Étiquette : Sahara Occidental

  • Campagne de M. Athar Khan pour succéder à M. Christopher Ross

    Selon une note envoyée par l’ambassadeur du Maroc à Genève le 18 octobre 2012, « M. Athar Khan, Chef de Cabinet du Haut Commissaire pour les réfugiés, mène actuellement une campagne pour promouvoir sa candidature potentielle pour succéder à M. Ross ».
    « Il a ainsi saisi l’opportunité de la réunion du Comité Exécutif du HCR, tenue à Genève en octobre dernier, pour approcher la délégation américaine, présidée par Anne C. Richar, Secrétaire d’Etat Adjoint pour la Population, Réfugié et Migration, pour lui faire part de son vif souhait de succéder à Ross, au cas où la mission de Ross viendrait à terme », ajoute la note.
    Pour rappel, M. Ross est le Représentant Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental.
    Omar Hilale vante les « mérites » de celui qu’il appelle « sa source au HCR » dans le but de pousser le Maroc à encourager sa nomination, dans un premier temps, au poste d’Envoyé Spécial pour le Sahara Occidental et Chef de la MINURSO, et ensuite, au poste de Représentant Personnel, fonctionne détenue par M. Ross.
  • Charles Saint-Pro, l’autre laquais du Makhzen

    Charles Saint-Pro est de nationalité française. Les éléments dont nous disposons le désignent comme étant un agent de la DGED.

    Il dirige l’Observatoire d’Etudes Géopolitques, financé à 100 % par les servcies marocains de la DGED. Ce centre publie réguliérement des bulletins d’information, consacrés essentiellement au  Maroc, ou bien à dénigrer les adversaires du Maroc notamment le Polisario et l’Algérie.

    La DGED le sollicite souvent pour faire des réponses mise-au-point à des articles hostiles au Maroc, publiés notamment en France.

    Il organise des colloques et conférences au frais de la DGED sur des thémes favorables au Maroc.

    Il est l’auteur d’un livre sur Mohammed V, intitulé « Mohammed V ou la monarchie populaire » paru aux éditions du Rocher dans lequel il fait l’éloge de la monarchie  marocaine. Cette opération a été piloté par la DGED. Plusieurs copies de ce livre ont été envoyé à plusieurs personnalités française, entre autres, François Hollande, Laurent Fabius, Elisabeth Guigou, Najat  Belkacem et Martine Aubry.

    Il est l’auteur de plusieurs articles de presse favorables au maroc;

    Il a donné des interview axé essentiellement sur le Maroc et médiatisé des articles sur le Maroc, concoctés par la DGED et ses relais médiatiques.

    Il a fait des déclarations à la presse et écrits des articles assimilant le Polisario à une organisation terroriste.

    Il a effectué plusieurs missions à l’étranger pour le compte de la DGED afin de plaider les théses marocaines sur le Sahara Occidental.

    Il entretient un réseau relationnel qu’il met à la disposition de la DGED à l’occasion de manifestation, concoctés en france par le Makhzen; marocains. Il a participé à des émisions de télévision au cours desquelles il a toujours glorifié le Maroc;

    Charles Pro s’est rendu à plusieurs reprises au Maroc. Le cadre de la DGED en charge de sa manipulation s’appelle Khalid Moulay.

    Lien:

    https://drive.google.com/file/d/0B0uvCaI566TvTUxvbXBqb1ZHWHc/view?usp=sharing

  • Réseau engagé par la DGED pour vendre la prétendue exception marocaine


     
    Le 10 mars 2011, Ahmed Charai, dans un email envoyé à son supérieur hiérarchique de la DGED, où il propose une liste de noms que les services de renseignements marocains utilisent pour distiller leur propagande sur la colonisation du Sahara Occidental ou pour vendre une image édulcorée du Maroc. Trois français y figurent.

    Quelques propositions de noms pour d’éventuelles tables rondes ou débats dans le cadre du Discours Royal.

