Étiquette : UE

  • Parlement européen: Lancement d’un nouvel Intergroupe « Paix pour le peuple sahraoui »

    Dans le nouveau remaniement effectué par le président Brahim Ghali, l’ancien représentant du Front Polisario à Paris, Oubbi Bouchraya, a été muté à Bruxelles, secondé par Mih Omar qui exerçait en Italie.

    La première mission du nouveau représentant sahraoui auprès des institutions européennes a été l’installation du nouveau intergroupe parlementaire « Paix pour le peuple sahraoui » que le diplomate sahraoui a qualifié de « événement important » dans la marche du peuple sahraoui vers l’accomplissement de ses objectifs, à savoir la réalisation de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.

    A cette occasion, Bouchraya a souligné que cet intergroupe est tenu de responsabiliser l’Europe de ses actes concernant le territoire et la population du Sahara Occidental et de suivre le rythme de sa juste lutte dans le contexte du soutien à l’action diplomatique menée par le Front Polisario, le gouvernement sahraoui et le peuple sahraoui en général ».

    Dans une déclaration faite peu après la constitution de cet Intergroupe, qui est présidé par par le député du Parti social-démocrate allemand, Joachim Schuster, Oubbi Boucharay a chargé contre l’Union Européenne que, selon lui, est devenue « une partie du problème au lieu de contribuer aux efforts déployés pour parvenir à une solution finale conforme à la légitimité et au droit internationaux tel que stipulé dans les résolutions pertinentes des Nations unies et du Conseil de sécurité ».

    L’ancien ambassadeur de la République Arabe Sahraouie Démocratique à Abuja a rappelé que malgré le refus du Conseil de Sécurité de faire pression sur le Maroc en vue de l’amener à organiser le référendum d’autodétermination a préconisé par les Nations Unies et le « rôle négatif de certaines parties », une allusion à la France, l’année 2021 s’annonce prometteuse du fait qu’elle verra la nomination d’un nouvel envoyé onusien pour le Sahara Occidental ainsi que les décisions de jusutice de la Cour européenne de Justice.

    L’intergroupe européen « Paix pour le peuple sahraoui » a été annoncé officiellement jeudi à Strasbourg, un bloc de plus d’une centaine de députés de divers partis politiques de tous les pays de l’Union européenne  (UE) dans le but de soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte légitime pour la liberté et l’indépendance.

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Intergroupe Paix pour le peuple sahraoui, Union Européenne, Parlement européen, PE, UE,

  • Algérie-UE: La zone de libre-échange attendra

    par M. Aziza

      L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) à Alger, John O’Rourke, a laissé entendre que la création de la zone de libre-échange entre l’UE et l’Algérie à travers un démantèlement total des tarifs douaniers, qui devait initialement avoir lieu à l’horizon 2017 et qui a été repoussée jusqu’à septembre 2020, risque d’être reportée encore fois.

    En réponse aux questions des journalistes, en marge d’une rencontre avec la presse algérienne, organisée par la Délégation de l’Union européenne en Algérie, l’ambassadeur M. John O’Rourke, a affirmé que «sauf dans le cas où une décision serait prise, je crois que la zone de libre-échange telle que prévue, ne sera pas mise en place pour ce mois de septembre». Et de préciser qu’«en ce moment, il n’y aucun plan pour la mettre en œuvre, elle ne sera pas en place d’ailleurs en septembre, puisque en ce moment, l’Algérie applique des droits de douanes qui sont toujours en vigueur, il n’y a, à ma connaissance, aucune nouveauté dans ce sens dans la Loi finances 2020, vis-à-vis de ce dossier».

    Mais, dit-il, «nous sommes toujours demandeurs de consultations dans ce sens avec les autorités algériennes». «L’UE est très attentive à ce que décidera le gouvernement algérien quant à l’application effective de l’Accord d’association avec l’Union européenne à l’échéance 2020».

    Interrogé, encore une fois, sur le déséquilibre des échanges commerciaux entre l’Algérie et l’UE, l’ambassadeur de l’UE a reconnu qu’effectivement l’Accord d’association a prévu des échanges commerciaux qui devaient être accompagnés par des investissements étrangers, ce qui n’était pas le cas. Et de souligner : «il est vrai que les investissements n’étaient pas à la hauteur des attentes de l’Accord d’association». Mais, dit-il, il y a aussi le problème du climat des affaires qui est non seulement posé par les entreprises étrangères mais aussi par les entreprises nationales. «Nous sommes toujours prêts à discuter, ceci dit, l’essentiel relève de la législation et la réglementation algérienne». L’ambassadeur ferme la parenthèse en affirmant que «pour le moment ni l’UE, ni la partie algérienne n’ont demandé à modifier l’Accord d’association puisque cet accord a déjà offert beaucoup de possibilités». Il suffit, estime-t-il, de tirer profit dudit accord. Il a précisé que l’UE en Algérie, compte des centaines d’exemples d’échanges, de partages de savoir et de valeurs entres hommes et femmes, des deux rives de la Méditerranée. Entre associations, institutions, acteurs de la société civile, artistes, artisans et étudiants. Sur la question de la possibilité de récupérer des fonds d’argent transférés illicitement à l’étranger, notamment dans des pays européens, l’ambassadeur de l’UE en Algérie a affirmé que le processus de restitution de ces fonds mal acquis «est très complexe» en citant le cas de la Tunisie après 2011.

    Le ministre-conseiller, chef de la section politique, information et presse à la Délégation de l’Union européenne en Algérie, Stéphane Mechati a affirmé que dans le domaine de la délinquance financière, le crime de blanchiment, financement du terrorisme, fraude fiscale, il y a un sous-comité à l’Union européenne qui s’occupe de cette tâche, dans le cadre la coopération judiciaire. Cette coopération précise-t-il est «basée sur l’assistance technique que nous sommes disposés à transmettre à travers des programmes aux autorités judiciaires de ce pays et d’autres».

    Il explique que dans le domaine de rapatriement des fonds transférés illicitement, il faut un haut degré d’expertise et de formation, c’est pourquoi l’Union Européenne propose des formations à travers ses programmes régionaux pour que le système d’investigation policière et du système judiciaire soient performants. M. Mechati a affirmé, par ailleurs, que l’UE a délivré 384.000 visas aux Algériens. Il s’est dit optimiste pour le renforcement de la coopération entre les deux pays, pour le l’année 2020, en précisant que «nous sommes très attentifs à écouter ce que souhaite l’Algérie pour booster le niveau de partenariat entre l’UE et l’Algérie».

