Étiquette : tourisme sexuel

  • On juge Matzneff et on se tait sur le scandale du ministre poissé au Maroc

    JE NE LIRAI PAS « LE CONSENTEMENT » DE VANESSA SPRINGORA

    Non, je ne lirai pas « Le Consentement » de Vanessa Springora, le récit de sa relation amoureuse durant 3 ans avec l’écrivain Gabriel Matzneff, entre ses treize et seize ans. Une relation sous emprise selon elle, liée à sa propre carence familiale.

    La parution tardive de cet ouvrage de Vanessa Springora, désormais âgée de 47 ans, me rend perplexe. Le scandale autour de cette publication, l’opprobre contre Gabriel Mazneff et l’ouverture d’une information judiciaire à son encontre pour fait de pédophilie me paraît surréaliste.

    Les journaux titrent « A 83 ans, Matzneff rattrapé par son passé »

    Quelle hypocrisie !

    De qui parle-t-on ? De celui qu’encensait François Mitterrand, celui dont les amis étaient Philippe Sollers, Emil Cioran, Christian Giudicelli, Yann Moix, Jean d’Ormesson, Frédéric Beigbeder, celui que Bernard Pivot invita à six reprises dans son émission littéraire « Apostrophe », avec l’arrière pensée, sans doute, de faire un bon audimat avec le parfum de scandale entourant son invité.

    Gabriel Matzneff n’a jamais caché son goût pour les adolescentes. Son journal publié au fil de l’eau comprend plus de 10 volumes dans lesquels il ne dissimule rien de ses préférences sexuelles interdites. Son essai « Les moins de seize ans » ne présente aucune ambiguïté non plus.

    Aujourd’hui, les éditeurs ouvrent le parapluie moral pour ne pas être contaminés, pratiquant hypocritement la censure en retirant de la vente les livres de l’écrivain : Gallimard, La Table Ronde (groupe Madrigall, contrôlé par Antoine Gallimard), Léo Scheer et Stock.

    Foutaise ! On sait que les livres sont relus par l’avocat des éditeurs pour éviter des procès, a fortiori ceux de Matzneff dont ses éditeurs connaissaient les transgressions.

    Et Antoine Gallimard de prétendre être opposé à « toute forme de censure ».

    Dans cette célèbre maison qui a édité des « palpeurs » comme Gide, Montherlant ou René Schérer, les couloirs risquent d’être encombrés de diables chargés de livres destinés au pilon !

    À croire que certains perdent la mémoire.

    Où sont ceux qui sur le plateau d’«Apostrophe» écoutaient attentivement avec des rires complices les récits du dandy de la littérature couvert de très jeunes filles au sens propre et au sens figuré ?

    Complaisamment, on nous a ressorti la séquence dans laquelle la Canadienne Denise Bombardier fustige la justice française et l’impunité de Matzneff. Quelques jours plus tard, avec un élan de solidarité, Sollers traita celle-ci de « mal baisée ». Plus récemment, Josyane Savigneau , qui chroniqua avec fidélité ses livres dans « Le Monde », fut l’une des seules à ne pas l’avoir lâché dans la tourmente en dénonçant « une chasse aux sorcières ».

    Bien entendu, aussi bon écrivain qu’il le soit, Gabriel Mazneff n’est pas au-dessus des lois, pas plus que ne l’était Michel Tournier dont l’œuvre comporte également des déclarations pédophiles.

    Dans « Le consentement », Vanessa Springora quitte le rôle de la victime pour endosser celui du témoin nous dit-on. Un témoin qui se révèle bien tardivement après que Mazneff ait publié un roman, un recueil de poèmes et un tome de son journal, voilà bien des années, sur cette relation amoureuse qui n’avait jusqu’à présent donné lieu à aucune réaction de l’intéressée.

    Les « révélations » du livre contenu dans le livre de Vanessa Springora ont incité le parquet de Paris à ouvrir une enquête du chef « de viols commis sur la personne d’un mineur de 15 ans au préjudice, notamment, de Vanessa Springora », a écrit le procureur, Rémy Heitz, dans un communiqué, le vendredi 3 janvier.

    Dans la dernière loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, adoptée le 1er août 2018, le délai de prescription pour les crimes sexuels (le viol) a été porté à 30 ans, à partir de la majorité de la victime. Cela veut dire qu’en théorie, une victime peut donc porter plainte – et les faits doivent être jugés – jusqu’aux 48 ans de la victime. Vanessa Springora est âgée de 47 ans, elle en aura 48 en mars prochain et elle peut encore porter plainte. Mais pourquoi avoir écrit ce livre avant de porter plainte pour autant qu’elle le fasse ?

    L’enquête dira donc rapidement si les faits sont prescrits ou pas, concernant Vanessa Springora, demeurant entendu que « les investigations s’attacheront à identifier toutes autres victimes éventuelles ayant pu subir des infractions de même nature sur le territoire national ou à l’étranger », a précisé le parquet.

    Ainsi l’hyper moralisme ambiant rattrape celui qui n’a jamais fait mystère de sa pédophilie, ou plutôt de sa philopédie comme il aime à la définir dans son œuvre littéraire.

    L’enquête sera facilitée par ses propres témoignages depuis les années 1970, et à ce compte-là, la justice découvrira peut-être d’autres victimes potentielles, à moins que celles-ci ne se reconnaissent pas dans ce rôle.

    Vous l’avez compris, cette affaire provoque en moi des sentiments mitigés.

    Je n’en fais pas mystère : j’apprécie l’écriture de Gabriel Matzneff , son dandysme, son courage politique. En effet, dans les années 90, il fut l’un des rares intellectuels français à prendre la défense du peuple serbe, collectivement diabolisé. Les rares qui ont eu le courage de le faire – Handke, Philippe Besson, Alain Paucard, Jean Dutourd ou Thierry Séchan – se sont ont pris des coups, car il fallait être pro bosniaque en oubliant que les Serbes étaient nos alliés durant la Seconde Guerre mondiale, et les Bosniaques les alliés des nazis.

    La grande indignation théâtrale et tardive des ex-amis de Gabriel Matzneff n’est rien d’autre qu’une tartufferie indigne.

    D’ailleurs, où est donc le scoop du livre de Vanessa Springora, qui s’étonne du retentissement de son livre.

    Hypocritement, on semble découvrir les pratiques d’une période libertaire irresponsable, nous entendons même dire que : « Les mœurs ont changé ».

