Le chanteur marocain Saad Lamjarred sera finalement jugé aux assises pour viol après les accusations d’une jeune femme fin 2016. En en décidant ainsi, ce mardi 21 janvier 2020, la cour d’appel de Paris, contredit la décision d’un juge d’instruction de le renvoyer en correctionnelle.
Le chanteur marocain Saad Lamjarred sera finalement jugé aux assises pour viol. La chambre de l’instruction a infirmé, l’ordonnance rendue en avril par un magistrat parisien, qui avait requalifié les faits en « agression sexuelle » et « violences aggravées ».
Elle a ainsi estimé qu’il existait « des charges suffisantes pour caractériser les faits de viol », un crime qui relève des assises a ajouté cette source. Le débat portait notamment sur la qualification des éléments mis en évidence par l’enquête.
Il pourrait se pourvoir en cassation
Dans sa plainte, Laura P. affirmait avoir été agressée à l’âge de 20 ans par le chanteur dans la chambre d’hôtel de ce dernier en octobre 2016, quelques jours avant son concert à Paris, sur fond d’alcool et de drogue.
Incarcéré dans la foulée, Saad Lamjarred avait été libéré sous bracelet électronique en avril 2017.
Interrogé par l’AFP, son avocat Me Jean-Marc Fedida a précisé qu’il se réservait le droit de se pourvoir en cassation.
D’autres plaintes pour viol
Dans un second volet de la même information judiciaire, le chanteur de 35 ans avait été mis en examen pour viol en avril 2017, cette fois pour les faits dénoncés par une jeune Franco-Marocaine affirmant avoir été agressée et frappée par le chanteur à Casablanca en 2015.
La plaignante s’était ensuite mise en retrait de la procédure et le juge avait ordonné un non-lieu sur cette partie du dossier.
Le chanteur a également été mis en examen en août 2018 pour viol, cette fois après la plainte d’une jeune femme au terme d’une soirée à Saint-Tropez (Côte d’Azur).
Il avait ensuite été incarcéré durant deux mois et demi avant d’être libéré sous contrôle judiciaire et contraint de résider à Paris le temps de l’enquête, menée par un juge d’instruction de Draguignan (sud-est).
Toujours adulé dans son pays natal
Originaire de Rabat, Saad Lamjarred a grandi dans une famille d’artistes renommés. Il a commencé à se faire connaître dans le monde arabe en 2007 en participant à l’émission libanaise Super Star avant de devenir une star en 2013 avec son titre Mal Hbibi Malou ( Qu’arrive-t-il à ma bien-aimée ? ).
Saad Lamjarred reste adulé dans son pays natal malgré ces affaires, qui ont relancé le débat au Maroc sur les violences contre les femmes.
Ses fans restent persuadés que le chanteur est victime d’un complot et que les plaignantes cherchent à tirer profit de sa notoriété.
Enseignements et conclusions de l’affaire #danielgate
L’affaire de la grâce royale en faveur de l’espagnol violeur d’enfants est un vrai tournant dans la vie politique au Maroc :
Cette affaire lève le voile, au moins pour les non avertis, sur le fonctionnement bizarre d’une « institution » non constitutionnelle qui s’appelle « conseiller royal ».
Les réseaux sociaux démontrent aujourd’hui, qu’une nouvelle forme d’organisation politique est possible loin des élites sclérosées et des organisations dépassées !
Pour la première fois, des manifestations d’indignés obtiennent l’annulation d’une décision (grâce) royale !
Pour la deuxième fois, après les manifestations du 20 février et le discours du 9 Mars, le Roi répond directement aux manifestants, sans intermédiaire ni jeu de conseillers !
Puisque la grâce est un domaine royal, que le roi lui-même s’est dit induit en erreur et n’a pas été informé, il doit présenter ses excuses au peuple marocain, aux victimes en particulier.
Si l’information sur la guéguerre Himma – Benkirane s’avère vraie, alors ce conseiller royal doit endosser la responsabilité de cette bourde !
Le chef du gouvernement, Benkirane, est grandement responsable : d’abord politique de s’être effacé durant cette affaire, ensuite et surtout parce qu’il contresigne la décision de grâce !
Le ministre de la justice doit être tenu pour responsable : il préside la commission de grâce qui, de surcroit, se tient sous sa convocation ! Même dans le cas où cette grâce n’est pas passé par lui (comme le fait savoir les fuites de son ministère et le communiqué des droitsdelhommistes de son parti).
Le ministre de l’Intérieur doit être tenu responsable pour les violences policières contre le sit-in du Vendredi 2 Aout.