    Par ailleurs, John O’Rourke a mis en exergue le rôle de l’Algérie dans le règlement de la situation en Libye, soulignant notamment «l’habilité et la détermination avec laquelle agit Alger diplomatiquement, en vue de trouver une issue à la crise» dans ce pays. «Nous voyons l’habilité et la détermination avec laquelle agit l’Algérie, diplomatiquement, pour trouver une issue à la crise en Libye et éviter une escalade», a déclaré M. O’Rouke. Abordant, à la même occasion, la position de l’UE par rapport à la situation en Libye, M. O’Rourke a indiqué que «l’UE se rallie derrière la position des Nations-Unies», qui œuvrent pour une solution pacifique et diplomatique. Interrogé, par ailleurs, sur la position de l’UE en ce qui concerne le conflit au Sahara Occidental, l’ambassadeur O’Rourke a souligné que l’UE soutient le processus onusien et les résolutions des Nations unies. «La position de l’Union européenne est tout à fait claire à ce sujet», a-t-il ajouté dans le même contexte.

    Le Quotidien d’Oran, 14 fév 2020

    Tags : Algérie, Union Européenne, UE, libre échange, zone de libre échange, commerce,

  • Maroc – Algérie : Rira bien qui rira en dernier

    En dépit de la situation extrêmement dangereuse traversée et qui a duré plus d’un an, l’Algérie a fait une sortie glorieuse et historique qui a été bien accueillie. Une sortie qui prouve que la sagesse, la responsabilité et le devoir patriotique sont les meilleurs guides d’un pays dont la diplomatie extérieure est un exemple pour les relations internationales.

    Au Maroc, le Makhzen a cru bon de s’attacher aux machines de propagande et lobbying pour faire du Maroc un pays au poids incontournable dans la région et faire passer ainsi ses ambitions expansionnistes pour lesquelles il a dépense des centaines de millions de dollars en lobbying.

    La communauté internationale a ses défauts, mais elle n’est pas dupe et sais distinguer entre les pays qui ont une politique sincère de paix et de sécurité et les pays dont les prestations mondiales sont liées à des agendas déterminées. L’ONU et l’UE ont fini par comprendre qu’ils ne peuvent pas compter sur le Maroc dans sa stratégie de lutte contre les fléaux de la migration clandestine, le terrorisme et le trafic de stupéfiants. Ils sont conscients que Rabat conditionne toute sa vie politique et diplomatique aux résultats de la bataille pour les ressources naturelles du Sahara Occidental et dans ce domaine, les autorités marocaines ont fini par prendre une sacrée raclée suite aux deux fois que la justice européenne s’est prononcé sur le sujet.

    Les médias marocains et leurs relais internationaux ont fait du Maroc un leader virtuel, mais entre les virtualité et la réalité il y a un mur qui ne peut-être franchi par un pays dont les dépenses se perdent dans les fins fonds du désert du Sahara et dont le seul pari est, depuis près de 30 ans, le statu quo en attendant des jours meilleurs dans le plus vieux conflit du continent africain.

    Mais, comme dit le proverbe, rira bien qui rira le dernier. Avec des pays sûrs et fermes, l’Algérie et le peuple sahraoui ont poursuivi leur marche vers la libération du jour du colonialisme français. Aujourd’hui, tous les yeux sont rivées vers l’Algérie en tant que puissance régionale digne de confiance et de respect et qui n’a jamais fait du terrorisme ni du trafic de drogue une arme de chantage contre l’Occident.

    Au Maroc, les titres de la presse internationale ces derniers jours sont blessants. Ils heurtent la sensibilité des élites qui, obnubilées par les mensonges de la DGED, sont offusquées par le changement de ton envers le pays voisin. Parmi ces titres :

    -Libye: la diplomatie algérienne entre dans la danse

    -L’Algérie et la France reprennent langue

    -L’Algérie, considérée par Paris comme une «puissance d’équilibre et de paix»

    -Ballet diplomatique à Alger et larmes à Rabat

    -L’Algérie écarte le Maroc de la médiation en Libye

    -L’Algérie abrite une réunion des MAE des pays voisin de la Libye

    -Diplomatie : Paris et Alger se rapprochent pour la stabilité en Libye et dans le Sahel

    -En un an, le ministre des Affaires étrangères est le premier membre du gouvernement français à se rendre en Algérie, vue désormais comme un partenaire clé de Paris dans les crises régionales en Libye.

    -L’Algérie pleinement impliquée dans le processus de pais en Libye : L’initiative de Tebboune.

    Pour les marocains, c’est la conséquence des « manœuvres et conspirations d’Alger contre le Maroc ». Leur façon de penser a été modulé par la presse de propagande locale et ne pensent qu’à la « makhzénienne » au sujet des relations avec ses voisins. Il y a lieu de se demander si l’AMDH et le parti Annahj Addimocrati souffrent aussi de cette « phobie » anti-polisarienne et anti-algérienne.

    Aujourd’hui, les cartes se trouvent sur la table et le Maroc s’est avéré un nain qui pleurniche son sort en voyant comment l’Algérie monte… pendant qu’il descend dans les abîmes du conflit sahraoui.

    Trop naïves, les autorités marocaines ont cru pouvoir combiner jeu stratégique et politique de tension sans rien payer en échange. Un jeu risqué où le Makhzen risque de laisser quelques plumes. Entre-temps et au grand dam des élites haineuses du Makhzen, les sahraouis poursuivent leur petit bout de chemins pendant que leurs ennemis attendent le retour de leurs prostituées parties en Europe, Israël, Arabie Saoudite… pour prêcher la bonne cause.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Union Européenne, UE, Libye, Sahel,

  • COMBAT DU SAHARA OCCIDENTAL ET DE LA PALESTINE: La même indifférence des Occidentaux

    «Dhrabni ou bka, sbakni ou chka» Il m’a frappé et a pleuré, il m’a devancé et s’est plaint de moi».

