Étiquette : Western Sahara

  • Voilà pourquoi l’Afrique du Sud soutient la RASD

    La SADC soutient la candidature de la République Démocratique Arabe Sahraouie pour le Sahara Occidental

    Les 25 et 26 mars 2019, la Communauté de développement de l’Afrique australe organisera une conférence de solidarité avec la République arabe sahraouie démocratique dans la ville de Tshwane. La conférence confirmera le soutien de la région à la décolonisation du territoire occupé et à la tenue d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui.

    Le Sahara occidental est un territoire non autonome des Nations Unies situé dans la région du Sahel, bordé par le Royaume du Maroc, l’Algérie et la Mauritanie. Le territoire est occupé par le Maroc depuis 1975. L’occupation marocaine a été déclenchée par l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice du 6 novembre 1975 déclarant qu’il n’y avait pas de « lien juridique de souveraineté territoriale entre le Sahara occidental et l’Etat marocain ».

    Le 26 février 1976, l’Espagne a mis fin à son statut de puissance administrative, faisant du Sahara occidental le seul territoire non autonome sans puissance administrative, ce qui signifie de facto que l’ONU a la responsabilité principale du territoire.

    En réponse à l’occupation marocaine, le peuple sahraoui s’est mobilisé pour la lutte armée sous la direction du Front Polisario. La résolution 34/37 de l’Assemblée générale des Nations Unies de 1979 reconnaît le Front Polisario comme le seul représentant légitime du peuple sahraoui. Un accord de cessez-le-feu a été conclu en 1991, qui a abouti à la création de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental.

    L’Afrique du Sud a une longue association avec le Front Polisario et le peuple sahraoui, basée sur la lutte commune pour la décolonisation et la libération de l’occupation. Pendant la lutte contre l’apartheid, les mouvements de libération d’Afrique du Sud et le Front Polisario ont cultivé de fortes relations fraternelles, et les militants se sont mobilisés et ont soutenu les causes des autres dans le monde entier.

    Après la libération de l’Afrique du Sud, le président Nelson Mandela a signé la directive établissant des relations diplomatiques complètes entre l’Afrique du Sud et la République démocratique arabe sahraouie en juin 1995. Le Président Mandela a également clairement indiqué que la lutte pour la liberté du peuple du Sahara occidental devait se poursuivre et être soutenue par l’Afrique du Sud.

    L’ONU s’est exprimée à plusieurs reprises et dans diverses résolutions sur l’impératif de la libération du peuple sahraoui.

    La résolution 1514 du 14 décembre 1960, également connue sous le nom de « Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux », interprète la Charte des Nations Unies de manière à amplifier les luttes anticoloniales des peuples et leur désir d’autodétermination et de pleine souveraineté dans la communauté des nations. La déclaration affirme avec audace que « l’assujettissement des peuples à la sujétion, à la domination et à l’exploitation étrangères constitue un déni des droits fondamentaux de l’homme ».

    Cette déclaration a façonné les travaux de l’Assemblée générale et de la Cour internationale de Justice et a inspiré l’avis consultatif de 1971 de la Cour sur la présence de l’Afrique du Sud en Namibie, l’avis consultatif de 1975 sur le Sahara occidental et la décision de 1986 sur les efforts visant à renverser le gouvernement du Nicaragua.

    Elle a également informé les résolutions de l’Assemblée générale qui ont fourni aux mouvements de libération sud-africains des garanties dans leurs efforts visant à mettre fin à l’apartheid et à instaurer une Afrique du Sud libre et démocratique.

    Pour l’Afrique du Sud, il est donc profondément préoccupant que l’appel contenu dans la déclaration en faveur du  » droit inaliénable de tous les peuples à la liberté totale, à l’exercice de leur souveraineté et à l’intégrité de leur territoire national  » soit constamment et manifestement violé dans le cas du peuple sahraoui, sans que l’on puisse mettre fin à leur soumission, à l’oppression et à la souffrance collective.