     Nationaux :

    – Mohamed Madani, Professeur à la Faculté de Droit de Rabat-Agdal, bilingue (0668327836)

    – Mahjoub El Haiba, Professeur à la Faculté de Droit de Casablanca, ancien Secrétaire général du CCDH, bilingue (0661362357) ;

    – Hassan Ouazzani Chahdi, Professeur à la Faculté de Droit de Casablanca, Conseiller au Conseil constitutionnel, bilingue (0661336532) ;

    – Amal Mecherfi, Professeur à la Faculté de Droit de Salé, bilingue (0666183080) ;

    – Asâad Abdemajid, vice-président de l’Université Hassan 1er de Settat, bilingue 0661569254)

    – Mohamed Saham, Professeur à la Faculté de Droit de Marrakech, francisant (0661416428)

    – Kamal Morsali, Professeur à la Faculté de Droit de Tétouan, arabisant (0661050192)

    – Mohamed Yahia, Doyen de la Faculté de Droit de Tanger, bilingue (0662045779)

    – Mohamed Zine Eddine, Professeur à la Faculté de Droit de Mohammédia, arabisant (0663006771 )

    – Abdeljabbar Arrach, Professeur à la Faculté de Droit de Settat, arabisant (0672444283)

    – Abdelhafid Adminou, Professeur à la Faculté de Droit de Rabat-Souissi, directeur au ministère des relations avec le Parlement, arabisant (0666164267)

    – Touria Laayouni, vice-doyenne de la Faculté de Droit de Salé, arabisante, (0661264816) ;

    – Hamid Rbii, Professeur à la Faculté de Droit d’Oujda, bilingue (0661388484) ;

    – Abdesslam Lazrak, Professeur à la Faculté de Droit de Tanger, arabisant (0674028383) ;

    – Driss Jardane, Professeur à la Faculté de Droit de Tanger, arabisant (0674957724) ;

    – El Amrani Boukhobza, Professeur à la Faculté de Droit de Tanger, arabisant (0662148461)

    – Chrif El Ghayyoubi, Professeur à la Faculté de Droit de Salé, arabisant (0666095218) ;

    Abdelilah El Abdi, Professeur à la Faculté de Droit de Rabat-Agdal, bilingue (0661991737) ;

    – Driss Khoudri, Professeur à la Faculté de Droit de Casablanca, arabisant (0661598951) ;

    – Mohamed Laaraj, Professeur à la Faculté de Droit de Fès, Député, arabisant (0661250417)

    – Klalid El Ghazi, Professeur à la Faculté de Droit de Meknès, arabisant (0665704590) ;

    – Malika Sarroukh, Professeur à la Faculté de Droit de Rabat-Agdal, arabisante 0672259587)

    – Hamid Aboulass, Professeur à la Faculté de Droit de Tétouan, arabisant (0661088553)

    – Boujemaa Bouazzaoui, Professeur à la Faculté de Droit de Salé, arabisant (0667243112)

    – Mohamed Ajaoun, Professeur à la Faculté de Droit de Meknès, arabisant (0661922026)

    – Abderrahmane Haddad, Professeur à la Faculté de Droit de Meknès, arabisant (0661906110)

    Mohammed El Yaâgoubi, Professeur à la Faculté de Droit de Salé, bilingue (0669587815)

    – Abdallah Harsi, Professeur à la Faculté de Droit de Fès, bilingue (0661068064)

    – Mohammed Sbihi, Professeur à la Faculté de Droit de Rabat-Agdal, bilingue (0661392752)

    Etrangers:

    – Michel Rousset, Professeur émérite ancien Président de l’Université de Grenoble (0033476905366)

    – Charle Saint Prot, Président de l’Observatoire des études géopolitiques de Paris, Professeur de Droit (0033630180118)

    – Henri Védié, Economiste, Professeur à HEC, Paris (0033661519942).

