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  • L’heure d’un Sahara Occidental libre, appel lancé à une conférence de la SADC

    Pretoria, 26 mars (Prensa Latina)

    La liberté et l’autodétermination est la principale revendication avec le Sahara occidental de la Conférence de solidarité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui célèbre aujourd’hui son segment à haut niveau dans cette capitale.

    Le président hôte, Cyril Ramaphosa, a prononcé le discours de bienvenue de l’événement, qui est organisé par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération à Pretoria et auquel participent plusieurs dirigeants du groupe, ainsi que des invités comme Cuba et le Venezuela.

    Au début de son discours, Ramaphosa a déclaré qu’il n’y a pas de meilleur endroit pour une réunion comme celle-ci parce qu’elle porte le nom d’Oliver Tambo,  » un dirigeant de l’ANC qui croyait en l’autodétermination du Sahara occidental  » et a déclaré que l’histoire même des mouvements de libération africains plaide en faveur de cette juste cause.

    Ramaphosa s’est dit ému par le sort du Sahara occidental (République arabe sahraouie démocratique), une crise qui  » est la plus longue que le monde ait connue « , qui est depuis si longtemps une honte pour la conscience humaine.

    Il a réaffirmé que la région continuera d’encourager toutes les parties à engager des discussions fructueuses en vue de mettre fin à la privation du peuple du Sahara occidental de ses droits légitimes.

    A cet égard, il a appelé à soutenir les efforts de l’ONU pour ramener le Maroc et le Sahara occidental à la table des négociations.

    Peu après, lors de l’ouverture officielle de la conférence, le président de la SADC, Hage Geingob, chef de l’Etat namibien, a averti que l’Afrique ne peut pas aller de l’avant tant que des parties du continent sont encore opprimées. Il est temps pour la liberté du peuple du Sahara Occidental, a-t-il souligné.

    La SADC et l’UA, a-t-il ajouté, devraient se demander si elles ont eu une position cohérente sur la question sahraouie ou s’il sera nécessaire de réviser cette position.

    M. Giengob a souligné que des pressions doivent être exercées sur les efforts pour que le Sahara occidental  » organise un référendum libre et équitable sur l’avenir de la dernière colonie africaine « .

    Comme prévu ici, les chefs d’État et de gouvernement de la SADC, ainsi que des dignitaires d’autres régions, des représentants de partis politiques et de diverses organisations publieront une déclaration sur le Sahara occidental.

    Cette deuxième et dernière journée a été précédée hier d’une réunion des ministres des affaires étrangères de la SADC et des autres régions présentes ici.

    Cette réunion est le résultat d’un accord conclu lors du 37e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC, tenu à Pretoria en 2017.

    La SADC est une organisation économique régionale comprenant 16 pays : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Seychelles, Eswatini (ex Swaziland), Tanzanie, Zambie, Zimbabwe et Comores.

    Ensemble, ils couvrent une superficie de 554 919 kilomètres carrés et ont une population estimée à 277 millions d’habitants, dont l’espérance de vie est légèrement supérieure à 55 ans.

    mv/dfm

    source: Prensa Latina

    Mouvement Communiste, 26 mars 2019

    Tag(s) : #RASD, #SADC, #Sahara

  • La Unión Africana pide activar el Mecanismo Africano para el Sáhara Occidental

    Según un comunicado del Consejo de Paz Y seguridad de la Unión africana, el Presidente egipcio Abdel Fattah Al-Sisi, en su calidad de Presidente de la UA y el Presidente de la Comisión de la UA, Moussa Faki Mahamat, expresaron el domingo pasado la urgente necesidad de hacer operativo el Mecanismo Africano establecido por la Cumbre de Nuakchot en julio de 2018.

    Con este fin, añade la fuente, se tomarán medidas para convocar la reunión inaugural del Mecanismo a la mayor brevedad posible. El Presidente de la Unión y el Presidente de la Comisión hacen un llamamiento a las partes en conflicto y a todos los demás Estados miembros para que cooperen plenamente con el Mecanismo en el cumplimiento de su mandato y en la aplicación de la decisión de Nuakchot de julio de 2018 que lo estableció.

    El mecanismo africano para el Sáhara Occidental fue creado por la organización panafricana con el fin de que la UA aporte su ayuda a la ONU en la búsqueda de una solución para el conflico que opone Marruecos a la República Arabe Saharaui Democrática. Este mecanismo sustituye al puesto de Enviado Especial de la UA para el Sáhara Occidental que llevaba el ex-presidente mozambiqueño Joachim Chissano.

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Frente Polisario, Unión Africana, UA, Commission Africaca, Abdelfattah Sissi, Moussa Faki Mahamat, Mecanismo Africana para el Sáhara Occidental,