    La puissance occupante s’est retranchée en utilisant des moyens manifestes et infâmes pour saboter la lutte du peuple sahraoui pour l’autodétermination. Ces efforts sont facilités et encouragés par la collaboration d’autres pays, par l’ignorance délibérée et l’aveuglement de ceux qui devraient être mieux informés, et par la manipulation malheureuse des organismes multilatéraux.

    Il convient de noter qu’il y a eu un certain nombre de décisions judiciaires importantes concernant le Sahara occidental.

    En décembre 2016, la Cour européenne de justice a affirmé qu’un territoire non autonome a un statut distinct et distinct de celui de l’État administrant, qui existe jusqu’à ce que le peuple ait exercé son droit à l’autodétermination.

    En juin 2017, la Haute Cour d’Afrique du Sud a statué que le territoire du Sahara occidental est le seul territoire africain encore soumis à la domination coloniale ; elle a également confié le contrôle des ressources naturelles du Sahara occidental au peuple sahraoui.

    En juillet 2018, la Cour de justice des Communautés européennes a rappelé un arrêt antérieur de décembre 2016 selon lequel les accords commerciaux de l’UE avec le Maroc ne pouvaient pas inclure le Sahara occidental ou ses eaux territoriales puisque le territoire ne fait pas partie du Royaume du Maroc.

    La question de l’exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental occupé est particulièrement préoccupante. La résolution 71/103 de l’Assemblée générale des Nations Unies du 23 décembre 2016 stipule que  » toute activité économique ou autre ayant un impact négatif sur les intérêts des peuples des territoires non autonomes et sur l’exercice de leur droit à l’autodétermination… est contraire aux buts et principes de la Charte  » des Nations Unies.

    Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine a exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies à lutter contre l’occupation et l’exploitation illégales des ressources naturelles du Sahara occidental.

    La SADC s’est dite préoccupée par le fait que le colonialisme sur le continent n’a pas été éradiqué.

    Le 15 juin 2017, la Haute Cour d’Afrique du Sud a rendu un jugement faisant jurisprudence sur une cargaison de phosphate extraite au Sahara occidental et en route vers la Nouvelle-Zélande, statuant que la propriété de la cargaison était dévolue au peuple du Sahara occidental et avait été exploitée sans consultation avec le Front Polisario et sans son consentement, et a donc été saisie.

    Avec cet arrêt historique, la Haute Cour d’Afrique du Sud a donné vie aux résolutions 1514, 1803 et 71/103 de l’Assemblée générale et a envoyé un message clair aux entreprises sud-africaines et étrangères que l’exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara occidental aurait de graves conséquences en droit sud-africain.

    La Cour a affirmé que la souveraineté sur les ressources du territoire occupé appartient au peuple sahraoui, et non à la puissance occupante, à ses agents économiques ou à ses substituts. La Haute Cour a également réaffirmé le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination conformément à la Charte des Nations Unies et aux nombreuses résolutions de l’Assemblée générale.

    C’est dans ce contexte que la famille de la SADC a invité le Front Polisario et le peuple sahraoui à se joindre à nous à la pointe sud de notre continent les 25 et 26 mars 2019 pour explorer ce que nous pouvons faire ensemble pour résoudre la situation au Sahara occidental, comment promouvoir une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, comment assurer le respect du droit international relatif aux droits humains et du droit international humanitaire dans le territoire occupé, et comment faire cesser l’exploitation illicite des ressources naturelles du Sahara occidental.

    Nous sommes fermement convaincus que la Conférence de solidarité de la SADC sur le Sahara occidental orientera nos efforts pour libérer le peuple sahraoui de son assujettissement, lui permettre d’exercer son droit à l’autodétermination et éliminer une fois pour toutes le fléau du colonialisme et de l’oppression sur le continent africain. DM

    Daily Maverick, 25 mars 2019

    Luwellyn Landers est député de l’ANC et premier sous-ministre des Relations internationales et de la Coopération.

