Étiquette : Sahara Occidental
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Le Maroc fait la sourde oreille à la demande de libération des prisonniers sahraouis pour cause de coronavirus
L’ONU, l’Union européenne et l’Espagne gardent le silence face au danger auquel les prisonniers politiques sahraouis sont exposés par le Covid-19.De nombreuses organisations ont tiré la sonnette d’alarme sur le danger que courent les prisonniers politiques sahraouis, enfermés dans des prisons insalubres.Le gouvernement du Maroc fait la sourde oreille aux nombreuses et continuelles demandes de libération des prisonniers politiques sahraouis face au danger qu’ils courent dans les prisons marocaines insalubres en raison de la pandémie de coronavirus.Ces prisonniers, comme l’a dénoncé le groupe de journalistes sahraoui Equipe Media dans une campagne soutenue en Espagne par des personnalités de la politique et du cinéma, souffrent des conséquences des tortures qu’ils ont subies, ils souffrent de pour lesquelles dont ils ne sont guère soignés et sont détenus dans de espaces réduits et surpeuplés sans le minimum de conditions sanitaires.Depuis l’annonce de la propagation du coronavirus, de nombreuses organisations ont tiré la sonnette d’alarme sur le danger auquel sont exposés les 39 prisonniers politiques sahraouis, qui purgent des peines prononcées dans des procès dénoncés par des organisations internationales pour absence de preuves et des aveux obtenus sous la torture.Selon EM, « les interrogatoires ont porté sur la relation de l’accusé avec le Front Polisario, sa participation à des manifestations et la défense du droit à l’autodétermination », puis beaucoup d’entre eux ont été condamnés pour outrage, trafic de drogue ou « formation de bandes criminelles et violences envers les forces de police ayant entraîné la mort ».Absence de mesures préventivesLa Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS) dénonce l’absence de mesures préventives dans les prisons pour lutter contre le coronavirus, soulignant que le seul geste a été de leur fournir un morceau de savon moisi le 3 avril, citant le cas d’Abdelmoula Elhafidi, à la prison d’Ait Melou, qui n’a pas été autorisé à prendre une douche pendant un mois, selon le témoignage de sa sœur.En outre, les autorités pénitentiaires ont refusé d’entendre Abdullah Lakhfaouni, du groupe de Gdeim Izik, emprisonné dans la prison de Kenitra, qui voulait exposer sa situation vulnérable ; il a entamé une grève de la faim de 48 heures pour attirer l’attention de lae Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme et des organisations internationales de défense des droits humains.Face au danger du Covid-19, la Commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, Michèle Bachelet, a appelé à la libération des personnes emprisonnées « sans base juridique suffisante, y compris les prisonniers politiques et les autres détenus pour avoir exprimé des opinions critiques ou dissidentes ».Dans le cas des prisonniers sahraouis, plusieurs organisations ont demandé au Maroc leur libération, comme Amnesty International, ou l’intervention de l’ONU, comme la lettre envoyée par Por un Sahara libre, portant plus de 750 signatures de partis politiques, députés, associations, ONG, syndicats, mouvements de femmes, chercheurs, universitaires, écrivains, auteurs, journalistes, médecins, infirmières et enseignants des 5 continents.Le Front Polisario, reconnu par l’ONU comme le représentant légitime du peuple sahraoui, a demandé à Human Rights Watch (HRW) d’intervenir, car les prisonniers sahraouis sont non seulement très exposés au risque de tomber malades, « mais sont aussi des cibles faciles pour le régime marocain ». Le président de la RASD et secrétaire général du Polisario, Brahim Gali, a demandé à l’ONU de protéger les citoyens sahraouis dans les zones occupées, et en particulier les prisonniers politiques sahraouis « qui croupissent dans les prisons marocaines dans des conditions déplorables », tenant le Maroc pour responsable de ce qui pourrait leur arriver.Le roi du Maroc, Mohamed VI, a gracié le 5 avril 5 654 prisonniers, dont aucun n’est sahraoui. Le cas des prisonniers sahraouis, dont la ministre norvégienne des Affaires étrangères, Ine Marie Eriksen Søreide, s’est montrée préoccupeé, n’a reçu l’attention ni des Nations Unies, ni de l’Union européenne, ni de l’Espagne, la puissance administrante de jure du Sahara occidental.À la menace du coronavirus dans les prisons marocaines où se trouvent des prisonniers politiques sahraouis, s’ajoutent les violations des droits humains commises au Sahara occidental occupé par le Maroc en avril 2020, selon les information fournies par des organisations sociales et des médias sahraouis.Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, ONU, MINURSO, -
Maroc : Les délires cycliques de Nasser Bourita
MAROC-ALGÉRIE-SAHARA OCCIDENTAL : Les délires cycliques du MAE marocain
Sans doute pour occulter l’absence de Mohamed VI, absent de la scène politique marocaine, le MAE marocain Bourita, qui n’est plus en très cour depuis qu’il a conduit la diplomatie marocaine à la catastrophe avec l’épisode de l’alliance ratée avec Israël, a fait dans la diversion en s’attaquant de manière puérile et ridicule à l’Algérie.
