Étiquette : Sahel

  • Mauritanie : la police saisit une grosse quantité de drogue à Kobeni (vidéo)

    La police en service au niveau de la ville de Kobeni, relevant du Hodh Gharbi à l’Est du pays, a saisi une grosse quantité de drogue.

    Les trafiquants qui passaient pour des commerçants de l’aliment-bétail ont dissimulé à l’intérieur de chacun des 111 sacs de fourrage, un paquet de 4 kg de haschich.

    La quantité de drogue saisie est de 444 kg, soit presque une demi-tonne de cannabis.

    Tags : trafic, de drogue, Mauritanie, Maroc, haschich, cannabis, Sahel,

    Source: essahraa.net

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=g7PxIa1v0dI&w=560&h=315]
  • Le Rôle de l’Algérie au Sahel, selon une note confidentielle de la diplomatie marocaine

    L’Algérie s’appuie souvent sur les structures de l’Union africaine pour faire passer sa pensée à l’égard des questions africaines notamment celles relatives à la paix et à la sécurité. Elle alimente une vision hégémonique dans la région par la création de groupements et coalisions, visant à empêcher le Maroc de jouer son rôle au service de la Sécurité et du Développement au Sahel.

    A cet effet, l’Algérie fait partie du Comité d’Etat-Major Opérationnel Conjoint. Il s’agit d’une structure militaire d’état-major créée le 21 avril 2010. Elle est basée à Tamanrasset et regroupe des forces armées de plusieurs pays du Sahel sous l’égide de l’Algérie pour « mener des opérations de localisation et de destruction des groupes terroristes ». S’y sont associés le Mali, le Niger et la Mauritanie. Ce Comité reste une Coquille vide, du fait que les pays du Sahel sont dépourvus d’une forte armée, d’autant plus que la constitution algérienne interdit l’Armée d’intervenir en dehors du territoire du pays.

    Alger abrite également le siège de l’Unité de fusion et de liaison. Créée le 6 avril 2010, cette structure coordonne l’action de lutte contre le terrorisme et mène une propagande contre ses méfaits. La création de l’UFL est une application des recommandations des ministres des Affaires étrangères en mars 2010 des sept pays concernés par la question terroriste dans le Sahel. Il s’agit de l’Algérie, de la Mauritanie, du Niger, du Burkina Faso, de la Libye, du Mali et du Tchad. Cette unité a pour mission de collecter, de traiter et de diffuser des renseignements sur l’activité terroriste. Le Nigeria a adhéré à l’instance en novembre 2011.

    L’Algérie est membre du Processus de Nouakchott, qui a été initié par la Commission de l’Union africaine en 17 mars 2013 et a pour objectif de renforcer l’échange d’information, la sécurité aux frontières ainsi que le renforcement des capacités des services de sécurité et de renseignement dans la région sahélo-saharienne.  Onze pays sont partie prenante de ce Processus: l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, et le Tchad.

    L’Algérie entretient de bonnes relations avec les pays du Sahel. Elle a tenu le 18 mars avec le Tchad la 3ème commission mixte et a conclu avec ce pays sept accords de coopération.

    Quant à ses relations avec le Mali, l’Algérie ne cesse de se chercher des moyens pour écarter le Maroc de la médiation dans la crise malienne. De ce fait, elle soutient Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, qui annoncé d’Alger la création de la Coalition du Peuple pour l’Azawad (CPA). Cette personnalité ….

    Sur le Plan religieux, l’Algérie cherche à concurrencer le Maroc en instrumentalisant certaines personnalités religieuses algériennes, notamment adoptant la Tijania, à savoir M. Khalaoui Cheikh Mousa, qui a récemment effectué une visite à Darfour, oû il a été accueilli à bras ouvert par les autorités religieuses soudanaises. Il se veut une coopération bilatérale avec les pays du Sahel

    Source : note confidentielle de la diplomatie marocaine

    Tags : Maroc, Algérie, Sahel, Mali, Tchad, Niger, Mauritanie,

  • Libye : le Maroc exclu du dossier après des années de lobbying

    Alors que Rabat cherchait à se positionner comme acteur incontournable dans le dossier libyen, il vient d’en être totalement exclu. Un échec pour la diplomatie marocaine, qui voit l’Algérie lui ravir sa position

    Malgré d’intenses efforts de lobbying, Rabat a été écarté des négociations dans la crise libyenne. Son exclusion de la conférence de Berlin, qui s’est tenue le 19 janvier, n’a pas manqué de provoquer l’indignation de la diplomatie marocaine.