  • La SADC souligne le caractère historique du sommet sur la RASD

    Pretoria – La présidente du Conseil des ministres de la SADC, Natumbo Nandi-Ndaitwa, a souligné lundi le caractère historique du Sommet de solidarité avec le Sahara occidental tenu à Pretoria, en Afrique du Sud.

    Lors de l’ouverture de la réunion du Conseil des ministres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), Natumbo Nandi-Ndaitwa, également ministre des Relations internationales et de la Coopération de la Namibie, a souligné que le sommet contribuerait à la consolidation de la paix sur le continent.

    Dans ce sommet qui se termine mardi et où la délégation angolaise est dirigée par le secrétaire d’État aux Relations extérieures, Téte António, Natumbo Nandi-Ndaitwa a déclaré que la réunion constituait une reconnaissance de l’importance de la solidarité internationale dans les pays membres de la SADC.

    La dirigeante, qui est également vice-Premier ministre de la Namibie, a exhorté les autorités marocaines à mettre en œuvre le plan des Nations unies visant à organiser un référendum au Sahara occidental.

    Lors de la même rencontre, la chef de la diplomatie sud-africaine, Lindiwe Sisulu, a précisé que le soutien à la cause de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) se poursuivrait jusqu’à la libération du dernier pays du continent.

    L’un des moments les plus attendus de la réunion ministérielle a été l’intervention du ministre des Affaires étrangères de la RASD, Mohamed Salem Ould Salek, qui a précisé que le sommet sur la question sahraouie était une démonstration que l’Afrique était liée aux principes de la fondation de l’organisation continentale.

    Cependant, Mohamed Salem Ould Salek a critiqué le double comportement de la communauté internationale, qui a « abandonné » la question du Sahara occidental.

    Il a dénoncé l’existence de plusieurs cas de violations des droits du peuple sahraoui et d’autres abus commis par le Maroc sur le territoire sahraoui.

    La réunion ministérielle de ce lundi prépare l’agenda du sommet extraordinaire de la SADC en solidarité avec la RASD, où le vice-président de la République d’Angola, Bornito de Sousa, représentera le chef de l’État angolais, João Lourenço.

    L’agenda de travail met en évidence l’approche du rôle de la communauté internationale qui devra assurer la mise en œuvre des résolutions et décisions de l’ONU et de l’UA sur le Sahara Occidental.

    En coopération avec l’Union africaine, les chefs d’État et de gouvernement de la SADC cherchent à garantir le droit à l’autodétermination de la RASD, occupée depuis 1975 par le Maroc, qui contrôle et gère une grande partie de son territoire.

    Bien qu’il s’agisse d’un différend entre la République sahraouie autoproclamée et le gouvernement central du Maroc, le territoire du Sahara occidental à la lumière du droit international a jusqu’à présent été administré par l’Espagne, et ce territoire figure sur la liste des Nations Unies en tant que territoire non décolonisé.

    Agence Angola Press

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, SADC, Western Sahara, Afrique du Sud, South Africa, Namibia,

  • L’émissaire onusien Erik Jensen a touché 10.000 euros par mois pendant la rédaction d’un livre sur le Sahara Occidental

    Erik Jensen, né au Danemark, élevé en Angleterre et a adopté la nationalité malaisienne dans son parcours de diplomate corrompu.

    De 1993 à 1998, il a été nommé représentant spécial du SG de l’ONU par Bouthrous Ghali. En tant que disciple fidèle de la France, Ghali a exercé une mauvaise influence sur Jensen.

    Les marocains, avertis par Ghali, ont pris Jensen pour cible. Il a été invité à séjourner au Maroc dans le luxe et l’abondance. Ensuite, invité à monter sur la tribune de l’Assemblée Générale des Nations Unies pour plaider la cause du Maroc sur la question du Sahara Occidental.