La seule vraie conclusion : Exiger une réelle monarchie parlementaire!!!
Selon Le Site Info, une fillette de 12 ans a été violée le samedi 11 mai par un individu connu des services de police.
Les faits se sont déroulés dans la ville de Ouazzane en plein jour de Ramadhan dans la maison parentale de la victime qui se trouvait seule sa mère se trouvant au travail dans une ferme agricole.
Le coupable a été écrouée par la gendarmerie royale et il sera présenté devant le procureur du roi en vue d’être jugé pour ses méfaits.
D’autre part, d’après Le Petit Journal Marocain qui cite le site Aabir, à Laayoune cette fois-ci, un homme et une femme ont été écroués après avoir été surpris en flagrant délit d’acte sexuel dans une maison abandonnée.
Les services ont été prévenus par les voisins et se sont présentés surplace pour constater les faits en plein jour de Ramadhan et en plein ébat.
Les deux individus concernés ont été placés en garde-à-vue en vue d’être jugés. Leurs motivations ne semblent pas politiques ni poussées par un militantisme quelconque.
Pour rappel, au Maroc, manger ou pratiquer le sexe pendant le mois de Ramadhan est puni par la loi.
Le fait a eu lieu à Blida (Algérie). Une jeune fille de 19 ans a tué un homme de 31 ans dans la maison de ses parents au moins janvier dernier. Elle a été arrêtée par une unité de la gendarmerie de la localité de Meftah, à l’est de Blida.
Accusée de homicide volontaire, l’inculpée a reconnu le crime qui lui est imputé sans toutefois avouer les motifs. Selon certaines opinions, l’homme l’aurait violée ou forcée à avoir du sexe avec lui.
Dans le but d’effacer toute trace du crime et de son implication dans l’acte, la jeune fille procéda au trasport du corps de la victime jusqu’à la commune de Meftah où il l’a laissé à bors de son véhicule où il a été découvert par les passants qui ont prévenu les services de sécurité.
La mise en cause a été présentée devant le juge et écrouée à la prison de Boufarik.
Tags : Algérie, Blida, assassinat au couteau, viol, crime,
En mai 2011, Luc Ferry accusait sans le nommer un ex-ministre français de s’être livré à la pédophilie au Maroc. Depuis, une enquête a été diligentée et classée sans suite. « VSD » en révèle la teneur.
Dix-huit mois d’investigations, près d’une vingtaine de témoins auditionnés, parmi lesquels un ancien ministre, des diplomates de haut rang, des responsables policiers, plusieurs journalistes et même un ecclésiastique, et, au terme d’efforts menés à Paris, dans le sud de la France et à Marrakech… un classement sans suite.
C’est la maigre récolte engrangée par la Brigade de protection des mineurs de Paris, chargée, depuis juin 2011, d’une enquête sur l’existence possible de réseaux pédophiles au Maroc impliquant des personnalités françaises. À l’origine de cette procédure, une dénonciation publique fracassante, celle de Luc Ferry, philosophe et ministre du gouvernement Raffarin de 2002 à 2004.
Souvenez-vous donc : nous sommes le 30 mai 2011, devant les caméras du « Grand Journal » de Canal+. L’affaire du Sofitel déboulonnant Dominique Strauss-Kahn vient d’éclater. Le climat est propice aux révélations. Ce soir-là, l’ex-ministre de l’Éducation nationale Luc Ferry déclenche une nouvelle tempête médiatico-judiciaire en déclarant qu’un « ancien ministre s’est fait poisser à Marrakech lors d’une partouze avec des petits garçons ».
VSD a reconstitué l’enquête menée par les policiers français. Au début de l’automne 2012, un rapport judiciaire dresse le compte rendu des investigations. Rumeurs connues mais non vérifiées, récits indirects ou dépositions fantaisistes : ce document confidentiel, que VSD a consulté, préfigure le classement sans suite qui interviendra fi novembre. Tout ça pour ça ? S’agit-il d’un scandale majeur que l’on cherche à étouffer ? Ou bien est-on en présence d’une rumeur élaborée qui gangrène depuis des années les sommets du pouvoir ?
Revenons à Luc Ferry : sur Canal+, il s’est d’abord abrité derrière un entrefilet publié dans Le Figaro magazine* deux jours avant son esclandre. L’article évoque « un ancien ministre français », surpris par des policiers de Marrakech lors d’« une descente nocturne dans une villa de la palmeraie où une fête spéciale bat son plein ». L’affaire lui aurait été « racontée par les plus hautes autorités de l’État, en particulier par le Premier ministre ».