    « Le Royaume du Maroc a toujours été à l’avant-garde des efforts internationaux pour la résolution de la crise libyenne », s’est étonné, dans un communiqué du 18 janvier, le ministère des Affaires étrangères, non sans exprimer son « profond étonnement quant à son exclusion ».

    Rabat ne comprend pas non plus, souligne le communiqué de Nasser Bourita, « ni les critères ni les motivations qui ont présidé au choix des pays participant à cette réunion », taclant au passage l’Allemagne : « Le pays hôte de cette conférence, qui est loin de la région et des complexités de la crise libyenne, ne saurait la transformer en instrument de promotion de ses intérêts nationaux. »

    La colère du Maroc est si vive qu’Emmanuel Macron a dû, le même jour, appeler Mohammed VI pour éteindre l’incendie. « Le rôle important du Royaume du Maroc et ses efforts reconnus, depuis de longues années, en vue de la résolution de la crise dans ce pays maghrébin ont été soulignés. Ces efforts ont, notamment, produit l’accord de Skhirat, entériné par le Conseil de sécurité [de l’ONU] et soutenu par la communauté internationale », a rappelé un communiqué du cabinet royal le 18 janvier au sujet de la discussion.

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    Tags : Maroc, Algérie, Libye, Sahel, Tripoli,

  • Maroc : Mohamed VI s’enfonce dans l’allégeance à l’entité sioniste

    Le Guide des croyants et Président du Comité d’El Qods, le souverain marocain Mohamed VI, s’enfonce dans l’allégeance au diktat de l’entité sioniste, contre la volonté du peuple marocain, opposé à toute normalisation avec le spoliateur des terres arabes.

    Plaire aux lobbys sionistes

    En soutenant le plan de colonisation de la Cisjordanie, appelé « plan de paix » ou « deal du siècle » le palais royal se range totalement du côté de l’ennemi sioniste, pour plaire au lobby sioniste dirigé au Maroc par l’indétrônable André Azoulay,au Crif bien introduit en France et à l’Aipec, le puissant lobby sioniste aux USA, pour le soutenir dans le dossier du Sahara Occidental occupé. Ecarté du dossier libyen, dans le sillage du retour en force de l’Algérie sur la scène diplomatique, Mohamed VI multiplie les bons signes d’allégeance à l’entité sioniste, en inaugurant un Mémorial de la Shoah à Essaouira au Maroc, quelques jours avant la commémoration du 75 ème anniversaire de ce qui est appelé « Holocauste » d’Auschwitz, dans la ville sainte d’El Qods occupé, dont il se réclame président de son comité. Pour être récompensé, il se voit livré trois drones de l’entité sioniste, de renseignements, financés par le royaume wahabite, selon certaines sources.

    Alger et Tunis rejettent le « deal du siècle »

    A l’opposé du Maroc officiel connu pour sa trahison des causes arabes depuis la guerre de six jours en 1967, l’Algérie et la Tunisie ont rejeté « le deal du siècle », réitérant leur soutien à la cause palestinienne et au droit du peuple palestinien d’édifier son Etat, dont la capitale ne sera qu’Al Qods Al Charif.

    Les présidents algérien et tunisien Abdelmadjid Tebboune et Kaies Esaid, devront renouveler leur soutien à la cause juste de la Palestine à l’occasion de leur rencontre prévue ce dimanche à Alger

    Algérie Toute Heure, 31 jan 2020

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Libye, Sahel, Tripoli,

  • Algérie : Le grand retour de la diplomatie algérienne à la médiation internationale

    Le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, a reçu, hier, son homologue émirati Cheïkh Abdullah Bin Zayed Al Nahyan, qui a pu s’entretenir également avec le Premier ministre Abdelaziz Djerad. Le communiqué des Affaires étrangères au sujet de cette visite est laconique.

    Il indique qu’il s’agit d’« évaluation de la coopération bilatérale », mais glisse également qu’il est question pour le ministre algérien, M. Boukadoum, et son hôte, d’« échanger autour des questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation en Libye ».

