Étiquette : Tunisie

  • L’Algérie protège ses voisins contre la menace terroriste

    La chaine radio franco-marocaine Médi1 est connue pour ses manipulations et ses pernicieuses allégations à l’égard de l’Algérie. Au plus fort des années du terrorisme, elle s’est quotidiennement attelée à entretenir le fameux « qui-tue-qui » en privilégiant bien sûr toutes les pistes qui accablaient l’armée algérienne et en disculpant les terroristes islamistes présentés comme défendant une chapelle dépossédée de sa victoire électorale.

    Dans les années 2000, on a greffé à la radio une chaine de télé portant le même nom Médi1 TV et cultivant le même brouillage des cartes. Il y a quelques jours, cette chaine annonçait dans son JT que « 7 militaires algériens ont été tués dans le massif de Bouira ». Sans autre explication, l’information en est restée là. Pas un mot sur les 14 terroristes éliminés par l’ANP et dont l’opération encerclement a fait l’objet de cette expédition.

    Ainsi à suivre cette chaine, nous avons l’impression que le Maroc se tire une balle dans le pied. D’abord parce le terrorisme des années 90 en Algérie n’est plus de mise et qu’il a atteint de nombreux pays en Europe et ailleurs dans d’autres régions du monde. Si le phénomène a été neutralisé en Algérie, c’est grâce à la longue expérience de ses services de sécurité et aussi à la résistance de sa population.

    Hormis quelques poches aisément repérables, le pays a été nettoyé de toute nuisance terroriste. Or cette sécurité effective arrange les pays limitrophes qui voient en l’Algérie un véritable rempart qui protège leurs frontières. C’est dire que la Tunisie, le Mali et aussi le Maroc sont protégées par…l’armée algérienne qui, en cas de relâchement, seront perméables à toutes les nébuleuses terroristes en provenance du Moyen-Orient et qui veulent élargir leur champ d’action macabre au Maghreb.

    Au lieu de faire dans la désinformation et la manipulation, le Makhzen et ses médias feraient bien de soutenir la lutte antiterroriste qui se déroule au pays voisin. C’est dans leur intérêt.

    Tags : Algérie, Maroc, Tunisie, Libye, Mauritanie,

  • Le Niger et la Tunisie s’assoient sur leurs fauteuils au Conseil de sécurité des Nations Unies

    Le Niger et la Tunisie ont pris leurs sièges non permanents au Conseil de sécurité des Nations Unies, se joignant à trois autres nouveaux membres se joignant au Conseil.

    Jeudi, les cinq nouveaux membres du Conseil de sécurité – Vietnam, Estonie, Tunisie, Niger et Saint-Vincent-et-les Grenadines – ont participé à une cérémonie du drapeau marquant le début de leur mandat de deux ans.

    Abdou Abarry, Représentant permanent du Niger auprès des Nations Unies, a déclaré: «Les priorités du Niger au Conseil de sécurité concerneront les questions nationales, sous-régionales et la région en général: la guerre contre le terrorisme, la question de la paix et de la sécurité mondiales, le climat changer l’impact sur la sécurité et le développement, la situation des femmes et des enfants dans les conflits armés. »

    Pour sa part, Moncef Baati, Représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies, a déclaré: «Fière de sa transition démocratique et de la responsabilité qu’elle implique, la Tunisie est déterminée à accomplir sa mission avec engagement et dévouement et conformément aux valeurs et principes de la qui ont toujours guidé sa politique étrangère. »

    Le Conseil de sécurité compte 15 membres, dont cinq permanents et dix non permanents élus pour deux ans par l’Assemblée générale. En vertu de la Charte des Nations Unies, tous les États Membres sont tenus de se conformer aux décisions du Conseil.

    Tags : Niger, Tunisie, ONU, Conseil de Sécurité, Afrique,

  • Tunisie / Festival International de Carthage : le Lac des cygnes en ouverture

    Le spectacle d’ouverture de la 55ème édition du Festival International de Carthage a eu lieu dans la soirée de jeudi.
    Mohammed Maher Ben Romdhane |
    12.07.2019

    AA/Tunis/Maroua Sahli

    Le spectacle d’ouverture de la 55ème édition du Festival International de Carthage a eu lieu dans la soirée de jeudi avec une représentation du Lac des Cygnes du Ballet Saint-Pétersbourg, considéré comme incontournable dans le monde de la musique classique.