  • Sahara Occidental : Responsable américain affirme que le Maroc n’a fait aucun progrès dans le domaine des droits de l’homme

    Washington, 13 février 2012.- Rachad Bouhlar rencontré Michel Posner, Sous-Secrétaire d’Etat chargé de la démocratie et des droits de l’homme. Ce dernier lui informe qu’il travaille intensivement afin d’arriver à mettre en place un mécanisme « international et indépendant » pour le monitoring des droits de l’homme au Sahara Occidental (à travers la MINURSO, ou tout autre mécanisme international et indépendant qui relèverait de l’ONU).

    Faisant fi des arguments présentés par l’ambassadeur du Maroc, M. posner a affirmé qu’aucun progrès n’a été réalisé dans ce domaine en faisant référence aux rapports qui’il reçoit des divers ONG’s et du Front Polisario.

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  • Le MACP propose de créer une base de données des journalistes (2012)

    Le Moroccan American Center for Policy, MACP (Centre maroco-americain de Politique) est une entité créée par le Maroc pour mener une activité de lobbying auprès des autorités américaines, notamment le Congrès et le Sénat. Il a été fondé par Edward Gabriel, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Rabat.

    Parmi ses « Senior Staff» (cadres supérieurs) se trouve Robert Holley, un ancien cadre de la diplomatie américaine.

    Selon cette note de l’ambassadeur marocain à Washington du 8 février 2012, Gabriel et Holley proposent de créer « une base de données que le MACP compte mettre en place pour stocker des informations sur des journalistes (pro-Maroc, anti-Maroc, neutre, etc…). L’objectif, selon MACP, serait de connaître les tendances des journalistes et journaux quand il s’agit du Maroc ».

    En réponse à la note de Bouhlal, Mouaad Ibriz, responsable de la Division de l’Amérique du Nord et des Caraïbes au MAE marocain, lui signale que « Il est important de faire comprendre également à MACP qu’ils doivent assumer leurs responsabilités par rapport au conditionnement de l’aide militaire (FMF) à notre pays, en développant une stratégie que nous mettrons en oeuvre au niveau du Congres ».

    « La question du conditionnement de l’aide américaine au HCR est dangereuse. Ca nous conduirait certainement à une situation où ne serons face à des dégâts connexes comme c’est le cas avec le FMF », a-t-il ajouté.

  • Ceuta et Melilla, pour maintenir la pression sur l’Espagne

    L’Espagne fait partie du dénommé Groupe des Amis du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental. Les autres pays intégrant le groupe sont la France, les Etats-Unis, le Royaume Uni et la Russie.

    Aux yeux du droit international, L’espagne est toujours la puissante administrante du territoire puisque la décolonisation du territoire, jusqu’à présent, n’a pas eu lieu, le Sahara Occidental faisant partie de la liste des territoires non-autonomes dont le statu dépend de l’ONU.

    L’ampleur de la solidarité du peuple espagnol avec la lutte du peuple sahraoui est un facteur qui conditionne la position du gouvernement espagnol par rapport au conflit du Sahara Occidental.

    Tous ces éléments alimentent la crainte du Maroc de voir l’Espagne basculer dans une position contraire aux intérêts expansionnistes du Maroc. Par conséquent, Rabat entretient la stratégie de la tension avec Madrid moyennant l’arme de l’immigration et la revendication des enclaves de Ceuta et Melilla.

    Dans cette note datée de novembre 2013, les autorités marocaines préciser quelques éléments de langage à garder pour la question des deux villes espagnoles.

    Texte Intégral de la note:

    Note

    Sebta et Melilia et les Iles avoisinantes

    La question de Sebta, Melilia et les Iles avoisinantes encore sous occupation espagnole, continuent d’être un point de discorde entre les deux pays à cause du refus de l’Espagne de reconnaître les droits légitimes du Maroc.

    Le Maroc a toujours revendiqué les deux villes et les Iles avoisinantes, en privilégiant dès le début le dialogue en vue d’aboutir à une solution qui garantit les droits de souveraineté légitime du Maroc et qui prend en considération les intérêts de l’Espagne.

