Étiquette : Union Africaine

  • Le Sahara Occidental – abrégé juridique : 15 enoncés de base sur le conflit

    Autores: Carlos Ruiz Miguel, Moisés Ponce de León Iglesias, Yolanda Blanco

    Souto

    Editores: Andavira

    Año de publicación: 2019

    País: España

    Idioma: francés

    ISBN: 9788494987748

    Resumen

    Cet « abrégé juridique » sur le Sahara occidental essaie de combler une lacune dans la bibliographie existante sur ce pays.

    Au cours de ces dernières années, les études sur le Sahara occidental ont été de plus en plus nombreuses, spécialement celles éditées hors d’Espagne, aussi bien en espagnol que dans d’autres langues, principalement l’anglais.

    Cependant, dans toute cette production, il manquait un titre dont le contenu fût susceptible de satisfaire à deux objectifs à la fois: d’un côté, servir d’introduction juridique à tous ceux qui cherchent à s’informer sur le conflit du Sahara occidental; de l’autre, enquêter sur les normes concernant ce sujet afin de repérer les plus importantes, les sélectionner et les ordonner pour faciliter la tâche des chercheurs essayant d’approfondir la question.

    Ce llivre veut remplir ce vide bibliographique. L’ »abrégé » que nous présentons ici est le résultat d’une recherche, d’une sélection et d’un ordonnancement des normes les plus importantes élaborées dans le cadre des Nations unies, de l’Union européenne/Communauté européenne et de l’Union africaine/Organisation de l’unité africaine.

    Afin de fournir une présentation fidèle de la réalité, les textes sont des resproductions des documents originaux publiés par ces institutions, ce qui rend impossible la manipulation de leur contenu.

    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Espagne, Union Européenne, UE, Union Africaine, UA, 

  • La mythomanie, une constante dans la vie socio-politique du Maroc

    Par Orilio Leaks

    Les tournées royales qui en trompe-l’œil, dont les véritables visées sont un secret de polichinelle pour le palais royal. Ceux qui connaissent l’histoire du Maroc savent très bien que les rois et leurs poupées animées de malfrat qui gouverne le pays avec les partis, les syndicats, les medias ont toujours utilisé le mensonge, dans le passé et le présent, comme moyen destine au citoyen marocain.

    Selon le dictionnaire des langues, la mythomanie est un trouble psychologique qui consiste á mentir de façon compulsive et pathologique dans le but de déformer la réalité pour la rendre plus supportable.

    Dans les années 1950, le mouvement progressiste dominait la scène internationale, en particulier dans les colonies africaines qui commençaient à devenir indépendantes.

    La montée de ce mouvement a forcé les services secrets français à faire recours à des manœuvres très habiles pour créer une image déformée de la dynastie alaouite et lui octroyer une popularité dont elle faisait défaut. Pour cela, le colonialisme français et ses disciples du Makhzen n’ont pas hésité à divulguer le mensonge de l’apparition du roi Mohamed V du Maroc sur la Lune.

    Ainsi, le pouvoir royal et l’appareil d’État entourant le souverain sou¬mis aveugle aux ordres du monarque ont fait usage du mensonge pour construire une image fantasmagorique de la dynastie alaouite lui donnant des pouvoirs divins pour que le peuple marocain la voie différemment et beaucoup plus grand qu’elle ne l’est en réalité. Les dirigeants de régime marocains continuent de travaillent pour préserver cette image divine que le peuple s’est fait de la monarchie.

    Pour cette raison, la presse et media marocaine sous l’orientation des services secrets parle de milliers d’exemplaires du Coran offerts par le roi Mohamed VI à ses amphitryons africains. Ils prétendent même l’existence d’une influence religieuse du souverain alaouite sur certains pays sub-sahariens.

    « Notre relation avec l’Afrique dépasse de loin les cadres classiques limités, elle est spirituelle et dure depuis toujours », avait dit l’ex-corrompu premier ministre marocain Abdelilah Benkirane de la secte terroriste (les frères musulmans) dans une tentative désespérée de faire du retentissant échec diplomatique une fausse victoire et d’éviter ainsi de rendre compte de la défaite infligée au Maroc par le conflit sahraoui.

    Le mensonge est utilisé au Maroc comme instrument rationnel et délibéré pour faire de la politique, surtout depuis que l’état profond (l’entourage de souverain) tente de justifier l’injustifiable au Sahara occidental, soutenu par la France afin de partager avec ses ressources naturelles.

    Le régime marocain utilise les mensonges pour améliorer son image auprès du peuple, une image détériorée par l’accumulation d’erreurs politiques et diplomatiques de raison pour laquelle, la mythomanie est devenue une constante dans la vie socio-politique du Maroc, au point d’être adoptée par le roi Mohamed VI lui-même afin de cacher l’isolement de son pays au niveau de l’Afrique à un moment où l’Afrique a décidé unanimement de s’engager dans la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à faire pression sur l’ONU pour qu’elle assume ses responsabilités envers la dernière colonie d’Afrique.