    Tout cela est faux. La justice a su poursuivre les crimes d’une population de gens ordinaires composée de curés et de professeurs, prenant toutefois le soin de jeter un voile pudique – c’est-à-dire en n’ouvrant pas d’enquête – sur les mœurs d’un ancien ministre français participant à des partouzes pédophiles à Marrakech (1) ou encore sur les déclarations de Daniel Cohn-Bendit sur l’initiation sexuelle des enfants.

    Rappelons-nous du silence qui suivit la publication dans « Le Monde » du 26 janvier 1977, d’une lettre à l’initiative de Gabriel Matzneff, dont maints signataires étaient, entre autres, pédopsychiatres, psychanalystes ou psychologues, en soutien à des pédophiles emprisonnés (affaire dite de Versailles) dont la durée de prison préventive semblait trop longue (2).

    Ces derniers jours, certains justiciers de la dernière heure contestaient le prix Renaudot – essai accordé à Gabriel Matzneff en novembre 2013. Veulent-ils que le prix lui soit retiré comme on dégrade un officier déserteur ?

    Je me souviens du commentaire de Gabriel Matzneff à la sortie du restaurant Drouant : « Des écrivains sulfureux et libres sont indispensables à la respiration de cette nation ».

    Pas sûr, mais il faut reconnaître que la littérature est riche d’ouvrages portant sur les émotions amoureuses de certains adultes pour des jeunes gens des deux sexes. Le « Lolita » de Nabokov bien sûr, mais aussi les ouvrages de René Schérer, Pierre Louys, de Tony Duvert et de bien d’autres. Faudrait-il également retirer de la vente tous leurs livres ?

    Dans ce cas, il faudra aussi s’attaquer aux innombrables chansons qui évoquent également ces amours interdits. La liste qui suit n’est pas exhaustive !

    Henri Salvador, Gigi, 1959

    Charles Aznavour, Donne tes seize ans, 1963

    Antoine, Je l’appelle Canelle, 1966

    Léo Ferré, Le Conditionnel de variété, 1970

    Maurice Alcindor, Détournement de mineur, 1971

    Serge Gainsbourg, Ballade de Melody Nelson, 1971

    Georges Brassens, La Princesse et le Croque-notes, 1972

    Maxime Le Forestier, Fontenay aux Roses, 1972

    Michel Sardou, Je veux l’épouser pour un soir, 1974

    Maxime Le Forestier, La poupée, 1975

    Serge Gainsbourg, Sea, Sex and Sun, 1978

    Hubert-Félix Thiéfaine, Enfermé dans les cabinets (avec la fille mineure des 80 chasseurs), 1978

    Georges Moustaki, Fugue en la mineure, 1979

    Charlotte Gainsbourg, Lemon Incest, 1984

    Serge Gainsbourg, No comment, 1984

    C Jérôme, Femme enfant femme enfin, 1991

    La Fouine, TLT, 2013

    Booba, AC Milan, 2013

    La Fouine, Autopsie, 2013

    Aujourd’hui, il est plus facile à une justice complice, en raison de sa passivité passée, de s’en prendre à un octogénaire et d’en faire un bouc émissaire, que de s’attaquer à une époque où « il était interdit d’interdire ».

    Non décidément, je ne lirai pas « Le consentement » de Vanessa Springora, car je n’ai pas envie de hurler avec les loups.

    Olivier Blochet

    24 janvier 2020

    © Olivier Blochet – 24 janvier 2020

    (1) Voir la déclaration fracassante de Luc Ferry le 30 juin 2011 sur Canal +de Luc Ferry au sujet de partouzes pédophiles à Marrakech impliquant un ministre français.

    (2) Le 23 mai de la même année, il signe — avec notamment Jean-Paul Sartre, Philippe Sollers, Michel Foucault, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Alain Robbe-Grillet, Françoise Dolto ou Jacques Derrida — une lettre ouverte à la commission de révision du Code pénal, les signataires demandant « que le dispositif pénal soit allégé, pour que de telles affaires passibles de la cour d’assises soient jugées par un tribunal correctionnel », car « la détention préventive, en matière correctionnelle, ne peut excéder six mois ».

    Source : Le blog d’Olivier Blochet, 20 jan 2020

    Tags : Gabriel Matzneff, Luc Ferry, Jack Lang, pédophilie, Vanessa Springora, Le consentement, Maroc, Marrakech, tourisme sexuel,

  • Maroc : La ville aux «mille dirhams (100 euros) pour une nuit» (reportage néerlandais)

    Rapport
    Au Maroc pour les boissons et les femmes
    Tourisme sexuel – Officiellement, la prostitution est interdite au Maroc, et les Européens sont à peine en contact avec ce monde. Mais les riches touristes de la région du Golfe peuvent obtenir tout ce qui est impensable dans leur propre pays à Tanger et Marrakech.

    Samira (34 ans) est assise avec un ami au bar panoramique du chic Hotel Cesar. Ils boivent une bière et mangent une salade marocaine. Avec une vue sur le boulevard de Tanger, ils profitent apparemment d’une soirée parmi les clients de l’hôtel. Si vous regardez de plus près, vous verrez qu’ils recherchent constamment un contact visuel avec des invités masculins, principalement des Marocains riches et des touristes d’Arabie saoudite, du Qatar et des Émirats – et un seul Européen. Ils essaient de séduire les hommes pour leur acheter un verre. Pour ensuite éventuellement avoir des relations sexuelles en échange d’argent.

    « Je suis originaire de Rabat, mais il y a beaucoup plus de vie à Tanger », raconte la marocaine Samira dans un mélange de français et d’anglais. Elle dit que les touristes viennent de Tanger de partout. Les Saoudiens paient le meilleur, dit-elle avec un sourire. Mais cela ne les fait pas aimer. « Ils traitent souvent les femmes marocaines sans respect. » Et puis elle prend le contrôle: « D’où venez-vous? » Les Pays-Bas? Quels sont vos plans pour ce soir?  »

    Samira est l’une des quelque cinquante mille femmes marocaines qui gagnent leur argent dans les bars, les hôtels ou les clubs. Souvent loin du domicile parental, où personne ne les connaît. Selon une étude du ministère marocain de la santé, la grande majorité des prostituées sont célibataires, divorcées ou veuves; ils ont souvent des enfants ou leurs parents. Certains travaillent presque tous les soirs, d’autres uniquement lorsque de l’argent est nécessaire rapidement.

    Que la prostitution soit répandue au Maroc est un secret public. Au Moyen-Orient, le pays est connu comme «la Thaïlande de l’Afrique du Nord». Chaque année, environ soixante-dix mille visiteurs viennent d’Arabie saoudite. Selon un rapport de la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits de l’homme, la moitié des touristes des pays du Golfe viendraient au Maroc pour des relations sexuelles.