    Le Maroc n’a pas cessé de lancer des appels aux gouvernements espagnols en vue de trouver une solution à ce contentieux territorial, dans le cadre de la légalité internationale. C’est dans cet esprit que Feu SA Majesté le Roi Hassan II a proposé en 1987 la constitution d’une cellule de réflexion sur l’avenir  de des présides.

    L’affaire de l’îlot marocain Toura, en juillet 2001, a servi de prétexte pour les autorités espagnoles pour renforcer leur présence militaire dans la zone et par la même occasion porter atteinte, de manière répétée, à la souveraineté marocaine sur ses eaux territoriales.

    D’autre part, les responsables espagnols ne cessent de multiplier leurs visites à Sebta et Melilia, surtout depuis la crise de Toura, dont celle réalisée durant le mois de novembre 2007 par les Rois d’Espagne. Ces visites qui ont une connotation extrêmement politique, ayant pour objectif principal la consolidation de la situation coloniale et anachronique de nos deux villes, et, par conséquent, « l’hispanité » des présides.

    Il y a lieu de signaler que le Parti Populaire au pouvoir maintient une position ferme quant à l’hispanité des deux présides. Lors d’une visite effectuée à Melilia, en novembre 2011, M. Rajoy a déclaré que « les Espagnols qui vivent dans ces deux villes ont besoin de l’appui, de l’attention et de l’aide pour que ses habitants soient égaux au reste de leurs compatriotes ».

    Les autorités de Sebta et Melilla ont élaboré, en octobre 2011, un agenda commun de « revendications », dont la principale était celle de passer du statut de villes autonomes à celui de Communautés Autonomes.

    En décembre 2011, un groupe parlementaire avait présenté une proposition à l’Assemblée plénière au sujet de l’intégration de la ville de Sebta dans l’Union douanière de l’UE. Le groupe évoque l’exemple des Canaries qui font partie de l’Union Douanière depuis 1986.

    Il convient de signaler que les deux présides de Sebta et Melilia ne sont pas intégrés dans les zones couvertes par le parapluie de l’OTAN. Elles ne sont pas non plus intégrées dans l’espace Schengen. Toutefois, dans le cadre du programme de coopération régionale INTERREG (programme européen de coopération entre les régions frontalières), les autorités espagnoles ont essayent d’inclure Sebta et Melilia dans les projets relevant dudit programme.

    En avril 2012, le Ministre espagnol des Affaires Etrangères a déclaré que son département allait étudier la possibilité d’intégrer les deux présides dans l’Union Européenne pour les faire bénéficier d’un « fonds spécial » d’appui. Il a également plaidé pour profiter des bonnes relations avec le Maroc pour arriver à « un statut satisfaisant et favorable pour les deux parties concernant les zones frontalières du Maroc avec Sebta et Melilia ».

    Il est à signaler que depuis l’indépendance, il existe un accord tacite pour maintenir le statut quo de Sebta, Melilia et les Iles avoisinantes.

    Ce statut quo n’a pas été respecté par l’Espagne lors de l’affaire Toura en 2001, et tout récemment lorsque l’Espagne a procédé à l’élargissement d’une plateforme de rocher « Terre » près d’Al-Hoceima, dont les travaux ont été arrêtés, démanche dernier, suite à la réaction immédiate et ferme des autorités marocaines.

    Pour sa part, le Maroc considère que la situation des villes occupées de Sebta et Melilia et les Iles avoisinantes représente un fait colonial anachronique en ce début du 21ème siècle, et que les relations maroco-espagnoles ne peuvent ignorer l’existence de ce contentieux.