    Ce proverbe du terroir maghrébin illustre plus que mille discours, la «sortie» du Royaume du Maroc qui a rappelé «en consultation» son ambassadeur pour des faits qui, a postériori, sont de sa responsabilité. S’il est vrai que s’attaquer à un attribut de souveraineté tel que le drapeau est monnaie courante par les temps qui courent, il n’est que de voir le sort périodique du drapeau américain victime des colères arabes et plus largement musulmanes. Il n’en demeure pas moins que c’est un précédent qui ne nous garantit nullement de la récidive. Tout est parti de l’actualité de cette semaine qui a été marquée par deux événements importants. D’abord la conférence d’Abudja concernant la cause sahraouie et ses conséquences indirectes sur les relations de l’Algérie avec le Maroc, ensuite, le feuilleton des négociations israélo-palestiniennes jalonnées par la construction de milliers de logements de colonisation sur les territoires occupés depuis 1967.

    Les symboles de l’Etat algérien profanés au Maroc

    En moins d’une semaine les symboles de l’Etat algérien au Royaume du Maroc ont été bafoués. Le deuxième incident eut lieu la veille du 1er Novembre La double agression contre l’ambassade à Rabat et le consulat à Casablanca est un élément inacceptable car lourd de conséquences. Dans le même ordre on ne peut que s’interroger sur le manque de réaction des autorités consulaires qui n’ont pas bougé le petit doigt quand l’intrus est rentré posément en escaladant la barrière, a grimpé par la gouttière,a pris son temps devant un drapeau qui rechignait à se laisser faire. Quand quelqu’un rentre chez vous, la moindre des choses est de le sortir par tous les moyens… Les Algériens considèrent que l’atteinte à notre drapeau national, surtout un 1er Novembre, n’est pas un acte isolé. Il est très possible que les événements aient été programmés.

    Pour rappel et comme l’écrit Tayeb Belghiche du journal El Watan, dans un discours prononcé le 11 octobre dernier devant les deux Chambres réunies, le roi Mohammed VI a clairement donné le feu vert au passage à l’action: «Au lieu d’attendre les attaques de nos adversaires pour riposter, il faut plutôt les acculer à la défensive en prenant les devants, en anticipant les événements et en y répondant de manière positive», ajoutant plus loin: «Par conséquent je vous exhorte tous, encore une fois, à une forte mobilisation, une vigilance de tous les instants et des initiatives efficaces aux niveaux interne et externe pour contrecarrer les ennemis de la nation où qu’ils se trouvent et pour déjouer les stratagèmes illégitimes auxquels ils ont recours.» (1)

    Tayeb Belghiche s’interroge sur l’expansionnisme marocain qui dit-il, «a pris en otage le Grand Maghreb,. Jusqu’à quand? L’alternative est claire et tous les Maghrébins de bonne foi et de bonne volonté ne peuvent que la comprendre, sinon la soutenir: faisons le Maghreb avec ceux qui sont prêts. (…) L’Algérie ne peut pas continuer à faire preuve de retenue quand l’arrogance du gouvernement marocain n’a pas de limite. Il ne s’agit pas seulement d’un incident diplomatique en contrôlant ses dommages collatéraux, ajoute encore notre source, car il s’agit de l’avenir de tous les peuples maghrébins». (1)

    Dans une déclaration du ministère des Affaires étrangères il a été rappelé à l’ambassadeur du Royaume du Maroc la «demande pressante» formulée, vendredi dernier, auprès du chargé d’affaires de son ambassade pour obtenir le «plus rapidement possible» des explications circonstanciées sur «la violation inacceptable des locaux consulaires algériens à Casablanca et la profanation impardonnable de l’emblème national, le jour même de la célébration du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre». (…) Hamid Enaânaâ, l’homme par qui le scandale est arrivé, a agi seul et qu’il est aux arrêts en attendant d’être présenté, le 20 novembre, devant le procureur. Suffisant pour éteindre le feu de la colère en Algérie? Pas sûr. (…), le MAE a demandé officiellement à l’ambassadeur marocain que les autorités algériennes soient associées, «selon une forme appropriée et conformément à la pratique internationale», à l’enquête pour déterminer les faits et s’assurer que les suites appropriées ont été engagées après cet incident «particulièrement grave». Il a été rappelé à l’ambassadeur que l’Algérie n’accorde pas de crédit à la thèse de l’«incident isolé» et encore moins au «fait divers»». (2)

    Justement à Abudja, la Conférence africaine de solidarité avec la lutte du peuple sahraoui a ponctué la fin de ses travaux par une déclaration plutôt «hard» à l’égard du Maroc mais aussi de… l’Union africaine. Ayant pris acte de l’incapacité de l’UA à faire entendre raison au Maroc, qui continue d’occuper le Sahara occidental et de réprimer son peuple, syndicats, ONG et sociétés civiles ont décidé d’aller aux avant-postes. Ainsi, il a été décidé de mettre en place un mouvement de solidarité pour l’indépendance du Sahara (Asmows) qui se chargera de mener le combat multiforme pour la décolonisation de ce territoire. Ce mouvement africain de solidarité se propose aussi de collaborer avec ses homologues d’Europe, d’Amérique latine et d’Australie pour la promotion de la cause sahraouie. La Conférence a par ailleurs apporté son soutien aux positions des gouvernements d’Afrique du Sud, d’Algérie et du Nigeria par rapport à la cause sahraouie, et a exprimé sa volonté de faire en sorte que ces positions aillent dans le sens d’une «isolation» du Maroc, comme cela avait été fait auparavant pour le système de l’apartheid.» (3)

    Cependant, une prise de conscience se fait jour en Europe et même aux Etats-Unis. On sait que le lobby marocain aidé par le lobby sioniste est arrivé jusqu’à présent à bloquer les prérogatives de la Minurso quant à sa mission de surveillance des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés. D’autre part, on apprend que le président de la Coordination des comités et des associations européennes de soutien au peuple du Sahara occidental (Eucoco), Pierre Galand, a affirmé que le rapport Charles Tannock adopté récemment par le Parlement européen (PE) est «très clair» sur la violation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés et sur la spoliation des richesses naturelles du Sahara occidental soulignant que ce rapport «est aussi clair dans sa partie réservée à la spoliation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara occidental». Tout en rappelant les décisions adoptées par le PE en relation avec la suspension des accords dans le secteur de la pêche avec le Maroc au regard des violations des droits des Sahraouis dans les territoires occupés, il s’est dit «choqué» de constater que «l’Espagne a signé un préaccord sur la pêche avec Rabat». «C’est choquant d’autant plus que ce préaccord est survenu au moment où l’opinion internationale vient d’apprendre la découverte d’un charnier de victimes sahraouies et que Madrid était au courant de ce drame, a souligné M.Galand.» (4)