    C’est un ballet en quatre actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski (opus 20) et un livret de Vladimir Begitchev inspiré d’une légende allemande. On parle ainsi d’un spectacle assez fidèle à la première version chorégraphiée par Marius Petipa et Lev Ivanov en 1895.

    Ce spectacle constitue, néanmoins, une version abrégée de deux heures et demie au lieu des quatre heures de l’œuvre originale.

    Le festival international de Carthage 2019 se poursuit jusqu’au 20 août. Au total 31 représentations artistiques, théâtrales et musicales, sont au programme. Il est organisé annuellement depuis 1964 à Carthage dans la banlieue de Tunis.

    Tags : Festival de cinéma, Carthage, Lac des Cignes, Tunis, Tunisie, Festival International de Carthage,

  • Signature de la « Convention cadre de partenariat » entre l’Ambassade de France en Tunisie et radio RTCI

    Ce soutien de la France à la radio publique RTCI, ambitieux sur le plan financier, se concrétisera par l’acquisition de matériel

    TUNIS, Tunisie, 29 mai 2019/ — Dans le cadre de l’appui au développement du secteur des médias et dans la perspective de la tenue, à Tunis, du Sommet de la Francophonie en novembre 2020, l’Ambassadeur de France et le président directeur général de l’établissement de la radio, M. Lassaad Dahech, ont signé le 28 mai 2019 une convention de partenariat pour la mise en œuvre de projets destinés au renforcement des capacités de RTCI à concevoir, produire et diffuser des programmes en langue française.

    Ce soutien de la France à la radio publique RTCI, ambitieux sur le plan financier, se concrétisera par l’acquisition de matériel, par des activités de formation d’experts tunisiens dans le cadre de séminaires techniques, ainsi que par une coopération dans la production des contenus francophones.

    Distribué par APO Group pour Ambassade de France à Tunis, Tunisie.

    Tags: Tunisie, France, RTCI, radio,

  • Le Maroc est devenu indépendant grâce à l’Algérie

    LA RÉVOLUTION ALGÉRIENNE EST LA CAUSE DE L’OCTROI DE L’INDÉPENDANCE AU MAROC AVEC LA TUNISIE EN 1956 AINSI QUE PLUS DE VINGT AUTRES COLONIE AFRICAINE, DONT 13 PAYS EN UNE SEULE JOURNÉE EN 1960 …

    Les raisons de la haine de nos voisins…ouest et..sud…

    Les raisons de la haine du Maroc ….et les autres envers l’Algérie: Leur histoire est fausses… leur histoire est fausse pauvre et vide. C’est pour cela qu’ils n’agissent que pour voler et usurper l’histoire de l’Algérie et de toute la région de l’Afrique du Nord.

    Le complexe d’infériorité de ces pays devant l’Algérie est ancien et éternel et ce n’est nullement le résultat de la guerre des sables et Amgala. Ils ont honte de leur histoire honteuse depuis l’époque des royaumes Numides et Maures, ainsi que la trahison de leur roi Bokhus le mauritanien de son beau frère, le roi Jugurtha.

    Ils sont jaloux de l’histoire d’Algérie qui s’étend à 3000 ans, alors que leur histoire n’a commencé que depuis 1200 ans, date de la venue des Idrisides de l’orient qui les ont commandés par les mythes.

    Ils sont jaloux du fait que les Algériens ont été en Andalousie, à leur tête Tariq ibn Ziyad, Algérien de Tlemcen, et qui lui aussi n’a pas été épargné de leur énième tentative d‘usurpation et de vol.

    Ils sont aussi jaloux de la dynastie almohade dont les rois et les soldats sont tous des Algériens et descendants de la tribu Koumia de Nedroma à Tlemcen, une branche de la tribu berebere algérienne Zenata.

    Ils ont usurpé l’histoire des Mauritaniens, les descendants des Almoravides et Yussuf Ibn Tachfine Chenguiti, le Mauritanien qui a occupé le Maroc et y a fondé la ville de Marrakech et a vaincu les croisés Espagnols dans la bataille de « Zellaka ».

    Ils ont aussi été vaincus par Abu Yaaqoub El Mansour l’almohade dans la bataille « Alarak », un petit-fils du sultan Abd al-Mu’min le Koumi Nédroméen de Tlemcen.