Dans un discours prononcé au sommet du Mouvement des non-alignés (NAM) qui s’est tenu lundi en visioconférence, le ministre marocain des Affaires étrangères a accusé l’Algérie, sans la nommer, d’ « alimenter le séparatisme » usant du langage de la propagande marocaine au temps de Hassan II.
Bourita, qui n’est pas à une outrance près, oublie qu’il a siégé et négocié a de nombreuses reprises avec le Polisario sur injonction de l’ONU pour la mise en œuvre du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Référendum au demeurant accepté par le Maroc depuis 1991 au temps où la diplomatie marocaine avait un peu plus de sérieux.
Depuis, elle se réduit aux attaques contre notre pays relayé par des sites de propagandes et des mercenaires installés à Paris au frais du Makhzen. Le chef de la diplomatie marocaine ne recule devant aucun mensonge et plus ils sont gros plus on les sort. Ainsi il affirme que « Malgré les circonstances actuelles exceptionnelles, un pays voisin continue d’alimenter le séparatisme, en violation des principes fondateurs du NAM ». Il oublie seulement que le mouvement des non alignés, à travers des centaines de résolutions, a toujours réaffirmé le droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui.
Faute d’arguments, M. Bourita, qui n’est qu’un pion sur l’échiquier de Mohamed VI et des conseillers du roi véritables maîtres du jeu, a recours à des arguments des plus ridicules et accuse l’Algérie, dont les principes et la politique n’a pas bougé d’un iota pour ce qui est de la décolonisation du Sahara occidental, d’utiliser ses ressources pour alimenter la « déstabilisation régionale ». Or s’il y a bien un pays qui déstabilise la région c’est bien le Maroc qui continue son occupation illégale et coloniale du Sahara occidental.
Pour rappel dans son allocution, lors du sommet des Non-alignés en visio-conférence, le président Abdelmadjid Tebboune a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à se réunir dans les plus brefs délais afin d’adopter une résolution appelant solennellement à l’arrêt « immédiat » de toutes les hostilités à travers le monde. Il a cité notamment la Libye, la Palestine et le Sahara occidental. « Depuis cette tribune, je lance un appel au Conseil de sécurité des Nations unies pour se réunir, dans les plus brefs délais, et adopter une résolution appelant solennellement à l’arrêt immédiat de toutes les hostilités à travers le monde, notamment en Libye, sans omettre les territoires occupés en Palestine et au Sahara occidental », a indiqué M. Tebboune.
En dehors des élucubrations du chef de la diplomatie marocaine, ce qui a le plus retenu l’attention des observateurs c’est l’absence de Mohammed VI, alors qu’il ne lui fallait pas beaucoup d’efforts pour prononcer un discours depuis son bureau. Au point où les marocains s’interrogent sur sa présence au Maroc. Alors qu’un journaliste espagnol s’est cru obligé, à la demande de on ne sait qui, de parler de la présence de M6 au Maroc.