    En 2011, le Makhzen lui a demandé d’écrire un livre sur la question sahraouie. Selon un mail envoyé par le dénommé Marjane Pacha, il a été convenu avec lui « un salaire mensuel (hors droit de l’éditeur) équivalent au rang de représentant spécial pour la période de 7 mois qu’il consacre exclusivement à la rédaction du livre (de novembre 2010 à mai 2011), soit 10.000 euros mensuels ».

    « Ayant reçu, ajoute-t-il, une avance de deux mois, novembre et décembre 2010, Jensen souhaite une deuxième tranche de 3 mois et le reliquat en Mai à la livraison du livre ».

    Le livre a été édité sous le titre de « Western Sahara, anatomy of a stalemate »


    Emails échangés avec l’éditeur pour la livraison

    NY le 20/10/11

    Ci joint en annexe frais transport livres Jensen tels que communiques par l editeur

    2103 dollars

    Respectueusement

    —– Mail transféré —–

    De : Lynne C. Rienner <lcr@rienner.com>

    À : haouari

    Envoyé le : Jeudi 20 Octobre 2011 10h12

    Objet : RE: Jensen, Western Sahara</lcr@rienner.com>

    Dear Aziz—

    Hoping that it works this time!

    L.

    From: haouari

    Sent: Wednesday, October 19, 2011 7:22 AM

    To: lcr@rienner.com

    Subject: Re : Jensen, Western Sahara

    Dear Lynne

    Thank you for your email cqn you kindly resend me the freight and delivery invoice i cannot download it

    Have a good one

    Best regards

    De : Lynne C. Rienner <lcr@rienner.com>

    À : haouari

    Envoyé le : Mardi 18 Octobre 2011 17h03

    Objet : Jensen, Western Sahara

    Dear Mr. El Haourari:</lcr@rienner.com>

    It was good to talk with you earlier today, and it looks like the details for shipping Western Sahara to you are now all sorted out.

    The invoice for freight and delivery is attached. As it turns out, the cost for inside delivery is a bit less than Lesli’s original estimate, so there is some good news in that.

    We are still planning to ship copies to you by the 15th of November. I hope that you will be pleased with the way this new edition has turned out!

    With best regards,

    Sincerely,

    Lynne Rienner

    Lynne C. Rienner

    Lynne Rienner Publishers, Inc.

    1800 30th Street, Suite 314

    Boulder, CO 80301 * USA

    tel: 303-444-6684 * fax: 303-444-0824

  • Le MACP propose de créer une base de données des journalistes (2012)

    Le Moroccan American Center for Policy, MACP (Centre maroco-americain de Politique) est une entité créée par le Maroc pour mener une activité de lobbying auprès des autorités américaines, notamment le Congrès et le Sénat. Il a été fondé par Edward Gabriel, ancien ambassadeur des Etats-Unis à Rabat.

    Parmi ses « Senior Staff» (cadres supérieurs) se trouve Robert Holley, un ancien cadre de la diplomatie américaine.

    Selon cette note de l’ambassadeur marocain à Washington du 8 février 2012, Gabriel et Holley proposent de créer « une base de données que le MACP compte mettre en place pour stocker des informations sur des journalistes (pro-Maroc, anti-Maroc, neutre, etc…). L’objectif, selon MACP, serait de connaître les tendances des journalistes et journaux quand il s’agit du Maroc ».

    En réponse à la note de Bouhlal, Mouaad Ibriz, responsable de la Division de l’Amérique du Nord et des Caraïbes au MAE marocain, lui signale que « Il est important de faire comprendre également à MACP qu’ils doivent assumer leurs responsabilités par rapport au conditionnement de l’aide militaire (FMF) à notre pays, en développant une stratégie que nous mettrons en oeuvre au niveau du Congres ».

    « La question du conditionnement de l’aide américaine au HCR est dangereuse. Ca nous conduirait certainement à une situation où ne serons face à des dégâts connexes comme c’est le cas avec le FMF », a-t-il ajouté.

  • What may fish do for Western Sahara?

    Legal advice stating that European vessels have no justification to fish off Western Sahara – a territory occupied by Morocco – has provoked a row between the main political institutions in Brussels.