    Les dirigeants de Rabat ont besoin de faire un geste pour dire aux Marocains que tout va bien et qu’il n’y a rien à craindre du continent africain. Pour ce faire, ils n’hésitent pas à parler de « leadership du Maroc en Afrique », « Mohamed VI, Roi des Africains », « Le Roi termine sa tournée avec une note de satisfaction, etc. ».

    Dans ce contexte rentre la tournée du Roi du Maroc dans certains pays d’Afrique sub-saharienne. Une tournée limitée géographiquement puisque les sorties de Mohamed VI dans le continent noir sont confinés entre cinq pays d’Afrique subsaharienne. Comme si l’Afrique se limiterait aux cinq pays qui constituent le dernier bastion de l’appelée Françafrique, l’empire français en Afrique.

    Ainsi les périples africains du souverain alaouite alternent le Gabon, le Sénégal, le Côte-d’Ivoire, le Mali et la Guinée. Elles sont les seules destinations que Rabat a pu inscrire dans l’agenda du roi du Maroc pour cacher deux actes d’une importance transcendantale et qui coïncident délibérément avec la date de son voyage: Les festivités marquant le 50e anniversaire de la fondation de l’entité panafricaine (OUA-UA) et les activités réalisées par les universités nigérianes en guise de soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Afrique, Mohammed VI, mythomanie, Union Africaine,

  • Le Maroc doit arrêter de courir avec le lièvre et chasser avec les chiens

    RASD: Un frère qui pleure dans le désert!

    Le colonialisme, comme l’impérialisme, est une pratique de domination et de soumission d’un peuple par un autre. Le désir de posséder et de contrôler les territoires d’autres peuples est au cœur du colonialisme, un phénomène qui n’est ni nouveau ni accidentel.

    La colonisation européenne des sociétés africaines n’est pas le fruit du hasard, car elle repose sur une volonté bien calculée d’acquérir des matières premières et une main-d’œuvre bon marché pour des industries en expansion. Avec les opportunités offertes par l’industrialisation et l’esclavage en déclin, le capital a dû trouver un moyen d’expansion et la route naturelle est devenue l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie s’avérant non rentables (Williams 1944).

    Parce qu’il s’agit d’une forme de conquête, le colonialisme s’appuie fortement sur la puissance du pouvoir impérial et suit un schéma qui rend difficile la décolonisation complète des colonisés sans exercer une dose correspondante de violence en représailles, car il affecte le psychisme par l’érosion culturelle et un système éducatif volontairement structuré (Fanon 1967).

    La terre d’un peuple est sa fierté et son espoir, car elle rapporte son identité et façonne ses aspirations. Comme l’écrit Nilene Omodele Adeoti Foxworth dans « Bury Me in Africa » (1978), « un peuple sans terre est comme du bétail sur une terre nue, sans rien pour brouter, il se morfond sans espoir ».

    Celui qui contrôle la terre contrôle tout ce qui est digne de la vie ; les richesses minérales, les rivières et tout ce qui bouge dans leur ventre, les oiseaux et tout. La terre ne perd pas de valeur, en tant que telle avec le temps, elle peut être mise en gage pour n’importe quoi.

    Beaucoup considéreraient un terrain rocailleux et sablonneux aujourd’hui comme stérile, pour qu’il devienne demain une mine de diamants ou d’or, et qu’il soit toujours gardé jalousement. Les luttes de libération à travers le continent africain ont été stimulées par la promesse d’une reprise de possession et de la propriété de la terre, un héritage ancestral.

    Les Africains ne peuvent pas vraiment se considérer libres si la liberté ne se traduit pas par la propriété de la terre, la propriété totale de la patrie. Il y avait eu des bains de sang hideux à cause du désir ardent de contrôler la terre, à cause de son importance dans la matrice de survie de l’homme. La terre est un héritage dont la valeur est équitable pour la vie et ne peut donc pas être mesurée en termes monétaires.

    Les Africains sont inséparables de leur terre.

    Il est donc tristement décourageant qu’un pays africain reste colonisé au XXIe siècle, non pas par les accapareurs de terres européens habituels, mais par un autre frère africain. Que le peuple du Sahara Occidental, aussi connu sous le nom de République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), reste colonisé, ou a été colonisé par le Maroc, voisin africain en premier lieu, qui est censé jouer un rôle de  » gardien du frère « , cela dégage l’odeur de l’avarice, l’insensibilité et l’égoïsme absolu.

    Et que le monde occidental, les soi-disant champions de la démocratie ferment les yeux sur ce qu’on appelle « l’altérité », donne une mauvaise réputation au terme mondialisation, est un exemple de deux poids, deux mesures et un poignard dans le dos de la justice internationale. Le fait que l’Afrique regarde un frère se faire mutiler, tué et laisser pour mort est aussi déchirant qu’enraciné dans l’appareil colonial que le continent a enduré et qu’il subit encore avec le traumatisme qui en découle.