Mokhtar Bendib
Le Courrier d’Algérie, 6 mai 2020
Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Nasser Bourita,
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Maroc : La pandémie utilisée pour museler les libertés – Le chantage de Mohammed VI
LE MAROC PREND PRÉTEXTE DE L’ÉPIDéMIE DU CORONA POUR MUSELER LES LIBERTÉS : Le chantage de Mohamed VI
Alors que des lois liberticides ont été « passées en catimini » à la faveur de cette pandémie, les services secrets marocains n’hésitent pas à recourir aux procédés les plus vils et les plus bas qui soient pour neutraliser toutes les voix et voies « dissonantes ».Cette fois-ci, les révélations et les dénonciations nous viennent d’un ex-détenu politique, auteur d’un témoignage tout aussi poignant que révoltant. Profitant de l’état de confinement provoquée par la pandémie du covid-19, le gouvernement marocain a ainsi tenté de faire approuver par le Parlement un projet de loi visant à serrer l’étau autour de l’utilisation des réseaux sociaux portant ainsi une grave atteinte à la liberté d’expression.Craignant la fermeture de cet espace de liberté après l’approbation du projet de loi 22.20 par le Conseil du Gouvernement le 19 mars 2020, l’activiste des droits de l’homme sahraoui, Mohamed Abdelmoula Dihani, a souhaité laisser un témoignage audiovisuel sur ce qu’il a vécu dans la sinistre prison marocaine de Temara et dénoncer les pratiques des services secrets marocains visant à instrumentaliser la menace terroriste pour des visées politiques et pour raffermir son occupation du Sahara occidental.En avril 2010, Dihani se trouvait à la ville d’El Ayoune, capitale du Sahara occidental occupée par le Maroc. Il était arrivé d’Italie à l’occasion de la libération d’un de ses proches parents. Le 28 de ce même mois, il est sorti pour fumer une cigarette et a été interpellé par des agents des services secrets marocains. Menotté, embarqué dans un véhicule et amené au poste des renseignements sis à l’Avenue de la Mecque. De là, il a été conduit à la prison de Temara où, selon lui, se trouvait, à l’époque, le bureau d’Abdellatif El Hammouchi et où étaient planifiées toutes les opérations destinées au territoire du Sahara occidental et la création et prétendu démantèlement de cellules terroristes en vue de faire pression sur certains pays et obtenir leur soutien, dont l’Union européenne et les États-Unis.Dans une cellule, complètement dénudé et menotté, pour subir les pires sévices corporels ainsi que d’indicibles humiliations. Après 3 jours de supplices, il a été conduit dans un bureau d’interrogatoire où il y avait Abdelhak Alkhiam, le n° 2 de la DST, et le général Abdelaziz Bennani, commandant de la région sud. « Tu vas nous dire où tu as caché les armes que tu as introduites de l’Algérie ou de la Mauritanie», lui disaient-ils. «Nous avons des informations sûres que tu as introduit des armes. Nous ne voulons pas te garder en prison. Tout ce que nous souhaitons c’est que tu nous dises où se trouvent ces armes. Nous savons où elles se trouvent et nous savons qui étaient avec toi et comment vous les avez introduites », ont-ils affirmé.Après avoir nié toutes ces accusations, il a été reconduit dans sa cellule pour subir de nouvelles séances de tortures les plus cruelles. Ils lui ont proposé 10 millions de DH (1 million de dollars) s’il acceptait de travailler avec eux et jouer le jeu qui consiste à recruter, sous les directives des services de renseignement marocains, un groupe de personnes qui, selon eux, avait des idées radicales et les amener au Sahara occidental. L’objectif était d’accuser ce groupe de vouloir commettre des attentats contre la MINURSO ou des personnalités sahraouies connues pour leur défense des thèses marocaines et commettre un attentat terroriste dans le territoire sahraoui et présenter les sahraouis comme une menace potentiel pour les intérêts des