    « Mariages d’agrément » à court terme

    Rarement ou jamais rien n’en sort. Cela ne se produit qu’en cas de nuisance, comme début janvier, lorsque la police de Tanger dans le quartier de Malabata a démantelé un réseau de prostitution et arrêté onze personnes, dont des propriétaires de villa, un gardien de sécurité, des prostituées et quatre clients saoudiens.

    En vertu du droit pénal marocain, les relations sexuelles en dehors du mariage sont punissables – l’année dernière, plus de 3000 Marocains étaient jugés pour adultère – mais le régime autorise la prostitution à fermer les yeux. En septembre 2018, un célèbre chanteur des Emirats Arabes Unis, Eida Al Menhali, a été retrouvé suite aux plaintes des voisins dans sa villa louée à Marrakech avec un groupe de compatriotes, deux Saoudiens, un Indien, un Omanais et plus d’une trentaine de prostituées marocaines. Au procès, sept mois plus tard, les femmes et quelques recruteurs ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et à des amendes. Les « hôtes » sont devenus libres.

    Tout comme le commerce illégal de haschisch et d’alcool, la prostitution génère beaucoup d’argent pour le Maroc. « Officiellement, la prostitution dans un pays musulman comme le Maroc est évidemment interdite, religieusement et légalement », explique Abdessamad Dialmy (71 ans), célèbre chercheur en « sexualité et identité » à l’Université Mohammed V de Rabat, et l’un des rares qui donne ouvertement son avis sur ce sujet. « Mais l’avantage économique est si grand que les autorités le tolèrent dans la pratique, également comme moyen de lutter contre la pauvreté. Si la prostitution disparaissait, il y aurait vraiment une crise à certains endroits.  »

    Tant que le paiement est effectué, les autorités marocaines sont donc heureuses de fermer les yeux sur les « mariages d’agrément » de courte durée. « Rien n’empêche les visiteurs des États du Golfe », explique Dialmy. « Villas, voitures, femmes: elles peuvent tout obtenir et les abus sont couverts. »

    La sous-classe marocaine en profite en partie. Il n’est pas rare que des femmes marocaines d’Arabie saoudite soient structurellement maintenues avec des transferts via Western Union. En plus des prostituées et de leurs familles, les proxénètes, les employés d’hôtel, les porteurs, les chauffeurs de taxi et les agents corrompus en bénéficient également.

    Bling Bling Luxury Club

    Le nord de Tanger et le sud de Marrakech sont les points chauds en matière de tourisme sexuel en provenance des États du Golfe. Les Européens associent beaucoup moins souvent le Maroc à l’alcool et aux femmes et visitent le pays pour la nature, la culture ou la plage. Le monde de la prostitution reste largement caché aux ignorants allemands, anglais ou néerlandais. Les Saoudiens, les Qatarees et les Koweïtiens savent que dans les villes marocaines presque tout est possible dans leur propre pays. A l’inverse, les Marocains n’ont pas à compter sur un accueil généreux: le Maroc n’est même pas sur la liste des 49 pays dont les habitants peuvent désormais obtenir un visa touristique pour l’Arabie saoudite.

    La vieille ville de Tanger, avec sa médina, un dédale de ruelles et de boutiques, attire de nombreux excursionnistes espagnols, passagers de bateaux de croisière ou touristes d’Europe et des États-Unis. Les innombrables restaurants servent du thé à la menthe, qu’ils appellent souriant « whisky marocain ». Vous pouvez dormir dans une maison d’hôtes pour quelques dizaines. Il n’y a pas grand chose à faire ici, à Tanger des cartes postales, les prostituées le savent. Ils gagnent leur argent à quelques kilomètres dans la nouvelle partie moderne de la ville.

    Le long d’un gigantesque boulevard, des hôtels et des clubs de luxe poussent comme des champignons, en partie financés par des millions d’Etats du Golfe. Des choses avec des noms comme Space, Bling Bling Luxury Club, 555 et Borsalino ne prennent vie qu’après minuit, alors que le centre historique est depuis longtemps devenu calme. C’est le nouveau domaine de la mafia de la drogue, des marocains riches et des touristes du Moyen-Orient.

    Dans l’espace, les hommes traînent dans une pièce sombre et enfumée avec des bouteilles de bière au bar ou s’assoient avec un verre de whisky à des tables spécialement réservées. Des dizaines de femmes habillées de façon provocante se promènent, dansent sur une musique agitée comme un roc et essaient d’établir un contact visuel. Les Saoudiens peuvent approcher les femmes ici dans leur propre langue et boire de l’alcool de manière anonyme. L’industrie de la restauration de Tanger est impatiente de les voir arriver, mais tout et tout le monde est dans l’ombre de l’invité le plus populaire: le roi Salman Bin Abdulaziz.

    Lorsque le roi d’Arabie saoudite est en ville, Tanger se transforme en «petit Riyad». Salman Bin Abdulaziz, 84 ans, a quitté le palais de son père, le roi Abdullah, dans les montagnes près de Tanger pour ce qu’il était et a construit un gigantesque complexe sur la plage de Jbila juste à l’extérieur de Tanger il y a quelques années. Autour du méga palais se trouve un mur d’un kilomètre et demi rempli de caméras. À l’été 2017, avec un entourage d’environ mille hommes, le roi aurait célébré une fête si grande qu’environ 85 millions ont été dépensés en un mois – ce qui représente 1,5% du revenu total du Maroc grâce au tourisme.

    Le Néerlandais Rifain Khalid Chamrouki se souvient encore que les yachts coûteux d’un des princes saoudiens étaient dans le port de Tanger il y a trois ans. « Ce n’était vraiment plus normal. Partout dans la ville, les Saoudiens étaient dans de grosses Mercedes grasses. Le bar de l’hôtel Cesar était plein de prostituées de tout le pays. L’un après l’autre, c’était comme si c’était la chose la plus normale au monde. Les Saoudiens jetaient de gros pourboires, le personnel ne s’en préoccupait que d’eux. En tant que Rifain, je me sentais inférieur. Tout le monde me regardait.  »

    Salman Bin Abdulaziz ne s’est pas présenté à Tanger au cours des deux derniers étés. Les relations entre les maisons royales du Maroc et de l’Arabie saoudite se sont refroidies. Le refus du Maroc de soutenir un blocus saoudien du Qatar pourrait avoir coûté des millions d’hospitalité à Tanger. L’Arabie saoudite a ensuite a enfoncé le clou en donnant son vote pour l’organisation de la Coupe du monde en 2026 non pas au Maroc, mais à la candidature conjointe des États-Unis, du Canada et du Mexique.

