboirik decidió inventar la mentira de « espía marroquí ». 
    La carrera de Emboirik en Brasil está llegando a su fin. Está quemado por sus abusos sobre la persona de una chica que tiene la edad de sus hijos. En realidad, Maia, por su amor por Emboirik, se entregó en cuerpo y alma a la causa saharaui. A título de ejemplo, en una celebración judía, el Hanuka Day, consiguió que una organización judía ofrezca 15.000 euros al delegado saharaui. No se sabe si Emboirik la transmitió a su jerarquía o se la metió en el bolsillo.

    Gracias a su trabajo, Maia tiene relaciones con la alta clase en Brasil, un detalle que Emboirik explotó al maximo para abrirse camino en los pasillos de la sociedad brasileña y las instituciones internacionales establecidas en Brasilia.

                                         (Foto de Maia en la revista people brasileña GPS Lifetime)

    (Sigue)
  • L’ONU et l’UE accablent Rabat sur ses violations au Sahara Occidental : Le droit international met le Maroc au pied du mur

    La vice-présidente du Parlement européen (PE), Heidi Anneli Hautala, a appelé jeudi les députés européens à rejeter l’accord de pêche UE-Maroc, dans lequel la Commission européenne inclut le Sahara occidental, en violation flagrante de la Légalité internationale, le Droit européen et le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Après avoir dénoncé la position de la Commission de l’Union européenne, à l’égard du conflit opposant le Front Polisario et le Maroc, sur le Sahara occidental, en évoquant «la complicité discrète de l’UE avec la force d’occupation illégale (Maroc/ndlr) de la dernière colonie en Afrique» la vice-présidente du PE, Heida Anneli Hautala a averti sur la portée et les conséquences de la persistance de l’UE à faire fi de la Légalité internationale et le Droit européen, dans ses relations avec Rabat. 

    Elle soulignera, en effet, que les actions menées par la Commission européenne et le Maroc, visant le maintien de « l’exploitation illégale » des ressources naturelles du peuple sahraoui, en violation des arrêts prononcés par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), l’eurodéputée, membre de la Ligue verte finlandaise, Heidi Anneli Hautala souligne que «la réputation du Parlement européen et le destin du peuple sahraoui sont en jeu». 

    Pour la vice-présidente du PE, le souci premier de la commission de l’UE, est «de donner la priorité absolue à la préservation de ses relations avec son partenaire à Rabat , plutôt que de se conformer» souligne-t-elle «à la décision de la CJUE et de négocier un accord séparé avec le Front Polisario, représentant unique et légitime du peuple du Sahara occidental reconnu par les Nations unies» a écrit, Mme Heidi Anneli Hautala, dans une tribune publiée jeudi sur le site Eurobserver. 

    Sur les conditions ayant accompagné les consultations de la commission de l’UE, avec le Maroc, pour le renouvellement de l’accord de pêche UE-Maroc, la responsable du Parlement de l’UE, souligne que «la grande majorité des parties prenantes consultées était composée de Marocains ou de représentants locaux ayant un intérêt direct à préserver le statu quo» a affirmé la vice-présidente du PE. 

    Dans le rapport du secrétaire général de l’ONU sur le Sahara occidental, remis au Conseil de sécurité, Guterres a abordé, la violation des droits de l’Homme des Sahraouis, par l’occupant marocain, qui d’ailleurs par son système politique colonial au Sahara occidental est en violation des Droits du peuple sahraoui, depuis 1975, et de la Charte et des principes de L’ONU. Guterres note dans son rapport, en ce qui concerne les droits des Sahraouis à disposer de leurs richesses naturelles que «des représentants de la société civile se sont dits préoccupés par les projets de développement financés par le Maroc dans le Territoire (Sahara occidental : NDLR, affirmant, qu’ils ne bénéficiaient pas à la population sahraouie de souche». 

    Poursuivant dans son rapport il dira que ces représentants «ont souligné que les «élus» du territoire ne représentaient pas le peuple sahraoui, dans sa totalité» a-t-il indiqué, ajoutant plus loin qu’«ils ont exprimé leur frustration face à la politique discriminatoire dont ils faisaient les frais en tant que Sahraouis». Indiquant dans son rapport que «les élus» dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine «ne représentaient pas le peuple sahraoui» mais plutôt, mentionne Guterres, «les intérêts d’une élite minoritaire», notamment les colons marocains, comme ce fut le cas, lors de l’ère des ex-systèmes politiques coloniaux qu’a connu l’Histoire de la colonisation, à travers le monde, pour ne citer qu’en Afrique et en Asie. Pis encore, pour maintenir son système colonial au Sahara occidental, Outre que Rabat tergiverse avec l’aide de ses soutiens, principalement de celui du membre permanent au Conseil de sécurité, la France, Rabat vient d’être encore une fois, épinglé, sur ces violations du Mandat de la mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso).

    Se référant aux conclusions de l’examen indépendant des opérations de la mission onusienne, commandé par l’ONU et qui a été mené par l’experte indépendante Diane corner, Guterres a, dans son rapport précité, pointé du doigt les entraves du Maroc, au travail et à la mission de la Minurso. Pour le SG de l’ONU, Rabat doit cesser à «insister pour que les véhicules de la Minurso portent des plaques d’immatriculation marocaines et non pas de l’ONU et pour que les passeports soient tamponnés à Laâyoune (ville du Sahara occidental sous occupation marocaine : NDLR) ».

    Aussi le rapport accable l’occupant marocain, sur ses agissements et violations, citant,entre autres, les six violations de l’accord militaire n°1 par l’Armée royale marocaine, qui viennent s’ajouter aux dix violations relevées, dont deux avaient un caractère général, trois consistaient en ce que l’accord militaire N°1 définit comme des «renforcements tactiques » ainsi que la violation de la liberté de mouvement, détaille le rapport de l’ONU.

    Karima Bennour

  • Intervention de l’avocat du Front Polisario devant la Commission de pêche de l’UE

    L’intervention de monsieur Gilles Devers l’avocat du FRONT POLISARIO devant la commission de pêche au parlement européen. Cette dernière cherche à faire passer le nouvel accord de pêche avec le Maroc au détriment de la légalité internationale et les intérêts de la population locale du Sahara Occidental, une population qui vit, depuis plus de 42 ans, dans une prison à ciel ouvert sous l’occupation marocaine.