    Under the terms of a 2005 fishing agreement between the European Union (EU) and Morocco, boats may operate in Western Sahara, provided their activity benefits the indigenous Sahrawi people. But a new paper written by lawyers advising the European Parliament has found that there is no evidence of Sahrawis being aided due to the accord’s implementation, which began in 2007.

    The paper advocates that efforts should be made to find an “amicable settlement” under which the Sahrawis can actually derive benefits from the agreement. But if no such settlement is forthcoming, it urges that European boats should be forbidden from entering a 200 nautical mile zone off Western Sahara.

    Despite these findings, the EU’s executive arm, the European Commission, is refusing to concede that the agreement has been problematic. An EU fisheries official said the Commission is “convinced” the deal is “indirectly and directly benefiting the Western Sahara region.”

    “The agreement ensures that the activity of EU vessels takes place in a transparent and controlled environment and has facilitated EU investments in the region,” the official, who request anonymity, told IPS. “The EU fleet lands part of its catches in Morocco, including ports in Western Sahara, which has a positive impact on the local economy. The FPA (fisheries partnership agreement) is therefore making a positive contribution to the economy of Western Sahara and the livelihood of its inhabitants.”

    Morocco, which invaded Western Sahara after its former Spanish colonisers quit the territory in 1974, is to receive a total of 144 million euros (196 million dollars) as a result of the four-year fisheries agreement. According to the Parliament’s legal advice, the agreement “explicitly acknowledges that the Moroccan authorities have full discretion” about how the money it receives is spent, even though the accord officially aims to promote ”responsible and sustainable” fishing practices.

    Aicha Dahane, a Sahrawi refugee living in Britain, said that nobody she knew in Western Sahara had been consulted in any way when the agreement was being negotiated. Nor was she aware of any Sahrawi who had found employment due to the accord’s implementation.

    She accused the EU, too, of having skewed priorities as it gives only 10 million euros per year in humanitarian aid to Sahrawis in refugee camps in Algeria, to where 100,000 people – half of Western Sahara’s population – fled in the 1970s. “The EU pays more money to Morocco for fish than it does to our refugees in Algeria,” she protested.

    The EU’s approach to Western Sahara contrasts markedly to that taken by the U.S., which excluded the disputed territory from a 2004 trade agreement between it and Morocco. In its attempts to justify the extension of its fishing agreement to Western Sahara, the European Commission argued that doing so would be in accordance with a 2002 United Nations legal opinion. But Hans Correll, the author of that opinion, stated six years later that he was ”embarrassed as a European” that his arguments had been interpreted in this way. Correll insisted that the EU could only fish off Western Sahara if it had been granted permission by the territory’s people.

    Sara Eyckmans, a campaigner with the group Western Sahara Resource Watch, said the European Commission had so far produced “not one shred of evidence” to support its claims that the Sahrawis were being aided by the agreement. “This is disappointing and shocking for us,” she added.

    She argued, too, that the accord violated the international law of the sea, which states that fishing cannot take place in waters that have not been claimed by a particular country. While Morocco has made a claim to the territory of Western Sahara, it has not asserted its jurisdiction over the surrounding waters.

    The Parliament’s lawyers state that Western Sahara is to be considered a ”non-self-governing territory”. International law requires that the wishes of a local population of such a territory must be respected when their natural resources are exploited for economic gain, the lawyers say.

    Morocco’s occupation of Western Sahara has been contested by numerous resolutions of the United Nations. A 1975 verdict by the International Court of Justice also found that Morocco did not have any legitimate claim over the territory.

    A political process aimed at determining the future of Western Sahara has been at an impasse for many years. In 1991, the UN brokered a ceasefire to end the armed conflict between Morocco and the Polisario Front, the representatives of the Sahrawi people, which erupted in 1976. While a referendum on the constitutional status of Western Sahara was promised in the 1990s, Morocco has so far prevented the poll from taking place.  (IPS)