    Ce pays voisin où, ce n’est un secret pour personne, les Emirats jouent la carte du maréchal autoproclamé Khalifa Haftar et sont donc considérés parmi les pays étrangers s’ingérant dans les affaires libyennes, sans doute même parmi ceux qui continuent, selon l’avertissement de la mission onusienne en Libye, la Manul, avant-hier dimanche, de violer l’embargo sur les armes et d’acheminer des armes et des équipements au bénéfice de l’homme fort de la Cyrénaïque.

    En attendant des indications relatives à ce contact entre les diplomaties algérienne et émiratie sur la question libyenne précisément, qui est sans doute le premier, officiellement, depuis plusieurs mois déjà, le fait que le ministre Abdullah Bin Zayed Al Nahyan fasse le déplacement à Alger confirme le retour de l’Algérie à son action diplomatique traditionnelle et prestigieuse : celle d’un médiateur international, cette fois-ci en particulier sur le terrain sahélo-maghrébin où la réputation qui lui est prodiguée est d’y disposer d’une connaissance et d’une expertise susceptibles de maîtriser, voire d’apaiser et de stabiliser des conflits complexes comme ceux qui empêchent la normalisation politico-institutionnelle en Libye et au Mali dont la question a justement été évoquée hier par le ministre français des Affaires étrangères.

    Lors de ses vœux à la presse au Quai d’Orsay, Jean- Yves Le Drian, a semblé confirmer le retour de la diplomatie algérienne à son rôle de médiateur et au paradigme qui fait sa singularité au moins depuis la négociation de la libération des otages américains en Iran en 1980. « J’ai pu constater lors de mes entretiens (le 21 janvier à Alger) et avec mon homologue Sabri Boukadoum et avec le président Abdelmadjid Tebboune la volonté d’être beaucoup plus actifs dans le règlement de la crise malienne et de la crise du Sahel ».

    Retour diplomatique sur la scène malienne

    «Pendant très longtemps, l’Algérie n’était pas vraiment présente dans ces discussions» autour du suivi de l’accord de paix, a relevé le ministre français des Affaires étrangères. «J’ai le sentiment d’une volonté de coopérer de manière beaucoup plus forte avec l’ensemble des acteurs qu’auparavant et c’est un signe très, très positif », a-t-il ajouté. « On a même envisagé que nous puissions aller ensemble M. Boukadoum et moi-même à un prochain CSA (comité de suivi de l’accord) pour manifester notre volonté de faire en sorte qu’il puisse être mis en œuvre », a-t-il précisé.

    Le 19 janvier dernier, le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale et des compétences à l’étranger, a présidé à Bamako où il était en visite la 4e réunion de Haut niveau du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) pour la Paix et la réconciliation au Mali, issu de l’accord d’Alger de 2015. Rachid Bladehane y a souligné « l’importance de tout entreprendre en vue d’accélérer la mise en œuvre de l’Accord qui reste la seule option pour un retour définitif et durable de la paix et de la stabilité au Mali », selon un communiqué des Affaires étrangères. La réunion de Bamako (la première depuis septembre 2019) a, selon la même source, permis de « définir les principales questions devant figurer à l’ordre du jour de la prochaine réunion du CSA. Il s’agit entre autres de relancer l’accord de paix d’Alger et discuter notamment du retour des soldats maliens à Kidal, ville du Nord aux mains d’ex-rebelles touaregs, et du désarmement de groupes rebelles et leur intégration dans les forces de défense maliennes.

    Reportersdz, 28 jan 2020

    Tags : Algérie, diplomatie, Libye, Sahel, Mali, Azawad, Barkhane,

  • Maroc : la croisière coule et le peuple s’amuse

    Qu’il soit à tort ou à raison, le Makhzen peut compter sur le soutien de la population marocaine dans son « tcharmil » contre les pays voisins.

    En effet, pour la population marocaine, les autorités marocaines ont toujours raison lorsqu’il s’agit du conflit du Sahara Occidental ou de son conflit avec l’Algérie, pays que Rabat n’a pas hésité à attaquer en 1963. La même conclusion est valable pour l’Afrique du Sud qui se trouve à plus de 11.000 km de distance. Ils partagent avec leur régime cette obsession pour ce Grand Maroc qui n’a existé que dans les livres mensongers d’une monarchie sanguinaire dont la seule mission est de servir les intérêts de la France.