    Le feuilleton du drame palestinien

    L’analogie entre Sahraouis et Palestiniens est troublante. On a tout dit du drame palestinien qui perdure depuis près d’un siècle. Voilà une cause pour la dignité d’un peuple qui accepte de vivre sur le cinquième de sa terre originelle et qui voit chaque jour les perspectives d’un Etat palestinien s’éloigner. Un nouveau round de négociations sans lendemain se déroule sous nos yeux. Israël construit sur les terres palestiniennes tout en déclarant négocier. (5)

    Selon une dépêche de l’AFP on apprend qu’Israël a proposé que le tracé de la barrière de séparation serve de base pour les discussions de paix, et non les lignes d’avant 1967, comme le réclament les Palestiniens, Les négociateurs israéliens ont proposé à leurs homologues palestiniens que cette barrière, dont le tracé se trouve à 85% en Cisjordanie, isolant 9,4% du territoire palestinien, Jérusalem-Est compris (chiffres ONU), serve de point de départ aux discussions, selon le quotidien Yediot Aharonot et la radio publique israélienne.

    En outre, Israël veut conserver certaines colonies juives isolées de Cisjordanie – Beit El, Psagot et Nokdim, selon les mêmes sources. Interrogé, un porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas confirmé ces informations, indiquant qu’il ne commentait pas les négociations en cours, sur lesquelles le secrétaire d’Etat américain John Kerry a imposé aux deux parties un black-out médiatique. La question du statut de Jérusalem a également été abordée, Interrogé sur ce point, un haut responsable israélien a indiqué sous couvert de l’anonymat qu’Israël avait ´´dit clairement aux Palestiniens que Jérusalem resterait unifiée sous souveraineté israélienne´´.(6)

    La construction de nouvelles unités d’habitation dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée, y compris dans la ville sainte d’El Qods, se poursuit sans relâche. L’Etat hébreu a lancé dimanche de nouveaux appels d’offres pour la construction d’environ 2000 nouveaux logements dans les Territoires palestiniens occupés en 1967, selon «La Paix maintenant», une organisation non gouvernementale israélienne, opposée à la construction de colonies en Palestine occupée, ces appels d’offres concernent 1859 unités d’habitation en Cisjordanie dont 828 à Jérusalem-Est, El Qods, occupée, mais aussi annexée par Israël en 1967. La Paix maintenant critique les pratiques du gouvernement israélien. «Chaque fois que Netanyahu fait un petit pas vers la paix, il en fait deux grands pour faire en sorte qu’il soit plus difficile de parvenir à la paix, a déploré l’ONG.» (7)

    Que fait Abou Mazen? Il va protester pour la millième fois. Lors d’une réunion du comité exécutif de l’OLP, jeudi à Ramallah, en Cisjordanie occupée, une réaction ferme à la poursuite de la colonisation a été décidée. Pendant ce temps «La pizza» -objet de négociations- rétrécit mais les affaires des dirigeants politiques sont plus que jamais prospères…

    La réalité du pouvoir marocain et le Grand Maghreb

    C’est un fait que le pouvoir marocain est dans une mauvaise passe qui le conduit à la diversion; le peuple souffre le martyre, s’appauvrit de plus en plus pendant que le roi s’enrichit de plus en plus. Deux journalistes de talent, Catherine Graciet et Eric Laurent, ont analysé dans un ouvrage la prédation royale. Depuis son accession au trône en 1999, écrivent-ils, Mohammed VI a pris le contrôle de l’économie du Maroc dans l’arbitraire le plus absolu. Une stratégie d’accaparement marquée par la corruption effrénée de ses proches. Au Maroc, en 2012, la monarchie impose toujours le silence et le secret sur ses agissements, ce qui a rendu notre enquête souvent délicate à mener. La monarchie marocaine a instauré parmi les élites dirigeantes une véritable «culture de la docilité». Mais, surtout, elle fait peur: lorsqu’elle s’abat, la disgrâce royale condamne socialement mais aussi financièrement et professionnellement. Ils connaissent notre attachement sincère au Maroc et à son peuple. (…) Au Maroc, la monarchie demeure le seul pouvoir. Elle continue de prospérer puisqu’elle a eu la bonne idée de transformer, depuis des décennies, la vie publique et les institutions en un théâtre d’ombres. Les excès du roi sont protégés par une omerta que nous avons décidé de briser avec ce livre.» (8)

    «En juillet 2009, le magazine américain Forbes créa la surprise (…) le roi du Maroc, Mohammed VI, faisait une surprenante apparition à la septième place, avec une fortune évaluée à 2,5 milliards de dollars. Il devançait des rivaux en apparence pourtant plus richement dotés, comme l’émir du Qatar, (…) dont la fortune, selon Forbes, était six fois inférieure à celle du souverain marocain. En 2009, la crise financière mondiale survenue un an plus tôt avait frappé de plein fouet l’ensemble des revenus, y compris ceux des plus fortunés. Pourtant, Mohammed VI, dont la fortune avait doublé en cinq ans, semblait mystérieusement échapper à ces aléas…Dans le rapport mondial sur le développement humain élaboré par le Pnud, l’agence des Nations unies pour le développement, couvrant la période 2007-2008, le Maroc est en effet classé au 126e rang (sur 177 États) du point de vue du «développement humain», et le taux de pauvreté du pays atteint 18,1%. Pour ne rien arranger, en 2008, la dette publique du Maroc a bondi de 10% en un an, pour atteindre 11,9 milliards d’euros, soit 20% du PIB. Le classement de Forbes ne faisait que soulever pudiquement un coin du voile sur l’ampleur d’une fortune royale en vérité beaucoup plus importante. Surtout, il taisait ou ignorait les moyens mis en oeuvre pour parvenir à amasser une telle richesse.»(8)

    L’utopie de l’Union maghrébine basée sur des malentendus
    Dans ces conditions comment peut-on parler d’Unité maghrébine quand les conditions minimales ne sont pas réunies. Pour le roi, ««les ennemis de la nation» ne sont autres que les Algériens. D’ailleurs, depuis son accession au trône, il a développé un discours extrêmement agressif contre l’Algérie, un discours qui, au lieu d’inciter à l’apaisement, pousse au contraire à créer un climat de tension».