    Ils falsifient l’histoire et prétendent que le Maroc était indépendant, mais si nous faisons nos recherches nous ne pouvons trouver aucun état fondé par des marocains depuis la Mauritanie. Il y a seulement le petit état enseveli des Berghouata qui a été battue par les Almoravides.

    Les Mérinides et les Wattassides sont des descendants d’algériens, de tribus algériennes, ils étaient donc aussi commandés par les Almohades algériens pendant 150 ans. Les Idrisides Alaouites (venus d’orient) les ont aussi commandés pendant 190 ans, qui ont été vaincus par le commandant Amazigh algérien Abu Elfottouh Belkin Ibn Ziri Es Senhadji, fatimide, et les a soumis à son ordre.

    Les Assadites et les Alaouites qui les gouvernent sont des descendants de la race des Idrissides creep qui sont venus de l’orient, contrairement aux états qui ont gouverné en Algérie comme les Hamadites et les Zirides ainsi que les Almohades et les Zianides qui sont tous des Amazighs Algériens.

    Ils doivent une fière chandelle aux Algériens et aux Othomans car c’est grâce à eux que les marocains ont pu rester indépendants après être intervenu dans la bataille de l’Oued Elmakhazine contre les Portugais en 1578 et ont sauvé les marocains de l’occupation. Une bataille dont se vantent les marocains et ont oublié qui étaient la cause de la victoire sur les « Trois Rois ».

    Et même l’histoire récente n’a pas été épargnée par la fraude et l’usurpation marocaine. L’Émir Abdel Kader a subi une grande trahison de la part du sultan de Fès Abdul Rahman ibn Hisham, qui l’a pourchassé suivant le traité Lala Maghnia en 1845 avec la France, mais la perspicacité et l’intelligence dont possédaient l’Émir ont fait que ce dernier a donné une leçon inoubliable à ce sultan dans la bataille de « Silwan » en Novembre 1847. Puis, assiégé de tous côtés, a été forcé de se rendre pour éviter un grand massacre de tout l’ouest Algérien par la France.

    Cela n’a pas été la dernière trahison, mais les trahisons ont été renouvelés sous le règne de Hassan II quand il était prince héritier, qui a informé la France au sujet de l’avion transportant les cinq dirigeants de la Révolution algérienne qui s’est soldé par un vrai piratage en air.

    Aussi, même la résistance au Maroc a été en grande partie dûe à un Algérien, le moudjahid et docteur Abdelkrim El khatib de Mascara. C’est lui, en fait, le fondateur de « l’Armée de libération marocaine ». Abdelkrim Elkhatib et son cousin Yousef al-Khatib. Il a aussi fondé le mouvement populaire dans les années soixante qui est devenu après un parti islamiste appelé « le Parti de la Justice et du Développement ».

    Et les marocains oublient que la résistance en Algérie contre le colonialisme français, qui a duré environ 75 ans, a été la cause du retard de l’occupation du Maroc, qui n’a commencé qu’en 1907 et a été achevée en 1912. L’occupation française du maroc n’a duré que 5 ans finalement.

    Certains fabulateurs sont allé jusqu’à dire que l’origine du Cheikh Bouamama est marocaine !? Ce qui est une usurpation parce Cheikh Bouamama (Muhyiddin bin Arabi), descendant d’Abu Bakr dit-on qui est de Ouled Sid Echikh d’El Bayadh, sa grand-mère est «marocaine » de « zone Figuig » qui était une terre algérienne avant le traité « Lala Maghnia » en 1845.

    Et ces marocains oublient toujours que la révolution algérienne est la cause de l’octroi de l’indépendance au Maroc avec la Tunisie en 1956 ainsi que plus de vingt autres colonie africaines, dont 13 pays en une seule journée en 1960.

    Et ces marocains font semblant d’oublier avec leurs dirigeants que ce sont les Algériens qui ont fait l’histoire de la région alors que ces marocains étaient serviteurs du colonialisme.