Dans le Tout-Paris médiatico-politique, chacun croit connaître la personnalité visée. Pour les uns, il s’agirait de Jack Lang, cible récurrente de rumeurs de pédophilie. Pour les autres, c’est un autre ancien ministre qui serait concerné. Excédé par cette sortie, irresponsable à ses yeux, du philosophe, Jack Lang choisit de prendre les devants et de répondre à la presse qui cite son nom. « Seront poursuivis pénalement tous ceux – journaux et personnes – qui mettront mon honneur en cause », prévient-il. Son avocat, Me Laurent Merlet, fait alors délivrer par huissier à Luc Ferry une sommation interpellative, document lui intimant de révéler le ou les noms de celui ou ceux que le philosophe accuse. « Faisant preuve d’un manque de courage, Luc Ferry n’a jamais confirmé ou démenti que ses propos avaient pu viser ou non Jack Lang », relève Me Merlet. Stupéfait, Jean-Pierre Raffarin, locataire de Matignon quand Luc Ferry siégeait au gouvernement, s’est, lui, fendu d’une réaction : « Je n’ai jamais été saisi de près ou de loin d’informations de cette nature. »
Entendu par les policiers le 3 juin 2011, Luc Ferry dit avoir eu connaissance de cette histoire à son entrée au gouvernement, soit en mai 2002, « sans citer le moindre nom », déplore le rapport d’enquête. Il n’empêche. Ses propos font l’effet d’un révélateur. La déclaration de Luc Ferry réveille un souvenir enfoui chez un journaliste de France Télévisions. « Dans les années 2000 », alors qu’il était de permanence un soir à sa rédaction, il affirme aux enquêteurs avoir vu passer une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) annonçant la présence de Jack Lang, ex ministre socialiste, dans un commissariat de Marrakech suite à son arrestation « dans un riad […] avec de jeunes mineurs de 15 ans ». Problème : cette dépêche aurait rapidement disparu des écrans, selon le journaliste, mais les policiers n’ont pu en retrouver la trace. Et ce malgré des recherches auprès de trois agences de presse internationale installées au Maroc, dont l’AFP. Interrogé par VSD, le journaliste auteur de ce témoignage confirme sa déposition : « Il était tard, j’ai lu cette dépêche mais je ne l’ai pas imprimée. Et je me suis dit que, le lendemain, il y aurait sans doute le feu à la rédaction. A ma grande surprise, il n’en a rien été. Personne n’était au courant de cette info. Pourtant, cette dépêche, je l’ai lue. Je ne suis pas dingue ».
Le journaliste oriente les enquêteurs vers l’un de ses fixeurs (guide-interprète employé par les équipes de télévision). « Ce dernierm indique le rapport judiciaire consulté, reconnaissait avoir entendu parler par ses compatriotes marocains d’une interpellation de Jack Lang (…) ». Mais, retrouvé par VSD, ce collaborateur et au Maroc. Sollicitée par VSD, la reporter regrette de ne disposer « que d’informations de seconde main ». Autre témoim entendu dans ce dossier : le désormais célèbre Yves Bertrand, anciendirecteur central des Renseignements Généraux. Dans ses fameux « carnets secrets », saisis lors de l’enquête sur l’affaire Clearstream, cet in fluent policier de l’ombre avait rédigé la phrase suivante, qu’il date de février 2002 : « Lang, à La Mamounia en novembre, s’est tapé des petits garçons ». « Des rumeurs tellement insistantes que l’on m’aurait reproché de ne pas les relayer, confie-t-il aujourd’hui à VSD. A l’époque, je voyais le Tout.Paris, mais ces renseignements n’étaient pas recoupés. Des preuves, je n’en avais aucune ».
Retour, donc, à la case départ. Mais alors, qui a bien pu tuyauter Luc Ferry à son arrivée dans le gouvernement, début mai 2002 ? L’ambassadeur de France à Rabat de 1995 à 2002, Michel de Bonnecorse, assure n’avoir « jamais reçu d’informations » de cette nature. Ce diplomate de haut rang sera nommé chef de la cellule africaine de l’Elysée au début du second mandat de Jacques Chirac. Au moment exact où Luc Ferry hérite, lui du maroquin de l’Education Nationale. L’ambassadeur devenu conseiller présidentiel est-il ce représentant « au plus haut niveau de l’Etat » évoqué sur le platequ du « Grand Journal »?