    «Depuis sa création [l’UMA] en février 1989 à Marrakech, les pays membres ont signé entre eux seulement 37 traités et accords. Or, l’Algérie en a ratifié 29, la Tunisie 28, la Libye 27, la Mauritanie 25 et le Maroc seulement 8. Ce sont là des chiffres qui soulignent clairement le désintérêt du royaume pour la construction maghrébine. Il est surtout en train de vivre avec un rêve moyenâgeux: le Grand Maroc et son corollaire, l’expansionnisme colonial. (..) Le régime de Rabat doit faire son choix et définitivement. Veut-il le «Grand Maroc» ou le «Grand Maghreb»?» (1)

    Il y va de l’avenir de la région. Les peuples doivent comprendre que leur salut est dans l’unité. Nous partageons beaucoup de valeurs. Dans le monde actuel si on reste divisés, nous allons devenir des poussières d’Etat. L’arrogance du Maroc qui se croit intouchable n’est pas fortuite elle provient du soutien inconditionnel de la France qui a fait du Maroc son pré carré.

    A bien des égards il fait office par sa politique inhumaine, par sa répression sans fin comme un second Israël dans la région, n’a -t-il pas avec l’aide d’experts israéliens fait un mur d’apartheid? Il est vrai que son impunité internationale le place au-dessus du droit international en ignorant les aspirations du peuple sahraoui et plus largement du peuple marocain à vivre libre dans la dignité.

    1. Provocations marocaines contre l’Algérie: Le Roi veut-il la guerre? El Watan le 05.11.13

    2. L’ambassadeur du Maroc convoqué au MAE…El Watan le 04.11.13

    3. Hassan Moali: La Conférence d’Abuja El Watan le 02.11.13

    4. http://www.elwatan.com/international/territoires-occupes-pierre-galand-brandit-le-rapport-tannock-05-11-2013-233895_112.php

    5. C.E. Chitour: Le calvaire du peuple palestinien. Editions Casbah 2013

    6. Israël propose la barrière de séparation comme base des discussions de paix le 05.11.13

    7. http://www.elwatan.com/international/2000-nouveaux-logements-en-cisjordanie-netanyahu-piege-la-visite-de-john-kerry-05-11-2013-233890_112.php

    8. Catherine Graciet, Eric Laurent. Le Roi prédateur Editions du Seuil p.5-7 mars 2012

    Professeur Chems Eddine Chitour

    Ecole Polytechnique enp-edu.dz

    Source : Blog Chitour, 9 nov 2013

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Palestine, Maghreb, ONU, UE,

  • Note a.s de la médiatisation de la visite de Martin Schulz au Maroc

    Le président du Parlement Européen Martin Schulz sera en visite au Maroc à partir du samedi 24 mars. Il participera aux travaux de la 8éme session plénière de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UPM)

    1 Opportunités

    Importance de la personne et de l’institution

    La visite de Martin Schulz devrait être présentée comme une caution additionnelle/marque d’estime pour les avancées politiques au Maroc. Les propos de Schulz en 2011 doivent être rappelés. (cf Biographie)
    Cette visite devrait également donner lieu à un Témoignage sur l’évolution positive de la situation politique au Maroc de la part du président du PE.
    Dans ce cadre, mettre en avant le prestige du Parlement Européen qui devra être présenté médiatiquement comme une institution prestigieuse et influente considérée comme un « panthéon de la démocratie ».

    Certains traits de la personnalité de Schulz pourraient être mis en avant. Connu par son franc-parler, les propos de Schulz sur le Maroc ne pourraient de ce fait être taxés de compliments ou trop diplomatiques.

    Relais :

    Spécialistes des affaires internationales et européennes
    Acteurs diplomatiques étrangers et étrangers
    Eurodéputés accompagnant ou non le président du P.E (voir liste en annexe)

    Image du Maroc

    La visite du président du P.E conjugué aux travaux de l’assemblée parlementaire de l’UMP) sont autant d’opportunités pour présenter le Maroc en tant que :

    • Locomotive du dialogue entre les civilisations (lien indirect avec le contexte de la tuerie de Toulouse, terrorisme)

    • Acteur principal de l’union Pour la Méditerranée.

    • modèle de partenaire sud-méditerranéen crédible et durable avec l’UE

    Relais :

    Acteurs institutionnels politiques et diplomatiques (parlementaires, responsables gouvernementaux)
    Représentations diplomatiques européennes
    Académiciens

    Elements de langage pouvant etre mis mettre en exergue

    • Le Caractère durable, stratégique et pluriel des relations entre le Maroc et l’UE. Il s’agit d’une dimension transversale qui n’est pas défalquée sur des mandats gouvernementaux. Sa Majesté Le Roi est garant de cette constance. (accord d’association, accord de libre échange, Statut avancé…)

    • La nécessité de renforcer et d’améliorer les relations avec le Parlement Européen à travers de nouveaux mécanismes d’échanges interparlementaires et l’instauration d’un dialogue permanent. L’objectif étant de servir les intérêts suprêmes de la Nation.

    Relais :

    Parlementaires marocains et européens

    Spécialistes des affaires internationales et européennes

    2 Thématiques à mettre en valeur

    Réformes démocratiques

    • Mise en exergue de la voie marocaine de changement, modèle de gestion pacifique et démocratique du printemps arabe. Processus de l’Evolution mis en avant : (Discours de Sa Majesté Le Roi – processus de concertation – projet constitution fruit de débat public – référendum – victoire populaire – mise en œuvre démocratique – élections transparentes – parti vainqueur à l’exécutif).

    • Le contexte régional n’a pas influencé la symbiose entre la Monarchie et le peuple qui reste toujours intact.

    • La dynamique sociale au Maroc (manifestations sociales, débat suite à affaire Filali…) ne remettent pas en cause les fondamentaux de la nation. Ils sont au contraire autant de signes de vivacité et de diversité.

    Statut avancé

    • Le Maroc dispose toujours des atouts qui en font un partenaire privilégié de l’Union Européenne. Les perspectives de finalisation du statut avancé sont toujours d’actualité.

    • L’épisode de l’accord de pêche n’aura pas d’incidence sur l’avenir des relations entre le Maroc et l’UE. L’image du Maroc moderne et démocratique n’a pas pâtit des derniers événements.