    Lakhdar Bahlouli

    Source : Pour une 2ème République

    Tags: Maroc, Algérie, Mauritanie, Tunisie, France, colonialisme, indépendance,

  • Le Maghreb en Californie, le nouveau rêve américain

    Entretien avec Marie-Pierre Ulloa et par Keren Mock
    Dans L’Autre 2018/3 (Volume 19), pages 344 à 354

    Enseignante et chercheuse en études francophones à l’université de Stanford de Californie, Marie-Pierre Ulloa privilégie une approche transdiciplinaire ancrée en sciences humaines et sociales. Son aire principale de recherche est l’Afrique du Nord et ses ramifications à l’ère contemporaine.

    Elle a introduit à Stanford un cours sur Camus l’Algérien qui rencontre un bel écho auprès de ses étudiants originaires des quatre coins de la planète (Ile Maurice, Japon, Pondichéry, Algérie, Congo, Sénégal, Haïti, Egypte, Amériques, Europe…) ainsi que sur l’histoire des guerres d’Algérie, de 1830 aux années 1990.

    Elle fut aussi la directrice adjointe du Abbasi Program in Islamic Studies, du Mediterranean Studies Forum et du Taube Center for Jewish Studies de Stanford, centres où elle est affiliée en tant que chercheuse associée.

    Ancienne élève de Michel Winock à Sciences Po, sous la direction duquel elle a fait son DEA d’histoire intellectuelle sur l’itinéraire politique du philosophe Francis Jeanson, sa recherche s’inscrit dans le cadre de l’histoire culturelle de la subjectivité des acteurs sociaux.

    Elle cultive un vif intérêt pour les récits d’histoire subjective et explore la notion d’objectivation autour de thèmes aussi divers qu’universels : la migration, l’exil, la langue, le territoire, l’histoire des minorités et les questions d’acculturation, le rapport au politique.

    Elle travaille également sur l’histoire culturelle du cinéma, cinéma pour lequel elle nourrit une passion depuis son plus jeune âge…

    Lire la suite

    Tags : Maghreb, Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie, Libye, Etats-Unis,

  • Tunisie : Réunion tripartite sur la Libye

    Les ministres des AE tunisien, algérien et égyptien qui se sont réunis au Caire, mardi 5 mars 2019, pour débattre des derniers développements de la situation et des perspectives d’une solution en Lybie ont réaffirmé, dans un communiqué publié à l’issue de la réunion leur soutien à la Lybie et leur appui à son peuple. Exprimant leur refus de toutes les formes d’ingérence étrangère dans les affaires libyennes, ils ont évoqué les efforts déployés par les trois pays voisins de la Lybie pour rapprocher les points de vue des parties libyennes.

    Le communiqué a exhorté ces parties à réagir positivement au processus proposé par l’ONU et exprimé le soutien de la Tunisie de l’Algérie et de l’Egypte à l’émissaire onusien Ghassan Salamé en vue de mettre en œuvre le plan d’action qui doit aboutir à une solution globale.

    Les trois ministres ont exprimé leur préoccupation envers la situation sécuritaire et ont mis l’accent sur la nécessité de mettre en place le plan de sécurité pour la capitale Tripoli élaboré par l’ONU et adopté par le Gouvernement de Réconciliation Nationale.

    Insistant sur l’importance de poursuivre la coopération politique et la coordination en matière de sécurité dans la lutte contre le terrorisme, les ministres des affaires étrangères tunisien, algérien et égyptien ont convenu de tenir leur prochaine réunion à Tunis.

    Rappelons que Khemais Jhinaoui, ministre des Affaires étrangères, a participé mardi à une réunion de consultation entre les ministres des Affaires étrangères tunisien, algérien et égyptien dans le cadre du suivi de l’initiative du président Béji Caid Essebsi de règlement global de la crise en Lybie.

    La réunion a porté sur les moyens d’aider les Libyens à parvenir à un consensus pour lancer un dialogue libyen-libyen sur la base de l’accord politique et conformément à la feuille de route internationale visant à résoudre la crise en Lybie.

    S.N

    Le Diplomate Tunisien

    Tags:  Béji Caïd Essebsi, Crise Libyenne, Khemais Jhinaoui, Libye, ONU, Tunisie,

  • UNION DU MAGHREB ARABE : Spécial 30ème anniversaire

    Les pays du Maghreb commémorent le trentième anniversaire de la création de l’Union du Maghreb Arabe (UMA). Une occasion précieuse pour passer en revue et évaluer les résultats de l’action commune du Maghreb et pour mettre en lumière les principales réalisations et acquis.