    Beaucoup aimé

    Marrakech, haut lieu de l’industrie du sexe marocaine, ne dépend pas du roi d’Arabie saoudite. Divers documentaristes ont montré dans le passé comment les pédophiles de la célèbre place Jamaa el Fna recherchent des mineurs. Parfois, les garçons se proposent aux côtés des conteurs et des charmeurs de serpents. Chercheur Dialmy: « Ce sont bien sûr les pires victimes du système. Presque personne ne s’occupe d’eux. Ils font partie des exclus de la société depuis leur plus jeune âge. »

    La ville aux «mille dirhams (100 euros) pour une nuit» a également été le théâtre du film 2015 Much Loved du cinéaste marocain Nabil Ayouch, basé sur des conversations avec des centaines de femmes et de filles du monde de la prostitution.

    Basé sur quatre personnages féminins, Ayouch montre un monde de drogues, de boissons et de sexe. L’histoire concerne en grande partie un groupe d’hommes saoudiens qui se comportent comme des animaux. Ils boivent du whisky, fument le narguilé et laissent les prostituées marocaines faire ce qu’elles veulent. Tout semble légal. Même avec la maltraitance des prostituées, les Saoudiens sont libres.

    Couples célibataires

    Des prostituées « de luxe » attendent des clients dans de nombreux endroits de Marrakech. Du petit bar de l’Imperial Holiday Hotel dans le quartier de Gueliz au prestigieux W-Club, de la terrasse du Starbucks au cher 555. Dans tous les cas, le sexe payant doit être tourné vers une villa ou un appartement. Pratiquement aucun hôtel n’accepte les «couples non mariés», presque tous obligent les hommes et les femmes à prendre leur propre chambre. Habituellement, il suffit alors d’arrêter le portier dans sa main pour pouvoir être ensemble.

    Les riches touristes sexuels des États du Golfe louent généralement l’une des innombrables villas de luxe dans le sud de Marrakech et, comme dans Much Loved, font livrer des femmes à leur domicile. Amal, 32 ans, se reconnaît dans le rôle de la protagoniste Loubna Abidar, qui avait auparavant fui le Maroc. Elle est née en tant que fille d’un homme d’affaires prospère, mais a grandi dans la pauvreté avec sa mère après le départ du père. Quand la belle Amal avait dix-huit ans, un Indien de Londres a proposé une solution. Le riche musulman aimait tellement la jeune marocaine qu’il lui donnait 10 000 dirhams (environ 1 000 euros) par mois pour vivre. En retour, il venait à Marrakech une fois par mois pour faire l’amour.

    Non sans tristesse, Amal se souvient de la relation de longue date avec cet homme qu’elle avait appris à aimer. En même temps, il était clair qu’ils ne pourraient jamais construire un avenir ensemble. « Ma vie avec lui était très bien organisée », explique-t-elle dans un bar d’hôtel à Gueliz où des hommes regardent le football et des femmes s’assoient au bar. « J’avais mon propre appartement et je n’avais rien d’autre à faire. Quand il est venu à Marrakech, nous avons dormi dans une villa et le soir nous sommes allés dans les meilleurs clubs où seuls les riches musulmans venaient. Malheureusement, cela a pris fin brutalement il y a cinq ans. Son père semblait soudainement avoir quelque chose contre le Maroc. Je ne l’ai jamais revu.  »

    Amal a essayé de construire sa propre vie et a récemment commencé à travailler comme serveuse et animatrice dans un restaurant où les hommes se réunissent pour manger et boire. Elle a renoncé à la prostitution. Même pour un Saoudien avec un sac d’argent, elle ne se contenterait plus de changer, dit-elle. « Je ne fais du sexe que si je suis entièrement d’accord avec cela. Ensuite, j’ai besoin de mieux connaître quelqu’un ou d’avoir vraiment besoin d’argent. Je vis seul, j’ai une voiture et je peux m’entretenir. Je suis tellement contente. Mais j’aimerais me marier, porter un foulard et vivre ma vie de musulman dévot. Je n’ai besoin que d’un homme avec un peu d’argent.  »

    nrc.nl, 31 jan 2020

    Tags : Maroc, Marrakech, tourisme sexuel, prostitution, Arabie Saoudite, drogue, alcool,

  • Au Maroc, les arabes du Proche Orient sont attirés par la sodomisation

    Selon Sputnik News, « les palais et maisons de luxe que possèdent les princes et rois des pays du Golfe au Maroc seraient la principale raison pour laquelle le royaume chérifien est leur destination touristique préférée ». Rien n’est moins faux !

    Les Cheikhs et princes arabes sont attirés par des pratiques sexuelles qu’ils ne trouvent pas chez eux, notamment la sodomisation.

    En effet, les arabes du Moyen Orient apprécient spécialement cette pratique sexuelle très chère aux femmes marocaines et à laquelle donnent un prix spécial. Aux Emirats, la fellation coûte 1500 dirhams alors que pour faire une sodomisation, il faut débourser 2000 dirhams.

    Il suffit d’écrire le mot « qawada maghribiya » (proxénète marocaine) pour se faire une idée de la valeur de cette pratique très convoitée par les turbannés du Golfe. Non sans raison elle est plus chère.

    Tags : Maroc, prostitution, sodomisation, Golfe, Proche Orient, femmes marocaines, tourisme sexuel,

  • Le Maroc, un pays dangereux pour les touristes

    La pauvreté et l’analphabétisme engendrent une société dont la violence est une des principales caractéristiques. Une fois enraciné dans la société, elle devient une réalité très difficile à changer ou à surmonter. Une société entrée dans l’engrenage de la violence, elle en sort difficilement. Il n’est pas possible de créer une communauté équilibrée si vous vivez dans un environnement caractérisé par l’agressivité. La violence représente tout acte qui implique une agression physique ou verbale de la part d’autrui, causant des dommages volontaires ou accidentels. La principale caractéristique de l’attitude violente est l’utilisation de la force, qu’elle soit psychologique ou physique, pour obtenir certaines réactions chez les personnes agressées, telles que la soumission ou l’attitude passive.

    Au Maroc, la violence est doublement enracinée : dans la vie individuelle et dans la collectivité. Elle commence au sein de la première cellule de la société, la famille. Les parents et les membres de la famille utilisent l’agression physique contre les conjoints, les enfants, les personnes âgées. La famille n’hésite pas à brûler le visage de la fille qui ose s’aventurer dans une histoire d’amour.