    • Certains aspects des réformes doivent être mis en avant (RAMED, régionalisation…)

    • Pour aller de l’avant et mieux capitaliser sur ses avancées, le Maroc a besoin du soutien politique et économique de l’UE.

    Sahara

    La question du Sahara devrait être présente dans le focus médiatique. Le plan d’autonomie pourrait être mis en en avant et valorisé notamment par des déclarations positives de Schulz.

    Tags : Maroc, Parlement européen, UE, Martin Schultz,

  • Lorgnant le Sahara Occidental, le Maroc instrumentalise la situation au Sahel et propose ses services au premier offrant

    Note -A- L’Attention de Monsieur le Ministre Délégué
    Objet : Maroc-UE Rencontre entre Monsieur le Ministre Délégué et le Représentant Spécial de l’Union européenne pour la région du Sahel (Rabat, 04 Juillet 2013).
    Lors de sa visite de travail au Maroc qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’Union européenne (UE) pour la sécurité et le développement au Sahel, M. Michel Reveyrand-de Menthon, Représentant Spécial de l’UE pour la région du Sahel a eu un entretien fructueux et constructif avec Monsieur le Ministre Délégué, le 4 juillet courant à Rabat.
    Les discussions de cette rencontre ont porté principalement les quatre axes suivants :
    1. Perception marocaine de la situation sécuritaire dans la région du Sahel et le rôle joué par le Maroc dans ce sens;
    2. Exploration des possibilités de coopération politique et opérationnelle entre le Maroc et l’UE dans le domaine de la sécurité (lutte anti-terroriste, contrebande et drogue) et du développement socioéconomique inclusif dans la région sahélo-saharienne ;
    3. Evaluation des instruments et mécanismes régionaux existants pouvant être mis à profit en vue de contribuer à la stabilité et au développement de la région ;
    4. Discussions et évaluation des plateformes internationales, régionales et sous-régionales susceptibles de mener des actions concrètes dans la région du Sahel.
    A cet égard, Monsieur le Ministre Délégué a souligné les points suivants :
    Situation dans la région du Sahel
    ◦ La préoccupation du Maroc suscitée par la précarité de la situation dans la région du Sahel ainsi que par l’interconnexion existante entre les différents réseaux de groupes terroristes et de trafiques en tout genre dans la bande Sahélo-saharienne, qui demeure une zone prioritaire pour la lutte contre ces fléaux.
    ◦ Le Maroc a été parmi le premier pays, sur la base des informations recueillies à travers ses services d’intelligences et de renseignement, à avoir alerté la communauté internationale et particulièrement l’UE sur les menaces terroristes émergentes et en constant développement dans le Sahel et des risques de prolifération au reste de la région.
    Rôle de l’UE dans la région
    ◦ La visite au Maroc du Représentant Spécial de l’UE pour le Sahel témoigne de la reconnaissance par l’UE du rôle de premier plan que peut jouer le Maroc dans le cadre d’une coopération renforcée dans la région grâce à sa stabilité et à ses reformes multidimensionnelles.
    ◦ La satisfaction du Maroc de l’intérêt particulier accordé de plus en plus par l’UE à la région du Sahel et à sa dimension sécuritaire en saluant dans ce sens l’approche active et opérationnelle de l’UE dans la région la nomination d’un Représentant Spécial pour la région qui témoigne de la volonté et de l’engagement de l’UE à jouer un rôle plus prononcé dans la région notamment dans le cadre de sa politique étrangère et de sécurité. Un rôle joué jusqu’à présent, selon Monsieur le Ministre Délégué, principalement par les Etats membres de l’UE et non pas par la Commission européenne notamment concernant les questions sécuritaires.
    ◦ La nécessité pour l’UE de redéfinir et de recadrer sa stratégie UE-Afrique ainsi que son approche qui n’a pas eu les résultats positifs escomptés.
    ◦ L’importance de tirer profit des instruments existants de l’UE « cross border » en vue de contribuer à la stabilité et au développement de la région en soulignant la pertinence de la Politique européenne de voisinage dans le cadre de la dimension régionale.
    Coopération Maroc-UE
    ◦ Le Maroc a été le premier pays à avoir initié avec l’UE une coopération renforcée dans le cadre du CORTER et instauré un dialogue politique renforcé et une concertation régulière avec le COPS.
    ◦ Rappel des discussions entre Monsieur le Ministre Délégué et Mme Catherine Asthon, Haute Représentante de l’UE pour les Affaires Etrangères et la politique de Sécurité, sur la nécessité de mettre en place, dans ce sens, une coopération renforcée et opérationnelle et de définir des actions à géométrie variable en vue de relever les défis de région.
    ◦ La disposition du Maroc à conclure l’accord cadre pour la participation du Maroc aux opérations de gestion de crises de l’UE et l’accord cadre portant sur les procédures de sécurité pour l’échange d’informations classifiées.
    ◦ Le COTER qui peut constituer une plateforme de coopération stratégique pour la lutte contre le terrorisme et la radicalisation.
    ◦ La priorité accordée par le Maroc pour faire avancer les reformes.
    ◦ Le Maroc souhaite associer et impliquer l’UE dans le cadre du CEN-SAD et communiquera dans ce sens les thématiques qui seront arrêtés pour le prochain sommet.
    ◦ Rappel de la coopération positive entre le Maroc et l’Espagne notamment du processus de Rabat
    ◦ L’importance du DPR et du Dialogue stratégique avec la tenue au mois de novembre prochain au Maroc de la prochaine réunion (à verifier)
    Coopération internationale et régionale
    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Union Africaine, UA, Sahel, G5, CEN-SAD, UE, Représentant Spécial de l’Union européenne pour la région du Sahel,
  • l’UE est le principal donateur pour l’activité du PAM en appui aux réfugiés sahraouis en Algérie

    L’Union européenne aide le PAM à lutter contre la malnutrition chez les réfugiés Sahraouis

    ALGER – Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies a salué une contribution de 1,3 million d’euros (1,4 million de dollars) de l’Union européenne (UE) pour traiter et prévenir la malnutrition chez les enfants et les femmes réfugiés sahraouis dans les cinq camps situés près de Tindouf en Algérie.