    C’est aussi l’occasion pour identifier les freins à l’essor de l’Union afin de renforcer les avantages, capitaliser sur les réussites, corriger les erreurs et remédier aux échecs.

    Au cours des 30 dernières années, en particulier au cours de la première l’Union décennie de, les pays du Maghreb ont réussi de nombreuses réalisations dans les divers domaines organisationnel, institutionnel, économique, juridique…, dans la perspective des quatre grands comités ministériels sur l’intégration du Maghreb.

    Dans le souci de poursuivre la même approche, le Secrétariat Général s’est engagé fin 2016 à élaborer un ambitieux plan d’action pour la période allant de 2017 à 2019 dans lequel il a présenté ses vues et propositions concernant le développement du système de l’Union dans son ensemble et l’amélioration de son efficacité et de la rentabilité de ses performances au service de la collaboration Maghrébine dans divers domaines.

    Ce plan, qui est le premier du genre au niveau de l’action Maghrébine, reflète la vision du Secrétariat Général pendant la période cible et le rôle des institutions de l’Union dans leurs domaines respectifs pour atteindre les objectifs fixés par les dirigeants de l’Union tels que insérés dans la Convention de Marrakech et développés ultérieurement au cours des six sommets qui ont suivi le sommet fondateur.

    Et sans entrer dans les détails des résultats du Plan d’action que nous ne développerons pas dans ce communiqué et qui peuvent être consultés sur le site du Secrétariat Général, nous pouvons affirmer sans aucun doute qu’il a permis la réalisation de plusieurs acquis et avantages matériels et immatériels.

    Nous citons avant tout le retour fort de l’Union du Maghreb Arabe dans le paysage international et régional après une longue absence et sa participation à toutes les activités et à tous les programmes pertinents :

    Etablir des relations de coopération avec plusieurs groupes économiques régionaux et organisations régionales et internationales ;

    Mettre en œuvre un plan de communication qui actualisera les sites Web et les portails électroniques et utilisera les médias sociaux tels que Facebook et Twitter pour faire connaître les activités du Secrétariat Général ;

    Organiser des sessions de formation et de renforcement des capacités professionnels pour le personnel local et les cadres,

    Et conclure de nombreux accords avec des organisations régionales et internationales.

    Outre cet effort, le Secrétariat Général prépare actuellement le lancement de deux projets importants, dont le premier est le lancement effectif du programme d’alerte précoce au Maghreb et le deuxième qui a franchi des étapes importantes, et qui consiste en une table ronde sur le rapprochement des investisseurs et des principaux chefs d’entreprise avec le projet de Transmaghreb (train qui relie Tunis à Casablanca).

    Malgré l’importance de ces résultats et leurs impacts positifs sur le travail d’intégration du Maghreb dans tous ces domaines, cela ne doit pas occulter la réalité de la situation actuelle de l’Union. Ce n’est un secret pour personne que l’UMA vit depuis des années l’impact d’une crise politique qui a freiné son essor et impacté négativement son image et a porté atteinte à sa réputation et son prestige.

    La situation a été compliquée par le phénomène de réduction des ressources déjà rares au départ, tant humaines que matérielles, d’une part, et le recours fréquent au report des réunions maghrébines, d’autre part ; ce qui a conduit l’Union à sa situation actuelle ; situation difficile qui présage d’une menace imminente pour le processus de l’Union si rien n’est entrepris pour y faire face et la contenir le plus tôt possible.

    Conscient de la gravité de cette situation et de ses effets négatifs sur l’action du Maghreb, le Secrétariat général a entrepris d’agir et de frapper à toutes les portes et a intensifié ses efforts dans des conditions de travail extrêmement difficiles, en utilisant tous les moyens et toutes les possibilités dont il disposait. Le Secrétaire général s’est déplacé dans les différentes capitales du Maghreb afin de trouver une solution appropriée à cette crise.

    Il est clair que ces efforts ont permis dans une large mesure de faire bouger les choses et de pousser l’option de l’Union sur le front politique et médiatique, option qui a une nouvelle fois été mise en lumière, non seulement au niveau du Maghreb, mais également aux niveaux international et régional.

    À la lumière de ce qui se dit actuellement au sujet de l’introduction de nouvelles initiatives, le Secrétariat général ne peut que saluer et apprécier toutes ces initiatives pour surmonter la récession actuelle et pour saluer tout effort qui cherche à en sortir à tout prix.