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  • Marruecos – ONU : dinero malgastado en vano a costa del contribuyente marroquí

    El cheque cobrado por Richard Miniter
    Chris Coleman acaba de revelar, con pruebas en la mano, los métodos marroquíes para atraer apoyo a su colonización del Sáhara Occidental.
    La cuestión del Sáhara Occidental es un problema de descolonización cuya solución sobre la base de las resoluciones de la ONU es muy apreciada por la comunidad internacional. De hecho, hay que subrayarlo, ningún país reconoce la soberanía de Marruecos sobre la antigua colonia española. Además, España sigue siendo considerada como la potencia administradora del Sáhara Occidental: De ahí, su participación en la búsqueda de una solución para este conflicto que llevará pronto 40 años.
    Coleman inauguró un verdadero Wikileaks marroquí con documentos abrumadores que dan una idea del dinero del contribuyente marroquí malgastado en vano por la DGED, los servicios de espionaje marroquíes, para crear una apariencia de apoyo a las tesis anexionistas marroquíes que no encontraron ningún eco a pesar del paso de los años y a pesar del apoyo incondicional de Francia. 
    60.000 dólares para Richard Miniter por un artículo publicado en el New York Times, 25.000 dólares para The National Interest. Son algunas de las cifras reveladas por el Wikileaks marroquí. Cuánto habrán recibido los oradores traídos por Marruecos, esta semana, para hablar en la tribuna del Comité de Descolonización?
    Un dinero malgastado en vano, mientras los marroquíes viven en condiciones precarias.
  • « El Sahara es una espina en la garganta del gobierno marroquí » (Ahmed Ettanji