    Ironiquement, le Maroc est membre de l’Union africaine, anciennement Organisation de l’Union africaine (OUA), dont les protagonistes et les fondateurs étaient idéologiquement clairs sur ce qu’ils voulaient réaliser : la libération totale des peuples africains. Avec le peuple sahraoui attaché à la machine coloniale d’un frère, on peut se demander où sont les pères du continent et si la fraternité a pris un nouveau nom.

    A qui appartient la main du Maroc ? Quelles cartes gagnantes tombent sur la table de poker africaine ? Et à qui appartient la roulette de l’Union africaine et à quelle fin ?

    Si le Maroc est sincère sur le fait d’être africain, et sur ce qu’il ressent comme africain, comme le stipule l’Acte constitutif de l’Union africaine dont il est signataire, alors la noble chose à faire est de se comporter dans l’esprit africain. Il est plutôt hypocrite de la part du Maroc de faire partie d’une organisation qui prône la libération totale des griffes du colonialisme, tout en parodiant le train du cirque de l’Empire.

    C’est dans cet esprit de lutte fraternelle que la SADC réaffirme son engagement en faveur de la décolonisation du Sahara Occidental sous les chaînes coloniales marocaines depuis 1975, comme il est de coutume. L’organe régional s’est réuni à Pretoria, en Afrique du Sud, récemment, en solidarité avec le peuple sahraoui dans son désespoir face à ses terres pillées et ses rêves ardents.

    S’exprimant lors de la Conférence de solidarité de la SADC avec la République démocratique arabe sahraouie, le président Mnangagwa a souligné que, sans une RASD libre, les rêves de l’Afrique restent enfermés dans un coffre-fort ailleurs, donc la libération du frère traumatisé devrait être la priorité absolue.

    Cet appel a été lancé par d’autres dirigeants de la SADC, qui ont estimé que la politique de diviser pour régner à l’instigation de l’Empire devait être évitée avec le mépris qu’elle mérite.

    « La quête d’une paix durable et d’une prospérité collective dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Afrique ne sera pas pleinement réalisée tant que le peuple sahraoui travaillera et souffrira dans un cycle d’oppression et de privations, perpétrées par un autre membre de la famille africaine. La libération du peuple sahraoui doit être au premier plan de nos priorités continentales « , a déclaré le président Mnangagwa.

    « Nous rejetons totalement l’idée que l’Union africaine (UA) n’a pas de locus standi dans le différend sur le Sahara occidental. Les parties belligérantes sont des Africains qui se battent pour des territoires en Afrique « , a-t-il réitéré.

    Oui, comment l’UA peut-elle prétendre qu’elle est incapable de maîtriser l’un des siens à contre-courant de la nature? Le principe de « l’animalisme » qui dit que tous les animaux sont égaux devrait s’appliquer à tous les membres, quelle que soit leur influence.

    Le Maroc ne devrait pas courir avec le lièvre et chasser avec les chiens, et les Nations Unies ne devraient pas traiter le Maroc avec clémence lorsqu’il s’agit de l’application du droit international et des droits souverains des peuples colonisés. Pourquoi le Maroc, connu sous le nom de colonisateur ou d’occupant illégal pour l’euphémisme, devrait-il être autorisé à faire partie à la fois de l’ONU et de l’UA ? C’est vraiment époustouflant.

    L’UA devrait être informée du fait que le colonialisme demeure la cause de la névrose sociale universelle dans les sociétés post-coloniales en raison de la façon dont il affecte la pensée et le comportement individuels. C’est une sorte d’emprisonnement psychologique permanent.

    Selon Lacan (1973) dans « Le Séminaire de Jacques Lacan : Livre 111 », la névrose est plus profonde qu’une condition spécifique, mais prend la forme d’une illusion « lisible » qui est structurée comme un langage. En raison de son impact sur le psychisme, le colonialisme est une sorte de maladie (névrose) qui n’est pas guérissable, en ce sens que pour les opprimés, c’est un état qui est vécu et revécu ; génération après génération, devenant ainsi un système social complexe.

    Certes, les Africains sont conscients de la nature subtile du colonialisme et de son impact sur la psyché ; précurseurs des luttes de libération, alors pourquoi joueraient-ils aveuglément le sort du peuple sahraoui, et restent sourds à ses cris. Si la solidarité peut durer une saison et renforcer la conviction, elle ne suffit pas si elle se limite aux salles de conférence. Le sort des Sahraouis va au-delà de la solidarité des conférences et, en fait, au-delà des groupements régionaux.