    D’autant plus que ces initiatives convergent dans leur intégralité et se recoupent rejoignant les efforts du Secrétariat général qui a été précurseur dans ces sujets.

    S’il est inévitable de reconnaître la difficulté de la situation actuelle qui constitue à présent un défi grave qui ne peut être surmonté qu’avec au moins la tenue d’un sommet maghrébin, question qui fait l’unanimité, nous restons toutefois convaincus que ce n’est pas un état de fait devant lequel nous devons rester les bras croisés.

    En effet, c’est une situation qui peut être surmontée très rapidement à condition d’y consacrer de la volonté, de la détermination, de faire des efforts concertés, d’avoir des objectifs communs, d’y mettre tout son cœur et son esprit…Et nous disposons de tout cela, Dieu merci.

    Il est encourageant et source d’espoir à cet égard de constater que la scène internationale et régionale ait récemment connu une avancée décisive dans deux crises qui étaient non seulement anciennes mais dangereuses : la crise coréenne-coréenne et la crise éthiopo-érythréenne.

    Dans ces deux cas les frontières ont été ouvertes et les peuples se sont entrelacés et c’est ce qui inspire notre attachement à l’espoir d’un dénouement proche.

    Source

    Tags: Maghreb, UMA, Maroc, Algérie, Mauritanie, Tunisie, Libye, Sahara Occidental,

  • Tunisie: Les fonds de Ben Ali végètent en Suisse

    Selon le journal suisse Le Courrier, qui s’est entretenu avec des avocats tunisiens, la Tunisie est critiquée pour le « manque de volonté » qu’elle affiche pour récupérer les fonds bloqués par Berne à partir de 2011. Un « manque de volonté » en partie mis en avant par la lenteur administrative de la gestion de ce type de dossiers.

    Pas de volonté de récupérer les biens mal acquis de Ben Ali ?

    « S’il y avait eu une réelle volonté de récupérer les biens mal acquis de Ben Ali , en un à deux ans, c’était plié. La lenteur administrative et les manœuvres dilatoires sont patentes dans ce dossier », regrette Salim Ben Hamidane, cité par le quotidien suisse Le Courrier. Huit ans après le gel des avoirs en Suisse de l’ancien président Zine el-Abidine Ben Ali, l’avocat et homme politique tunisien désespère de voir les fonds mal acquis retourner en Tunisie.

    Après la fuite de l’ex-président en janvier 2011, M. Ben Hamidane a été nommé ministre des Domaines de l’Etat et des affaires foncières, en charge du dossier de la confiscation des biens mal acquis. Pendant le gouvernement de la troïka, de 2011 à 2014, l’Etat tunisien « a tenté de récupérer » ces biens mal acquis, sans réel succès », rappelle Le Courrier. Dans le même temps, la Tunisie avait rapatrié 28 millions de dollars du Liban en 2013. « Nous avions fini par convoquer le cabinet mandaté par l’Etat », se souvient Salim Ben Hamidane. « Il prétendait qu’il y avait beaucoup de tracasseries à cause du secret bancaire. »

    Seuls quatre millions ont été rendus

    Lundi dernier, le président tunisien Béji Caïd Essebsi s’est exprimé en marge du Conseil des droits de l’homme à Genève. « Il y a un certain retard dans l’accomplissement des conditions juridiques », avait-il regretté. En effet, seuls quatre des soixante millions de francs gelés en janvier 2011 par Berne ont été récupérés par la Tunisie, rappelle encore le journal suisse.

    « Alors, la Suisse traîne-t-elle les pieds ? Ce n’est pas le genre de la maison. Elle a réglé les autres dossiers de fonds gelés, restituant à leurs pays d’origine près de deux milliards de dollars américains de fonds d’origine illicite », explique Le Courrier, citant le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Restent maintenant les avoirs tunisiens (60 millions de francs au départ) et ukrainiens (70 millions) en cours de blocage.