États-Unis et de l’Europe.Ce n’est du reste pas la première fois que le Maroc s’acoquine avec des terroristes dans le but de s’en servir contre l’Algérie et le Polisario. Les sévères retours de flamme qu’il en a subis ne semblent donc pas lui avoir servi de leçon puisqu’il persiste et signe dans cette voie suicidaire. Bref, et suite à la condamnation par la communauté internationale de la violente répression qui a accompagné le démantèlement du camp de Gdeim Izik le 8 novembre 2010, les autorités marocaines ont annoncé le 5 janvier 2011, l’arrestation de 27 personnes, «dont un membre d’al-Qaïda au Maghreb islamique», dans le cadre de la prétendue «cellule d’Amgala», une localité sahraouie se trouvant à la limite entre les territoires sahraouis occupés par le Maroc et ceux contrôlés par le Front Polisario. «C’est la première fois que le Maroc fait état de l’arrestation d’un membre actif d’AQMI sur son territoire », indique une dépêche de Radio France International.Après sa rencontre avec les accusés, Dihani raconte qu’ils affirment avoir été manipulés par l’État marocain, qu’ils étaient loin de porter des idées intégristes et que la majorité des membres de ce groupe n’était pas pratiquant (ils n’accomplissaient pas la prière). Mohamed Dihani est convaincu que ses bourreaux avaient l’intention de l’impliquer dans cette mascarade destinée à diaboliser les sahraouis. Pendant son séjour dans la prison de Temara, M. Dihani a rencontré de nombreux marocains innocents qui se trouvaient en prison après avoir été manipulés par les services secrets marocains en vue de commettre des attentats au Maroc. Parmi eux, des auteurs des attentats de Casablanca (2003) qui lui ont assuré que le commanditaire de cette opération n’a pas été arrêté en raison de son appartenance aux services de sécurité marocains. Entre décembre 2011 et mars 2012, il a aussi rencontré Adil El Othmani, l’auteur présumé de l’attentat contre le Café Argana (avril 2011), à Marrakech qui lui a assuré qu’en tant que collaborateur des services de renseignements marocains, il avait reçu l’ordre de rejoindre l’État Islamique en Irak.Dans ses tentatives, il a été arrêté par les autorités libyennes et syriennes et libéré grâce à l’intervention des autorités marocaines. Une fois de retour au Maroc, il a reçu l’ordre de déposer une bombe au Café Argana. Dihani affirme aussi avoir rencontré un groupe de marocains inculpés de tentative d’attentat contre la base américaine de Tan-Tan. Tout en proclamant leur innocence, ils affirment avoir été manipulés de bout en bout dans ces scabreuses affaires.Mohamed AbdounLe Courrier d’Algérie, 6 mai 2020Tags : Maroc, Sahara occidental, Front Polisario, terrorisme, menace terroriste, Mohamed Dihani, cellule d’Amgala, MINURSO, -
Maroc : Mohamed VI se réfugie dans son manoir au Gabon
En pleine crise sanitaire « Ya âbad Allah (Oh serviteurs de Dieu) »- comme dirait un farouche opposant marocain en exil-, le roi du Maroc s’envole pour le Gabon.
Alors que son pays ne cesse de compter les victimes de la pandémie du Coronavirus, Mohamed VI quitte le navire et abandonne son peuple. Un peuple déjà gagné par la mal-vie et auquel l’autoproclamé descendant du Prophète lui préfère un refuge luxurieux dans sa résidence privée élue à la Pointe-Denis.
C’est en effet depuis quelques jours que le Roi se la coule douce dans son manoir implanté dans une station balnéaire connue pour ses délices de vacances.
Du coup, cette résidence qui lui sert habituellement de cachot pour blanchir l’argent du hachich s’est transformée en clinique ultra-médicalisée, où tous les moyens de protection contre le Covid-19 sont mis à sa disposition. C’est dire toute la lâcheté que de fuir son pays en ce temps de crise pandémique mondiale.
Au lieu d’assumer des responsabilités qui lui font défaut face à son peuple, Mohamed VI applique la politique de l’autruche.