    Si la SADC est divisée, et si la SADC n’est pas l’Afrique, et certainement pas l’UA, quelles sont les chances que la voix bâillonnée du peuple opprimé et colonisé du Sahara occidental trouve de l’écho à l’ONU ? Si la justice porte tant de nuances, comme des nuances de gris trompeuses, quelle justice l’UA et l’ONU avancent-elles lorsqu’elles s’entretiennent en l’absence du Maroc ou des Sahraouis, ou même en leur présence ?

    Aux prises avec ses propres malheurs internes, le Maroc ne doit pas s’accabler ou être tenu responsable des malheurs des Sahraouis. Les ressources du Sahara Occidental appartiennent à son peuple, et non au Maroc, à la France, à l’Espagne ou à tout autre pillard. Toute forme de négociation pour la décolonisation doit respecter la volonté du peuple sahraoui. En tant que voisin et compatriote, le Maroc a besoin de Sahraouis autant que les Sahraouis ont besoin du Maroc, ils doivent donc se retrouver dans un esprit de fraternité, pour le bien commun de leurs peuples.

    La paix, la paix et plus de paix, voilà ce que leur région instable réclame si la prospérité doit voir le jour et rester illuminée. C’est pourquoi le Maroc et le Front POLISARIO, mouvement en faveur de l’indépendance du Sahara occidental, doivent s’engager de toute urgence et sincèrement.

    Le traumatisme colonial façonne les sociétés, des générations après la colonisation, parce que les expériences individuelles du colonisateur (maître) et du colonisé (indigène) façonnent leur manière de penser, d’où, en fin de compte, un comportement névrotique contradictoire, comme l’exprime Spivak dans son « hallucination rétrospective » (Spivak 1967:275). Ayant enduré 43 ans d’impunité, de violence, d’abus et de pillage de leurs ressources naturelles, le peuple sahraoui réclame de l’aide, surtout de la part de frères qui comprennent ce que signifie être enchaînés, ayant vécu la même chose.

    Les Africains doivent affronter violemment le colonialisme et rejeter toute tactique visant à les entraver, car c’est la seule façon de se décoloniser et de décoloniser leurs sociétés (Fanon 1967). Ils devraient parler d’une seule voix et écouter les gémissements déprimés de l’un des leurs.

    Mais le leur pourrait-il être un cri sourd dans le désert ?

    Comme l’a souligné le Président Mnangagwa : « L’Union africaine et tous les États membres ont un intérêt direct dans cette affaire. A cet égard, nous appelons tous les Etats membres de l’UA à apporter leur plein appui à l’ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano, dans l’exécution de son mandat en tant que Haut Représentant de l’UA au Sahara occidental ».

    C’est l’esprit, c’est la voie à suivre, car l’Afrique est notre terre, notre patrie ! Aucun membre de l’UA ne devrait rester une colonie.

    The Herald, 30 mars 2019

    Tags : Sahara Occidental, Sahara Occidental, SADC, Union Africaine, UA, décolonisation,

  • L´heure est venue pour un Sahara Occidental libre, réclame la Conférence de la SADC

    Prétoria, 26 mars (Prensa Latina) Liberté et auto-détermination pour le Sahara Occidental: telle est la demande formulée par la Conférence de l’association Communauté Solidaire pour le Développement de l’Afrique Australe (SADC) lors de la rencontre au sommet qui s’est tenue dans la capitale d’Afrique du Sud.

    Cyril Ramaphosa, le président sud-africain et amphitryon de cette rencontre, a prononcé le discours de bienvenue pour les invités qui s’étaient réunis au siège du Département des Affaires Étrangères et de la Coopération, à Prétoria. Plusieurs présidents de pays appartenant à ce groupe étaient présents, en plus des représentants d’autres pays comme Cuba et le Venezuela.

    Dès les premier mots de son allocution, Ramaphosa a déclaré qu’il n’existait pas de meilleur endroit pour une telle réunion puisque l’endroit porte le nom d’Oliver Tambo, « un leader de l’ANC qui avait la foi en l’auto-détermination du Sahara Occidental » et, a-t-il ajouté, « l’histoire même des mouvements de libération africains est une raison pour accorder le soutien de la SADC à une si juste cause ».

    Ramaphosa s’est dit ému en voyant la situation difficile dans laquelle se trouve le Sahara Occidental (République Arabe Sahraoui Démocratique), puis il a rappelé qu’il s’agissait là de « la plus longue crise de ce type que le monde ait connue: une vraie tâche de honte sur la conscience de l’humanité ».

    Il a réitéré la volonté de tous les pays de l´organisation pour encourager les parties concernées à entreprendre de fructueuses discussions et faire un effort pour mettre fin aux privations du peuple Sahraoui, lui accordant enfin ses droits légitimes.

    La Conférence a donc exprimé son total soutien aux efforts de l’ONU, qui tente de réunir le Maroc et le Sahara Occidental autour de la table des négociations.

    Peu de temps après la cérémonie d’inauguration de la Conférence, son président en exercice, HageGeingobb, chef d’État de Namibie, a averti que l’Afrique ne pourrait pas progresser tant que certaines parties du continent continuent à vivre sous l’oppression. L’heure de la liberté pour le peuple du Sahara Occidental a sonné, a-t-il insisté.