    La Suisse a dû prolonger en décembre dernier d’une année supplémentaire le gel des fonds Ben Ali car elle attend de Tunis des « décisions de justice établissant l’origine illicite des fonds pour que la Suisse puisse procéder à des restitutions d’avoirs », explique pour sa part Pierre-Alain Eltschinger, porte-parole du DFAE. « Cela peut cependant prendre plusieurs années jusqu’à ce que de telles décisions soient rendues. »

    Et la loi tunisienne promulguée en 2011 pour récupérer tous les avoirs illicites et bien mal acquis de Ben Ali et de sa famille en Tunisie « ne suffit pas aux autorités helvétiques . « La Suisse, mais aussi les autres pays concernés en Europe, comme la France, veulent un verdict contre Ben Ali et sa famille pour pouvoir rendre l’argent », souligne ainsi Raphaël Kergueno, chargé de mission à Transparency International Europe, à Bruxelles. « Le problème, c’est qu’il est difficile pour Tunis de rendre des jugements contre ces personnes, car la plupart d’entre elles ont fui le pays en 2011… Jusqu’à ce jour, aucune condamnation n’a été publiée sur aucun site officiel » gouvernemental, dit-il, insistant sur le fait que « le gouvernement tunisien ne fait pas le nécessaire pour récupérer ses avoirs ».

    Cependant, pour Youssef Belgacem, chargé de projets à l’ONG tunisienne I Watch, il faut aussi rappeler que « les enquêtes visant à identifier les avoirs et les comptes bancaires des personnalités corrompues sont très chères, très compliquées à faire et prennent beaucoup de temps ».

    Plus de professionnalisme et de collaboration de la part de Tunis

    Le journal suisse explique que d’autres observateurs mettent la lenteur de la procédure administrative sur le dos de « l’ancien régime », celui-ci ayant été « restauré avec l’élection du président Essebsi fin 2014 ». « Ceux qui sont au gouvernement ont tendance à protéger l’ancienne garde », assure ainsi au magazine suisse Ridha Ajmi, avocat d’origine tunisienne, basé à Fribourg, qui avait le premier en Suisse déposé une dénonciation pénale et une requête auprès du Ministère public de la Confédération pour la restitution des avoirs. « L’intérêt public de récupérer cet argent est placé au second plan. Il faut plus de professionnalisme et de collaboration de la part de la Tunisie avec les autorités judiciaires et administratives suisses pour régler enfin ce dossier », estime l’avocat.

    N.B.

    Le Diplomate Tunisien

  • La visite de MBS à Alger et à Tunis provoque la polémique

    À Alger, une pétition circule pour dénoncer la visite du prince héritier. À Tunis, la société civile appelle à manifester contre sa venue. À Rabat, où il ne passera pas, on analyse les raisons d’un « boycott »

    ALGER – Mohammed ben Salmane a entamé jeudi aux Émirats arabes unis une tournée à l’étranger sur « instruction » de son père, le roi Salmane, « soucieux de renforcer les relations du royaume aux niveaux régional et international » et de poursuivre « la coopération et les contacts avec les pays frères dans l’ensemble des domaines », selon un communiqué du cabinet.

    Mais à Alger, la visite du prince héritier saoudien, annoncée par son cabinet pour le 6 décembre, fait réagir médias et réseaux sociaux.

    « Le prince héritier cherche une légitimité ‘‘arabe et islamique’’ dans la crainte que ses rivaux prennent le pouvoir par la force et le privent de la fonction de gardien des deux lieux saints de l’islam en remplacement de son père vieillissant », écrit le site d’information Algérie Patriotique.

    Le même journal électronique considère qu’à travers cette visite, dans le cadre d’une tournée dans plusieurs pays arabes, « Mohammed ben Salmane cherche à se refaire une virginité auprès des ‘‘frères arabes’’, en donnant sa version des tenants et des aboutissants de cette affaire [l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi] qui a confirmé la nature brutale et sauvage du régime saoudien ».

    Selon des médias américains, la CIA n’a plus de doutes sur la responsabilité de Mohammed ben Salmane dans le meurtre. Mais le président Donald Trump a assuré mardi que l’agence américaine de renseignement extérieur n’avait « rien trouvé d’absolument certain », et réaffirmé son soutien aux dirigeants du royaume.

    Après la position de Donald Trump, « il est difficile de ne pas voir cette tournée régionale comme un tour d’honneur », a déclaré à l’AFP Kristin Diwan de l’Arab Gulf States Institute à Washington. « Se rendre dans des pays amis oblige ces États à manifester leur soutien au prince héritier, et sert à rallier un soutien régional avant le G20 », selon elle.