    Pour maintenir ce délire populaire, le palais royal entretient la même technique qu’elle utilise pour charmer les touristes à la Place Jamaa El Fna : le « halqa » pour faire danser les citoyens au rythme des poisons de ces couleuvres charmés par un fakir qui finit souvent mordu par ses créatures.

    Pour entretenir le délire de l’occupation du Sahara Occidental, il ne manque pas d’imagination, notamment lorsqu’il s’agit d’une conjoncture aussi difficile que l’actuelle dans laquelle la communauté internationale, y compris la France, premier allié du Maroc dans le contentieux sahraoui, reconnaissent le leadership de l’Algérie dans la région de l’Afrique du Nord. Un fait qui fait des grincements à Rabat où les agitateurs du pouvoir ont dépensé des millions de dollars en lobbying pour vendre un leadership qui n’existe que dans les dépêches de la MAP et dans l’imagination de certains prétendu démocrates toujours prêts à dégainer contre les sahraouis, l’Algérie pendant qu’il garde le silence sur l’occupation de Ceuta et Melilla.

    Une caractéristique commune prédomine dans la pensée de ces pseudo-démocrates marocains qui en France n’hésitent pas à se servir de leurs casques de moto pour défoncer les crânes des citoyens français. Cette caractéristique est leur obsession pour l’ouverture des frontières alors qu’ils savent que cela supposerait une bouffée d’oxygène pour un régime étouffé par la crise sociale et financière. C’est cela aussi l’exception marocaine, des contradictions à gogo. Alors, lorsque tout va mal, il suffit d’organiser une bonne « halqa » pour prétendre que le gouvernement marocain vient de marquer un point dans le conflit sahraoui pour que tous les marocains soient contents et oublient que leur seul ennemi n’est pas l’Algérie ni le Polisario, mais Mohammed VI, Fouad Ali El Himma&Cie.

    Que les marocains le veuillent ou pas, aucune « halqa » ne saurait cacher la vérité sur un fait qui fait l’unanimité au monde entier : le leader de la région est l’Algérie alors que le Maroc veut bâtir sa célébrité sur les débris des attentats commis par ses citoyens partout en Europe. Un narco-Etat terroriste que Paris a imposé aux européens et dont l’alliance n’a rapporté que la montée du danger dans la région du Sahel. Autant en Europe qu’en Afrique, le problème est le même : l’alliance franco-marocaine.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Algérie, Libye, Sahel, France, Union Européenne, terrorisme,

  • Maroc – Algérie : Rira bien qui rira en dernier

    En dépit de la situation extrêmement dangereuse traversée et qui a duré plus d’un an, l’Algérie a fait une sortie glorieuse et historique qui a été bien accueillie. Une sortie qui prouve que la sagesse, la responsabilité et le devoir patriotique sont les meilleurs guides d’un pays dont la diplomatie extérieure est un exemple pour les relations internationales.

    Au Maroc, le Makhzen a cru bon de s’attacher aux machines de propagande et lobbying pour faire du Maroc un pays au poids incontournable dans la région et faire passer ainsi ses ambitions expansionnistes pour lesquelles il a dépense des centaines de millions de dollars en lobbying.

    La communauté internationale a ses défauts, mais elle n’est pas dupe et sais distinguer entre les pays qui ont une politique sincère de paix et de sécurité et les pays dont les prestations mondiales sont liées à des agendas déterminées. L’ONU et l’UE ont fini par comprendre qu’ils ne peuvent pas compter sur le Maroc dans sa stratégie de lutte contre les fléaux de la migration clandestine, le terrorisme et le trafic de stupéfiants. Ils sont conscients que Rabat conditionne toute sa vie politique et diplomatique aux résultats de la bataille pour les ressources naturelles du Sahara Occidental et dans ce domaine, les autorités marocaines ont fini par prendre une sacrée raclée suite aux deux fois que la justice européenne s’est prononcé sur le sujet.

    Les médias marocains et leurs relais internationaux ont fait du Maroc un leader virtuel, mais entre les virtualité et la réalité il y a un mur qui ne peut-être franchi par un pays dont les dépenses se perdent dans les fins fonds du désert du Sahara et dont le seul pari est, depuis près de 30 ans, le statu quo en attendant des jours meilleurs dans le plus vieux conflit du continent africain.