    La SADC et l’UA (Union Africaine) devraient se poser des questions pour savoir si leur attitude envers le problème du Sahara Occidental a été une attitude unitaire ou si, dans le cas contraire, il ne fallait pas réviser leur mode d’action.

    Geingob a insisté sur la nécessité d’augmenter la pression pour que le Sahara Occidental « puisse tenir un référendum libre et juste pour décider de l’avenir de ce qui est la dernière colonie de l’Afrique ».

    On s’attend à ce que les chefs d’État et de Gouvernement de la SADC, ainsi que les dignitaires venus d’autres parties du monde et les représentants des divers partis politiques et organisations présents, rendent public un communiqué commun sur la situation au Sahara Occidental.

    C’est aujourd’hui que se tient la seconde et dernière journée de ces rencontres. Une réunion de tous les ministres des Affaires Étrangères de la SADC et des autres régions présentes s’est déjà tenue hier.

    Ces rencontres ont été décidées en 2017 à la suite d’un accord signé à Pretoria par 37 chefs d’État et de Gouvernement.

    La SADC est une organisation économique régionale à laquelle appartiennent: l’Angola, le Botswana, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, la Namibie, la République Démocratique du Congo, les Seychelles, l’Afrique du Sud, l’Eswatini (autrefois: le Swaziland), la Tanzanie, la Zambie et les Comores.

    L’ensemble de ces pays recouvre une surface de 554 mille 919 kilomètres carrés et compte 227 millions d’habitants dont l’espérance de vie est d’un peu plus de 55 ans.

    Prensa Latina, 26 mars 2019

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, SADC, Union Africaine, UA,

  • L’heure d’un Sahara Occidental libre, appel lancé à une conférence de la SADC

    Pretoria, 26 mars (Prensa Latina)

    La liberté et l’autodétermination est la principale revendication avec le Sahara occidental de la Conférence de solidarité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui célèbre aujourd’hui son segment à haut niveau dans cette capitale.

    Le président hôte, Cyril Ramaphosa, a prononcé le discours de bienvenue de l’événement, qui est organisé par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération à Pretoria et auquel participent plusieurs dirigeants du groupe, ainsi que des invités comme Cuba et le Venezuela.

    Au début de son discours, Ramaphosa a déclaré qu’il n’y a pas de meilleur endroit pour une réunion comme celle-ci parce qu’elle porte le nom d’Oliver Tambo,  » un dirigeant de l’ANC qui croyait en l’autodétermination du Sahara occidental  » et a déclaré que l’histoire même des mouvements de libération africains plaide en faveur de cette juste cause.

    Ramaphosa s’est dit ému par le sort du Sahara occidental (République arabe sahraouie démocratique), une crise qui  » est la plus longue que le monde ait connue « , qui est depuis si longtemps une honte pour la conscience humaine.

    Il a réaffirmé que la région continuera d’encourager toutes les parties à engager des discussions fructueuses en vue de mettre fin à la privation du peuple du Sahara occidental de ses droits légitimes.

    A cet égard, il a appelé à soutenir les efforts de l’ONU pour ramener le Maroc et le Sahara occidental à la table des négociations.

    Peu après, lors de l’ouverture officielle de la conférence, le président de la SADC, Hage Geingob, chef de l’Etat namibien, a averti que l’Afrique ne peut pas aller de l’avant tant que des parties du continent sont encore opprimées. Il est temps pour la liberté du peuple du Sahara Occidental, a-t-il souligné.

    La SADC et l’UA, a-t-il ajouté, devraient se demander si elles ont eu une position cohérente sur la question sahraouie ou s’il sera nécessaire de réviser cette position.

    M. Giengob a souligné que des pressions doivent être exercées sur les efforts pour que le Sahara occidental  » organise un référendum libre et équitable sur l’avenir de la dernière colonie africaine « .

    Comme prévu ici, les chefs d’État et de gouvernement de la SADC, ainsi que des dignitaires d’autres régions, des représentants de partis politiques et de diverses organisations publieront une déclaration sur le Sahara occidental.

    Cette deuxième et dernière journée a été précédée hier d’une réunion des ministres des affaires étrangères de la SADC et des autres régions présentes ici.

    Cette réunion est le résultat d’un accord conclu lors du 37e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la SADC, tenu à Pretoria en 2017.

    La SADC est une organisation économique régionale comprenant 16 pays : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Seychelles, Eswatini (ex Swaziland), Tanzanie, Zambie, Zimbabwe et Comores.