    Au niveau sociétal, les membres de la collectivité n’ont pas les valeurs suffisantes pour assurer une conduite adéquate, même l’État est devenu impuissant face au phénomène de la violence de la rue communément appelé « tcharmil » dont les principales données sont les actes de vandalisme, les harcèlements, les abus, agressions et intolérance entre les individus. Les gangs de la rue agissent sous le double effet de la mentalité et la consommation d’une puissante drogue : le karkoubi, un mélange de dépresseurs, de cannabis et de colle qui font agir dans la violence et la démence. Pour eux, égorger un individu comme un mouton devient la tache la plus simple du monde.

    Parmi les types de violence qui peuvent altérer l’harmonie d’une société se trouve aussi la violence de l’État. Au Maroc, la répression est l’unique réponse du pouvoir aux nombreuses manifestations pacifiques des citoyens sortis pour revendiquer des droits fondamentaux.

    Le tourisme compte parmi les principales sources de vie pour une grande partie de la population. Le Makhzen compte sur le tourisme pour régler ses factures, un secteur vital mais constamment menacé par la violence devenue un élément inséparable de la vie des marocains au point de rendre la sécurité citoyenne un espoir imaginaire.

    Les conditions de vie imposées par la politique du régime poussent les marocains à la débrouille qui est souvent synonyme de violence, vol, crime. Ainsi, le touriste, les femmes âgées en particulier, sont une source d’argent pour des millions de jeunes qui n’ont jamais fréquenté une école et qui ignorent tout des régles de connivence les plus élémentaires. Après le goût, ces femmes sont condamnées au dégoût. Apràs la jouissance, la répentance si l’on sort indemne d’une relation basée sur des instincts animaux et des sentiments de profit et misogynie.

    L’Etat, acculé par les dettes et la crise financière, tente, contre vents et marées, de déguiser le crime en acte terroriste afin de sauver cette importante manne pour le Maroc et dissimuler la réalité de la société marocaine, une réalité forgée par les besoin, la précarité et la distance qui sépare les institutions étatiques du citoyen lamabda.

    Tags : Maroc, Makhzen, violence, analphabétisme, karkoubi, misogynie, tourisme sexuel,

  • Maroc: Quand Jack Lang était accusé de partouze à Marrakech

    En 2011, Luc Ferry évoquait un ex ministre qui se serait fait poisser Marrakech lors d’une partouze en présence de mineurs. Beaucoup ont pensé qu’il parlait de Jack Lang, qui a même cru utile de se justifier et de menacer tous ceux qui l’associeraient à cette sortie, mais ce n’était pas de lui dont parlait Ferry. Et accessoirement, il semble qu’ils étaient plusieurs ministres ou anciens ministres à cette partouze.

    Car en réalité, des ministres français qui se tapent des mineurs à Marrakech, c’est loin d’être une originalité, hélas. Tous ceux qui travaillent sur nos élus pédocriminels savent que la Mamounia, un hôtel de luxe qui est directement piloté par le roi du Maroc qui y invite qui il veut, est un spot prisé de nos VIP, parmi lesquels des pédophiles, et cela depuis au moins les années 80.

    « La déclaration de Luc Ferry réveille un souvenir enfoui chez un journaliste de France Télévisions. « Dans les années 2000 », alors qu’il était de permanence un soir à sa rédaction, il affirme aux enquêteurs avoir vu passer une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) annonçant la présence de Jack Lang, ex ministre socialiste, dans un commissariat de Marrakech suite à son arrestation « dans un riad […] avec de jeunes mineurs de 15 ans ». Problème : cette dépêche aurait rapidement disparu des écrans, selon le journaliste, mais les policiers n’ont pu en retrouver la trace. Et ce malgré des recherches auprès de trois agences de presse internationale installées au Maroc, dont l’AFP », précise encore VSD. Comme c’est étonnant…

    Tour récemment, l’auteur du site web Panzama, dont je ne partage pas les idées mais qui, en matière de pédorcriminalité, a le mérite de dénoncer les choses, a été convoqué par les flics suite à une plainte en diffamation de Pierre Bergé en personne. Pourquoi? Tout simplement parce que l’auteur a évoqué un autre article de VSD, assez embêtant, dans lequel on évoque clairement des partouzes qui auraient eu lieu dans la villa d’X et Y[1], à Marrakech.

    originalLes journalistes de VSD ont rencontré un prêtre du sud de la France qui s’est rendu en 2003 et en 2007 à Marrakech. Lors ces vacances, il a recueilli des témoignages de parents de victimes disant que des mineurs se prostituaient auprès de « français connus », notamment dans la villa, qui appartenait donc, à Y, l’auteur du livre vomitif « La Vilaine Lulu », qui raconte des rituels sataniques et des viols de mineurs, et à X, grand financier du parti socialiste. Le prêtre précisait aussi que le ministre qu’on a déjà évoqué plus haut était « régulièrement invité » à ladite villa.

    L’article mentionne aussi l’avocat de l’association Touche pas à mon Enfant, selon qui les autorités françaises et marocaines avaient tout intérêt à enterrer le dossier.

    Si l’auteur du site Panamza a été poursuivi, ce n’est pas le cas, semble-t-il, des journalistes de VSD.

    Dans Le Point, on nous raconte une scène particulière qui s’est déroulée à La Mamounia: « On se souvient de cette fameuse nuit de décembre 2005 où Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères, a conclu sa mythique scène de ménage avec sa compagne Dominique Cantien, en se retrouvant en caleçon dans le couloir aux petites heures du matin. Ils avaient un peu endommagé la suite 312… »

    Simple « scène de ménage » en « petite tenue » de la part de l’ex poulain de Dominique Baudis à Toulouse, devenu ministre de la Santé?

    Dans Le Monde à cette époque, on pouvait lire que cette « scène de ménage » a « suscité la colère de Jacques Chirac » et que « les ministres en font, depuis quelques semaines, des gorges chaudes ». Quand Douste Blazy entrait dans l’hémicycle, ses collègues scandaient « Mamounia! Mamounia! ».

    Screenshot – 01_10_2015 , 18_20_48Le Monde revenait sur la « scène de ménage » en avril 2006: « Un différend peu discret, puisque des voisins du couple, au troisième étage de l’hôtel, ont pu en suivre les péripéties et voir le ministre et sa compagne, légèrement vêtus, s’invectiver dans le couloir.