Pour le reste, le choix du Gabon n’est pas fortuit. Là-bas, il retrouvera son allié, Ali Bongo Ondimba. Un président de ce pays qui n’a jamais caché son opposition au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
Source : Le Courrier d’Algérie, 26 avr 2020Tags : Maroc, Sahara Occidental, Gabon, pandémie, coronavirus, covid-19,
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Sahara occidental: Affrontements entre la police marocaine et des immigrés subsahariens à El Aaiun
Selon Equipe Media, plusieurs migrants subsahariens ont été blessés vendredi après-midi après des violentes affrontements avec la police marocaine à El Aaiun, capitale occupée du Sahara occidental.Plus de 70 personnes ont affronté les forces de sécurité marocaines, ajoute Equipe Media, citant des sources parmi les migrants subsahariens. Il s’agit d’immigrants détenus dans un bâtiment utilisé comme centre d’internement pour les immigrants subsahariens qui n’ont pas réussi à traverser l’Atlantique pour atteindre les îles Canaries.«Normalement, les Africains subsahariens qui sont interceptés dans les bateaux ne sont pas renvoyés dans leur pays d’origine, mais sont détenus pendant quelques jours, puis relâchés dans les territoires occupés. Cette fois-ci, à cause du coronavirus, ils ont été enfermés dans des centres d’accueil pour confinement », ajoute la même source.Les Africains subsahariens ont assuré à Equipe Media que les affrontements avec la police marocaine sont dus aux mauvais traitements et aux mauvaises conditions dans lesquelles ils se trouvent.Les forces se sécurité ont utilisé des gommes à balles, des bâtons et des pierres, qui se sont soldés par 7 blessés, dont 4 immigrants et un policier qui ont hospitalisés.Selon un communiqué officiel des autorités marocaines d’occupation, les immigrants africains ont tenté de briser la quarantaine, et admettent avoir utilisé des balles en caoutchouc qui ont fini par blesser un immigré.Equipe Media souligne que dans les villes sahraouies la présence d’immigrants subsahariens est de plus en plus visible. Il est à rappeler que le régime marocain les utilise comme une carte de pression sur les îles Canaries pour s’imposer comme prétendu protecteur des îles contre l’immigration et le terrorisme.Tags: Sahara occidental, subsahariens, migration, Iles Canaries, Maroc, -
Une météorite provenant du Sahara Occidental vendue à plus de 2 millions d’euros chez Christie’s
Selon la web The Economic Times, une météorite dénommée NWA 12691 est exposée à la vente par la société britannique Christie’s pour une valeur de 2,274 millions d’euros.Les météorites lunaires sont arrivées sur Terre après avoir été projetées hors de la surface lunaire par la collision avec un astéroïde ou une comète. Tous les grands cratères de la Lune ont été créés par de tels impacts. Cette météorite particulière faisait partie d’une grande pluie de météorites chevauchant les frontières du Sahara occidental, de l’Algérie et de la Mauritanie, responsable de près de la moitié de toutes les météorites lunaires connues. Environ 30 météorites différentes ont été collectées, analysées, classées et attribuées à différents numéros de l’Afrique du Nord-Ouest dans la conviction qu’elles provenaient d’événements différents et qu’elles représentaient des échantillons lunaires différents; mais il a été déterminé qu’ils proviennent tous du même événement d’impact lunaire que l’offre actuelle. La NWA 12691 a été découverte au Sahara Occidental, dans les territoires administrés par le Front Polisario et son poids et de 13,5 kg.Selon la même source, James Hyslop, directeur de Science & Histoire naturelle chez Christie’s, a déclaré : «J’ai eu la chance de manipuler quelques météorites lunaires chez Christie’s au fil des ans, mais chaque fois que je vois ce spécimen dans l’entrepôt, je suis stupéfait par sa taille ». « Pesant plus de 13,5 kg, il est beaucoup plus grand que tout ce qui n’a jamais été offert auparavant. L’expérience de tenir un morceau d’un autre monde entre vos mains est quelque chose que vous n’oublierez jamais», dit-il.Tags : Sahara Occidental, météorite, NWA 12691, Christie’s, -
Éphéméride : 29ème anniversaire du plan de paix onusien du Sahara Occidental