    Ensemble, ils couvrent une superficie de 554 919 kilomètres carrés et ont une population estimée à 277 millions d’habitants, dont l’espérance de vie est légèrement supérieure à 55 ans.

    mv/dfm

    source: Prensa Latina

    Mouvement Communiste, 26 mars 2019

    Tag(s) : #RASD, #SADC, #Sahara

  • Le Maroc ne parvient pas à faire échouer la conférence de solidarité de la SADC

    Il semble que le Maroc ait tout essayé pour détourner l’attention de la Conférence de solidarité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) avec le peuple du Sahara occidental, qui doit se tenir à Pretoria lundi et mardi.

    La mesure dans laquelle le Maroc a tenté de neutraliser les efforts africains pour trouver une solution au conflit et assurer la libération de la dernière colonie africaine est un indicateur de son intransigeance et de son désespoir.

    Des chefs d’État et des ministres des affaires étrangères africains de tout le continent, ainsi que des dignitaires étrangers, sont attendus. Cela constitue une menace pour l’ordre du jour du Maroc, à savoir mettre un terme à toute tentative de faire avancer le processus de paix. Elle s’oppose à la participation de l’UA.

    La dernière astuce du Maroc a été dévoilée la semaine dernière lorsqu’il a invité à la dernière minute les ministres africains des Affaires étrangères à assister à sa propre conférence sur le Sahara occidental au Maroc, exactement aux mêmes dates.

    La lettre d’invitation au ministre malien des Affaires étrangères, par exemple, portait la mention « urgent » et a été envoyée il y a 10 jours. La lettre proposait de payer tous les frais de déplacement.

    Certains responsables régionaux allèguent que le Maroc a utilisé des incitations financières pour inciter certains ministres à y aller. Des pays comme le Malawi, qui se trouve dans une situation financière désastreuse après la dévastation causée par le cyclone Idai, a fchangé sa décision de participer à la conférence de solidarité à la suite des pressions exercées par le Maroc.

    Le fait que le Maroc travaille dur pour neutraliser la conférence de la SADC suggère que les initiatives visant à exprimer sa solidarité avec le peuple du Sahara occidental constituent une menace pour son modus operandi.

    Bien qu’il ait été accepté comme membre de l’UA en 2017, le Maroc n’a pas fait preuve d’un véritable engagement à céder son emprise sur le territoire illégalement occupé du Sahara occidental.

    Des fonctionnaires de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) ont rencontré leurs homologues marocains en décembre. La RASD a suggéré des mesures de confiance telles que la libération des prisonniers sahraouis, le déploiement d’observateurs des droits de l’homme des Nations Unies dans les territoires occupés, la fin des violations du cessez-le-feu et la fin du pillage illégal des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc. Le Maroc a refusé d’en discuter.

    Mais la troïka de l’UA mise en place pour traiter cette question est déterminée à proposer un nouveau mécanisme et une nouvelle feuille de route pour permettre à l’UA de contribuer davantage au processus de l’ONU pour garantir l’autodétermination.

    La troïka comprend le président égyptien Fattah al-Sisi, le président Cyril Ramaphosa et le président rwandais Paul Kagame. Sisi a déclaré sa solidarité avec le Sahara Occidental, et Ramaphosa a appelé le Maroc à décoloniser le Sahara Occidental et a déclaré que l’Afrique du Sud utiliserait son mandat au Conseil de sécurité de l’ONU pour faire avancer la cause sahraouie.

    Si le Maroc était dans l’illusion que l’UA resterait à regardert le processus de l’ONU sans rien faire, il devrait y réfléchir à deux fois. Ce mois-ci, le président de la Commission de l’UA et le président de l’UA ont convenu de la nécessité de rendre opérationnel le mécanisme de l’UA sur le Sahara occidental et feront appel à la coopération des membres de l’UA.

    En fin de compte, la plupart des États africains ont le souvenir de leur propre lutte pour la libération et l’autodétermination de l’occupation coloniale et ne sont pas susceptibles de refuser leur solidarité au peuple du Sahara occidental pour la même cause.

    * Ebrahim est le rédacteur étranger du groupe Independent Media.

    IOL NEWS

    Tags : Sahara Occidenal, Maroc, Front Polisario, SADC, RASD, Union Africaine, Troïka,

  • L’UA souhaite activer le mécanisme africain pour le Sahara Occidental

    Selon un communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi, en sa qualité de président de l’UA et le président de la Commission Africaine, Moussa Faki Mahamat, ont exprimé dimanche 17 mars le besoin urgent de rendre opérationnel le mécanisme africain établi lors du Sommet de Nouakchott en juillet 2018.

    A cette fin, ajoute la source, des mesures seront prises pour convoquer la réunion inaugurale du Mécanisme dès que possible. Le président de l’Union et le président de la Commission invitent les parties au conflit et tous les autres États membres à coopérer pleinement avec le mécanisme dans l’accomplissement de son mandat et dans la mise en œuvre de la décision de Nouakchott de juillet 2018 portant sa création.