    Le ministre, rompant finalement la querelle, a dû rejoindre la chambre de l’un de ses gardes du corps, avant de quitter précipitamment l’hôtel, à 5 heures du matin. Là, suivi par une voiture de la sécurité, « Douste » a pris la route de Casablanca, d’où il s’est envolé pour Paris.

    L’histoire a aussitôt fait l’objet d’un rapport des services de sécurité au ministère de l’intérieur, mais aussi à l’ambassade de France à Rabat qui en a informé l’ambassadeur, Philippe Faure, alors en vacances dans l’océan Indien, lequel en a rendu compte à Matignon et à l’Elysée. »

    Question: depuis quand une simple « scène de manage » d’un ministre entraîne une exfiltration du pays par une « voiture de la sécurité », et une information par les « services de sécurité » auprès du « ministère de l’Intérieur » et de « l’ambassade de France à Rabat », qui elle même informe « Matignon et l’Elysée » sur le champ?

    Le Canard Enchaîné, qui a ébruité l’affaire en premier le 22 mars 2008, précisait que les dégâts causés par le couple s’élevaient à 30.000€, payés par le palais royal, ce que Douste a nié.

    D’autres ont carrément parlé de la présence de « jeunes garçons ».

    Et pourquoi Dominique Cantien, productrice à la télé française, s’est rendue sur Europe 1 et sur le plateau d’On n’est pas couché sur France 2, pour dire que tout est « faux », un « mensonge », un « fantasme », qu’il y a juste eu une vague dispute? Et pour préciser : « Je ne l’ai pas retrouvé dans une chambre avec de jeunes garçons, comme on l’a laissé supposer »?

    leonardo-1103593-La_Mamounia_View_S-image »Il n’était pas l’homme qu’on a dit qu’il était, voilà », a déclaré Dominique Cantien. C’est bizarre, parce que dans la presse commerciale, « on » n’a rien dit du tout. C’est seulement dans les dîners en ville qu’ « on » a parlé de la présence de mineurs, et même d’une partouze, ce soir-là, le 31 décembre 2005, alors que de nombreuses « personnalités » françaises étaient présentes à la Mamounia.

    « Je pense qu’il y avait des gens qui nous accompagnaient et qui avaient tout intérêt à détruire Douste-Blazy », a-t-elle dit sur France 2. Encore la théorie du complot!

    C’est drôle comme une chose que le public ne sait pas ou n’est pas censé savoir, est dénoncée comme « fausse » sur ces mêmes médias qui n’ont parlé de rien, au final.

    En tout cas, on apprend donc que Douste n’était pas seul ce soir-là. Il est donc probable que si Douste a été le seul à être cité dans la presse, c’est que quelqu’un lui en voulait.

    Dans Le Figaro, on évoquait plusieurs « participants » à la partouze, l’arrivée de la police qui prend des « adultes » en « flagrant délit », et d’un ancien ministre emmené au poste de police avant d’être réexpédié en france dans la foulée. On précise aussi que l’affaire a été étouffée et qu’aucune procédure n’a été déclenchée.

    Bref, on se saura jamais, du moins officiellement, le fin mot de l’histoire. Douste reste innocent, le ministre, X et Y aussi, tous les autres aussi. Officiellement, tout cela ne reste que des « rumeurs », n’est-ce pas.

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    Ils veulent nous faire croire qu’ils sont au-dessus de nous, d’ailleurs ils se comportent comme si c’était le cas. Ils nous parlent de valeurs à longueur de temps mais sont les premiers à se protéger quand l’un d’eux se comporte comme un porc (et encore, je ne crois pas que les cochons sodomisent les porcelets). Toutes ces affaires, et bien d’autres que j’ai déjà évoquées sont censées n’être que des « rumeurs ».

    Sauf que, c’est pas de chance: il y a des gens qui parlent, dans ce pays. En off, certes, mais à des gens comme moi, qui passent une bonne partie de leur temps à compiler et recouper les informations. Il y en a quelques-uns, de ces ministres « pédophiles », au sujet desquels on commence à accumuler un certain nombre de dossiers. Ce n’est pas incongru: il suffit de regarder ce qu’il se passe en Grande-Bretagne, même si les autorités s’acharnent depuis 3 ans maintenant à éteindre les dizaines de feux allumés par des victimes aussi nombreuses qu’excédées.

    Il y a des victimes qui parlent, d’anciens policiers, quelques journalistes, quelques anciens des RG, des magistrats aussi. Et tous ces gens qui ne se connaissent pas racontent les mêmes choses, notamment une classe politique et une justice corrompues, des systèmes de clientélisme, des pédocriminels au plus haut niveau qui sont systématiquement protégés, une machine répressive contre les victimes et ceux qui osent les croire, etc.

    Alors de deux choses l’une: soit tout ce petit monde est bon pour l’hôpital psychiatrique, soit il y a réellement un problème dans ce pays.

    (1) Vu l’omerta sur les noms de ces deux types, je préfère ne pas les citer ici.

    Source

    Tags : Maroc, Marrakech, tourisme sexuel, pédophilie, Jack Lang, Luc Ferry, partouze,

  • Maroc : Quand un Saoudien meurt d’une overdose de viagra dans les bras d’une prostituée marocaine

    Profitant de la précarité économique des femmes marocaines, des riches hommes du Golfe sans foi ni loi se rendent dans les villes marocaines pour acheter des faveurs sexuels et réaliser des phantasmes intrerdits dans leurs pays.

    Ces dépravés, profitent du terrible désarroi de ces femmes et de ces filles, pour assouvir leurs plus bas instincts. Ils profitent et jouissent de cette situation que le Makhzen a créée en vue de doper sa principale source de devises: le tourisme sexuel.

    Les play boy du Golf sont attirés par les connaissances approfondies de la femme marocaine en matière de plaisir sexuel.

    Dans ce contexte, un ressortissant Saoudien a trouvé la mort alors qu’il était en plein préliminaires d’un rapport sexuel avec une travailleuse marocaine du sexe dans un appartement qu’il louait à Rabat pour y organiser ses soirées sexuelles,.

    Le défunt avait pris pour les besoins de sa conquête sexuelle, 3 comprimés de viagra d’une traite, succombant quelques instants plutard, à une overdose de ce médicament, utilisé par nombre d’hommes mais aussi de femmes comme aphrodisiaque ou multiplicateur de capacité.

    Les faits ont eu lieu en janvier 2013, la travailleuse du sexe en question a été mise en détention provisoire par le parquet, aux enquêteurs de police, elle a avoué avoir fait connaissance de ce ressortissant saoudien, via des conversations téléphoniques, à travers lesquelles, il l’avait invité à le rejoindre à son appartement contre de bonnes sommes d’argents.