Après 16 ans d’une guerre acharnée entre le Maroc et le Front Polisario, la communauté internationale a décidé qu’il est temps de cesser les hostilités et de permettre au peuple du Sahara Occidental d’exprimer sa volonté à travers un référendum d’autodétermination.Le 30 août 1988, le gouvernement marocain et le Front Polisario ont donné leur feu vert au plan paix proposé par l’ONU en coopération avec l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Les propositions de paix décrivaient les conditions d’un cessez-le-feu, d’un nouveau recensement pour mettre à jour le nombre de la population espagnole de 1974 et d’un référendum. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a ensuite adopté le 20 septembre 1988 la résolution 621 établissant le poste de représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, et le 27 juin 1990, la résolution 658 qui approuvait les «propositions de paix» et appelait les deux parties à coopérer pleinement pour parvenir à une résolution.Le 29 avril 1991, le Conseil de Sécurité adopta la résolution 690 établissant la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), qui comprenait trois composantes: une branche civile pour effectuer un nouveau recensement et organiser un référendum; une unité de sécurité pour exercer les fonctions de police; et une force militaire pour faire respecter le cessez-le-feu. Des représentants de la MINURSO ont commencé à arriver sur le territoire en septembre de la même année. Le 6 septembre 1991, le Maroc et le Front Polisario ont signé un cessez-le-feu.29 ans après, que reste-t-il de ce plan?La France et les Etats-Unis ont réussi à mettre en veilleuse l’option référendaire et la MINURSO est devenue l’instrument du Conseil de Sécurité pour maintenir le status quo en attendant de trouver le moyen d’imposer la prétendue proposition d’autonomie marocaine comme solution définitive.Tags : Sahara Occidental, Maroc, ONU, MINURSO, -
Les sociétés opérant au Sahara Occidental occupé risquent gros (Financial Times)
Une action en justice sur un territoire africain contesté affecte les liens de l’UE avec le MarocJohn DizardCe que les militaires appellent la guérilla de guerre asymétrique combattant les armées régulières – est venu au monde de la conformité.Les mouvements politiques qui ont peu d’actifs financiers, sans parler de leur supériorité militaire, peuvent gagner devant les tribunaux contre des entreprises ou des acteurs gouvernementaux.Grâce à leur capacité à tirer parti de leurs gains en influençant des milliards de milliards de dollars des investisseurs, ou des fonds souverains sensibles, ils peuvent produire un effet énorme.Prenons une affaire déposée devant la Cour européenne de justice le 29 avril par le Front Polisario, un groupe politique qui exige la pleine souveraineté du Sahara Occidental occupé par le Maroc. Ses avocats affirment que Bruxelles viole le droit européen des droits de l’homme en autorisant, voire en encourageant, l’importation de ressources naturelles du territoire.Si le Polisario gagne le premier tour de son procès contre le Conseil européen, lui et ses alliés du monde entier pourraient intenter des poursuites contre des entreprises et des institutions faisant affaire avec le Maroc, qui affirme avoir la souveraineté sur le Sahara Occidental.En soi, le Polisario n’est peut-être pas un adversaire impressionnant. Mais que se passerait-il s’il bénéficiait du soutien du fonds souverain norvégien, les compagnies d’assurance suédoises, et des 12 millions de dollars d’actifs immobilisés dans des produits financiers sélectionnés selon des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance?Le Maroc, pour sa part, est soutenu par la France et l’Espagne pour des raisons à la fois humanitaires, telles que les droits de pêche et les investissements, et politiques, notamment pour éviter une crise semblable à celle de la Libye aux portes de l’Europe.Le retrait discret des entreprises ou des investisseurs ne fonctionnera pas, puisque des groupes de défense des droits humains tels que Western Sahara Resource Watch notent chaque expédition de phosphate du territoire et chaque entreprise européenne qui a une autorisation de pêche ou de survol.Les responsables de la conformité des entreprises ont peut-être pensé que les investisseurs ESG* afficheraient simplement des votes par procuration pour les réunions annuelles ou accepteraient des diaporamas anodins sur le soutien aux clubs de football locaux et la contribution étrange aux cliniques de santé. Mais non. Des règles de gouvernance d’entreprise plus strictes en Europe et dans d’autres marchés développés ne fonctionnent pas seulement au profit des investisseurs militants, tels que les fonds spéculatifs vautours. Ils exercent également des pressions pour qu’on respecte explicitement les lois et les traités sur les droits de la personne. Les compagnies allemandes telles que Heidelberg Cement et Continental sont de plus en plus assiégées par le biais de questions difficiles face aux groupes militants alignés Polisario.Ce qui aurait pu être des extensions de routine des lignes bancaires ou des groupes de souscription d’obligations sont maintenant compliqués