    La Plata, 10/10/14.- Por Luz Marina Mateo / Para Voz del Sahara Occidental en Argentina
    Ahmed Brahim Ettanji es el joven saharaui que preside Equipo Mediático (también conocido como “Equipe Media”), un grupo de jóvenes periodistas y fotógrafos que cumplen con su difícil trabajo directamente desde los territorios ocupados del Sahara Occidental. Los teléfonos celulares -con los que graban audio y video y toman fotos a escondidas-, las redes sociales y la página web, son sus únicas armas para dar a conocer al mundo las violaciones de los derechos humanos a los que son sometidos en forma cotidiana por parte de las autoridades marroquíes. Saben de los riesgos que su tarea implica y, sin embargo, no se rinden. Con él hablamos sobre el mártir Hassana Luali (cuyo cadáver fue sepultado dos días después de esta entrevista, sin autorización de sus familiares y sin la autopsia que estos reclamaban), los sucesos posteriores en Dajla ocupada, la situación de los periodistas y loslobbies. A través de Voz del Sahara Occidental en Argentina, también envía mensajes a los saharauis y saharauías de los campamentos de refugiados y la diáspora y a las sociedades de nuestra América Latina y Caribeña. Hasta aquí las descripciones. Que levante la mano la palabra.
    ¿Cómo les relatarías a los lectores y lectoras lo que sucedió con Hassana Luali?
    El compañero Hassana Luali era un preso político condenado a tres años de prisión, que ha estado en la cárcel negra de El Aaiún y ha sido trasladado luego a la cárcel de Dajla, donde sufrió mucha tortura -psicológica y física- y malos tratos, tanto él como todos sus compañeros. Era una persona diabética y, después de tantas huelgas de hambre, su salud ha ido empeorando y necesitó muchas veces una atención médica que no ha recibido, a tal punto que ha llegado a tener siete gramos de azúcar en sangre y lo trasladaron en coma al hospital. Allí, han sabido perfectamente que era diabético porque, pinchando con una aguja en una mano, se puede saber si una persona padece o no de diabetes. Sabiendo eso, le han puesto un suero con glucosa, con azúcar… Ahí ha subido más el nivel de azúcar en el cuerpo y esas cosas han sido el motivo; eso, más la negligencia que ha vivido porque, en el hospital donde ha ido, hay un médico que no quiso recibirlo porque se trataba de un preso político y por sus opiniones contra la ocupación marroquí.
    ¿Qué sentiste al recibir la noticia de su muerte?
    Esta noticia la hemos recibido con mucha tristeza y muy sorprendidos. Muchos saharauis y saharauías han salido a las calles en Dajla ocupada al enterarse del hecho. Fueron al hospital de la ciudad a protestar y a pedir a las autoridades de ocupación que expliquen los motivos de la muerte y una autopsia imparcial que no sea realizada por la parte marroquí, porque siempre van a manipular. También han exigido condenar a los culpables de la muerte del mártir Hassana Luali.
    ¿Qué pasó con los periodistas de Equipo Mediático que se dirigían a Dajla a dar cobertura informativa a los hechos?
    Después del martirio del compañero Hassana Luali, otros compañeros suyos cumplieron la condena de tres años de cárcel y fueron liberados. Tras su liberación, un importante número de activistas y nuestros corresponsales de Equipo Mediático fueron a Dajla para realizar una cobertura informativa ante el bloqueo que existe a los recibimientos que van a hacer las masas saharauis a los presos políticos y a la visita que estos iban a hacer a la familia del mártir. Estábamos segurísimos de lo que iba a pasar, que iba a haber una intervención… Los compañeros que fueron a realizar esa cobertura, llegaron hasta la zona conocida como “Punto 111”, al norte de Dajla; se encontraron con furgonetas de fuerzas auxiliares y de la Gendarmería Real Marroquí cuyos efectivos les pararon, les amenazaron y les dijeron que tenían que emprender la vuelta a El Aaiún [es decir, desandar un camino de 500 kilómetros] en ese mismo momento. Nuestros compañeros pidieron explicaciones, preguntando por qué, solicitando una justificación y queriendo conocer si existía una orden basada en el derecho internacional por la cual se les pudiese impedir ir a Dajla. Les contestaron que lo que tenían eran órdenes superiores de los altos cargos y que no iban a pasar…
    En medio de la conmoción por las noticias sobre la muerte de Hassana Luali, un portal económico anunciaba que “Marruecos construirá un gran puerto en Dakhla para desarrollar la región”. ¿Ves alguna relación entre ambas informaciones surgidas en forma simultánea?