    Le Mécanisme africain pour le Sahara occidental a été mis en place par l’organisation panafricaine pour aider l’ONU à trouver une solution au conflit entre le Maroc et la République démocratique arabe Sahraouie. Ce mécanisme remplace le poste d’Envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental dont était chargé l’ancien Président mozambicain Joachim Chissano.

    Tags : Mécanisme africain pour le Sahara occidental, Maroc, Union africaine, Abdelfattah Sissi, Moussa Faki Mahamat, Front Polisario, Maroc, Union africaine, Commission africaine, Moussa Faki Mahamat, Sahara occidental,

  • Les six régions de l’Union Africaine

    Depuis le retour du Maroc acté le 30  janvier 2017, tous les pays africains sont désormais membres de l’Union africaine.

    Les 55 membres sont répartis en cinq zones géographiques (Nord, Sud, Est, Ouest et Centre).

    Nord (7 pays) : Algérie, Égypte, Libye, Maroc, Mauritanie, République arabe sahraouie démocratique et Tunisie

    Sud (10 pays) : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Namibie, Swaziland, Zambie et Zimbabwe

    Est (14 pays) : Comores, Djibouti, Ethiopie, Érythrée, Kenya, Madagascar, Maurice, Ouganda, Rwanda, Seychelles, Somalie, Soudan du Sud, Soudan et Tanzanie

    Ouest (15 pays) : Bénin, Burkina Faso, Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigéria, Sénégal, Sierra Leone et Togo

    Centre (9 pays) : Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, São Tomé-et-Príncipe et Tchad

    Diaspora (~ 170 millions de personnes) : « La Diaspora africaine se compose des peuples d’origine africaine vivant en dehors du continent, indépendamment de leur nationalité et de leur citoyenneté et qui sont disposés à contribuer au développement du Diaspora continent et à la construction de l’Union africaine. », Définition de l’Union africaine

    La diaspora est considérée depuis 2003 comme sixième région afin d’encourager la participation des personnes d’origine africaine résidant en dehors du continent.

    L’Afrique de l’Ouest, avec ses 15 États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), est la région avec le plus grand nombre de pays. C’est également la région la plus peuplée, avec environ 350  millions de personnes en 2015. Le Nigéria compte plus de la moitié de la population ouest-africaine et devrait devenir le troisième pays le plus peuplé d’ici 2050, après la Chine et l’Inde.

    L’Union africaine reconnaît huit communautés économiques régionales (UMA, COMESA, CEDEAO, CEEAC, CEN-SAD, CAE, IGAD et SADC[1]). Piliers de l‘intégration économique, elles sont étroitement associées aux travaux de l’Union africaine dont elles sont les pierres angulaires. Malgré de nombreux défi s, la CEDEAO fait partie des communautés économiques régionales ayant la meilleure performance sur le continent.

    [1]Union du Maghreb arabe (UMA), Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD) et Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).