par des questions sur la teneur en carbone et l’utilisation de minéraux de conflit. Les consultants de criblage ESG tels que Sustainalytics aux Pays-Bas considèrent maintenant les phosphates, une exportation clé du Sahara Occidental, comme l’un de ces minéraux de conflit.Pensez à ce qui est arrivé au financement de la production d’électricité à partir du charbon. Autrefois, c’était strictement l’affaire d’une société d’énergie qui voulait construire. Maintenant, il est difficile, voire impossible, d’obtenir un soutien bancaire.Le Polisario a déjà réussi à persuader le tribunal de déclarer en février de l’année dernière qu’un accord de déclaration de l’UE avec le Maroc « ne s’appliquait pas au Sahara occidental et aux eaux adjacentes ».Les marocains enragés persuadent le Conseil européen et le Parlement européen de concocter une solution de contournement juridique, qui a été adoptée en janvier.Ce n’était pas la fin de l’histoire.La plainte du Polisario à la fin du mois d’avril appelle un tribunal à annuler le nouvel accord économique avec le Maroc, plus ou moins pour les mêmes raisons que la CJUE a affirmé dans des affaires précédentes. Des proches du tribunal affirment qu’il faudra entre six mois et un an pour que l’affaire soit acceptée pour un procès.On ne peut pas dire comment le tribunal statuera mais un examen du dossier montre beaucoup de sympathie pour les arguments du Polisario. L’UE, la France et l’Espagne, et les sympathisants marocains pensent probablement qu’ils courent un risque sérieux d’une nouvelle défaite.Si le Polisario a cette première victoire en main, il est probable qu’il poursuivra les partenaires commerciaux et financiers du Maroc devant d’autres tribunaux en Europe et ailleurs. Je crois comprendre qu’il pourrait demander des dommages-intérêts civils aux entreprises qui ont importé du phosphate, du poisson et des produits agricoles au fil des ans.Bien sûr, les Français et les Espagnols apparaîtront dans les mêmes salles de réunion que les consultants en conformité et les avocats, et démontreront que les sociétés, les banques et les investisseurs continuent de faire affaire avec un partenaire géopolitique clé. Sinon, laisseront-ils entendre, le Maroc pourrait permettre à davantage de migrants de traverser la Méditerranée.Ainsi, si une banque, une entreprise ou un gestionnaire d’actifs a accepté la notion de conformité ESG, elle pourrait se retrouver au milieu de conflits comme celui entre le Polisario et le Maroc, sans parler des Français et des Espagnols.Oui, c’est bien d’avoir une petite certification décorée de feuilles vertes de la part des consultants en développement durable, mais cela veut dire aussi que vous avez été attiré dans des jeux à haut risque.Financial Times, 17 mai 2019*Note de la rédaction : ESG (Environmental, Social, and Governance Criteria)
Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ressources naturelles, spoliation, Western Sahara Resources Watch, -
Le mouvement « Sahraouis pour la paix » : nouveau faux-nez du colon marocain
Par Tarek B.*Contribution. Reprenant, une nouvelle fois, ses vieilles recettes éculées visant à nuire et, éventuellement, à remettre en cause la qualité reconnue par les Nations Unies au Front Polisario, comme représentant unique et légitime du peuple sahraoui dans le processus politique visant à exercer son droit à l’autodétermination (résolution 34/37 du 21 novembre 1979), le Royaume du Maroc, par le biais de certains médias dits « indépendants », a annoncé la formation depuis Madrid d’un « nouveau projet politique », dénommé « Sahraouis pour la Paix ».Annoncé le 22 avril 2020, ce « mouvement » dont la plateforme ne fait, bien entendu, aucune référence au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, n’a bizarrement pas fait l’objet de couverture de la part de certains titres de la presse électronique, proches du Palais, d’habitude si promptes à réagir au moindre événement qui touche le territoire non autonome du Sahara occidental et son peuple, spolié et pourchassé.Le silence de cette presse inféodée en question est plus que suspect. En fait, ce silence de circonstance vise à faire accroire que ce mouvement, né dans les laboratoires de la DGED, est un mouvement « authentiquement » sahraoui alors qu’il suffit, tout simplement, d’en lire la déclaration constitutive pour relever les grosses ficelles de l’entourloupe.En effet, on croirait feuilleter un discours officiel marocain bourré de délires habituels sur le « modèle totalitaire et radical du Front Polisario », « l’ouverture des frontières du Maghreb » et autres obsessions débitées inlassablement par les officiels marocains.S’il ne fallait qu’un seul indice pour confondre les