    Nosotros estamos muy seguros de que el dinero que ganan las autoridades de ocupación con el expolio del Sáhara Occidental, es el mismo que gasta Marruecos en los lobbies mundiales que lo apoyan y hacen presión en los foros internacionales y en el mismo Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas para que existan resoluciones a su favor en esa cuestión. Este caso que mencionas responde seguramente a eso. Sabemos que la cuestión del Sáhara Occidental es una espina en la garganta del gobierno marroquí. El propio vértice de la pirámide de ese régimen feudal, Mohamed VI, ha dicho en un discurso que la situación del Sáhara Occidental está en un momento muy crítico para Marruecos. Aunque parezca raro, Francia y otros aliados están cambiando la posición hacia Marruecos, porque saben que es un Estado terrorista, que no respeta los derechos humanos ni el derecho internacional, que ha violado muchas veces los dos principales pactos internacionales: el de Derechos Civiles y Políticos y el de Derechos Económicos, Sociales y Culturales. Además, Marruecos está en crisis con Christopher Ross [enviado personal del Secretario General para el Sáhara Occidental], quien viene con una intención muy seria de aplicar una solución a este conflicto que ya lleva muchos años, que es olvidado por la comunidad internacional y por varios organismos. Lo que está haciendo ahora Marruecos es intentar explotar al máximo las riquezas porque, según los analistas políticos, 2015 es un año decisivo en la causa saharaui.
    Volviendo al tema de los periodistas saharauis, ¿cómo describirías la situación de estos en los territorios ocupados?
    Hay un bloqueo militar e informativo en las zonas ocupadas porque Marruecos no quiere que se conozcan las violaciones de los derechos humanos que está cometiendo en el Sahara Occidental. Cualquier delegación de activistas, periodistas u observadores que quiera entrar al territorio, es expulsada. Nuestro deber como activistas mediáticos en las zonas ocupadas es intentar romper ese bloqueo informativo con nuestros mecanismos pequeños. Todo ese trabajo que se realiza aquí, en las zonas ocupadas, implica un alto riesgo para todos nosotros. Uno de los casos es el de Mahmud El Haissan, el corresponsal de RASD TV, que está ahora mismo en la cárcel solo por hacer una cobertura mediática tras el partido del pasado campeonato mundial de fútbol en el que Argelia venció a Alemania y mucha gente salió a la calle a festejar ese triunfo. En abril de este año, el Consejo de Seguridad aprobó la resolución 2152 sobre el Sáhara Occidental en la que exhorta a Marruecos a respetar la libertad de expresión pero este sigue negando ese derecho y hace lo contrario: multiplica sus métodos represivos contra los periodistas y fotógrafos saharauis. Todas las personas que intentan documentar cualquier hecho que ocurre en los territorios ocupados llevado a cabo por las autoridades de ocupación, se encuentran con represalias.
    Los y las periodistas allí, ¿tienen miedo? De ser así, ¿a qué temen?
    Muchas veces lo conversamos con mis compañeros y compañeras. No tenemos miedo de ser torturados ni de ir a la cárcel… No… Porque nosotros estamos seguros de que somos objetivos de detención y de tortura por nuestro trabajo: sabemos el resultado. El miedo que tenemos es que detengan a la mayoría de los periodistas y, después, ¿quién podrá sacar la información al exterior? Ese es nuestro miedo.
    Como periodista saharaui, ¿cuál es tu mensaje desde los territorios ocupados a los saharauis y saharauías de la diáspora y de los campamentos de refugiados?
    Mi mensaje a todas y todos los saharauis que se encuentran en la diáspora, es que intenten hacer lo que puedan para romper este bloqueo informativo y militar impuesto en las zonas ocupadas por las autoridades de ocupación marroquíes. Y también que traten de sensibilizar a la opinión pública y a la sociedad civil en toda la diáspora (en la Unión Europea, en América Latina, etc.) sobre las graves, las flagrantes violaciones de derechos humanos. En cuanto a los saharauis que están en los campamentos, les mando un mensaje de ánimo y de solidaridad, como nosotros recibimos de ellos… Yo me quito el sombrero ante esas mujeres que están en los campamentos de refugiados y que han construido un Estado a lo largo de dieciséis años de guerra.
    ¿Qué les dirías a las sociedades de América Latina y Caribeña?
    Para mí América Latina es la cuna de las revoluciones (sobre las que he leído bastantes libros) y estoy encantado de ellas. Quiero decirle a toda esa gente que nosotros estamos continuando esa revolución -que nos viene de allí- contra los Estados imperialistas y necesitamos un apoyo por parte de ellos y por parte de todos los internacionalistas. Espero que sientan todas las injusticias que vivimos nosotros aquí.
    Finalmente, Ahmed Brahim Ettanji dedicó unas palabras especiales que esta entrevistadora comparte con mucha satisfacción: “No quiero perder la ocasión de agradecerte personalmente y, por tu intermedio, a la Cátedra [Libre de Estudios sobre el Sáhara Occidental] y a Voz del Sáhara Occidental en Argentina“.
  • A cuatro años del inicio de Gdeim Izik