    Le soutien de l’UE aux activités de nutrition du PAM intervient à un moment clé. La dernière enquête nutritionnelle, menée cette année conjointement par le PAM et le HCR, a révélé que les taux de malnutrition aiguë globale (MAG) chez les enfants sahraouis réfugiés de moins de cinq ans ont atteint 7,6% en 2019 contre 4,7% en 2016. L’enquête a également révélé que la moitié des enfants de moins de cinq ans et des femmes âgées de 15 à 49 ans souffrent d’anémie.

    « La tendance à la malnutrition croissante dans les camps de réfugiés sahraouis est inquiétante car elle peut entraîner davantage de décès et de maladies », a déclaré Patrick Barbier, chef du bureau de la protection civile et de l’aide humanitaire en Algérie. « Avec cette nouvelle subvention au PAM, l’UE veut s’assurer que les enfants et les mères réfugiés sont aidés et évitent des souffrances inutiles. Les familles de réfugiés sahraouis peuvent continuer à compter sur l’UE pour un soutien humanitaire vital. »

    Les fonds permettront au PAM de fournir aux enfants et aux femmes des produits nutritionnels spéciaux pour traiter et prévenir la malnutrition pour les 18 prochains mois. Ils permettront aussi de promouvoir les habitudes alimentaires saines, à travers une sensibilisation accrue à la nutrition et à des activités d’éducation.

    « Le PAM est reconnaissant de la généreuse contribution de la Commission européenne à nos programmes de nutrition, qui ont été chroniquement sous-financés dans le passé », a déclaré le représentant du PAM et directeur pays en Algérie, Imed Khanfir. « Le PAM a besoin d’un financement régulier et prévisible pour traiter et prévenir la malnutrition dans les camps de réfugiés à Tindouf. »

    Cette contribution s’ajoute à une contribution de 4 millions d’euros (4,6 millions de dollars) cette année pour couvrir les besoins alimentaires de base de milliers de familles de réfugiés sahraouis. l’Union européenne est le principal donateur pour l’activité du PAM en appui aux réfugiés sahraouis en Algérie, couvrant 30 pour-cent des fonds requis en 2019 pour cette opération.

    Les réfugiés sahraouis vivent depuis 40 ans dans des conditions difficiles dans le désert du Sahara, dans le sud-ouest de l’Algérie. Hébergées dans cinq camps de réfugiés près de la ville algérienne de Tindouf, les familles de réfugiés dépendent principalement de l’assistance du PAM pour leurs besoins alimentaires. Les possibilités d’emploi et de subsistance sont limitées.

    La Commission européenne est le plus grand donateur des activités du PAM en faveur des réfugiés sahraouis en Algérie. En 2019, ECHO a couvert 30% des besoins de financement du PAM pour cette opération.

    Le PAM soutient les réfugiés du Sahara occidental en Algérie depuis 1986. Les opérations du PAM en Algérie sont menées et surveillées en collaboration avec des organisations nationales et internationales pour garantir que l’aide alimentaire parvienne aux personnes auxquelles elle est destinée.

    Source

    Tags : Sahara Occidental, PAM, UE, aide humanitaire, réfugiés sahraouis,

  • Fuerteventura : comunicado del colectivo Saharafuerte

    Con motivo de la celebración estos días en Fuerteventura de Africagua Canarias 2019, encuentro empresarial internacional de agua y energías renovables del que Marruecos es invitado especial; desde Saharafuerte, colectivo amigo del pueblo saharaui, recordamos que el Sáhara Occidental no es Marruecos, y nos pronunciamos completamente en contra de acuerdos ilegales.

    Hacemos un llamamamiento a todas las empresas Europeas, también españolas, que continúan colaborando con la ocupación marroquí en la ilegal explotación económica en los territorios ocupados del Sáhara Occidental, para que respeten el derecho internacional y pongan fin al saqueo de sus recursos naturales, asegurando el CONSENTIMIENTO PREVIO, LIBRE E INFORMADO del Pueblo del Sáhara Occidental en relación a toda exploración, desarrollo o utilización de sus recursos naturales.

    La UE debe cumplir su propia ley y evitar toda actividad económica que afecte negativamente a los intereses del Pueblo Saharaui, negociando para ello con su único y legítimo representante, el Frente POLISARIO, y poniendo en marcha vías de reparación y restitución para el Pueblo Saharaui tras años de saqueo ilegal de sus recursos.

    Hoy 14 de noviembre hace 44 años de los ilegales acuerdos tripartitos de Madrid, recordamos que España, en su calidad de potencia administradora, continúa siendo RESPONSABLE LEGAL Y POLÍTICO DE LA SITUACIÓN DEL PUEBLO SAHARAUI. Mientras el Pueblo Saharaui no pueda decidir libremente su futuro, el estado Español seguirá siendo responsable moral y jurídicamente del sufrimiento y de la violación permanente de los derechos humanos en el Sahara Occidental.

    MARRUECOS CULPABLE – ESPAÑA RESPONSABLE

    DENUNCIAMOS la violación sistemática y a gran escala de los derechos humanos del Pueblo Saharaui y REAFIRMAMOS nuestro compromiso con el derecho inalienable, permanente e incondicional de los Saharauis a la libre determinación y a la soberanía permanente sobre sus riquezas y recursos naturales.

    Por todo ello recordamos tanto a las empresas privadas como a las instituciones públicas participantes de este encuentro bienal, que más allá de sus intereses económicos respeten los derechos de los países donde realizan sus ensayos y proyectos.

    Frente anti-imperialista

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, UE,

  • Comisión Europea y Reino Unido sin progreso sobre el Brexit

    El presidente de la Comisión Europea, Jean-Claude Juncker, expresa al primer ministro británico, Boris Johnson, que es responsabilidad de Reino Unido « proporcionar soluciones legalmente prácticas que sean compatibles con el acuerdo de retirada de la UE ».

    La reunión entre el presidente de la Comisión Europea, Jean-Claude Juncker, y el primer ministro británico, Boris Johnson, terminó sin un progreso tangible sobre el Brexit.

    Según reportes de prensa, Juncker le dijo a Johnson que era responsabilidad de Reino Unido « proporcionar soluciones legalmente prácticas, consistentes con el acuerdo de retirada ».

    « Juncker hizo hincapié en la continua disposición y apertura de la Comisión para considerar si tales propuestas cumplen con los objetivos de la red de seguridad de Irlanda. Todavía no se han presentado tales propuestas », explicó la Comisión.