vrais commanditaires, il suffit de relever que ce « mouvement », prétendument spontané et issu des rangs sahraouis, ne se réfère à aucun moment dans son laïus échevelé, ne serait-ce qu’une seule fois, au « peuple sahraoui » (expression bannie par la puissance occupante marocaine) préférant, emprunter au lexique de ses commanditaires marocains, les expressions vaseuses et politiquement neutres de « société sahraouie »,« communauté sahraouie » et « société sahraouie ».En fait, poursuivant, sans relâche, son entreprise visant à porter atteinte à la représentativité du Front Polisario et, surtout prenant conscience du désaveu total et de l’incapacité des « élus des provinces du sud » à exprimer la volonté libre et authentique du peuple du Sahara occidental, notamment devant les instances judiciaires européennes, les autorités marocaines ont décidé de créer cette nouvelle « enseigne politique » artificielle qui exhale des relents d’arnaque politico-diplomatique.La direction politique du Front Polisario a d’ailleurs très vite réagi à cette mystification, en pointant du doigt le Maroc en tant qu’initiateur et concepteur de ce pseudo mouvement dont les desseins visent à saper les intérêts du peuple sahraoui et son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination.*Contribution. Tarek B. est ancien diplomateSource : TSA-Algérie, 27 avr 2020Tags : Sahara Occidental, Maroc, Sahraouis pour la Paix, Saharauis para la paz, -
L’image du Maroc dans la presse et les sites web canariens
En général, la presse canarienne est une presse libre dont le comportement envers notre pays n’est pas différent à celui qu’elle a envers le gouvernement central ou le gouvernement canarien Cependant, le problème du Sahara continue à être la pierre angulaire des relations entre notre pays et les Iles Canaries pour des raisons que personne n’ignore et il y a lieu de signaler qu’il a toujours existé un courant de sympathie des moyens de communication canariens et la société canarienne envers les Sahraouis et-ce, depuis le début du conflit en 1975.Les Canariens ayant pêché le long de nos côtes depuis le XVII ème siècle et pendant la colonisation, avaient été les seuls à profiter des richesses de nos provinces du Sud. La perte de ce bénéfice a laissé tout un secteur de la population canarienne avec un profond traumatisme et des préjudices qui persistent jusqu’à nos jours et dont certains moyens de communication se font écho. Cependant, grâce au travail diplomatique constant et tenace de ce Poste Consulaire, la situation a changé ; ainsi les journalistes les plus importants et les intellectuels qui publient de temps à autre des articles de fonds concernant nos provinces du Sud, écrivent la plupart du temps des articles objectifs, voire même brillants à ce sujet, tels que par exemple Angel Tristàn Pimienta, l’un des plus importants journalistes canariens qui a même écrit dans l’un de ses articles que « les moyens de communication canariens qui écrivent contre le Maroc, le font poussés par le tic colonialiste ». il y a lieu de signaler que certains chroniqueurs, journalistes et intellectuels canariens approuvent la volonté du Maroc de récupérer les provinces du sud et sa politique de développement et de croissance économique miss en place dans ces provinces.Le problème est qu’aux Iles Canaries beaucoup de journalistes sont très proches des idéaux des partis de gauche (IU, les Verts, les Syndicats, etc..) ou bien, certains sont même très proches des courants séparatistes tels que les journalistes de la Radio San Borondon, qui sont les porte-étendards du séparatisme canarien.Les moments les plus compliqués vécus par la diplomatie marocaine aux Iles Canaries avec la presse canarienne ont été :a) L’affaire Aminatou Haidarb) L’interdiction d’entrée au Maroc pour le Député du Parlement Européen Willy Meyer et les trois journalistes canariens qui l’accompagnaient à Laâyoune afin de visiter le camp de Gdeim Izikc) Les jours postérieurs au démantèlement du camp de Gdeim Izik, pendant lesquels le Consulat Général du Royaume à Las Palmas a dû supporter les agressions verbales envers nos institutions, des actes de vandalisme contre le siège du Consulat (attaques avec des pierres et des bâtons, des inscriptions sur les murs et les vitres de ce Poste Consulaire, allant même jusqu’à endommager la voiture officielle avec des inscriptions, des coups et des bosses et des graffitis représentant le drapeau du polisario fait avec un objet pointu. Les exaltés ont même essayé d’agresser le Chef du Poste en personne et-ce, malgré la présence de la police espagnole.Tags : Maroc, Espagne, Îles Canaries, Sahara Occidental, Aminatou Haidar, presse canarienne, Gdeim Izik,