  • HENRY MAKORI: L’Union africaine doit être revue

    L’Union africaine a tenu son 11ème Sommet extraordinaire à Addis-Abeba les 17 et 18 novembre, qui a adopté des réformes pour rendre le bloc continental financièrement indépendant et plus efficace.
    Les réformes ont été conçues par le président sortant Paul Kagame. Le président rwandais avait pour mandat de mener une étude sur l’état de l’union.
    L’étude, publiée l’année dernière, décrit les problèmes de l’UA comme un échec de la gestion. Il identifie une mauvaise mise en œuvre des décisions, une perception de pertinence limitée pour les Africains, une fragmentation de l’organisation avec de nombreux domaines d’intervention, une dépendance excessive à l’égard du financement des donateurs et une capacité de gestion limitée.
    Les réformes proposées consistent notamment à se concentrer sur les priorités clés ayant une portée continentale, à réaligner les institutions de l’UA pour qu’elles répondent à ces priorités, à une gestion efficace des opérations et à une autonomie financière.
    Mais la mise en œuvre de ces propositions ne réglera pas le problème fondamental de l’UA, à savoir la perte de ses fondements idéologiques. Dans l’état actuel des choses, l’UA n’est guère plus qu’un club de chefs d’État africains et leurs alliés impérialistes en lice pour des ressources africaines et d’autres intérêts géostratégiques.
    L’UA a longtemps perdu ses repères en tant qu’organisation panafricaniste dont la raison d’être est l’anti-impérialisme.
    L’Organisation de l’unité africaine, précurseur de l’Union africaine, a été inspirée par des générations de panafricanistes du monde noir qui souhaitaient l’unité politique, un gouvernement d’union africaine, une solidarité panafricaine mondiale, une démocratie participative et une économie non-capitaliste centrée sur le peuple.
    Ikaweba Bunting, secrétaire général du Mouvement panafricain, écrit que le panafricanisme vise à «donner aux peuples africains le pouvoir de contrôler notre destin politique, de vaincre l’impérialisme, l’appauvrissement, l’oppression raciale et la violence structurelle de la suprématie blanche».
    L’UA ne poursuit plus ces idéaux élevés. Les chefs d’État qui la dominent veulent simplement une société efficace sans ambitions idéologiques qui pourraient contrarier leurs partisans capitalistes. L’UA est entièrement gérée par de l’argent étranger. Les donateurs utilisent leurs dollars pour se frayer un chemin en Afrique.
    La Chine a entièrement financé le nouveau siège de l’UA, à Addis, doté de 200 millions de dollars. Aujourd’hui, l’empreinte chinoise se développe rapidement sur le continent. En 2014, le budget de l’UA s’élevait à 308 millions de dollars, dont plus de la moitié était financée par des impérialistes ou des «partenaires du développement». En 2015, le budget a augmenté de 30% pour atteindre 393 millions de dollars, dont 63% ont été financés par les impérialistes. En 2016, les impérialistes ont contribué à hauteur de 60% du budget de 417 millions de dollars.
    Quel est le programme panafricaniste de l’UA lorsque 101 sociétés cotées à la Bourse de Londres – la plupart britanniques – ont des activités minières dans 37 pays africains où elles contrôlent collectivement plus de 1 billion de dollars des ressources les plus précieuses du continent?
    Comment cette organisation travaille-t-elle pour la libération totale de l’Afrique alors que les monnaies de 14 pays africains sont toujours contrôlées par la banque centrale française?
    L’occupation illégale et violente par le Maroc du Sahara occidental, la dernière colonie africaine, inquiète les panafricanistes. Le Maroc est revenu à l’UA l’année dernière après 33 ans passés à l’extérieur. Le royaume a quitté l’OUA en 1984, lorsque l’organisation a reconnu l’indépendance du Sahara occidental.
    Depuis plus de 40 ans, le Maroc a refusé d’honorer de nombreuses résolutions de l’UA et de l’ONU lui ordonnant de reconnaître le droit du Sahara occidental à l’autodétermination et à s’expatrier. Avec la réadmission du Maroc à l’UA, la question du Sahara occidental a été reléguée au second plan.
    Le seul problème de l’Afrique est l’impérialisme. Les ressources du continent sont pillées par les soi-disant partenaires de développement. Le leadership africain est décidé par ces éléments.
    L’UA n’est pas une organisation panafricaniste, c’est pourquoi elle n’a ni légitimité ni pertinence aux yeux des peuples africains. C’est un club très lourd composé de despotes africains, de leurs alliés et de leurs maîtres impérialistes. Aucune réforme ne sauvera l’UA. Il faut une refonte radicale.
    Source : The Star
    (Traduction automatique)
  • Même le Sénégal ne reconnaît pas le souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental


    Il est vrai que le Sénégal est le premier allié du Maroc en Afrique. Que le Sénégal conspirait contre la RASD dans les coulisses de l’Union Africaine et de l’ONU. Que le Maroc a soutenu Dakar dans ses conflits avec la Mauritanie.

    En dépit de cela, dans le sousconscient de chaque président et de chaque ministre des gouvernements sénégalais, se cache une vérité qu’ils sont incapables de déloger : que le Sahara Occidental ne fait partie du Maroc.

    Karim Bouzida, qui envoie des mails à la DGED sous le titre de « note d’alerte » pour rapporter tout ce qui est publié damns la presse sur les questions névralgiques aux yeux des marocains, prévient dans cette « note d’alerte » qu’une ministre sénégalaise a séparé, dans son discours, le Sahara Occidental du Maroc.

    Voici le texte de la note :
    13 nov 09

    Note d’alerte
    Compte-rendu de la réunion du conseil des ministres sénégalais

    Le conseil des ministres sénégalais s’est réuni le 12 novembre sous la présidence de Mr Abdullay Wade. Dans le compte-rendu publié sur le site officiel du gouvernement, on peut lire le paragraphe suivant :
    « Madame le Ministre de l’Agriculture a informé le Conseil qu’une sévère résurgence du criquet pèlerin s’est développée dans l’ouest de la Mauritanie, à partir d’une reproduction qui a eu lieu durant l’été. Elle a rassuré le Conseil en affirmant que pour le moment, il n y a pas de menaces pour les pays limitrophes, sauf pour le sud du Maroc et le Sahara occidental où des ailés, venant des zones infestées pourraient disparaître. »

    Observation et alerte

    On peut relever l’utilisation, dans un cadre officiel sénégalais, de l’appellation « Sahara occidental ».
    A travers l’utilisation de l’expression « le sud du Maroc et le Sahara occidental », le gouvernement sénégalais donne au « Sahara occidental » les caractéristiques d’un pays souverain en le mettant à un même niveau que le Maroc.