Au milieu de cette savoureuse galerie de témoins, plus étonnante encore est la présence du prête d’une paroisse du sud de la France. Au cours de congés passés au Maroc en 2003 ouis en 2007, celui-ci aurait reçu des « confidences » indiquant que « au cours de séjours de Français connus (…) des événements festifs avaient été organisés dans lesquels des mineurs se seraient livrés à la prositution ». Ses sources : « Des hôteliers et des Marocains de condition modeste, qui s’étaient ouverts à lui en raison de sa position écclésiastique ». Le prêtre fait ainsi état de cas de « prostitution de mineurs à la villa Majorelle, propriété d’Yves Saint Loaurent (décédé en 2008, NDLR) et de Pierre Bergé, où Jack Lang était régulièrement invité ».
Interrogé par VSD, l’écclésiastique précise toutefois n’avoir « pas cité de noms par déontologie professionnelle ». « Je souhaite protéger ces personnes en faiblesse sociale, poursuit l’homme de l’Église. Dans la médina, des parents de jeunes victimes se sont confiés à moi. Mais, compte tenu du fossé culturel, ils ne s’adresseront jamais aux institutions. Faute de témoignage directs, les policiers se trouvent dans une impasse ».
Toutes les investigations possibles ont-elles été menées ? Ou bien, comme le soutient Me Jean Chevais, avocat de l’association marocaine Touche pas á mon enfant (lire ci-dessous), les autorités à Paris et à Rabat n’auraient-elles pas tout intérêt à enterrer le dossier ?
Sollicités par VSD, Luc Ferry et Pierre Bergé n’ont pas donné suite. Parmi les personnalités citées, seul l’ancien ministre de la Culture et de l’Education a fait l’objet d’une discrète audition en tant que témoin. « Jack Lang est parfaitement trtanquille, assure son avocat, Me Merlet. Il n’y aura jamais l’ombre d’un élément. On peut démentir et déposer quarante plaintes, ces rumeurs ressurgiront toujours, malgré les condamnations judiciaires ».
(*) A Marrakech, un ex-ministre « s’amuse », publié le 28 mai 2011 sur lefigaro.fr.
Le cardinal déshonoré George Pell, reconnu coupable d’avoir violé deux enfants de chœur, a lancé un appel pour faire annuler sa condamnation, tout en déclarant que les témoignages des garçons contre lui, dans lesquels ils détaillent ses abus sexuels violents, sont simplement des « fantasmes » sexuels.
Disgraced Cardinal George Pell, found guilty of raping two choirboys, has launched an appeal to overturn his conviction, while stating that the boys’ testimonies against him, in which they detail his forceful sexual abuse, are simply sexual « fantasy. »
Alors que le cardinal Pell, 77 ans, s’adapte à la vie en prison, l’interview vidéo exposant les allégations d’abus sexuels contre les deux garçons a été libérée pour la première fois.
Selon M. Pell, qui a été reconnu coupable de cinq accusations d’agression sexuelle d’enfants en décembre, les garçons ont créé les versions détaillées des événements dans lesquelles il les a forcés à se livrer à des actes sexuels sur lui comme un « produit du fantasme ».
Les bras croisés et secouant la tête, il a dit au sergent Christopher Reed d’ » arrêter » alors qu’il lisait le souvenir d’une victime qui se souvenait de Pell piégant de jeunes garçons dans une pièce et exposant ses organes génitaux sous sa robe de cérémonie.
« Quel tas d’inepties absolues et honteuses. Complètement faux. De la folie « , a-t-il déclaré.
Lorsque les actes sexuels qu’il a commis sur les garçons lui ont été décrits – comme la victime survivante l’a dit à la police en 2015, un an après le décès de la deuxième victime – il a de nouveau nié.
La victime qui a témoigné au procès de Pell a déclaré, après que la condamnation a été révélée, qu’il ressentait encore » de la honte, de la solitude, de la dépression et des difficultés » des décennies après l’agression sexuelle. Dans sa déclaration, l’homme a dit qu’il lui avait fallu des années pour comprendre l’impact de l’agression sur sa vie.
L’avocate Lisa Flynn a déclaré que la famille de la deuxième victime, décédée d’une surdose d’héroïne en 2014 à l’âge de 31 ans, prévoit poursuivre l’église ou Pell individuellement une fois l’appel réglé.
Le cardinal George Pell est le plus haut dignitaire religieux catholique jamais accusé d’abus pédosexuels et risque maintenant jusqu’à 50 ans de prison, portant un nouveau coup à la crédibilité du pape François et du Vatican après un an de révélations mondiales d’abus et de dissimulation.
Le cardinal George Pell, principal conseiller financier du pape François et trésorier du Vatican, s’est vu interdire de célébrer la messe en public par le pape François à la suite de cette condamnation.