    Tags: Afrique, Union Africaine, CEDEAO, COMESA, UMA, CAE, IGAD, SADC,

  • HENRY MAKORI: L’Union africaine doit être revue

    L’Union africaine a tenu son 11ème Sommet extraordinaire à Addis-Abeba les 17 et 18 novembre, qui a adopté des réformes pour rendre le bloc continental financièrement indépendant et plus efficace.
    Les réformes ont été conçues par le président sortant Paul Kagame. Le président rwandais avait pour mandat de mener une étude sur l’état de l’union.
    L’étude, publiée l’année dernière, décrit les problèmes de l’UA comme un échec de la gestion. Il identifie une mauvaise mise en œuvre des décisions, une perception de pertinence limitée pour les Africains, une fragmentation de l’organisation avec de nombreux domaines d’intervention, une dépendance excessive à l’égard du financement des donateurs et une capacité de gestion limitée.
    Les réformes proposées consistent notamment à se concentrer sur les priorités clés ayant une portée continentale, à réaligner les institutions de l’UA pour qu’elles répondent à ces priorités, à une gestion efficace des opérations et à une autonomie financière.
    Mais la mise en œuvre de ces propositions ne réglera pas le problème fondamental de l’UA, à savoir la perte de ses fondements idéologiques. Dans l’état actuel des choses, l’UA n’est guère plus qu’un club de chefs d’État africains et leurs alliés impérialistes en lice pour des ressources africaines et d’autres intérêts géostratégiques.
    L’UA a longtemps perdu ses repères en tant qu’organisation panafricaniste dont la raison d’être est l’anti-impérialisme.
    L’Organisation de l’unité africaine, précurseur de l’Union africaine, a été inspirée par des générations de panafricanistes du monde noir qui souhaitaient l’unité politique, un gouvernement d’union africaine, une solidarité panafricaine mondiale, une démocratie participative et une économie non-capitaliste centrée sur le peuple.
    Ikaweba Bunting, secrétaire général du Mouvement panafricain, écrit que le panafricanisme vise à «donner aux peuples africains le pouvoir de contrôler notre destin politique, de vaincre l’impérialisme, l’appauvrissement, l’oppression raciale et la violence structurelle de la suprématie blanche».
    L’UA ne poursuit plus ces idéaux élevés. Les chefs d’État qui la dominent veulent simplement une société efficace sans ambitions idéologiques qui pourraient contrarier leurs partisans capitalistes. L’UA est entièrement gérée par de l’argent étranger. Les donateurs utilisent leurs dollars pour se frayer un chemin en Afrique.
    La Chine a entièrement financé le nouveau siège de l’UA, à Addis, doté de 200 millions de dollars. Aujourd’hui, l’empreinte chinoise se développe rapidement sur le continent. En 2014, le budget de l’UA s’élevait à 308 millions de dollars, dont plus de la moitié était financée par des impérialistes ou des «partenaires du développement». En 2015, le budget a augmenté de 30% pour atteindre 393 millions de dollars, dont 63% ont été financés par les impérialistes. En 2016, les impérialistes ont contribué à hauteur de 60% du budget de 417 millions de dollars.
    Quel est le programme panafricaniste de l’UA lorsque 101 sociétés cotées à la Bourse de Londres – la plupart britanniques – ont des activités minières dans 37 pays africains où elles contrôlent collectivement plus de 1 billion de dollars des ressources les plus précieuses du continent?
    Comment cette organisation travaille-t-elle pour la libération totale de l’Afrique alors que les monnaies de 14 pays africains sont toujours contrôlées par la banque centrale française?
    L’occupation illégale et violente par le Maroc du Sahara occidental, la dernière colonie africaine, inquiète les panafricanistes. Le Maroc est revenu à l’UA l’année dernière après 33 ans passés à l’extérieur. Le royaume a quitté l’OUA en 1984, lorsque l’organisation a reconnu l’indépendance du Sahara occidental.
    Depuis plus de 40 ans, le Maroc a refusé d’honorer de nombreuses résolutions de l’UA et de l’ONU lui ordonnant de reconnaître le droit du Sahara occidental à l’autodétermination et à s’expatrier. Avec la réadmission du Maroc à l’UA, la question du Sahara occidental a été reléguée au second plan.
    Le seul problème de l’Afrique est l’impérialisme. Les ressources du continent sont pillées par les soi-disant partenaires de développement. Le leadership africain est décidé par ces éléments.
    L’UA n’est pas une organisation panafricaniste, c’est pourquoi elle n’a ni légitimité ni pertinence aux yeux des peuples africains. C’est un club très lourd composé de despotes africains, de leurs alliés et de leurs maîtres impérialistes. Aucune réforme ne sauvera l’UA. Il faut une refonte radicale.
    Source : The Star
    (Traduction automatique)
  • Rapport sur « Un an après Lisbonne: le partenariat Afrique-UE en action »

    PROPOSITION DE RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN
    sur Un an après Lisbonne: le partenariat Afrique-UE en action (2008/2318(INI))
    Le Parlement européen,
    – vu la stratégie commune Afrique-UE (« stratégie commune ») et le premier plan d’action (2008-2010) pour la mise en oeuvre du partenariat stratégique Afrique-UE, adoptés par les chefs d’État et de gouvernement de l’UE et de l’Afrique les 8 et 9 décembre 2007,
    – vu la communication de la Commission intitulée « Un an après Lisbonne: le partenariat Afrique-UE en action » (COM(2008)0617),
    – vu les conclusions du Conseil Affaires générales et relations extérieures du 10 novembre 2008 sur « Un an après Lisbonne: le partenariat Afrique-UE en action »,
    – vu le rapport conjoint sur l’état d’avancement de la mise en oeuvre de la stratégie commune Afrique-UE et de son premier plan d’action (2008-2010), adopté par la troïka ministérielle Afrique-UE à Addis Abeba, en Éthiopie, le 21 novembre 2008,
    – vu la note du 17 décembre 2008 de la commission ad hoc du Parlement panafricain pour les relations avec le Parlement européen et de la délégation ad hoc du Parlement européen pour les relations avec le Parlement panafricain aux présidences en exercice et
    Commissions de l’Union africaine (UA) et de l’UE sur le rôle des parlements panafricain et européen dans la mise en oeuvre et le suivi de la stratégie commune,
    – vu sa résolution du 25 octobre 2007 sur l’état des relations entre l’Union européenne et l’Afrique1,
    – vu sa résolution du 17 novembre 2005 sur une stratégie de développement pour l’Afrique2,
    – vu l’accord de partenariat entre les membres du groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, d’une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d’autre part, signé à Cotonou le 23 juin 20003, tel que modifié par l’accord modifiant l’accord de partenariat signé à Luxembourg le 25 juin 20054 (« accord de Cotonou »),
    – vu le règlement (CE) n° 1905/2006 du Parlement européen et du Conseil du 18 décembre 2006 portant établissement d’un instrument de financement de la coopération au développement5,
    – vu les articles 177 à 181 du traité CE,

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