    Mais, comme dit le proverbe, rira bien qui rira le dernier. Avec des pays sûrs et fermes, l’Algérie et le peuple sahraoui ont poursuivi leur marche vers la libération du jour du colonialisme français. Aujourd’hui, tous les yeux sont rivées vers l’Algérie en tant que puissance régionale digne de confiance et de respect et qui n’a jamais fait du terrorisme ni du trafic de drogue une arme de chantage contre l’Occident.

    Au Maroc, les titres de la presse internationale ces derniers jours sont blessants. Ils heurtent la sensibilité des élites qui, obnubilées par les mensonges de la DGED, sont offusquées par le changement de ton envers le pays voisin. Parmi ces titres :

    -Libye: la diplomatie algérienne entre dans la danse

    -L’Algérie et la France reprennent langue

    -L’Algérie, considérée par Paris comme une «puissance d’équilibre et de paix»

    -Ballet diplomatique à Alger et larmes à Rabat

    -L’Algérie écarte le Maroc de la médiation en Libye

    -L’Algérie abrite une réunion des MAE des pays voisin de la Libye

    -Diplomatie : Paris et Alger se rapprochent pour la stabilité en Libye et dans le Sahel

    -En un an, le ministre des Affaires étrangères est le premier membre du gouvernement français à se rendre en Algérie, vue désormais comme un partenaire clé de Paris dans les crises régionales en Libye.

    -L’Algérie pleinement impliquée dans le processus de pais en Libye : L’initiative de Tebboune.

    Pour les marocains, c’est la conséquence des « manœuvres et conspirations d’Alger contre le Maroc ». Leur façon de penser a été modulé par la presse de propagande locale et ne pensent qu’à la « makhzénienne » au sujet des relations avec ses voisins. Il y a lieu de se demander si l’AMDH et le parti Annahj Addimocrati souffrent aussi de cette « phobie » anti-polisarienne et anti-algérienne.

    Aujourd’hui, les cartes se trouvent sur la table et le Maroc s’est avéré un nain qui pleurniche son sort en voyant comment l’Algérie monte… pendant qu’il descend dans les abîmes du conflit sahraoui.

    Trop naïves, les autorités marocaines ont cru pouvoir combiner jeu stratégique et politique de tension sans rien payer en échange. Un jeu risqué où le Makhzen risque de laisser quelques plumes. Entre-temps et au grand dam des élites haineuses du Makhzen, les sahraouis poursuivent leur petit bout de chemins pendant que leurs ennemis attendent le retour de leurs prostituées parties en Europe, Israël, Arabie Saoudite… pour prêcher la bonne cause.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Union Européenne, UE, Libye, Sahel,

  • A Berlin, le Maroc paye la facture de son alignement inconditionnel avec Paris

    Le Maroc a exprimé officiellement son rejet de sa marginalisation de la conférence de Berlin sur la Libye organisée par l’Allemagne que Rabat accuse de vouloir «  la transformer en instrument de promotion de ses intérêts nationaux ».

    Pour prétendre à sa part du gâteau libyen, le Maroc a voulu rappeler aux autorités de Tripoli le rôle qu’il a joué dans le dossier avec les accords de Skhirat qui ont permis la création d’un Gouvernement d’Union national accepté en façade par l’Occident, mais trahi par ceux qui soutiennent le général Haftar, la France à leur tête, le véritable artifice de ces accords.

    A Tripoli, les responsables libyens sont conscients que la diplomatie de Rabat ne peut se dissocier de celle de l’Elysée, son premier allié dans le contentieux du Sahara Occidental et sa politique extérieur a toujours été caractérisée par un alignement aveugle aux aventures africaines des gaulois. Il semble que le président du gouvernement libyen a demandé, à la dernière minute à la chancelière allemande Angela Merkel d’inviter la Tunisie tout en écartant le Maroc. Al Sarraj est bien conscient que les autorités de Rabat se mettront du côté de leur alliés français. En d’autres mots : avec Haftar. C’est cela le Maroc, un pays qu’on appelle en cas de besoin, mais qui n’a aucun poids réel en raison du manque d’indépendance de sa diplomatie et notamment sa responsabilité dans la production de haschich, une drogue devenue une des principales sources du financement du terrorisme dans la région du Sahel.