    Une pétition, signée par un peu plus d’un millier de personnes, a été lancée par des internautes algériens exigeant l’annulation de cette visite. « À cause des nombreuses victimes qui, comme nos frères du Yémen, doivent ressentir notre solidarité d’Algériens dignes de songer à leur vulnérabilité, les autorités algériennes sont interpellées pour ne pas convenir à des crimes non encore élucidés ».

    Le président du Mouvement pour la société de la paix (MSP, islamistes), Abderrezak Makri, a déclaré aux médias qu’« accueillir le prince héritier durant cette période n’est favorable ni à l’image de l’Algérie, ni à sa réputation ».

    Pour Makri, MBS est responsable de « la mort d’enfants et de civils au Yémen, de l’emprisonnement de beaucoup de prédicateurs, de juristes et d’hommes de culture au Royaume et, dernièrement, de l’assassinat ‘‘daechien’’ de Djamel Khashoggi ».

    Le leader du parti islamiste a également expliqué que le prince héritier venait à Alger pour « peut-être rassurer l’Algérie sur la chute des prix du pétrole et qu’il ambitionne de la transformer en république bananière ».

    L’Algérie dépend principalement de ses ressources en hydrocarbures et chaque chute du prix du baril menace fortement ses équilibres économiques.

    Les autorités algériennes n’ont pour le moment pas confirmé cette visite.

    Colère en Tunisie

    En Tunisie, où MBS doit arriver mardi 27 décembre, une cinquantaine d’avocats ont été chargés par des journalistes, des blogueurs et des activistes de porter plainte devant les tribunaux tunisiens dans le but de s’opposer à cette visite.

    Dans une lettre ouverte au président tunisien, Béji Caïd Essebsi, le Syndicat national des journalistes tunisiens dénonce cette visite, la qualifiant de « provocation » et de « violation criante des principes de la révolution de 2011 ».

    « Le sang de Khashoggi n’a pas encore séché. L’assassin Mohammed ben Salmane n’est pas le bienvenu en Tunisie », a dénoncé Neji Bghouri, président du syndicat des journalistes.

    Dans cette lettre, le SNJT parle du prince héritier saoudien comme d’un « véritable danger pour la paix et la sécurité dans le monde » et un « ennemi de la liberté d’expression ».

    Alors que le conseiller à la présidence Noureddine ben Ticha a affirmé à l’antenne de Mosaïque FM que « MBS était le bienvenu en Tunisie, à l’image des autres dirigeants arabes », des militants ont appelé à une manifestation devant le palais présidentiel à Carthage mardi, jour de l’arrivée du prince héritier.

    Le Maroc, « boudé » et « boycotté »

    Au Maroc, où aucun déplacement n’est prévu, Tel Quel s’interroge sur les raisons d’un « boycott » : « Officiellement, il n’existe aucune tension entre Rabat et Ryad, qui a nommé, le 18 novembre, un nouvel ambassadeur au Maroc en la personne d’Abdellah ben Saad Al Ghariri », note le magazine qui rappelle qu’un mois plus tôt, le roi Mohammed VI recevait le ministre de l’Intérieur saoudien.

    En juin, le soutien de Riyad au trio nord-américain États-Unis-Mexique-Canada au détriment du Maroc pour l’organisation de la Coupe du monde de 2026 avait toutefois été mal reçu à Rabat. D’autant que, comme le rappelle Tel Quel, « le conseiller du roi Salmane et le président du comité olympique saoudien et de l’Union des associations arabes de football (UAFA) avaient indirectement critiqué le Maroc à travers des sorties médiatiques ».

    « Cela permet de jauger la qualité des relations entre le Maroc avec ses partenaires du Golfe. Autrefois alliés indéfectibles, leurs relations avec le Maroc se sont grandement détériorées suite au renforcement de la position de Mohamed ben Salmane, et surtout en raison de la neutralité du Maroc dans la crise du Qatar », avait à l’époque déclaré un analyste sportif marocain à Middle East Eye. 

    Le site d’informations le Desk estime que cette situation montre combien « les différends entre Rabat et Riyad n’ont pas été aplanis ». Le site rappelle aussi que début juillet « des sources saoudiennes avaient annoncé que le roi Salmane avait annulé son traditionnel séjour estival à Tanger en raison du coup de froid dans les relations entre les deux royaumes ».

    Source