    Tags: Maroc, prostitution, saoudiens, monarchies du Golfe, sexe, tourisme sexuel,

  • Maroc : L’enquête impossible sur la pédophilie à Marrakech

    En mai 2011, Luc Ferry accusait sans le nommer un ex-ministre français de s’être livré à la pédophilie au Maroc. Depuis, une enquête a été diligentée et classée sans suite. « VSD » en révèle la teneur.

    Dix-huit mois d’investigations, près d’une vingtaine de témoins auditionnés, parmi lesquels un ancien ministre, des diplomates de haut rang, des responsables policiers, plusieurs journalistes et même un ecclésiastique, et, au terme d’efforts menés à Paris, dans le sud de la France et à Marrakech… un classement sans suite.

    C’est la maigre récolte engrangée par la Brigade de protection des mineurs de Paris, chargée, depuis juin 2011, d’une enquête sur l’existence possible de réseaux pédophiles au Maroc impliquant des personnalités françaises. À l’origine de cette procédure, une dénonciation publique fracassante, celle de Luc Ferry, philosophe et ministre du gouvernement Raffarin de 2002 à 2004.

    Souvenez-vous donc : nous sommes le 30 mai 2011, devant les caméras du « Grand Journal » de Canal+. L’affaire du Sofitel déboulonnant Dominique Strauss-Kahn vient d’éclater. Le climat est propice aux révélations. Ce soir-là, l’ex-ministre de l’Éducation nationale Luc Ferry déclenche une nouvelle tempête médiatico-judiciaire en déclarant qu’un « ancien ministre s’est fait poisser à Marrakech lors d’une partouze avec des petits garçons ».

    VSD a reconstitué l’enquête menée par les policiers français. Au début de l’automne 2012, un rapport judiciaire dresse le compte rendu des investigations. Rumeurs connues mais non vérifiées, récits indirects ou dépositions fantaisistes : ce document confidentiel, que VSD a consulté, préfigure le classement sans suite qui interviendra fi novembre. Tout ça pour ça ? S’agit-il d’un scandale majeur que l’on cherche à étouffer ? Ou bien est-on en présence d’une rumeur élaborée qui gangrène depuis des années les sommets du pouvoir ?

    Revenons à Luc Ferry : sur Canal+, il s’est d’abord abrité derrière un entrefilet publié dans Le Figaro magazine* deux jours avant son esclandre. L’article évoque « un ancien ministre français », surpris par des policiers de Marrakech lors d’« une descente nocturne dans une villa de la palmeraie où une fête spéciale bat son plein ». L’affaire lui aurait été « racontée par les plus hautes autorités de l’État, en particulier par le Premier ministre ».

    Dans le Tout-Paris médiatico-politique, chacun croit connaître la personnalité visée. Pour les uns, il s’agirait de Jack Lang, cible récurrente de rumeurs de pédophilie. Pour les autres, c’est un autre ancien ministre qui serait concerné. Excédé par cette sortie, irresponsable à ses yeux, du philosophe, Jack Lang choisit de prendre les devants et de répondre à la presse qui cite son nom. « Seront poursuivis pénalement tous ceux – journaux et personnes – qui mettront mon honneur en cause », prévient-il. Son avocat, Me Laurent Merlet, fait alors délivrer par huissier à Luc Ferry une sommation interpellative, document lui intimant de révéler le ou les noms de celui ou ceux que le philosophe accuse. « Faisant preuve d’un manque de courage, Luc Ferry n’a jamais confirmé ou démenti que ses propos avaient pu viser ou non Jack Lang », relève Me Merlet. Stupéfait, Jean-Pierre Raffarin, locataire de Matignon quand Luc Ferry siégeait au gouvernement, s’est, lui, fendu d’une réaction : « Je n’ai jamais été saisi de près ou de loin d’informations de cette nature. »

    Entendu par les policiers le 3 juin 2011, Luc Ferry dit avoir eu connaissance de cette histoire à son entrée au gouvernement, soit en mai 2002, « sans citer le moindre nom », déplore le rapport d’enquête. Il n’empêche. Ses propos font l’effet d’un révélateur. La déclaration de Luc Ferry réveille un souvenir enfoui chez un journaliste de France Télévisions. « Dans les années 2000 », alors qu’il était de permanence un soir à sa rédaction, il affirme aux enquêteurs avoir vu passer une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) annonçant la présence de Jack Lang, ex ministre socialiste, dans un commissariat de Marrakech suite à son arrestation « dans un riad […] avec de jeunes mineurs de 15 ans ». Problème : cette dépêche aurait rapidement disparu des écrans, selon le journaliste, mais les policiers n’ont pu en retrouver la trace. Et ce malgré des recherches auprès de trois agences de presse internationale installées au Maroc, dont l’AFP. Interrogé par VSD, le journaliste auteur de ce témoignage confirme sa déposition : « Il était tard, j’ai lu cette dépêche mais je ne l’ai pas imprimée. Et je me suis dit que, le lendemain, il y aurait sans doute le feu à la rédaction. A ma grande surprise, il n’en a rien été. Personne n’était au courant de cette info. Pourtant, cette dépêche, je l’ai lue. Je ne suis pas dingue ».

    Le journaliste oriente les enquêteurs vers l’un de ses fixeurs (guide-interprète employé par les équipes de télévision). « Ce dernierm indique le rapport judiciaire consulté, reconnaissait avoir entendu parler par ses compatriotes marocains d’une interpellation de Jack Lang (…) ». Mais, retrouvé par VSD, ce collaborateur et au Maroc. Sollicitée par VSD, la reporter regrette de ne disposer « que d’informations de seconde main ». Autre témoim entendu dans ce dossier : le désormais célèbre Yves Bertrand, anciendirecteur central des Renseignements Généraux. Dans ses  fameux « carnets secrets », saisis lors de l’enquête sur l’affaire Clearstream, cet in fluent policier de l’ombre avait rédigé la phrase suivante, qu’il date de février 2002 : « Lang, à La Mamounia en novembre, s’est tapé des petits garçons ». « Des rumeurs tellement insistantes que l’on m’aurait reproché de ne pas les relayer, confie-t-il aujourd’hui à VSD. A l’époque, je voyais le Tout.Paris, mais ces renseignements n’étaient pas recoupés. Des preuves, je n’en avais aucune ».