    La entidad europea describió las conversaciones entre Juncker y Johnson como una oportunidad para « evaluar » las conversaciones en curso a nivel de expertos y para « discutir los próximos pasos ». Señaló que la cumbre de la UE programada para octubre será un « hito importante ».

    El encuentro entre Juncker y Johnson es el primero desde que este último asumió el cargo en julio.

    El Reino Unido pretende salir de la Unión Europea el 31 de octubre. El Parlamento británico aprobó una ley hace unos días para evitar la salida de la UE sin un acuerdo, en un movimiento para obligar a Johnson a llegar a un pacto con el bloque.

    Los británicos divulgaron recientemente un informe titulado « Operación martillo amarillo » que muestra las desventajas que supondría este Brexit sin acuerdo.

    Almayadeen, 16 sept 2019

    Tags : Reino Unido, Inglaterra, Boris Johnson, Brexit, UE,

  • Lo que The New York Times no dijo de Borrell

    El periodista Steven Erlanger, corresponsal diplomático en Europa, olvida que el próximo responsable de la diplomacia europea tiene posturas pro marroquíes y no condena las continuas violaciones de los Derechos Humanos en el Sáhara Occidental.

    Alfonso Lafarga

    The New York Times planteó recientemente si Josep Borrell Fontelles es la persona idónea para ocupar el puesto de responsable de la política exterior de la Unión Europea y enumeró algunas de sus acciones más polémicas y declaraciones “controvertidas”, pero olvidó mencionar que como ministro de Asuntos Exteriores de España se significó por su postura pro marroquí en el conflicto del Sáhara Occidental, hasta el punto de no denunciar las continuas violaciones de los Derechos Humanos que se cometen en la excolonia española.

    Desde que el socialista Pedro Sánchez accedió al Gobierno en junio de 2018, al responsable de la diplomacia española nunca se le oyó hablar de los ataques que se cometen contra los Derechos Humanos en los territorios del Sahara Occidental ocupados por Marruecos, ni siquiera con la expulsión de 21 personas de nacionalidad española, una gran parte de ellas profesionales de la abogacía que acudieron como observadores a juicios contra activistas saharauis.

    Esta forma de proceder de Borrell contrasta con la que mantiene su departamento cuando las violaciones de los DDHH se producen en cualquiera otra parte del mundo: en los 270 comunicados emitidos en quince meses y medio por el Ministerio de Asuntos Exteriores sobre relevantes hechos de actualidad internacional hay un elevado número en los que se condenan los ataques a los Derechos Humanos en distintos puntos de la tierra, pero nunca en el Sáhara Occidental donde se producen continuamente, como han denunciado las más importantes organizaciones internacionales de DDHH y se puede ver en los resúmenes mensuales de Contramutis, el último agosto saharaui 2019.

    En el artículo del New York Times el periodista Steven Erlanger, corresponsal diplomático en Europa, expuso que la elección de Borrell como de jefe de la diplomacia de la Unión Europea era “sorprendente, dada su edad y su tendencia a decir cosas controvertidas” y recordó polémicas declaraciones del ministro socialista referidas a los Estados Unidos y a Rusia, entre otras, a lo que añadió que “Borrell da la impresión de ser un individuo relativamente alegre con opiniones típicas de la centroizquierda europea”.

    El periodista del NYT no reparó en otra serie de hechos o afirmaciones del próximo jefe de Exteriores de la UE, por las que llegó a ser acusado desde Podemos de “hacer lobby a favor de Marruecos”.

    Borrell, Asuntos Exteriores y el Sáhara Occidental

    Estas son algunas de las afirmaciones de Josep Borrell o actuaciones de Exteriores bajo su mandato sobre el Sáhara Occidental, el territorio que España entregó a Marruecos y en el que está pendiente de celebrar el referéndum de autodeterminación que acordaron con el alto el fuego el Frente Polisario y Marruecos en septiembre de 1991 y que el régimen marroquí se niega a cumplir:

    – En el viaje que Borrell hizo a Marruecos el 28 de junio de 2018 dijo que en lo referente al Sáhara Occidental los socialistas iban a seguir el camino de anteriores gobiernos (del PP) por ser “un tema de Estado”.

    – El 4 de julio de 2018 en el Congreso de los Diputados y el 25 de octubre en el Senado el ministro de Exteriores afirmó que España “no es potencia administradora del Sáhara Occidental”, en contra de lo que determina la ONU y contiene la Sala de lo Penal de la Audiencia Nacional, que establece que España “de iure, aunque no de facto, sigue siendo la Potencia Administradora del territorio, y como tal, hasta que finalice el periodo de la descolonización, tiene las obligaciones recogidas en los artículos 73 y 74 de la Carta de Naciones Unidas”.

    – El 25 de octubre de 2018 el ministro Borrell liquidó en un minuto y diez segundos las preguntas de cuatro senadores sobre la política del Gobierno en el Sáhara Occidental sin entrar en su contenido, referentes a la violación de los Derechos Humanos, el expolio de los recursos naturales saharauis y las sentencias internacionales que determinan que el Sáhara Occidental y Marruecos son territorios diferentes.

    – El PSOE y el PP impidieron la celebración de una conferencia internacional sobre el Sáhara Occidental en noviembre de 2018 en el Congreso de los Diputados y para ello se basaron en un informe del Ministerio de Asuntos Exteriores según el cual el evento podría perjudicar las relaciones con Marruecos. Anteriormente ya hubo otros actos en el Congreso, como la visita que el 14 de noviembre de 2014 hizo el entonces presidente de la República Saharaui y secretario general del Frente Polisario. Mohamed Abdelaziz, o la conferencia celebrada el 15 de febrero de 2018, en la que intervino la delegada del Polisario en España, Jira Bulahi.

    – Con motivo del 70 aniversario de la Declaración Universal de los Derechos Humanos, el 11 de noviembre de 2018 el ministro Borrell intervino en un acto en Madrid y habló de los casos de genocidio en Ruanda, Camboya, Yugoslavia y Myanmar, pero no citó el genocidio saharaui, por el que desde 2015 se encuentran procesados en la Audiencia Nacional once altos cargos militares y policiales marroquíes y un responsable de prisiones.

    Fuente : Contramutis, 16 sept 2019

    Tags : Sahara Occidental, Marruecos, Josep Borrell, Unión Europea, UE,