    La Primavera árabe comenzaba a gestarse a partir de la llegada de los activistas de derechos humanos desde Argel y luego de los claros actos de violencia hacia éstos activistas saharauis y los observadores internacionales, también víctimas de violencia impune e ilegal, la situación se había tornado insoportable.
    El modo de manifestación pacífica estaba dando un giro imprevisto, la prueba latente de ello fue la sentada silenciosa, efectuada a fines de septiembre de 2010, en la ciudad ocupada de El Aaiún, Sáhara Occidental, donde visiblemente pudimos apreciar, la comunidad internacional toda, que el pueblo saharaui, para estar « a salvo » de las agresiones, actos de violencia y/o torturas, deben estar callados y no pensar.
    Desde ese momento la sociedad civil saharaui ha cambiado su modo de lucha y de reclamos, pero debemos destacar que, como bien sabemos, los saharauis se identifican como pacíficos, sosteniendo de un modo inalienable esa conducta de paz.
    A partir del día 4 de octubre del año 2010, se llevó a cabo en la ciudad ocupada de Smara, una acción de éxodo masivo de los habitantes de dicha ciudad, partiendo en acampada colectiva, como clara manifestación de repudio a la política del colono invasor y represor marroquí.
    Lo mismo ha acontecido en otras ciudades saharauis como es el caso de Boujdour, donde dos días antes, los ciudadanos, quienes estaban dispuestos a « exiliarse » fuera de la ciudad, fueron atacados de forma brutal por el brazo ejecutor de las autoridades marroquíes, donde hubieron cientos de heridos entre los ciudadanos que se manifestaban de un modo pacífico.
    El día 10 de octubre de 2010, los ciudadanos saharauis de la ciudad ocupada de El Aaiún, comenzaron su plan de éxodo masivo hacia las afueras de la ciudad, principalmente a Lemsayd, donde en principio eran unas 150 jaimas, donde participaron en su mayoría, mujeres, ancianos y niños.
    6 dias después, la totalidad de los acampantes sumaban unas 1256 familias, repartidas en mas de 1.700 jaimas y se calculaba hasta el momento, un total aproximado de 11.000 personas que habían abandonado sus casas, por el claro motivo de no seguir aceptando la política de represión e impunidad a la que están sometidos desde hace mas de 3 décadas, como así también manifestaban el reclamo del cese del EXPOLIO DE LOS RECURSOS NATURALES DEL SÁHARA OCUPADO.
    Siendo el dia 17 de octubre de 2010, los saharauis manifestaban que El Uali de El Aaiún, en esos momentos se encontraría en « una encerrona », debido a la tensa situación que acontecía en el « Campamento de la dignidad saharaui », y que estaría intentando sobornar a todo saharaui « débil de conciencia », para que abandonen las jaimas y vuelvan con sus familias a El Aaiún.
    Cabe destacar, que en Los Campamentos de la dignidad había varios enfermos, ancianos y niños pequeños, careciendo de agua potable. Las fuerzas de seguridad estaban bloqueando las entradas del campamento, de éste modo aislando a los acampantes, quienes lógicamente necesitaban los elementos básicos de subsistencia humana, como son, agua, víveres, medicamentos, y todo lo concerniente a una supervivencia digna.
    Fue un momento clave de evaluar que indefectiblemente, debe aplicarse de un modo inminente el esperado REFERENDUM DE AUTODETERMINACIÓN, para el pueblo saharaui.
    A 4 años de aquel inicio de lo que fue el intento de la gesta de la frustrada primavera árabe, el pueblo saharaui sigue esperando la autodeterminación que les corresponde por derecho, según lo avala la ley internacional.
    Desde la Coordinadora de Gdeim Izik, extendemos un afectuoso saludo a todos los valientes saharauis que de un modo u otro participaron de Gdeim Izik y a toda la comunidad internacional que se solidarizó en aquellos momentos especialmente por nuestra justa causa y nuestros legítimos reclamos.
    El Aaiún, Sahara Occidental
    Redacción: Darghamyo
  • « Western: Sáhara » seleccionado en el VII Festival de Cine La imagen de los Pueblos (Ecuador)

    El VII Festival de Cine La imagen de los Pueblos (Ecuador) nos acaba de comunicar que ha seleccionado nuestro documental « Western: Sáhara » para la edición de 2014 que se celebrará del 17 de octubre al 20 de noviembre de 2014. EL proyecto ya ha pasado por diversos festivales y eventos en Latinoamérica en países como Argentina, Colombia, México o Bolivia.
    Un proyecto que nunca hubiéramos podido realizar sin la colaboración de la única escuela de cine en contexto de campamento de refugiados (Abidin Kaid Saleh) y el Encuentro de Arte y Derechos Humanos del Sáhara Occidental, ARTifariti.