    Retour, donc, à la case départ. Mais alors, qui a bien pu tuyauter Luc Ferry à son arrivée dans le gouvernement, début mai 2002 ? L’ambassadeur de France à Rabat de 1995 à 2002, Michel de Bonnecorse, assure n’avoir « jamais reçu d’informations » de cette nature. Ce diplomate de haut rang sera nommé chef de la cellule africaine de l’Elysée au début du second mandat de Jacques Chirac. Au moment exact où Luc Ferry hérite, lui du maroquin de l’Education Nationale. L’ambassadeur devenu conseiller présidentiel est-il ce représentant « au plus haut niveau de l’Etat » évoqué sur le platequ du « Grand Journal »?

    Au milieu de cette savoureuse galerie de témoins, plus étonnante encore est la présence du prête d’une paroisse du sud de la France. Au cours de congés passés au Maroc en 2003 ouis en 2007, celui-ci aurait reçu des « confidences » indiquant que « au cours de séjours de Français connus (…) des événements festifs avaient été organisés dans lesquels des mineurs se seraient livrés à la prositution ». Ses sources : « Des hôteliers et des Marocains de condition modeste, qui s’étaient ouverts à lui en raison de sa position écclésiastique ». Le prêtre fait ainsi état de cas de « prostitution de mineurs à la villa Majorelle, propriété d’Yves Saint Loaurent (décédé en 2008, NDLR) et de Pierre Bergé, où Jack Lang était régulièrement invité ».

    Interrogé par VSD, l’écclésiastique précise toutefois n’avoir « pas cité de noms par déontologie professionnelle ». « Je souhaite protéger ces personnes en faiblesse sociale, poursuit l’homme de l’Église. Dans la médina, des parents de jeunes victimes se sont confiés à moi. Mais, compte tenu du fossé culturel, ils ne s’adresseront jamais aux institutions. Faute de témoignage directs, les policiers se trouvent dans une impasse ».

    Toutes les investigations possibles ont-elles été menées ? Ou bien, comme le soutient Me Jean Chevais, avocat de l’association marocaine Touche pas á mon enfant (lire ci-dessous), les autorités à Paris et à Rabat n’auraient-elles pas tout intérêt à enterrer le dossier ?

    Sollicités par VSD, Luc Ferry et Pierre Bergé n’ont pas donné suite. Parmi les personnalités citées, seul l’ancien ministre de la Culture et de l’Education a fait l’objet d’une discrète audition en tant que témoin. « Jack Lang est parfaitement trtanquille, assure son avocat, Me Merlet. Il n’y aura jamais l’ombre d’un élément. On peut démentir et déposer quarante plaintes, ces rumeurs ressurgiront toujours, malgré les condamnations judiciaires ».

    (*) A Marrakech, un ex-ministre « s’amuse », publié le 28 mai 2011 sur lefigaro.fr.

    La suite :

  • Le cyberactiviste Chris Coleman s’attaque au Ministère marocain des Finances

    La presse du Makhzen et celle qui a acheté la paix du Makhzen en déclarant la guerre aux sahraouis ont voulu minimiser l’impact de la nouvelle apparition du cyber-activiste Chris Coleman en criant à qui veut l’entendre qu’il n’apporte rien de nouveau.

    Mais la réalité est là. Il est revenu et il frappe fort. Après avoir fait des ravages au bâtiment de la diplomatie marocaine, le voilà en train de s’attaquer au ministère de l’économie.

    Le Makhzen tremble. Il faut pas s’attendre à ce qu’il avoue sa défaite. Il s’est habitué á vendre au peuple marocain des fausses victoire… et des faux chiffres.

    Avec la mythomanie comme arme de destruction massive des esprits citoyens, les services de propagande de Mohammed VI, la DGED à leur tête, tissent des statistiques des plus belles, la France fait semblant de les croire et elle fait écho des faux progrès du Maroc et ainsi tout va bien.

    Mais Chris Coleman est là pour leur rappeler qu’ils sont des menteurs, que le Maroc survit à coups de perfusions du Fonds Monétaire International qui a imposé des mesures d’austérité dont les conséquences ne seront pas payés par le palais ni par ses nervis, Fouad Ali El Himma, El Majidi, Yassine Mansouri ou par les semblants de partis politiques, mais par la couche la plus déshéritée du Maroc, la population la plus simple, le pauvre citoyen marocain.

    Parmi les faux semblants qui nourrissent l’espoir au Maroc et jouent le rôle de carburant pour faire rouler la machine coulée du Makhzen, les statistiques concernant le tourisme.

    Dans le pays de Mohammed VI, où « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », les responsables marocains, à force de mentir, ils sont fini par croire leurs propres mensonges. C’est le cas du ministre du Directeur Général de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), Abderrafie Zouitene, dont les bilans sont édulcorés dans l’espoir d’encourager les européens à dépenser leur argent au Maroc.

    Le faux bilan qu’il a dressé de l’année touristique 2016, est démenti par les preuves apportées par Chris Coleman, l’homme qui rend blanches les nuits des nervis de Mohammed VI.

    Ces documents consistent en un Mail du Ministre des finances Mohamed Boussaid et un mémo, de 10 pages, intitulé « Analyse du secteur du Tourisme », et dont l’authenticité n’est pas à mettre en doute vu que chriscoleman nous a toujours gratifié en présentant uniquement des documents authentique.

    Il est certain que ces documents feront l’effet d’une véritable douche froide sur les experts et professionnels du tourisme au Maroc, et surtout sur les investisseurs étrangers car ils apportent la preuve que le bilan très positif dressé par le Directeur Général de l’Office National Marocain du Tourisme ne correspond pas vraiment à la réalité, à savoir un secteur sinistré, en proie à des difficultés financières aigues.

    A en croire ces documents, le secteur du tourisme, principal ressource du Maroc traverse depuis 2010 une « crise profonde et durable » en raison d’un contexte international défavorable, marqué surtout par la montée de la menace terroriste.

    Le bilan, basé sur des chiffres réels, et non ceux avancés par DG de l’ONMT,  montre que le Maroc est encore très loin des objectifs qu’il s’est fixés par la vision 2020.

    Trois causes principales sont responsable de ce désastre, à savoir:

    – Déconnexion totale entre une capacité hôtelière en forte croissance et une demande qui stagne.

    – Mauvaise gouvernance du secteur depuis 2010 et l’absence de coordination avec les professionnels du secteur;

    – Perte de notoriété et d’attractivité de la marque « Maroc », au niveau des grands marchés émetteurs notamment la France.

    Que retient-on de ces documents? l’art du mensonge est devenu un moyen de Gouvernance au Maroc où la situation n’est pas aussi reluisante comme le prétendent ceux qui détiennent le pouvoir.