    Tags : Maroc, Libye, Sahara Occidental, France, Sahel, Cannabis, conférence de Berlin,

  • Pourquoi la France se tait sur le trafic du cannabis du Maroc au Sahel ?

    La France porte à bout de bras le Maroc, un pays considéré par Paris comme un allié. Grâce à l’Elysée, Rabat est devenu premier pays africain à obtenir un « statu avancé » avec l’UE.

    Cette alliance franco-marocaine est négative pour le Sahel, la région que la France prétend protéger contre le terrorisme, alors que son allié, le Maroc, est le principal fournisseur du cannabis dont les saisis constituent plus de 80 % des saisis réalisées durant les dernières années.

    En vue de défendre ses intérêts au Sahel, la France protège le Maroc, un narco-Etat dont les citoyens ont terrorisé l’Europe et le Proche Orient et dont les revenus de hashich équivalent à 23 % du PIB marocain.

    Selon le dernier rapport de l’ONUDC, «le Maroc figure comme pays d’origine dans 83% des cas signalés par les pays de la sous-région» et d’Europe occidentale et centrale (43% des cas). «Une partie de la résine de cannabis d’origine marocaine est également acheminée vers l’Europe de l’est et le sud-est de l’Europe», poursuivent les rédacteurs du rapport.

    Le Maroc est une des principales armes de la France pour s’infiltrer en Afrique et tous ses services sont mises à disposition de l’Hexagone en vue de continuer d’imposer le diktat de la françafrique. Et un de ses moyens est le terrorisme et le trafic de drogue pour le financer. Maintenant que les voix protestataires contre la présence française en Afrique se sont levées, Rabat et Paris ont augmenté sensiblement les opérations de déstabilisation terroriste dans le but de pousser les dirigeants de la région à réclamer la « protection » de la France.

    Tags : France, Maroc, trafic de drogue, cocaïne, cannabis, haschich, Kif, Sahel, Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Paris,

  • Algérie : Remarquable constance

    Le gros pic de tension qui a jeté l’alerte et risqué d’embraser la région est passé, semble-t-il, au regard de l’intensification des initiatives appelant à l’apaisement. Tripoli avait failli tomber, mais le coup de poker du maréchal Khalifa Haftar, poussé par ses alliés et encouragé par le retrait d’une Algérie momentanément occupée par ses soucis internes, a non seulement échoué mais a, de plus, davantage compliqué les choses.

    En effet, la situation en Libye avait pris une dangereuse tournure avec l’intrusion d’une Turquie décidée à utiliser les grands moyens pour étendre son influence sur une scène méditerranéenne où elle veut projeter son ambition et ses intérêts après avoir vainement tenté de s’imposer sur une arrière-cour moyen- orientale mouvante, traditionnel terrain de jeu des grandes puissances. Désormais, la crise libyenne s’est enrichie de plusieurs autres outsiders.

    Dans ce jeu trouble qui sent fortement le pétrole et le gaz, l’Algérie n’est pas restée les bras croisés. Aussitôt son Président élu, elle a fermement fixé les «lignes rouges» à ne pas dépasser et réitéré l’impératif d’un règlement par les voies pacifiques de la crise libyenne. Même si les armes ne se sont pas totalement tues, cela a eu pour effet de «geler» les positions sur le terrain et de reconfigurer le jeu des forces qui s’y appliquent, ouvrant chemin large au travail diplomatique.

    Puissance incontournable dans la région nord-africaine, disposant d’une influence indiscutable dans ce pays voisin qu’est la Libye, l’Algérie est vite redevenue cette voix consultée dans toute initiative de règlement politique. Alger a privilégié, avec une remarquable constance, le dialogue entre les parties en conflit, loin de toute ingérence militaire étrangère, pour dénouer la crise.

    C’est cette démarche saine que, en dépit des manœuvres douteuses, elle continue de défendre et de faire avancer. C’est aussi la seule option pour ramener la paix et la stabilité dans la région sahélo-saharienne et qui peut les préserver dans la zone méditerranéenne en écartant les menaces du terrorisme, de la contrebande et de l’immigration clandestine.

    Horizons, 17 jan 2020

    Tags : Algérie, Libye, Sahel, puissance régionale,